Bonjour,
Je vous souhaite déjà une bonne année, nous sommes encore au mois de Janvier.
J'ai repris assez récemment le Fandom et une nouvelle fiction est apparue dans ma tête. Une envie d'écrire a pris le dessus. Je suis désolée pour les autres fictions mais pour l'instant, je n'ai pas le courage de les reprendre. Je sais que vous aimez certaines de mes fictions.
Cette histoire est en monde UA. Stiles est une créature surnaturelle (un renard). La mère de Stiles est vivante. Le père de Stiles s'appelle John Stilinski. Désolé pour les personnes qui connaissent le vrai nom de Stiles (Saison 6) mais pour moi qui ais arrêté la série à la saison 4. Je préfère garder le nom de "Genim". Donc je m'excuse d'avance.
Pour l'instant, je ne sais pas si je fais un M-Preg ou non. Ce sera à voir au fur et à mesure que j'écris mes chapitres.
Ne me demandez pas, le rythme de parution car je ne le connais pas moi-même. Surtout que certains jours risquent d'être compliqué pour l'écriture, je ne vous ferai pas de promesses, j'espère juste pouvoir l'écrire entièrement.
En tout cas, pour moi, l'important c'est que vous aimez cette histoire.
Donc je vous souhaite une bonne lecture!
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Chapitre 1
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Je soupirai alors que je regardai le professeur Harris faire son cours. Il discutait sur les différents atomes qui composaient notre univers. J'écoutais son cours à moitié, en fait, je ne suivais rien du tout. Les mots qui sortaient de ses lèvres rentraient dans une oreille et ressortaient par l'autre. La rentrée, je la trouvais comme toujours barbante. La ville de Beacon Hills était une cité calme où les histoires étaient littéralement calmes. Pourtant, Beacon Hills avait sa face cachée comme toutes les villes des Etats-Unis. Toutes les histoires qu'on entendait dans les contes pour enfant étaient existés. La preuve venait que les loups garous vivaient parmi nous, je n'étais pas un lycanthrope mais un renard-garou de naissance. Ma mère avait ces gènes de sa grand-mère puis de son ancêtre et ceux depuis des siècles. Nous avions une famille parallèle à la nôtre, la famille Hale. Ces derniers étaient un clan de loup-garou. Comme nous, les gènes particuliers se transmettaient de génération en génération.
Je connaissais la famille de loin, ma mère m'avait toujours dit de rester prudent avec la meute et c'est ce que je faisais constamment. La famille Hale ne venait pas faire leur cours dans un lycée. Adolescent, les loups-garous avaient du mal à se contrôler et le risque qu'ils attaquent un innocent était trop grand donc ils avaient des cours à domicile. Une chance, les renards-garous n'avaient pas le même problème. La colère n'était pas un élément moteur pour me transformer en boule de poils, disons que je le devenais quand je le voulais.
-Monsieur Stilinski, si mon cours ne vous plaît pas, je suis sûr que cela vous plairait de saluer le directeur, retentit la voix du professeur.
Je manquai de bouder face à cette phrase mais comme toujours, je laissais couler pour me concentrer sur le chlorure de potassium. Finalement, je n'avais pas eu à me concentrer durant des heures, la sonnerie retentit. Je sortis de la salle de cours avant de recevoir une autre morsure de venin de la part du professeur Harris. Cet homme m'avait dans le collimateur depuis ma première année au lycée. J'ignorais totalement la raison pour laquelle le professeur de chimie me détestait. Peut-être que je sentais le renard et que justement il s'en méfiait. C'était légitime, peu de personne ne voudrait être en face de moi, mon intelligence et ma ruse étaient une arme redoutable pour toutes les créatures surnaturelles. Même si physiquement, les loups-garous étaient plus forts que nous surtout quand la pleine lune apparaissait dans le ciel. Une grande différence se faisait entre nos deux espèces, les renards étaient agiles et rapides, les loups étaient puissants et plutôt brutaux.
Je m'installais devant mon casier, je fis mon code avant d'ouvrir la porte. Le lycée me semblait calme et je m'ennuyais. Sur le coup, au début, je trouvais cela réconfortant. Aucune trace de surnaturel à part moi, seulement, ceci régissait ma vie depuis que je respirais l'air autour de moi. Ici, tout me paraissait normal, voir trop normal pour être honnête. Lydia Martin, la fille la plus populaire, déambulait dans les couloirs du lycée telle une star de cinéma. Ses longs cheveux blond vénitien dansaient autour d'elle. Ses yeux émeraudes glissaient à travers la foule en quête d'une personne. Lorsqu'elle la trouva, elle se mit à côté de lui ou plutôt moi.
-Stiles, je te préviens. Vendredi soir, j'organise une fête. En tant que mon meilleur ami et seul homme à me comprendre, tu es obligé de venir.
- Lydia, ce n'est pas parce que nous sommes des amis d'enfance et les deux seules créatures du lycée que je suis obligé à venir à toutes tes fêtes. Et puis, vendredi c'est la pleine lune.
-Stiles, tu es un renard et non un loup. Tu ressens la lune différemment certes.
- Es-tu la pire des amies qui existent ? Tu es une Banshee, ta famille est neutre par rapport à nos problèmes de métamorphes. Ta maison est un terrain neutre. Si un loup se trouve dans à la fête…
- C'est la pleine lune Stiles, les loups ne vont pas quitter le manoir Hale. D'ailleurs, aucun loup n'est jamais sorti dans les rues de Beacon Hills. Ils ont la réserve pour s'amuser. Un traité de plusieurs siècles a été signé pour empêcher une guerre entre les renards et les loups. Je ne crois pas que les loups prendraient le risque de casser ce traité. Pendant des années, vous avez vécu en paix. Arrête de croire que tu trouveras un loup à chaque coin de rue.
Je baissai la tête. Lydia avait raison, je vivais depuis des années dans la crainte qu'un jour, je tombais nez à nez avec un loup. Selon ce que j'avais appris, leur caractère était plus imprévisible que moi, pourtant, on pouvait le confirmer que je l'étais. Mon père se faisait les ongles à chaque fois que je sortais au beau milieu de la nuit. Ma mère avait beau tenté de calmer mon père. Ce dernier n'avait pas peur pour rien. Une fois, on m'avait retrouvé à l'âge de quatre ans suspendu à la barre de la balançoire la tête en bas. John Stilinski avait eu la peur de sa vie me voyant déjà avec une fracture du crâne. Personne ne savait comment je m'étais retrouvé dans cette situation et comment je m'en étais sorti comme un grand. Ma mère avait été fière de moi, mon père, lui, m'avait sévèrement puni.
Pour en revenir à ce problème de loup-garou, certes, la meute Hale aimait rester en dehors de la ville mais seulement vivre au milieu des bois, cela pouvait peut-être rendre un loup totalement barge. Enfin, je n'en savais rien du tout. Je me posais contre les casiers.
-Lydia, je ne sais pas. Je pourrais peut-être faire un tour.
- Stiles Stilinski, tu es mon meilleur ami et ceux depuis que nous sommes gamins. Je te jure que jamais il n'y aura de loup à ma fête. Pourquoi justement ce vendredi ? Je fais une fête régulièrement et je n'ai vu de loup.
- Ma chérie, tu es une Banshee. Je suis l'expert pour repérer les loups, ris-je. J'ai grandi dans une famille de métamorphe et j'ai un super odorat.
- Dans ce cas, je devrais t'obstruer tes sens comme ça, tu n'auras pas à paniquer si jamais il y a véritablement un loup à la fête. Je te le dis Stiles, tu viens à cette fête et ce n'est pas négociable mon cher. J'ai déjà prévu beaucoup de chose pour toi et puis ma mère veut bien me laisser la maison à condition que tu sois là.
- Pourquoi ?
- Parce que tu sauras calmer les tensions. Je ne suis qu'une Banshee.
- Oui mais tu es redoutable.
- Je ne te laisse pas le choix. Si tu ne viens pas, je débarque chez toi avec un collier et une laisse, et je te traîne de force à ma fête. D'ailleurs pour être sûr que tu restes, je t'enfermerai dans une jolie petite cage.
- Tu n'oserais pas.
- Il a une cage avec ton nom dans mon salon à l'heure actuelle.
- Je viendrai.
Lydia sourit en me tapotant mon épaule avant de se détourner faisant voler ses longs cheveux soyeux. Je soupirai alors que je réfléchissais au meilleur moyen d'éviter d'être l'attraction principale à la fête de mon amie. Peut-être que je devrais me trouver une nouvelle créature surnaturelle comme amie, après mûre réflexion, je garde Lydia. Je n'avais pas envie de me retrouver avec un loup comme copain. Je claquai la porte de mon casier après avoir récupéré les affaires de mes prochains cours.
La journée se termina comme elle avait commencé, plate. En rentrant à la maison, je retrouvais mon père qui avait posé ses dossiers sur la table de la salle à manger. Je souris et je l'embrassai sur la joue avant d'aller dans la cuisine.
-Tu as l'air d'aller bien fiston.
- Parce que je vais bien. Aucune trace de surnaturelle dans tes dossiers ?
- Stiles, je n'ai pas le droit de parler de mon travail avec toi.
- Maman rentre tard ce soir ?
- Elle est de garde à l'hôpital. Il faudrait lui apporter un Tupperware. Je dois bosser également ce soir. Tu pourrais t'en occuper ?
- Comme toujours, je vais être seul ce soir. Ne vous en faîtes pas, je m'occupe de tout. Je fais les repas pour maman et toi.
Mon père sourit et je regardai dans les placards pour chercher ce que j'allais faire pour mes parents. Ma mère voulait que John mange sainement. Elle l'avait trouvé au bureau un soir mangeant un énorme hamburger dégoulinant de sauces graisseuses et depuis, elle lui faisait la guerre pour calmer le cholestérol de son mari. Je décidai de faire un poulet à la crème avec une jardinière de légumes. Un repas sain et équilibré. Je rajoutais une petite salade composée à l'équation et je sentais que mon père râlait parce qu'il n'aurait pas le droit à quelque chose de bien graisseux. Je manquai de rire à la façon donc les odeurs de mon père se diffusait facilement dans cette maison. Il y avait également l'odeur réconfortante de ma mère. Les femelles et leurs petits étaient toujours complices. Pour moi, Claudia, ma mère, représentait mon monde, mon univers. Elle avait une douce odeur et j'adore la respirer.
-Stiles, ne fais pas cramer le repas sinon ta mère va te disputer. Parce que je serai obligé de manger quelque chose dont elle ne veut pas connaître la provenance.
Je ris alors que je finissais de cuisiner. John commença à préparer les couverts et je sortis les boîtes en plastique pour mettre le repas de ma mère. J'amenais les casseroles sur la table et chacun se servit à manger. Je fis attention à ce que mon père prenait. Il soupira mettant des légumes dans son assiette. Je souris avant d'attaquer mon repas. Ce n'était pas facile pour lui de vivre avec deux personnes qui faisaient attention à sa santé. Surtout quand ces deux personnes en question étaient deux garous qui sentaient lorsque le suspect mentait. Mon père n'avait jamais pu cacher la moindre chose à ma mère et elle en était heureuse. Ils vivaient un mariage heureux depuis près de vingt ans. Les secrets ici, n'existaient pas, nous étions honnêtes parce qu'entre une mère garou et un père flic, les mensonges se faisaient sentir à des kilomètres à la ronde. J'avais tenté une fois de cacher un petit délit mineur à mes parents les deux m'étaient tombés dessus, ils me connaissaient trop bien et bien évidemment j'avais été puni, non pas à cause de mon petit délit, mais à cause de mon mensonge.
Nous finîmes de manger et je mis les assiettes dans l'évier. On frappa à la porte, mon père partit ouvrir à la personne. Je sentis l'odeur de Lydia à l'entrée et John l'invita à rentrer indiquant que j'étais dans la cuisine. Il m'annonça qu'il partait au boulot. Ma petite tornade rousse apparut dans la pièce. Son sourire me disait de fuir tant que je le pouvais encore mais elle bloquait la salle sortie, pourquoi avions-nous une cuisine fermée ?
-Stiles, j'ai enfin trouvé le thème de ma soirée. Je veux une soirée costumée et donc il faut qu'on te trouve un sublime déguisement qui dira à de potentiel partenaire que tu es littéralement baisable.
- Tu te fiches de moi. Je n'ai pas envie de coucher avec un inconnu et mon renard refuserait ce potentiel partenaire de baise. Il ne voudrait que mon ou ma future compagne. Sinon, je t'assure que tu aurais été ma première.
- Charmeur. Mais Stiles, tu ne vas pas rester puceau jusqu'à tes 40 ans. C'est totalement démodé, tu es un mec. Tu ne peux pas faire vœu de chasteté. Tu dois bien avoir quelques instants de plaisirs.
- Oui avec ma main droite quand j'ai besoin de me soulager comme tous les adolescents ordinaires pour évacuer le trop plein d'hormone qui m'entoure à longueur de journée. Je peux bander comme tout le monde mais si mon renard ne veut pas d'une personne, elle ne lèvera pas.
- Donc ton renard te condamne à faire vœu d'abstinence jusqu'à ce que tu rencontres la personne que ton autre toi veut comme compagne ou compagnon. Tu es un sacré pansexuel.
- Comme tous les métamorphes. Nous ne choisissons pas nos partenaires selon le sexe ou l'origine.
- Donc si ton compagnon est un loup-garou, tu réagirais comment ?
Je grognais et elle se mit à rire.
-Tu n'as jamais envisagé cette possibilité que ton âme-sœur soit un loup.
- C'est littéralement impossible, les loups et les renards ne s'apprécient guère. C'est comme demander à un tigre d'être avec un lion, c'est ridicule.
- Pourtant ta mère est bien avec un humain.
- C'est différent Lydia. Les renards ne sont pas en conflits avec les loups. En gros, si ce genre de chose arrive cela ressemblerait à de la romance Roméo et Juliette. Je refuse de rentrer dans cette histoire.
- Stiles, j'ai envie que tu t'amuses à cette soirée. Tu ne peux pas ressentir les effets de l'alcool, tu ne peux pas avoir de sexe, tu ne peux pas danser car tu danses comme une gymnaste tellement tu es agile, je crois que la liste ne fait que commencer.
- Raison de plus à ce que je ne vienne pas.
- Pourquoi ? Il y a sans doute une drogue qui bloque tes capacités, voir ton renard lui-même.
- Je n'ai jamais vécu sans mon animal Lydia, c'est totalement idiot, voir carrément suicidaire. J'aurai l'impression d'être un nouveau-né qui apprend à marcher. Mon renard et moi, nous sommes en parfaite symbiose. Non, je refuse que tu cherches une drogue pour sceller ce qui fait que je ne suis pas Stiles le maladroit. On ignore ce que cela peut engendrer. Ma mère n'a jamais tenté quelque chose d'aussi dangereux. C'est comme si on t'enlevait ton pouvoir de prédire les morts.
- Au moins, je n'irais jamais au-devant de cadavres et de problèmes. Combien de fois on a eu des soucis par ma faute ? On a joué les détectives pour découvrir le coupable d'un meurtre. Pour finalement, aller à l'encontre des ennuis.
- Et tu recommences à m'attirer les ennuis. Lydia, je ne pourrais jamais refouler ce qui fait que je suis ce que je suis.
- Et juste pour brider tes capacités ?
- Tu vas me voir tomber toutes les trente secondes, me moquai-je.
- Cela pourrait être drôle de découvrir un Stiles totalement maladroit comme un bébé faon qui apprend à marcher. Un petit Bambi.
Je rougis avant de détourner les yeux. Je soupirai alors que je fermai le robinet. Je pris le torchon et je m'essuyai les mains avec avant de m'installer sur le canapé, Lydia me suivit et on s'installa. J'allumai la télévision pour mettre une émission. Il fallait quelque chose pour couvrir les silences des fois gênants. Lydia me regardait comme si elle voulait me demander quelque chose d'important.
-Je t'écoute.
- Je veux que tu viennes Stiles. J'ai envie que tu t'amuses comme tous les jeunes de notre âge. Tu es mon meilleur ami, je me sens mal de temps en temps en te voyant traîner dans les couloirs. Et je sais que tu vas mal. Tu vois des couples tous les jours au lycée et toi, tu n'as personne à part moi mais jamais on ne sera ensemble. On le sait tous les deux, si j'étais ta compagne, on l'aurait su.
Je ris me disant que si Lydia était ma compagne, je serais dans le pétrin tellement elle était autoritaire et surtout manipulatrice. Même mon renard ne pouvait rien contre elle. Son intelligence était une arme redoutable ainsi que sa beauté ravageuse. Lydia posa sa main sur ma joue.
-Tu es un bel homme Stiles Stilinski, j'espère que ton renard trouvera vite son partenaire de vie parce que sinon, je t'inscris sur un site de rencontre et on cherchera ton ou ta compagne à l'aveugle. Prions pour ton petit animal poilu a bon goût.
- Je m'en fous, j'aimerais mon ou ma compagne.
Elle sourit avant de déposer ses lèvres sur mon front.
-Maintenant, nous devons trouver ton costume pour ma soirée à thème. Je veux que tout Beacon Hills sache à quel point tu es mignon et surtout disponible.
- Lydia… Sérieusement, je ne veux pas coucher avec le premier venu.
- Tu n'auras pas à coucher avec le premier venu. Mais tu pourras être désirable le temps d'une soirée et puis tu sais qu'on est toujours là l'un pour l'autre.
Effectivement, nous étions des siamois, deux grandes gueules avec un cerveau presque équivalent. Ensemble, nous formions un duo de choc. Les personnes qui cherchaient à nous faire du mal devait réfléchir à deux fois avant de nous attaquer. Je me souvenais qu'un garçon avait tenté de m'en faire baver mais il avait échoué à la première tentative. Je l'avais senti venir de loin et j'avais téléphoné à Lydia. Nous avions élaboré un plan en trente secondes chrono et ce type n'avait pas eu le temps de me faire une crasse que je m'étais occupé de son cas.
On s'était totalement bien trouvé. J'avais à peine trois ans, je venais de me rentrer au jardin d'enfant. J'avais rapidement repéré Lydia, son odeur n'avait bien sûr rien à voir avec celui d'une compagne. Mon renard ne l'avait pas considéré comme telle. Ma mère m'avait toujours raconté comment ça s'était passé lorsqu'elle avait rencontré pour la première fois mon père. Claudia avait senti son renard trépigné, heureux comme s'il venait de trouver une chose qu'il aimait plus que tout. L'odeur de mon père l'avait envoûté alors que pour moi, lorsque j'avais flairé Lydia, elle ne m'avait pas ensorcelé au point que je perde la tête. Seulement, la sensation qu'elle était comme moi, un être vivant dans mon monde.
Nous avions immédiatement sympathisé, notre secret mutuel nous avait rapprochés, elle une Banshee et moi un renard-garou. Nous voilà, quatorze ans plus tard, ensemble sur le canapé discutant de tout et de rien sur la soirée à thème de Lydia Martin.
Finalement, je lui promis de passer demain dans la matinée pour continuer notre discussion. Je devais apporter le repas à ma mère.
Je saluai mon amie et je partis prendre ma Jeep pour aller à l'hôpital. Je vérifiai mon sac avant de partir, son tupperware était bien dans le sac. Je partis faisant attention aux limitations de vitesse. Mon père bossait ce soir et je n'avais pas envie d'avoir un tête-à-tête avec mon paternel. Je me garai sur le parking et à peine j'ouvris la porte de ma voiture qu'une odeur me frappa durement. L'odeur d'un loup. Je fronçai les sourcils, certes, l'hôpital restait en territoire neutre mais cela me surprenait. Les loups ne quittaient jamais les alentours de la forêt. Il n'avait pas vraiment besoin d'aller ici, il avait leur propre médecin, le vétérinaire de la ville, Alan Deaton. Aucun lycanthrope ne prendrait la peine d'aller voir ma mère, s'il avait déjà leur médecin.
Je pris le sac dans ma voiture et je fermais mon véhicule. Plus j'avançais dans le bâtiment et plus l'odeur m'écœurait, les senteurs de l'hôpital n'avaient rien à voir avec mon dégoût. Je franchis les portes des urgences. La femme à l'accueil me salua m'informant que ma mère était dans un bloc opératoire à cause d'un accident. Je lui expliquai que j'apportais le repas à ma mère. La réceptionniste me conseillait d'amener le tupperware à la salle de repos des infirmières. Je lui souris et je la remerciai.
Elle ouvrit la porte des urgences sous le regard des habitants qui pensaient que j'étais un patient. Le jour où je viendrai en tant que patient, ce sera le jour où je me retrouverai nez à nez avec un loup-garou qui sera plus fort que moi. Les médecins et les infirmiers couraient dans les couloirs certes personnes prenaient le temps de me saluer. Je souris en sentant l'odeur de ma mère dans la salle de repos. Je courus vers la pièce. Je la vis fouiller dans le frigo de la salle à la recherche de son repas. Elle avait dû capter mon odeur parce qu'elle se retourna pour me regarder. Ma mère était une très belle femme. Je me demandais combien de ses collègues avaient tenté de draguer Claudia. Ses cheveux châtains coiffés dans un chignon complexe mais parfait. Ses yeux noisette me regardaient avec un sentiment de soulagement et de colère mélangé. Je lui tendis son sac et elle m'embrassa la joue.
-Une chance que j'avais eu une intervention de dernière minute. J'espère que tu as fait quelque chose de sain à ton père.
- Poulet à la crème avec une jardinière de légumes et il a mangé son repas.
- Je suis ravie de t'avoir Genim.
- Stiles, maman.
- Ah non mon garçon, je suis la personne qui t'a donné ton nom. Je n'ai pas envie que tu le changes. Donc pourquoi avais-tu du retard ?
- Lydia était venue à la maison.
- Je comprends mieux ton retard.
- Pourquoi y a-t-il des loups à l'hôpital ?
- Un humain de la meute Hale était dans l'accident, les ambulanciers n'ont pas cherché à savoir où il devait emmener le patient, donc, voilà la raison. Ne t'en fais pas, l'hôpital est un lieu neutre dans le traité de paix. Le conflit est interdit dans des lieux comme celui-ci. Tu peux même emmener un petit chiot chez le vétérinaire de la ville.
Je fis un faux-sourire. La comparaison était plutôt comique dans un sens. Je regardai l'heure et j'informais ma mère que je devais rentrer sinon j'allais lui manger sa pause repas. Elle m'embrassa et je sortis de la salle de repos des infirmiers. Je passais devant la salle d'attente des urgences et l'odeur des loups se firent plus forte. J'entendis des grognements et je tournai la tête pour voir une partie de la famille Hale assise sur les chaises en plastique. Des yeux dorés me fixaient comme si j'étais une abomination mais des pupilles rouges apparurent pour apaiser les loups. C'était une grande femme, ses longs cheveux bruns ondulaient. Ses yeux bruns me regardaient avec attendrissement avant de se lever pour venir à ma rencontre.
-Je suis Talia Hale, Alpha de la meute Hale de la ville de Beacon Hills. Veuillez excuser mes Bêtas pour cet incident. Ils n'ont pas l'habitude de croiser un renard-garou.
- Je suis Stiles Stilinski, il n'y a pas de soucis. Seulement, sachez qu'il s'agit d'un lieu neutre donc je ne viens pas chercher la guerre. Ma mère travaille ici.
- Je peux comprendre, votre mère est Claudia Stilinski, n'est-ce pas ? Je voudrais la remercier, je sais qu'elle s'est occupée de notre humain ne faisant pas attention à ses origines.
- Elle est infirmière, il s'agit de son métier, elle n'a fait que son devoir.
Talia hocha la tête.
-Vous pourrez la remercier vous-même, Alpha Hale. Si cela ne vous ennuie pas, j'aimerai rentrer chez moi.
- Bien sûr. Je m'excuse encore pour leur réaction.
Je souris avant de saluer la réceptionniste. Je rejoignis ma voiture mais à peine je m'approchai de la porte de ma Jeep qu'une Camaro noire déboula dans le parking des urgences. La personne quitta sa voiture et son odeur me frappa comme un uppercut. Mon renard se mit à hurler et à trépigner à l'intérieur. Je sentis les changements se faire, un grognement retentit et je vis l'homme se retourner pour me fixer de ses yeux bleu électrique. Un loup. Je me mis également à grogner et je montai dans ma voiture pour partir immédiatement sans demander mon reste.
Il fallait que j'appelle Lydia. Je devrais peut-être la trucider pour m'avoir porté malheur parce que maintenant il y avait de fortes chances que je meure puceau.
Voilà la fin du premier chapitre.
J'espère que vous avez aimé. Si vous voulez que je continue l'histoire n'hésitez pas à laisser un petit commentaire cela fait toujours plaisir d'en avoir un, du moment que c'est constructif.
Je vous dis à la prochaine pour la suite de l'histoire si vous la voulez.
Bye Bye!
