André Maurois wrote : " Without a family, man, alone in the world, trembles with the cold "
Le mois de Decembre avait débuté sur les chapeaux de roues. En effet, l'équipe du ncis avait enchainé enquetes sur conférences et conférences sur paperasse. A croire que la neige et le vent glacial ne décourageaient en rien les tueurs de Washington DC. De plus, on aurait pu croire que les fetes de fin d'années approchant, les gens seraient plus clément, mais cela n'etait malheureusement pas le , tout etait fait et organisé pour que l'on se rappelle que Noel etait a portée de main. LA rue était illuminée de guirlandes, sapins et de décorations aussi éblouissante les unes que les autres. On ne pouvait pas faire un seul mouvement sans entendre les doux chants de Noel et sentir l'odeur appétissante du pain d'epice encore chaud. Pas un seul enfant ne souriaient d'imaptience et ne concoctaient un vilain stratageme afin de tromper le pere noel et ses fideles rennes. Seulement, les enfants n'etaient pas les seul dans un tel état d'excitation. Les parents arboraient un regard malicieux tout en préparant l'arrivée de l'homme en rouge et blanc, dans leurs foyers.
Malgré tout ça, tout ces bons sentiments et cette joies de vivre, le crime ne prenait jamais de n'était pas très surprit en réalité. Après tout, un esprit malade restait malade quelque soit les circonstances. A vrai dire, le jeune italien ne comprenait pas réellement le sens et la signification de Noël. Il avait passé la majorité de ses Noëls, seul, dans leur grande maison du moment ou dans une chambre d'hôtel a regarder de vieux films. Son père était constamment en voyage d'affaire et depuis la mort de sa mère, personne n'était la pour le réconforter, lui prodiguer un minimum de chaleur humaine, de tendresse et surtout de l'amour. Sa mère était l'opposé de son père. Elle était tellement douce et aimante, alors que Dinozzo senior était un homme froid, ne montrant aucunes émotions et laissant clairement passé son travail en premier. Autant dire que cela avait été dur pour le jeune homme. Il avait perdu très jeune, la seule personne qui lui montrait un quelconque intérêt. C'est pourquoi, pour Tony, Noël était synonyme de solitude et d'indifférence.
Tony était accompagné d'un homme d'environ une trentaine d'année. Celui ci était brun, habillé d'un jean et d'un t-shirt, les mains positionné dans le dos, menotté. L'italien affichait un visage pale et des traits de fatigue sur l'ensemble de son visage. Cette petite course poursuite avec le sergent Edwards, n'avait pas été de tout repos pour lui. Il est déjà pénible de courir après un suspect en période estivale, mais avec 10cm de neige et le vent glacé frappant contre votre visage, c'était carrément un supplice. Un supplice, surtout si l'on s'appelait Anthony Dinozzo et que quelques années plus tôt, on a contracter la peste pneumonique.
Dans la cabine de l'ascenseur menant au QG, Tony se mit a tousser violemment. Chaque expirations le faisaient atrocement souffrir. L'agent senior tenta de se calmer et de se concentrer sur sa respiration, mais cela devenait difficile. Devant l'état déplorable de l'homme qui l'avait arrêté, le sergent ne put s'empecher d'émettre un léger sourire.
_ Alors Agent Dinozzo, on manque d'exercice ?
Tony le fusilla du regard et avant de lui répondre d'une voix enrouée, une nouvelle quinte de toux le submergea.
_ La ferme. Garde ta salive pour l'interrogatoire.
Cette réplique fit sourire le suspect, puis c'est a cet instant que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Tony le poussa a l'extérieur et passa devant les bureaux de ses collègues.
_ Ou est Gibbs ? demanda t'il en direction des deux autres agents.
_ Au MTAC avec le directeur Vance. Répondit Mcgee, en relevant la tete de son ordinateur.
_ J'accompagne ce cher sergent en salle d'interrogatoire numéro 2, si Gibbs me demande. Informa le jeune homme d'une voix étranglée.
Devant cette petite voix, Mcgee fronça les sourcils alors que Ziva émit un léger sourire.
_ On est enrhumé, Tony ? fit elle remarqué avec un regard malicieux.
Tony ne prit même pas en compte la remarque de l'israélienne. Il continua sa route d'un pas lourd et fatigué en direction des salles d'interrogatoires. Le manque de réaction de la part de son collègue et ami, intrigua le jeune informaticien. Il commençait a connaître Tony et, cette indifférence ne présageait rien de bon. De plus, il semblait ne pas être au top de sa forme. Il observa le jeune homme jusqu'à que celui disparaisse de ses yeux, semblant réfléchir. Ziva, remarqua bien le comportement de son collègue. Quelque chose clochait, elle n'eut pas le temps de demander des explications a Mcgee quand ils furent tout les deux interrompit par l'arrivée de l'ex marine dans l'open space.
_ Ou est Dinozzo ?
_ Euh ... il installe le sergent Edwards en salle d'interrogatoire, patron. Répondit Mcgee, toujours l'air soucieux.
Le bleu était sur le point de faire part de ses doutes a l'ancien marine, mais celui ci avait déjà disparu de la zone de travail.
Tony avait installé le sergent Edwards en salle d'interrogatoire numéro 2. Ils étaient ainsi, assis l'un en face de l'autre, attendant l'arrivée du grand patron. Entre l'open space et la salle d'interrogatoire, le trajet parut plus long a l'agent senior. Fatigué, il avait du faire appel a un self contrôle pour ne pas craquer devant le sergent. Cependant, ces efforts lui avaient rapportés des gouttes de sueurs sur l'ensemble de son visage et ses yeux brillaient étrangement. L'italien ferma les yeux, tout ce qu'il voulait c'était de rentrer chez lui et se mettre bien au chaud sous sa couette. Décidément, qu'est ce qu'il pouvait détester le mois de Décembre !
_ Vous devriez vous reposez agent Dinozzo, vous ne semblez pas dans votre assiette.
Tony sourit devant cette remarque et rouvrir de nouveau les yeux.
_ Avouez que cela vous fais plaisir.
_ Pardon ? je ne vois pas de quoi, vous voulez parler. Répliqua t'il d'un air faussement outragé.
Tony eu un rire jaune.
_ Je t'en pris, ce n'est pas tout les jours que tu as l'opportunité d'en faire baver a un agent spécial, pas vrai ?
Devant le manque de réponse de celui ci, Tony continua.
_ Je veux dire, la course poursuite, les chutes dans la neige froide du a mes nombreuses tentatives pour te neutraliser et ne parlons même pas, de tes charmants crochets du droit.
Devant ce souvenir, le sergent afficha un sourire satisfait.
_ C'est vrai que c'était sympa. Mais tu aurais du te douter, que me neutraliser n'allait pas être chose facile. Après tout, je suis un marines.
Tony eu un nouveau un rire jaune.
_ Je ne vois pas de marines devant moi. Affirma Tony, d'un ton des plus sérieux.
C'est a cet instant que Gibbs fit son apparition dans la pièce, un dossier marron entre les mains. L'italien lança un rapide regard a son patron et reporta son attention sur le sergent Edwards. Tout les deux se jaugèrent du regard durant quelques minutes, puis Tony se leva pour laisser carte blanche a l'ancien marine. En se levant, il sentit une vague de douleur traverser entièrement son corps meurtri par les coups et le froid. Il ne put s'empêcher de penser que des courbatures n'allaient pas tarder a pointer le bout de leur nez. Il tenta de dissimuler une grimace et passa devant son patron pour rejoindre la porte.
Cependant, Gibbs n'était pas dupe. Il avait très bien remarquer la gène et le mal être de son agent. Il avait parfaitement aperçu ce petit rictus au coin des lèvres de Tony et son teint plus que pale ne le rassura en rien. Quand, les deux hommes se frôlèrent, Gibbs fronça des sourcils.
_ Tu es trempé ?
Devant ce fait, Tony lança de nouveau un regard en direction de l'homme assis dans la pièce.
_ Ce n'est rien. Juste de la neige, après tout c'est la saison.
_ Vas te changer.
Tony acquiesça en silence puis avant de franchit la porte, ne put s'empêcher de soulever un point.
_ Oh, Edwards !
A l'annonce de son nom, celui ci releva la tete.
_ Maintenant, il y a un marines dans la salle.
Tony ferma la porte et laissa son patron prendre les commandes. Il devait avouer qu'il était soulager, il allait enfin pouvoir se reposer un peu. L'agent senior arpenta les couloirs d'un pas lent et se dirigea en direction des vestiaires. Il déambula entre les différents casiers a la recherche de son numéro, le 19-26. Il poussa un léger soupir de contentement quand il se retrouva devant celui ci. Il récupéra un jogging, un vieux pull gris et alla jeter tout de suite sous l'eau chaude. Après tout, cela ne pouvait pas lui faire du mal et il désirait plus que tout se réchauffer un peu. Sentir l'eau brûlante sur sa peau, lui fit un bien fou. Seulement, il mit plus de temps que prévu pour parvenir a dégourdir ses doigts complètement pétrifié par le froid. En se massant les mains, Tony pensa de nouveau, qu'il détestait le mois de Décembre. De la vapeur d'eau se dégagea rapidement de la douche, provoquant ainsi des vagues de buées sur l'ensemble des miroirs situés aux alentours.
Sous la douche, tony se mit de nouveau a tousser. Toux qui provoqua une vive brûlure au niveau de sa gorge et une douleur intense au niveau de ses poumons. Par pur réflexe, il posa sa main droite sur son torse pensant naïvement que la douleur serait moins forte. La crise dura quelques minutes puis, une fois calmé, Tony décida qu'il était grand temps de sortir de la petite cabine. Il se sécha rapidement afin de faire disparaître les frissons qui ne cessaient de le tourmenter, s'habilla et repartit en direction de son bureau.
Quand il fut de retour a son bureau, il fut surpris de voir que Mcgee et Ziva étaient déjà partit. Il fronça les sourcils et jeta un regard incrédule a son patron.
_ Ben, je ne pensais pas que j'avais mis si longtemps.
Gibbs sourit, cependant, son sourire s'effaça quand il vit de nouveau la mine défaite de son agent.
_ Tu devrais rentrer chez toi, Dinozzo.
_ Mais, je n'ai pas encore fais mon rapport.
_ ça peut attendre demain. Dehors Dinozzo, c'est un ordre.
_ Bon, si c'est un ordre. Lança t'il avec un demi sourire.
Tony prit ses affaires, éteignit son ordinateur et adressa un dernier regard a son patron.
Une heure plus tard, quelle ne fut pas la surprise de l'ancien marine en voyant son agent senior revenir sur ses pas. Tony était complètement frigorifié, ses cheveux étaient humide et ses lèvres devenaient bleu de minutes en minutes. Devant le teint blafard de l'italien, l'inquiétude de Gibbs monta d'un cran et n'écoutant que son instinct paternel, il se leva d'un bond de son bureau.
_ Tony ? qu'est ce qui s'est passé ?
Tony entendit très bien la question posée, mais il ne put répondre tout de suite. Ses dents s'entrechoquèrent, ses mains étaient gelées et il sentit une nouvelle quinte de toux l'envahir. Devant cette roux rocailleuse, Gibbs posa amicalement une main sur l'épaule du jeune homme.
_ Ca va ?
_ Ouai ...j'ai pris ma voiture ... mais ... trop ... trop de neige ... j'ai pas pu aller loin. J'ai du revenir a pied.
_ Ok. Enlève tes vêtements, ils sont trempés.
Devant la phrase que venait de dire son patron, Tony ne put s'empêcher de sourire.
_ Désolé, Gibbs. Je t'aime beaucoup mais tu n'es .. n'es pas mon genre.
Celui ci leva les yeux au ciel, mais fut touché de ces paroles. Il aida Tony a se déshabiller et a enfiler des vêtements confortable. Ensuite, il lui lança une serviette blanche afin que celui ci puisse se sécher un peu les cheveux. L'italien, n'eut même pas le besoin de prononcer un seul mot. Lui et Gibbs se comprenaient d'un seul regard maintenant. Après plus de six ans a travailler cote a cote, ils savaient parfaitement se comprendre.
_ Tiens, j'ai trouvé une couverture dans le labo d'Abby. Dit le chef d'équipe.
_ Merci.
Une fois la couverture installée sur ses genoux, Tony pencha la tete en direction de la fenêtre ou les flocons de neige tombèrent a perte de vue.
_ Je suis désolé, Boss. Mais, je crois que tu vas devoir passé ton réveillon de Noël avec moi, cette année.
Un deuxieme chapitre, va venir par la suite ;)
Alors qu'en dites vous ?
