Auteur : Yakigane
Titre : Twins
Genre : Bizarre, débile, Yakiganesque.
Groupes : miyavi / the GazettE / LM.C (un touchtipeu)
Pairings : Lisez et vous saurez !
Disclaimer : miyubi est une élucubration de mon imagination. Les autres, je ne fais que les emprunter pour mon intérêt personnel.
Résumé : Et si miyavi avait un frère jumeau ?
Note de l'auteur : Ne pas chercher à comprendre. Cette idée a germé dans ma tête en pleine nuit. Ce premier chapitre est né entre 2h30 et 3h du matin. Ne surtout pas chercher à comprendre.
Ah si, un truc à savoir : l'histoire commence à la fin du dernier concert de Dué le Quartz, donc pour le départ de miyavi (pour ce dernier concert encore nommé miyabi) du groupe. Etant donné que ça se passe, donc, juste après, je le nommerais par son nom de scène actuel dès le début. A savoir : le premier chapitre ne sert pas à grand-chose sinon présenter les protagoniste, et il ne s'y passe pas grand chose. Bonne lecture quand-même !

Twins
Chapitre 1 : Un nouveau départ.

miyavi se retourna, faisant face à la silhouette qui l'attendait. Le concert venait de se terminer, et le guitariste épuisé et encore en larmes espérait pouvoir se reposer; même si ça semblait mal parti. Il se jeta dans les bras de celui qui l'attendait, effaçant ses larmes contre la peau du du cou de son vis-à-vis. Pas un mot ne fut prononcé; ils auraient été inutiles. Ils se contentèrent de resserer leur étreinte plus que fraternelle, sans un mot. Les larmes cessèrent bientôt de couler, et l'autre mena miyavi jusqu'à la voiture, le ramenant chez eux. A peine arrivés, ils se dirigèrent vers le lit deux places qui trônait au milieu de leur chambre, se déshabillèrent, et se glissèrent enfin sous les couvertures, se rapprochant le plus possible pour pouvoir s'étreindre à nouveau.

"Bonne nuit."
"Toi aussi."

Leurs corps presque nus se rapprochèrent encore, gratifiant chacun de la chaleur connue et réconfortante de l'autre. Leurs lèvres se lièrent en un baiser de bonne nuit, et tous deux s'endormirent enfin, au même instant, plongeant dans des songes semblables, qui auraient pu durer pour l'éternité si une voix aigüe, féminine et familère n'était pas venu troubler le sommeil des deux jeunes hommes. Encore embrouillés par le sommeil, aucun des deux ne répondit, et ce fut sans concession que la porte s'ouvrit sur une silhouette féminine, assez grande, brune, aux longs cheveux rassemblés en une queue de cheval haute, et portaient des vêtements larges : un pull qui ne couvrait pas tout à fait ses épaules et un jean trop grand pour elle.

"Vous allez vous lever ou vous comptez vous la jouer nocturne ?" demanda-t-elle, penchée au dessus du lit.

Les deux silhouettes gromellèrent d'une même voix, se frottèrent les yeux - l'un de la main gauche, l'autre de la main droite - et dirigèrent leur regard vers la jeune fille, tous deux encore peu réveillés. Identifiant enfin la créature qui venait les tirer de leur sommeil, ils la repoussèrent d'un même geste, et se rallongèrent l'un contre l'autre dans un soupir commun, répondant de concert :

"Si on te dit qu'on veut se la jouer nocturne, tu nous laisse dormir ?"

Ce fut à cette pauvre demoiselle de soupirer. Elle se releva, les regarda d'un air blasé, et, fermant les yeux, redescendit dignement l'escalier qui menait à la chambre, pour se diriger vers la cuisine. De leur côté les deux autres jetèrent un oeil à un des deux réveils posés de chaque côté du lit. 12h38. Comment avaient-ils pu dormir aussi longtemps ? Voilà qui n'était pas dans leurs habitudes... Soupirant à nouveau, ils se détachèrent l'un de l'autre, et, en parfait accord, se levèrent, pour se diriger vers la penderie qu'ils partageaient. Chacun enfila un jean et un t-shirt sans vraiment voir ce que choisissait l'autres, et après s'être coiffés de manière à peu près potable, ils descendirent l'escalier les mains dans les poches. Arrivés dans la cuisine - qu'eux trouvaient trop grande, mais qui était parfaitement au goût de mademoiselle - ils s'attablèrent directement, sachant parfaitement qu'elle était déjà occupée à préparer à manger.

"Eh ben c'est pas trop tôt," réagit-elle en les voyant arriver.

Elle les regarda un moment, baissant la tête dans un soupir alors qu'elle voyait enfin les deux jeunes hommes présentables. L'un avait de longs cheveux bruns, coupés en un dégradé conséquent, et portait un t-shirt à manches courtes blanc et un jean des plus simples, à peine retenu sur son corps presque maigre par une ceinture noire. L'autre... avait de longs cheveux bruns, coupés en un dégradé conséquent, et portait un t-shirt à manches courtes blanc et un jean des plus simples, à peine retenu sur son corps presque maigre par une ceinture noire. Leurs visages étaient parfaitement identiques, et il eut été, sur l'instant, impossible de les identifier pour quiconque ne les connaissait pas assez. Oui. Des jumeaux. De vrais jumeaux, à une différence près.

"Je suis censée faire comment pour vous reconnaître ?!" interrogea la jeune fille, l'air furieux, avant de se diriger vers la gazinière sur laquelle une casserole n'allait plus tarder à voir son eau partir en fumée.

Les jumeaux se regardèrent, un sourire prenant peu à peu place sur leurs lèvres, et ils tournèrent le regard vers la jeune fille qui préparait la cuisine, la regardant rêveusement. Il se mirent peu à peu à rire.

"Bha... Comme d'habitude," répondirent-ils du tac-au-tac, tant la réponse semblait évidente.
"Bien sûr..." soupira la brune, toujours occupée à préparer un repas à peu près comestible pour tous les trois. "Seulement quand vous ne faites rien c'est pas vraiment évident de voir lequel est gaucher et lequel est droitier... Même en étant votre martyre de petite soeur."

Un rire franc les pris, cette fois. C'était vrai : seuls eux-mêmes réussissaient à se distinguer l'un de l'autre quand ils ne faisaient rien; et encore, quand ils ne s'amusaient pas à mentir sur leur identité. C'était un petit jeu parfois amusant, mais pas souvent, et pas longtemps. Les rares moments où on n'avait aucun de mal à les distinguer étaient ceux pendant lesquels ils jouaient de la guitare ensemble. La différence était flagrante, non pas leur attitude ou leur manière de jouer, non - c'était simplement physique. miyavi jouait de la main droite, et utilisait une guitare noire. Un cadeau d'un de ses fans. miyubi, lui, jouait de la main gauche, et possédait une guitare bleue achetée pas vraiment cher mais dont le son lui convenait à merveille. Ils aimaient jouer ensemble dès que possible; dès que miyavi ne travaillait pas, en fait. D'ailleurs, en parlant de travail...

"Dites, c'est pas aujourd'hui que vous êtes censés rencontrer votre nouveau producteur ?" lança la plus jeune à travers la cuisine.
"Siiii," répondirent les deux en même temps.
"Eh bien..." soupira de nouveau la jeune fille, "heureusement que je vous ai réveillés..."
"Mouih... Merci, Shizuka," marmonna miyubi, les yeux penchés vers son assiette vide.

Après une trop longue attente, un repas bien fourni mais pas trop prit place sur la table. Un même sourire orna les lèvres des trois jeunes gens, qui commencèrent à manger sans plus de cérémonie qu'un regard gourmand. Il ne leur fallut pas longtemps pour que tout soit avalé; et bientôt les deux garçons partirent, un étui de guitare chacun sur le dos, déposant chacun un baiser sur l'un des joues de leur soeur. Comme une revanche de la veille, ce fut cette fois miyavi qui prit le volant.