Le talisman
Chapitre 1
Disclaimer : Les personnages et la plupart des lieux sont la propriété de JKR, la maîtresse incontestée de Harry Potter! L'histoire, quant à elle est la propriété de chips Challenge. Moi je ne suis que la traductrice de cet œuvre et je pleure tout mon âme de ne pas avoir eu la chance d'écrire quelque chose d'aussi génial! J'espère que vous aimerai autant que moi! Cette fic comporte à date 6 tomes comprenant chacun entre 6 à 20 chapitres! JE suis rendu à traduire le quatrième chapitre du tome 1. Je tenterai de mettre une fic par semaines. Pour ceux et celles qui me connaissent, vous savez sûrement que j'ai d'autres fics, donc je vais me concentrer d'avantage sur ces dernières. Par contre cette fic est vraiment extraordinaire. C'est le genre de fic que je lis et je me dis « merdre, pourquoi je ne l'ai pas écrit! » J'espère que vous aimerez autant que moi!
− Harry, tu ne devrais pas essayer d'attraper le vif d'or, protesta Sirius.
− Désolé, j'imagine que c'est une simple habitude, répondit Harry.
Harry arrêta le piqué qu'il était en train d'effectuer et vola en direction des trois anneaux en dorés. Il jouait au Quidditch avec son parrain à qui on avait accordé le privilège de passer la dernière semaine de l'été avec lui dans un lieu inconnu. Ils ne savaient même pas eux-mêmes où ils étaient. Sirius l'avait fait jouer en tant que gardiens pour faire en sorte que la partie soit juste. Harry vola vers les cerceaux, encore une fois et soudainement, il perdit conscience, son environnement devenant dangereusement sombre.
− Pourquoi est-il inconscient? Qu'est-ce qui ne va pas avec lui? Entendit Harry.
Il tenta de tourner sa tête en direction des voix qu'il entendait, mais il constata qu'il en était incapable, sa tête étant tellement trop lourde.
− Qu'es-ce que c'est? Il entendait la voix très caractéristique à l'infirmière, Mme Pomfresh.
Il entendit quelques chuchotements, puis il sentit que quelqu'un le tournait sur son côté. La douleur était plus impressionnante qu'un Crucio, plus importante que à la perte de ses parents, plus grande que tout ce qu'il avait pu vivre dans sa vie. Puis, elle s'estompa.
Il s'assit difficilement, puis il se força à ouvrir les yeux. Sa première question fut « Où suis-je? » et elle fut répondu immédiatement : à l'infirmerie. Sirius apparu sur un côté du lit et Mme Pomfresh à l'autre. Il prononça sa prochaine question parce qu'il n'avait aucune idée de la réponse.
− Pourquoi suis-je ici?
Sa gorge était extrêmement sèche, comme s'il ne l'Avait pas utilisée depuis plusieurs jours. Mme Pomfresh lui donna un verre d'eau.
− Nous espérions que vous seriez en mesure de nous informer, dit-elle.
− Quoi? Attendez, je jouais au Quidditch, exact? Harry regarda son parrain pour une confirmation. Sirius acquiesça et le pressa de poursuivre. Après, je me suis évanoui. J'ai dû me frapper sur quelque chose, est-ce cela?
Cette fois-ci, Sirius nia d'un signe de tête.
− Nous l'ignorons, fit-il. Tu as juste disparu.
− Disparu? Pour combien de temps?
− Exactement une semaine, et puis tu es réapparu sur le terrain, inconscient. Lorsque nous t'avons trouvé, nous t'avons amené ici immédiatement.
Sirius se pencha soudainement et fit une caresse à Harry.
− J'étais tellement inquiet. Je suis tellement heureux que tu sois bien. Tu vas bien, n'est-ce pas?
− Je ne sais pas, répondit Harry. Puis en se tournant vers l'infirmière il ajouta. Qu'avez-vous fait?
− Vous avez une sorte d'objet brillant sur votre nuque. Cela ressemble à une sorte de pierre, alors j'ai tenté de l'enlever. Ceci a semblé vous donner une énorme douleur, alors je l'ai remis en place. C'est quelque chose que je n'ai pas vue jusqu'à aujourd'hui
Sirius passa sa main derrière le cou de Harry, le couchant légèrement, de telle sorte qu'il puisse voir de quoi parlait l'infirmière. Sirius en avait le souffle coupé.
− Je veux voir, fit Harry.
Mme Pomfresh accepta. Elle tendit un miroir à Sirius qu'il plaça derrière Harry et elle en tint un devant l'enfant. Harry ne vit rien d'extraordinaire, mis à part une lueur verte sur son collier. Sirius descendit lentement le miroir et Harry vit une petite tige verte imprégnée dans sa peau.
− Qu'est-ce que c'est, demanda Harry? Enlevez le!
− Nous ne pouvons pas Harry, pas avant que nous sachions davantage à propos de ceci. Lorsque nous l'avons enlevé, vous sembliez être parcouru par une incroyable douleur, est-ce exact?
Harry confirma d'un signe de tête. Il détestait admettre qu'il avait mal, mais lorsqu'il pensa à la semaine qui venait de s'écouler, la douleur était la seule chose dont il pouvait se rappeler.
− Je vais demander aux autres membres du personnel s'ils ont déjà eu une expérience avec de tels sortilèges. Pendant ce temps, vous devriez vous reposer. Peut-être serez vous en mesure de retourner en classe demain. Le directeur ne veut absolument pas que vous preniez du retard.
− Les cours? La seule chose dont Harry se souvenait c'était les vacances d'été.
− Oui, mon enfant, fit Sirius, les cours ont commencé pendant que tu étais inconscient. Mais ne t'inquiète pas, je vais t'aider à reprendre tes cours, ou Moony va le faire.
− Remus est ici, demanda Harry?
− Oui, il va enseigner encore. Tu as déjà manqué deux de ses classes.
Harry roula des yeux et se recoucha dans son lit.
− As-tu faim, demanda Sirius?
− Non, et même si je l'étais, la nourriture aurait dû être très bonne.
− Bien, alors repose toi bien.
Harry ferma ses yeux et il entendit Sirius se transformer en chien et s'installer au pied du lit. Des froissements et des mouvements au pied du lit le réveillèrent plusieurs heures plus tard. Il entendait des voix.
− J'ai vu cela avant, en effet.
− Éduque nous, alors s'il vous plait, Severus! Harry entendit Sirius demander.
− C'est un talisman qui conserve les sorciers en bonne santé ou réveillé, pendant qu'ils sont en train d'être torturé. Ils envoient de l'endorphine au cerveau et ils empêchent l'influx nerveux, entre autre chose, de se rendre à sa cible. S'ils sont utilisés continuellement, ils peuvent amener à contrôler un sorcier. Ce sorcier ne pourra pas vivre sans son talisman.
− Tu veux dire que Voldemort utilise ce truc pour contrôler Harry. Nous devons l'enlever!
− J'ignore qui l'a mis en place, et je suis d'accord qu'il serait prudent de l'enlever, mais cela ne sera pas facile.
− Pourquoi? Pouvons nous pas seulement le rendre inconscient et puis lui enlever et attendre que la douleur soit disparue avant de le réveiller?
− Premièrement, nous ne pouvons pas seulement se contenter de l'enlever. Il va devenir fou. Son corps s'est habitué à la présence de ce support que le talisman lui donnait. Son corps a besoin de ce support.
− Ah, Severus, que suggérez-vous alors, demanda Dumbledore?
− Il faudra l'enlever lentement, progressivement, mais régulièrement. Plus il deviendra indépendant du talisman, moins celui qui est responsable de son état pourra le contrôler. Il devrait être en mesure de renoncer à ce besoin de support.
− Devrait, demanda Sirius?
− J'ignore si cela fonctionnera. Les talismans de magie noire ne sont pas constitués pour être enlevés.
− Est-ce qu'il doit savoir, questionna Sirius?
− Premièrement, Black, il a écouté tous les mots de cette conversation. Si le directeur avait voulu qu'il ignore tout ce ceci, nous aurions discuté dans son bureau. Deuxièmement, la douleur pour enlever le talisman serait la pire qu'il est jamais connu. Aussi grande que la mort elle-même.
− Pourquoi est-ce que cela fait mal de l'enlever, demanda subitement Harry?
− Parce que, M. Potter, toutes les sensations que vous ne sentez pas sont mises en mémoires. Lorsqu'il n'y a rien pour les bloquer, elles reviennent. Ceci assure qu'une personne ne tente jamais d'enlever son propre talisman.
− Que pensez-vous de cela, Harry, demanda Dumbledore?
− Je crois que je veux l'enlever. Je ne veux pas que Voldemort me contrôle. Je veux que professeur Rogue me l'enlève, rajouta lentement Harry, je veux dire si cela ne vous dérange pas, professeur.
Rogue vint pour protester, mais s'arrêta lorsqu'il fit les yeux de Dumbledore briller. Harry savait qu'il ne pouvait pas demander cela à son parrain, Sirius ne serai jamais capable de le voir souffrir et demeurer assit sans pouvoir rien faire pour calmer la douleur, mais Rogue pourrait très bien le faire. Il pourrait même apprécier, mais au moins Harry savait que Rogue ne lui montrerait pas de pitié.
− Vous devrez obéir à tout ce que je vous dirai, M. Potter. Et je ne veux pas de votre insolence habituelle.
− Je vous obéirai, monsieur, dit Harry sincèrement.
− Très bien, alors, tout cela est arrangé, dit le professeur Dumbledore. Tu vas aller dans la chambre de Severus ce soir. Maintenant, puisque c'est presque le matin, pourquoi ne déjeunerais-tu pas, Harry, pour que tu puisses aller en classe aujourd'hui. Ton horaire, tes livres et tes amis t'attendent dans ton dortoir,
La première journée de retour à l'école de Harry fut à peu près normale. Il expliqua à ses amis tout ce qui lui était arrivé. Tout sauf le talisman. Il ne voulait pas de leur pitié. Il a même apprécié ses classe : Soins aux créatures magiques, vol, Défense contre les forces du Mal. Il fut très tranquille durant le dîner, mais il savait que s'il avait pu éviter potion pendant la journée, il ne pourrait éviter le maître de potions le soir venu.
Harry cogna timidement à la porte du donjon. C'était le moment qu'il avait le plus anticipé depuis qu'il avait apprit à propos de sa situation. Il ne devait pas seulement passer ses temps libres avec le professeur qu'il détestait le plus, mais il devait aussi passer son temps avec le professeur qui le détestait le plus. Et il devait donner à cet homme toute sa confiance, la plus absolue. Harry n'avait jamais aimé que Mme Pomfresh ait un contrôle sur lui lorsqu'il était malade, mais il se sentait assez confortable pour lui faire confiance et il n'était jamais allé à elle de manière volontaire. Mais, à ce moment, il était volontaire, seul devant la porte du professeur Rogue.
Harry baissa sa main, se demanda si Rogue l'avait entendu. Le son avait semblé être absorbé dans la porte. La porte s'ouvra lentement, lançant une très faible quantité de lumière dans le couloir. Harry éteignit la lumière de sa baguette qu'il avait utilisée pour trouver la pièce, puis il attendit la permission pour entrer. Après un autre moment de silence, une main sortit dans le couloir et agrippa la robe de Harry, près de son cou, et l'entraîna dans la pièce.
− Vous êtes en retard, dit Rogue derrière une ombre qui ne permettait pas à Harry de le voir complètement!
Je ne le suis pas se dit Harry pour lui-même. Il ne l'était pas. Harry s'était assuré qu'il s'allouait une quantité adéquate de temps pour trouver les appartements de Rogue. Lorsqu'il les eut trouvés, il avait attendu dix minutes devant la porte pour arriver exactement à l'heure.
− Je suis désolé, monsieur, Harry répondit rapidement.
− Dix points pour Gryffondor! Je n'ai pas de temps pour cela!
Harry n'arrivait pas à croire que Rogue allait lui enlever des points pour cela. Selon Harry, il aurait dû recevoir des points seulement pour s'être présenté. Il avait certainement reçu des points pour des choses plus insignifiantes avant. Mais Harry savait qu'il n'était pas dans une position pour argumenter. Si Rogue ne l'avait pas fait, la tâche aurait été allouée à quelqu'un d'autre et Harry ne voulait pas que personne d'autre n'ait à faire cela. Alors, il se contenta de conserver le silence et de fixer le sol.
− Mon temps est précieux, Potter. Enlevez votre robe.
La voix de Rogue semblait irritée, mais Harry était persuadé qu'il savourait le pouvoir, pouvoir que Harry pouvait déchiffrer en regardant la lueur dans ses pupilles. Harry enleva docilement sa robe noire et l'enroula autour de son bras. Il ne pouvait voir son professeur qui se tenait dans un des coins les plus sombre de la pièce. Dans cette petite pièce, il y avait deux tables basses et trois petits divans. Harry se demanda pourquoi il y avait tant de meubles, alors qu'apparemment Rogue sembla ne jamais fréquenter d'autres personnes.
− Votre chandail, Potter.
Harry entendit cet ordre, sans le suivre toutefois. Il se sentait déjà vulnérable en se tenant dans le coin le plus éclairé de la si lugubre et sombre pièce. Professeur Rogue émergea de la noirceur, arborant un faible sourire, ce même sourire qu'il avait pendant les cours de potions, lorsqu'il était persuadé que le prochain ingrédient que Harry ajouterait, causerait l'explosion de son chaudron.
− Je dois être en mesure de replacer le talisman, et je ne peux le manipuler à travers vos vêtements. Vous n'allez pas être en position de m'aider.
Harry se tourna dos à son professeur et enleva son chandail. Il se sentait plus exposé que jamais, un enfant émergeant du plus profond de son corps. Harry entendit Rogue s'approcher. Il pouvait pratiquement sentir la respiration de Rogue dans son dos.
− Maintenant, je ne veux pas que vous détruisiez mes appartements. Vous allez demeurer dans la lumière, comprenez-vous?
En regardant toujours le sol Harry hocha simplement la tête.
− Je vous ai demandé une question, remarqua Rogue.
− Oui, monsieur, Harry répondit.
− Oui monsieur, quoi?
− Je ne vais pas aller à l'extérieur de la lumière, répéta Harry.
− Bien, maintenant tentez de relaxer, vous ne faites que rendre les choses plus compliquées pour vous-même.
Ouais pensa Harry C'est comme de dire à Voldemort de ne pas utiliser les sorts impardonnables, mais Harry tenta de relaxer pareil. Il prit une profonde respiration, mais il arrêta lorsqu'il sentit des longs doigts froids descendre dans son cou. Harry tenta de s'éloigner, mais une autre main froide l'agrippa par l'épaule et le retint en place.
− Ne bougez pas, ordonna Rogue.
Harry coinça solidement ses pieds sur le sol. Il sentit une pression sur son épaule et à ce moment, une douleur sortit subitement comme si quelqu'un avait coupé sa nuque d'un coup sec. Harry se mordit la langue. Fortement. Il ne voulait pas crier encore. Il ne voulait pas montrer cette sorte de faiblesse devant Rogue. Il fallait juste que le talisman soit enlevé; après tout serai correct et si ceci n'était pas fait maintenant, alors il serait trop tard, car comme Rogue l'avait faire remarquer, il ne serait pas en condition de le faire plus tard.
Harry tentait de chercher aveuglément derrière lui, mais ses mains étaient interdites de mouvements. La douleur s'empara rapidement de ses bras. Harry était pratiquement certain qu'il venait de perdre la chance d'enlever le talisman, comme il était aussi persuadé qu'il avait perdu la fonction de ses bras. Puis la douleur se déplaça vers ses chambres, puis monta vers sa tête. Il savait qu'il ne serait pas capable de se contenir encore longtemps, mais il ne pouvait pas laisser à rogue la chance de le voir échouer. Il n'avait pas crié jusqu'à maintenant et il n'était pas pour le faire. Harry mordit encore plus sa langue, fronça son front, et fit n'importe quoi qui pouvait retarder l'inévitable, qui survint presque immédiatement après qu'il se soit échoué sur le sol. Tout ce que Harry pouvait entendre s'était l'écho de ses propres cris dans sa tête.
Puis il y eut un silence.
Harry ne savait pas combien de temps il était resté étendu sur le sol. La diminution de la douleur était plus que bienvenue, qu'il ne voulait même pas bouger, pour ne pas donner la chance à la douleur de revenir.
− Réveillez-vous M. Potter, avant que je sois obligé de vous faire liviter jusqu'à ce que vous sortiez de mes appartements.
Harry ouvrit complètement ses yeux et s'assit. La voix de Rogue indiquait encore plus de douleur. Son instinct lui dit de fuir. Harry réalisa qu'il était assit sur l'un des divans et non sur le plancher et que son chandail avait été replacé. Harry ne posa pas de question, il voulait seulement quitter.
− Pouvez-vous marcher, demanda Rogue?
Harry n'était pas persuadé, mais s'il y avait qu'un seul moyen d'y parvenir, alors il allait le trouver. Il se leva en tremblant un peu, amis constata qu'il pouvait marcher normalement.
− Oui, monsieur, je peux marcher, répondit Harry.
Harry remarqua que sa robe était étendue sur la table. Sur le dessus de sa robe reposait une petite fiole de potion.
− Qu'est-ce que c'est, demanda Harry?
− Pour votre langue.
Harry regarda, confus.
− Mais ma langue est correcte, insista-t-il.
− Bien sûr qu'elle l'est maintenant, mais si vous ne buvez pas cela ce soir, elle va tellement enflée que demain matin vous ne serez même plus capable de respirer.
Harry accepta ce raisonnement, comme Rogue lui indiquait la porte. Harry se tourna dans le couloir et retourna dans la pièce.
− Professeur?
− Oui?
− Merci!
La porte claqua dans son visage.
