Et un petit Matoine pour Anotherstep ^^ J'espère que ça te plaira!


Comme tous les week-ends, Mathieu et Antoine s'étaient retrouvés dans le petit appartement de ce dernier. Il faisait chaud et lourd dehors, début d'été oblige, et c'était un véritable soulagement de se reposer dans cette petite chambre si familière. Tous deux étaient allongés sur le lit, complètement détendus, heureux d'être ensemble. Mathieu frictionna les cheveux fous de son homologue avant de venir se lover contre lui, sa tête au creux de son torse, humant son odeur suave qu'il avait appris à connaître au fil du temps.

-J'aime bien être avec toi, murmura-t-il, les joues légèrement rose.

-Y'a pas que toi, lui répondit Antoine.

Ses lèvres se posèrent sur son front, en un baiser délicat, qui fit frémir le plus petit. Si on lui avait dit, il y a un an, qu'il pouvait être aussi calme et tendre, il n'y aurait pas cru. Mais depuis, bien des choses avaient changé entre eux. Pour son plus grand plaisir.

-Je t'aime, mon chaton, dit-il, relevant la tête vers le brun qui lui souriait.

Ils s'embrassèrent d'abord timidement, leurs bouches se mouvant l'une contre l'autre, en parfaite synchronisation. Antoine mordilla la lèvre de l'autre homme, quémandant un accès qu'il lui offrit avec bonheur, suçotant le bout de sa langue comme un bonbon. A mesure que le baiser se faisait plus passionné, il éprouvait un besoin irrépressible de le serrer contre lui.

Lorsqu'ils se détachèrent enfin l'un de l'autre, ils rirent tous deux.

-Je sais à quoi tu penses, Matthieu, et oui, il fait trop chaud pour faire quoi que ce soit.

-Pas grave, on n'aura qu'à ôter nos habits, rétorqua-t-il avec un air malicieux, déboutant la chemise d'Antoine.

Le plus grand se laissa prendre au jeu, et ils s'embrassèrent une nouvelle fois, les yeux pleins de désir.


Derrière la porte entrouverte de la chambre, un homme vêtu de noir, tenant une peluche dans une main et une caméra dans l'autre, jubilait, un sourire sadique sur les lèvres. Remontant ses lunettes noires d'un mouvement négligeant, il ricana, de sa voix éraillée:

-Regarde-moi ça, Richard. On va l'avoir, cette sextape inédite.