Bon, c'est ma toute première fanfic' alors c'est sûrement pas du grand art et il y a sûrement pas mal de fautes dispersées dans les coins mais j'espère que vous aimerez quand même! Je vais poster un chapitre par jour normalement ^^ Enjoy!
Cap ou pas cap ?
« Je suis ravie de constater que tu as retrouvé ton corps, sourit joyeusement Pinako en passant sa main sur le bras d'Alphonse. Par contre, toi, tu n'as toujours pas grandit, ajouta-t-elle pour Edward.
-QUI C'EST QUI N'A PAS GRANDIT LA VIEILLE ? S'écria celui-ci alors que Pinako ripostait tandis que son frère adressait un regard d'excuse aux trois autres invités.
-C'est toujours comme ça, murmura Alphonse à Roy, Riza et May, qui suivaient la scène avec un mélange d'amusement et de stupéfaction. »
La porte d'entrée s'ouvrit alors sur une superbe jeune fille blonde qui tenait dans ses bras un chien noir au museau blanc et un automail cassé.
« Den a encore cassé son automail, maugréa la jeune fille en déposant le chien dans son coussin. »
Puis soudain, elle reconnut la voix d'Edward qui était toujours en plein duel verbal avec Pinako. Surprise, elle laissa tomber à terre la patte cassée de Den et se jeta sur Edward, coupant court à son échange avec Pinako, et tout deux tombèrent sur le canapé. Edward, le souffle coupé, releva la tête et croisa le regard bleu marine de la blonde qui le regardait avec un sourire éclatant. Puis il croisa le regard plein de sous-entendus de Riza, et une de leurs anciennes conversations lui revenant, il se releva en vitesse, en feu, tandis que Winry continua d'aller dire bonjour aux autres, aux anges de tous les avoir sous son toit.
« Ils sont arrivés quand ? S'étonna la jeune fille.
-A peine quelques minutes avant toi, sourit Pinako. Que nous vaut l'honneur de votre visite d'ailleurs ?
-Edward… Gronda Winry, en serrant son poing autour de sa clé à molette qui brilla d'un éclair menaçant.
-Non ! Je n'ai pas abimé mon automail ! S'écria celui-ci en reculant.
-On est là pour passer un peu de temps avec notre Winry préférée, fit Alphonse en souriant.
-Et nous, on prend des petites vacances, rigola Riza.
-Et évidemment vous n'avez pas appelé pour prévenir ! Râla Winry. Je n'ai pas pu préparer les chambres ! Pour la peine, vous le ferez vous-même ! Conclut-elle avant de monter à l'étage. Moi j'ai un automail à réparer !
-Toujours la même, soupira Alphonse. »
Les premiers jours passèrent assez vite, pendant que Winry passait nuit et jour à réparer l'automail de Den, Pinako profitait de la présence de tous ses invités pour les faire effectuer toutes les tâches possibles, ne leur laissant pas un instant de répit.
Alors qu'ils étaient occupés à déblayer l'entrée de la maison, qui était couverte de neige, Alphonse eut la brillante idée d'en mettre un peu dans le cou de May qui s'empressa de riposter, tout deux tombèrent dans la neige et leurs cris amusés attirèrent les trois autres et cela se termina par une bataille de boules de neige géante.
« Vous n'avez pas fini de faire du bruit ? Cria alors Winry, de son balcon. Je n'arrive pas à me concentrer !
-Viens avec nous ! L'invita Alphonse.
-Je dois terminer la patte de Den, et Edward, n'abime pas ton automail ! Rappela Winry en se frottant les bras, sa tenue étant peu adaptée à la température extérieure. »
Soudain, en faisant demi-tour, elle glissa sur une malicieuse plaque de glace et, par un enchainement de circonstances, elle tomba du balcon. Horrifiée, elle se plaqua la main sur les yeux, attendant le choc avec le sol glacé mais elle fut rattrapée à temps par Edward qui soutint vaillamment son poids.
« La vache, t'es lourde Win' ! Souffla celui-ci.
-Dis tout de suite que je suis grosse ! S'énerva Winry en lui assenant une petite tape sur la tête. Et laisse-moi descendre si je suis si lourde que ça ! »
Edward ne se le fit pas dire deux fois et laissa Winry tomber dans la neige. Celle-ci, en débardeur fin, minishort, et pieds nus, eut tôt fait de lui sauter dessus en criant « Ouh mon Dieu c'est froid ! ». Elle reçut alors une boule de neige en plein visage, quand elle eut découvert qui était son assaillant, elle riposta sans attendre et finalement ne retourna pas réparer la patte de son chien.
Les jours suivants, les filles passèrent tout leur temps dans la chambre de Winry, à papoter avec elle tandis qu'elle finissait de réparer l'automail. Les 3 garçons commençaient à s'ennuyer un peu, ils n'avaient plus aucune tâche à faire. Soudain, il vint à Alphonse une idée de jeu :
« Roy, tu serais capable d'inviter Riza à boire un verre avec toi ce soir ? »
Celui-ci, surpris, cracha le café qu'il était en train de boire, et tout en suffoquant, il répondit, rouge tomate :
« P-Pardon ?
-C'est un jeu qu'on faisait quand on était petit, Ed et moi, avec Winry, se rappela Alphonse en souriant. On se lançait tour à tour des défis, mais elle perdait tout le temps ! Alors Roy, cap ou pas cap ?
-Je pourrais te demander la même chose avec May, rétorqua Roy, n'ayant rien perdu de sa couleur flamboyante.
-Mais c'est moi qui pose le défi en premier, si tu y arrives, ce sera ton tour après. Alors ?
-Bien sûr que j'en suis capable, je l'ai déjà fait, fit Roy en haussant les épaules comme si c'était une évidence.
-Alors vas-y, maintenant, le poussèrent les deux frères en souriant malicieusement. »
Avalant sa salive, Roy toqua à la porte de Winry, qui, par chance, lui fut ouverte par Riza elle-même.
« Hum… Ca te dit d'aller boire quelque chose à l'auberge du village ce soir ? Bredouilla Roy, rosissant.
-Bien sûr ! Acquiesça Riza. On pourra discuter des mesures à prendre lorsqu'on reviendra à la Centrale.
-Oui… Oui… On parlera… des mesures ! Bégaya Roy avant de s'éclipser discrètement et faire un signe victorieux aux deux frères.
-Je vous l'avais dit ! S'exclama fièrement Roy. Et d'ailleurs Edward, ça fait combien de temps que tu tournes autour de la miss Rockbell sans jamais agir ? »
