L'étiquette s'allonge, les écrits se noircissent.
[Edition : 01/02/2016]
Disclaimer : Version 3 est un UA, où mon héroïne apparaît et amène sa perversion classé M dans l'univers dont JKR est l'heureuse propriétaire. Je ne fais qu'emprunter et remodeler les choses et les personnages pour mon plaisir sadique. J'essaye de respecter l'univers originel avec ses restrictions et le potentiel que je lui vois. Indéniablement, j'altère un grand nombre d'éléments historiques et chronologiques - ce qui fait de ce texte un véritable UA. J'espère les détailler suffisamment clairement au fur et à mesure ! Merci de me partager vos avis, même négatifs et mes plus plates excuses pour mon orthographe très critiquable. N'oubliez pas de commenter si vous aimez ! (Et dans l'idéal, même si vous n'aimez pas...)
Pairing : TNxOC et TNxAG ; BZxDG et BZxOC ; PPxOC ; HGxDM et HGxRW ; LLxNL ; HPxGW ; entre autres sûrement.
Préface
I. Il s'agit ici d'une prose de vie. Un passage indécis et indéfini qui marque la futilité d'une existence abusive. Une douce déchéance qui un jour m'a emporté. Il n'y a pas d'envol, pas de plan de vol. Juste une chute. Une chute peut être terrible ou mesquine mais une chute. Nous entamons déjà la descente, il s'agit peut-être d'un atterrissage raté. Qu'importe. C'est une histoire. C'est une dizaine d'histoires couplées en cette version. La troisième. A ce jour elle n'a pas de titre. Un titre est comme une étiquette que l'on colle sur un objet, pour le retrouver au milieu d'autres, se souvenir de ce qu'il contient avant qu'il ne tombe dans l'oubli. Il n'y a pas de titre car je ne titre qu'en fin. Je ne vois pas le fond du gouffre. Peut-être le verrez-vous. Mais peu importe pour l'instant. Ceci est une prose, un relent de vie : un vécu. Un vécu oublié, un vécu relaté, un vécu imagé, un vécu altéré, un vécu fictif et troublant, un vécu figuratif et insultant, un vécu diffamatoire et torturé, un vécu tourmenté et remodelé. Une fiction basée sur des suppositions, des éclats d'émotions, de souvenirs, d'impressions et de mensonges mais surtout, d'imagination. Une histoire, une version, un écrit embouteillé, porteur d'une étiquette souillée de virginité.
II. Cette histoire est sûrement sombre, tragique quelque part. Elle est aussi superficielle, incohérente et brouillonne à l'occasion. Mais elle me tient énormément à cœur. C'est une fiction, un monde à part dans lequel j'ai choisis d'exprimer un certain nombre de choses qui m'ont un jour interpellées. Que ce soit en moi, chez moi, chez les gens qui m'entourent ou m'ont entourés. J'aborde des thèmes difficiles je suppose, des sujets tabous que je relais ensuite à une moindre importance. Je parle également de choses que je ne maîtrise, ne comprends ou ne connais pas. Alors je déduis, j'invente, j'imagine ; j'écris. Il est d'ailleurs tenant de ma volonté de vous prévenir. Je n'étais pas la même lorsque j'ai entamé cet écrit. La version 1 n'a rien d'autre en commun qu'un vague plan général. Quelques mois ont passé et la version 2 qui a vu le jour s'est à peine rapprocher de celle que je vous présente. Version 3 est mon œuvre, une sorte de trésor symbolique et lyrique en cour d'exhumation. À cette heure je ne l'ai pas encore achevée. Elle porte encore à ses débuts les séquelles de ses sœurs aînées et portera sûrement les stigmates de mon futur lorsqu'un jour je l'accomplirai. Ainsi, la deuxième partie de ce préface pour vous exprimer le retour que j'en ai en cours de chemin, vous prévenir que la dimension ne cesse de tourner au fur et à mesure des chapitres et peut être, vous priez d'oser vous aventurer dans cet univers dont je me suis inspiré. Laissez vous emporter, tombez comme je tombais à chaque ligne, chaque idée qui s'est emparée de moi. J'ai plus haut parlé d'une descente, n'est ce pas ? Elle n'est certainement pas douce et tranquille, elle est emprunte de folie. Mais si cela peut prétendre à vous convenir, j'aimerais dire une dernière chose. Allons y.
III. Version 3. Je ne l'écris pas, je la vomis. Elle vient du plus profond de mes tripes. C'est un fantasme permanent tachant un univers distordu. Comme un rêve. Le songe enfumé d'une réalité altérée. Alternative. Et coupable. D'où le titre qui l'identifie maintenant à mes yeux pour ce qu'elle est : une fiction. Douloureuse et psychotique, certes. Autant que subversive et curieusement identitaire. Lisez, et osez ne pas vous reconnaître un jour au travers d'une de ces lignes aléatoires. Mais ceci n'est qu'un tiers de ma préface. Peut être mes dizaines de milliers de mots vous paraîtront inadaptés. Merci de me signaler pourquoi..Sinon. Nageons encore dans l'imaginaire démonté de plusieurs vies éblouies. C'est une prose existentielle. Ce n'est qu'une fanfiction, une fraction de ma production. Le genre d'unité transcendante qui a un pied dans le passé, dans le présent, dans le futur et l'autre à cheval entre la magie et les mots. Sommes-nous plus que des mots ? Serons-nous plus que nos mots ? Que reste-t-il après nous ? Que reste-il après les mots ? Et si les mots avaient des pouvoirs ? S'ils étaient puissance ? S'ils étaient magie ? Qui serions-nous ? Rien qu'un fragment hypothétique de ce que nous sommes. Alors nous y voilà. Imaginons, j'écris.
Aiko.
