Pairing : Alice/Le Chapelier Fou
Rating : K+
Disclaimer : Rien ne m'appartient, puisque c'est basé sur un film de Tim Burton, j'imagine que tout lui appartient?
Thème : Psychose, pour la nuit du FOF de janvier 2013, et animal en peluche, pour le bingo_fr
Larmes ou exaspération ?
Un moment elle les entendait se quereller à propos de thé et autres stupidités et l'instant d'ensuite, elle se faisait secouer de tout côté avant d'heurter quelque chose de dur et d'être plongé dans le noir. Elle cligna des paupières une dizaine de fois sans que rien ne change dans sa vision. Du noir, que du noir. Et des voix. Des voix qu'elle ne connaissait pas, mais qui discutaient tout de même d'elle. Et si elle en croyait le ton crispé du Chapelier et celui plus rude du nouvel arrivant, Alice était certaine que c'était loin d'être bien.
Agacée d'être privée de sa liberté, elle replia ses jambes contre sa poitrine, tâchant d'oublier sa soudaine nudité. Un autre point qu'elle n'arrivait toujours pas à comprendre. Un instant plutôt encore elle portait sa robe. Pourquoi avait-il fallu que ça change ? Elle n'avait pourtant rien demandé à cet homme. Ou plutôt si, elle avait posé des questions, mais ça n'aurait jamais dut aller plus loin.
Elle ne l'avait pas encore quitté depuis une journée que déjà son monde lui manquait horriblement. Il lui manquait d'autant plus qu'elle n'avait aucune idée de la façon dont elle devait s'y prendre si elle voulait y retourner un jour...
Alice ferma les yeux, incertaine de ce qu'elle devrait ressentir. Devait-elle vouloir pleurer ou devait-elle être exaspérée ? Lorsqu'elle posait les yeux sur le Chapelier Fou, lequel la tirait présentement par la main, la traînant derrière lui sur le dessus d'une table, il y avait un tourbillon d'émotions qui naissaient en elle, et c'était loin d'être des plus joyeux. Elle l'entendait babiller incohérences par-dessus incohérences, l'incitant à prendre le thé avec eux pour finalement en venir à la jeter elle-même dans la théière lorsque les hommes - et le chien, oui, le chien était sans doute le plus effrayant - de la reine rouge, s'approchèrent d'eux. Pour la cacher, certes, mais tout de même, était-ce vraiment l'endroit ? Lorsqu'il l'installa sur son chapeau haut-de-forme après lui avoir fait une robe de simple ruban, Alice en conclu que cet homme était dément. Probablement atteint d'une psychose quelconque.
Les premiers pas du Chapelier Fou l'incitèrent à s'agripper au rebord du chapeau, priant pour quelqu'un la sorte de ce monde de taré. Pour chaque être quel rencontrait, elle avait l'impression d'être un animal en peluche qu'ils s'amusaient à traiter comme bon leur semblait. Et cette reine qui la voulait si elle en croyait les rumeurs qui se propageaient rapidement au pays des merveilles n'était en rien pour l'aider dans ce sentiment. Alice était tout simplement convaincu d'être la marionnette de ces gens et de n'être là que pour les divertir.
Alors qu'elle se laissait glisser du chapeau haut-de-forme pour aller s'asseoir sur l'épaule du Chapelier et comprendre un peu mieux ce qu'il tentait de lui raconter, Alice parvient à conclure une chose sur l'état de ses sentiments : elle devait quitter ce lieu au plus vite si elle ne voulait pas devenir aussi taré que les habitants du pays des Merveilles et leur servir d'animal en peluche pour le restant de ses jours !
