Yoooo minna-san ! Ca doit bien être la première fois que je poste par ici. J'ai eu plus tendance à traîner du coin des fics de Reborn... Même si Durarara est mon animé préféré. D'ailleurs, ça me gave de pas trouver de scans des light novels, ils ont l'air tellement... Kyaaa !
Bon, un petit résumé de cette fic (parce que vous êtes pas là pour lire ma vie) : "Ikebukuro. Un quartier paisible, avec son lot de distributeurs volants, de gangs et d'enlèvements... Attendez, d'enlèvements ? Il semblerait que quelqu'un ait décidé de faire disparaître quelques citoyens... Seulement, il est des gens qu'il ne vaut mieux pas contrarier, et tout malfrat aurait dû le savoir."
Pairing : Aucun ! Bon, le shizaya c'est ma passion, mais là, aucun couple.
Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient. Enfin, pas légalement en tout cas héhé.
Rating : T parce que Shizuo est loin d'être le type le plus poli du monde...
Aujourd'hui était une bonne journée. Tellement bonne que je pouvais me permettre de siffloter (mais je devais alors éviter l'air surpris de Tom-san). Kasuka passait sa journée à Ikebukuro, et même si c'était pour le travail, il allait loger à la maison. Voilà bien longtemps que je n'avais pas eu de conversation avec mon frère. J'espérais juste qu'il serait moins agaçant que d'ordinaire.
Mais cette visite fraternelle n'était pas la raison de cette joie qui m'envahissait. Non, la raison était bien plus simple : Izaya recevait la visite de ses petites sœurs. Ce devait être la journée des visites familiales, visiblement. Peu importe, après avoir passé la journée d'hier à m'énerver (entre deux tentatives de me poignarder ) en me racontant tout ce qu'il allait visiter avec les petites, la conclusion était simple : je passerai une journée entière sans le voir. Et rien que cette pensée avait des vertus apaisantes sur moi.
-Tom-san, je peux rentrer plus tôt aujourd'hui ? Demandais-je, m'allumant une cigarette.
-C'est à propos de ton frère, je suppose ? Demanda mon collègue en souriant. Je me contentai d'acquiescer. Pas de problème. On est pas surchargés aujourd'hui, et Reito, qui était en congé, est revenu. Il te remplacera.
Lui faisant un signe de main, je partis tranquillement jusqu'à chez moi. Tout était tellement plus calme sans Izaya... Je commençai à regretter que Kururi et Mairu ne vivent pas chez lui. Il était tellement gaga devant elles... Et elles l'étaient devant Kasuka.
-C'est pas vrai...
J'étais bloqué devant ma porte d'entrée. Une affiche y avait été placardée : on voyait une jeune fille (une très jeune fille) en maillot de bain sur la plage, avec une note : « Yuuhei-san... Intéressé ? Contacte nous au numéro XXX-XXX-XXXX pour rencontrer deux jeunes filles aussi sexy qu'intéressantes ! ». J'arrachais brutalement l'affiche je n'avais pas spécialement envie d'une photo aussi gênante de Kururi sur ma porte. J'allais appeler chez Izaya pour l'engueuler, puis je me rappelais que je n'avais aucune envie d'être en contact avec un membre de la famille Orihara aujourd'hui. Froissant le papier, je le jetais dans la poubelle en rentrant chez moi.
La matinée était à peine terminée j'allumais la télé et la fixais sans bouger pendant plus d'une heure. Je me fis un déjeuner composé de riz uniquement, captivé par le petit écran qui diffusait un soap-opera de mauvaise qualité. J'allais commencer à ranger (à la fin du quatrième épisode) quand le fixe sonna. Soupirant, j'ouvris les fenêtres pour aérer et évacuer les odeurs de fumée et décrochai enfin.
-Heiwajima Shizuo ?
La voix était étrange, déformée. Je me dis qu'il devait s'agir d'un client qui ne voulait pas être reconnu – c'était fréquent qu'ils appellent ici plutôt qu'au boulot.
-Lui même. Mais je suis en congé, appelez mon patron.
-Non... C'est bien à Heiwajima Shizuo que je veux parler.
-A qui ai-je l'honneur ?
-Mon nom n'a que peu d'importance...
Je commençai à m'agacer. J'hésitai même à raccrocher, pensant à un canular téléphonique. Ma main se crispait sur le combiné, quand...
-Tout ce qui compte, c'est combien vous êtes prêt à payer.
J'inspirai un grand coup. Tout ça, c'était pour me vendre un produit dont je n'avais pas besoin ?
-Désolé, mais là, je suis pas intéressé. Au revo...
Alors que j'allais appuyer sur le bouton rouge du téléphone, une voix se fit entendre. Plus une plainte que de vraies paroles, mais elles s'ancrèrent bien en moi.
-Shi...Zu...O...
Cette voix était reconnaissable entre mille. Explosant de rage, je me mit à crier.
-QU'EST CE QUE VOUS AVEZ FAIT A MON FRERE, BANDE D'ENFOIRÉS ?
Un rire se fit entendre.
-Bien, vous avez compris. Dans ce cas... Si vous voulez revoir votre frère, ne contactez pas la police, et attendez notre prochain appel. Nous vous ferons parvenir nos prochaines instructions... Et n'oubliez pas que nous connaissons chacun de vos faits et gestes. Un seul faux pas, et...
Il raccrocha. Mon sang bouillait dans mes veines. Je devais faire quelque chose. Je n'allais pas laisser des connards s'en prendre à Kasuka sans rien faire.
Je tentais pour autant de rester un tant soit peu calme pour garder ma lucidité. Ils me surveillaient ? Voyons... Quelqu'un qui voulait me faire du mal et qui me surveillait constamment... Quelqu'un qui s'empressait de me prévenir à la moindre menace portée sur mon frère et qui n'avait cette fois pas pointé le bout de son nez...
Serrant mes poings aussi fort que possible, je sortis en trombe de mon appartement. Cette fois, j'allais définitivement tuer Izaya.
Je tambourinai à sa porte. Ses pas étaient lourds, traînants. Loin du pas guilleret qu'il avait d'ordinaire. Bien, il avait donc compris qu'il était un homme mort. Quand il ouvrit la porte, il était extrêmement pâle, visiblement effrayé par son destin. Seulement, il parut surpris de me voir, et ce n'était pas de la comédie – j'en vins à douter (mais une seule seconde seulement) de mon jugement.
-Shizu-chan ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Izaya-kun... Où est-il ?
Je lui lançai mon poing en pleine figure. Il esquiva à peine et vola à travers l'appartement. Quelque chose clochait.
-De quoi ? Le petit Shizu-chan a perdu quelque chose ?
Même son ton ne faisait pas crédible. Sa moquerie avait l'air d'être un soupir de désespoir. Mais je m'en fichais pas mal, en fait. Le saisissant par le col, je le soulevais.
-Kasuka ! Je sais très bien que tu es mêlé à son enlèvement ! Ne me dis pas le contraire, tu sais toujours ce qu'il se passe ici, si tu était au courant et que tu n'avais rien à te reprocher, tu serais venu me narguer ? Pourquoi t'as rien dit, enfoiré ? Je vais répondre : parce que tu y es pour quelque chose ! OU EST IL ?
Izaya se mit à trembler. On voyait bien qu'il tentait de garder un air sérieux, mais c'était inutile. Ne devrait-il pas être fier de son plan ? Il avait toujours ce sourire stupide d'habitude.
-J'ai rien à voir là-dedans. Alors comme ça... Kasuka aussi.
-Kasuka aussi QUOI ?
Il me jeta un regard paniqué qui me fit frémir. Jamais je ne l'avais vu comme ça – et, honnêtement, c'était encore plus flippant que quand il avait son sourire de « j'ai un plan foireux ».
-J'ai aussi été contacté. Il n'y a pas que Kasuka. Ces mecs... Ils ont Kururi et Mairu.
Ça, par contre, je ne l'avais pas vu venir.
Kanra vient de se connecter.
Tanaka Taro : Ah, bonjour Kanra-san !
Kanra : Yooooo tout le monde ! Tout va bien ?
Setton : Il y a une rumeur en ville...
Tanaka Taro : Une rumeur ?
Setton : Oui, on raconte qu'il y a eu des enlèvements ces derniers temps... Rien que d'y penser, ça me donne des frissons.
Tanaka Taro : Quoi ? Des enlèvements ? Quelqu'un de votre connaissance, Setton-san ?
Setton : Non, je ne sais pas de qui il s'agit. Tout de même, nos rues sont donc si peu sûres ?
Zaika : J'en ai un peu entendu parler... Des rumeurs disent qu'il pourrait s'agir de cet acteur, Hanajima Yuuhei.
Setton : Non ? Ce n'est pas possible, j'adore son jeu d'acteur !
Tanaka Taro : Kanra-san, vous ne parlez-pas beaucoup... Il y a un problème ?
Kanra : Pardon, pardon, j'avais la tête ailleurs. Cette histoire est effrayante, hein ? J'ai du mal à y croire mais en même temps je pense que c'est vrai... Soyez vigilant tout le monde ! Si ça se trouve, il y aura une récompense... Et si on tentait de les retrouver ? A nous la récompense !
Tanaka Taro : Soyez tous vigilants ! S'en charger est trop risqué ! Laissons la police faire.
Kanra : La police ne doit rien savoir. C'est la meilleure solutions pour les retrouver vivants...
Tanaka Taro : Je viens de remarquer, vous venez de répéter...Les retrouver ? Ils sont plusieurs ?
Kanra s'est déconnectée.
Chapitre deux à suivre ! Et vous, l'aviez-vous vu venir ?
Tiens, d'ailleurs, j'ai dans l'idée de faire une sorte d'album photo... A chaque fin de chapitre, je vais joindre une photo de Izaya avec ses soeurs, et une de Shizuo avec son frère. Pourquoi ? Probablement juste pour faire partager quelques unes des images que j'ai... Et qui sont trop cute
Shizuo : imabox. fr/ affiche?= u19= 120108163667yqc541 .jpg
Izaya : imabox. fr/ affiche? =u19= 1201081638muop2M44 .jpg
Et on supprime les espaces :D
