Date publication : le 18 février 2011

Titre de la fanfic : Nos cœurs dans la guerre

Auteur : AliLou

Bêta : CandyShy (Mille fois merci de me relire, miss !)


Prologue


Nous étions agenouillés dans l'herbe fraiche, cachés derrière un buisson touffu, dans la noirceur de la nuit. Il me tenait fermement la main, regardant les alentours, scrutant au cœur de la nuit étoilée le moindre détail qui aurait pu bouger et nous faire repérer, écoutant attentivement chaque son qui pourrait nous avertir d'un quelconque danger... en attendant le signal qui nous mènerait vers la terre de la liberté.

Je le regardais avec des yeux remplis d'amour : comment était-il possible d'être si beau ? Son visage que j'aimais tant détailler avait une peau d'une blancheur incroyable, un regard d'un vert émeraude translucide qui m'hypnotisait chaque fois, une bouche aux lèvres pulpeuses dont le sourire en coin savait si bien me charmer, des cheveux bruns rehaussés de mèches bronze qui partaient dans tous les sens et dans lesquels j'aimais tant passer mes mains... Il était si beau qu'il n'avait pas l'air d'un être humain, il ressemblait tant à ces statues grecques de l'Antiquité qui représentaient des héros victorieux : il était mon héros ! Le mien ! Et je me savais chanceuse, car il se disait être mien. Rien qu'au souvenir de ses mots, mes joues rosissaient et les battements de mon cœur s'accéléraient déjà, ma main tremblait légèrement dans la sienne... Je n'en revenais toujours pas : comment est-il possible qu'il m'aime ? Moi la fille banale par excellence, moi une brune qui ne ressemblait à rien, moi une étrangère, moi une fille qui attirait à elle tous les dangers... et qui mettait sa propre vie en danger...

Il possédait déjà mon cœur, mon âme, ma vie, mon futur... Oubliant toutes les menaces à mon encontre, oubliant tous les dangers qui nous entouraient, oubliant toutes mes hésitations passées, je me promettais de lui offrir sans tarder mon corps.

Une légère pression de sa main dans la mienne me fit sortir de ma transe. Il me couvait de son regard émeraude plus que parfait, se demandant certainement où voguaient mes pensées. Il me parla si doucement que je lisais plus les mots sur les lèvres que je ne les entendis :

-Prête ?

J'acquiesçais lentement. Nous nous levâmes rapidement, il attrapa notre sac, et moi mon violon, et nous nous mîmes à courir...


Alors ?

NB/ C'est ma 1ère fic !