Hellooo !

Je vous souhaite la bienvenue sur ma toute première fanfiction. J'ai toujours beaucoup écrit, mais je n'ai jamais osé poster mes histoires … Celle-ci est née après avoir lut plusieurs fanfiction sur le couple. Sirius est l'un de mes personnages préférés ! J'espère que vous pardonnerez les quelques fautes d'orthographe encore présente , ou même la petitesse de mon chapitre. Mais bon, bref … Bonne lecture et n'hésitez pas à me donner vos avis ! :)


L'ambiance était festive. Les rires fusaient, les conversations allaient bon train et les sourires ne quittaient plus les lèvres des divers invités. C'était une nouvelle année qui débutait, la seconde depuis que le monde Sorcier eut été libéré du Mage Noir dont le simple nom effrayait encore. Il était tellement bon d'être libéré de la menace, de ne plus avoir d'épée de Damoclès au-dessus de la tête et de reconstruire une vie empreinte d'autant de normalité que possible dans un monde de magie.
Les nombreux partisans de l'immonde mage noir ayant survécus à la bataille de Poudlard virent rapidement s'ouvrir, puis se refermer derrière eux, les portes d'Azkaban. La prison n'était plus ce qu'elle était, cependant. A la grande déception des survivants qui réclamaient vengeance, elle était devenue plus vivable pour des humains, aussi mauvais soient-ils. Des sorciers à l'entrainement rigoureux, et au passé irréprochable, avaient remplacés les Détraqueurs et la peine de mort avait donc été abolie. Les Doloris y furent tolérés à dose raisonnable, de même que certains châtiments physiques.

Ces décisions prises par le nouveau Ministre de la Magie, Kingsley Shacklebolt , firent de nombreux indignés … Presque autant que de satisfaits. Beaucoup d'autres choses furent aussi mises en place lorsque l'ancien directeur du bureau des Aurors arriva à la tête du monde Sorcier. Chaque combattant, vivant ou non , avait été récompensé de l'Ordre de Merlin Première Classe pour sa bravoure au combat , par exemple. Quelques lois concernant les créatures magiques virent également le jour, accordant des droits et devoirs à tous de manière à rétablir un semblant d'égalité.

Les nombreuses victimes qu'avait faites la guerre eurent droit à un dernier hommage digne de ce nom. Une statue, immense représentation d'un groupe de sorciers levant leurs baguettes vers le ciel et accompagnés d'un elfe, d'un centaure ainsi que d'un gobelin, fut dressée à Pré-Au-lard. Des centaines, des milliers de noms, se gravèrent sur la large base de marbre noir. Dumbledore , Rogue , Fol-Œil , Lupin , Tonks , Fred , et beaucoup d'autres encore … Tant d'héros ayant perdu la vie pour sauver tout ce qu'ils avaient , tous ceux à qui ils tenaient … Aucun d'eux ne devait être oublié , aucun.

Une larme roula sur sa joue, les souvenirs encore douloureux lui serrant le cœur.

« Mione ? Eeeeeh , mais ça fait une éternité que j'te chercheee ! » Brailla une voix masculine.

Ses lèvres roses s'ouvrirent légèrement dans l'intention de se justifier, mais ce fut un rire qui s'en échappa. Son ami de toujours, Ronald Weasley , tanguait à quelques mètres d'elle , un sourire d'imbécile heureux plaqué sur le visage. Elle chassa la goutte qui dévalait sa pommette rougie par le froid mordant qui régnait et, tournant le dos au magnifique ciel étoilé, suivit le rouquin à l'intérieur où la fête battait son plein. Les corps se balançaient au son d'une musique énergique, les enfants riaient et couraient en tout sens, quelques couples s'adonnaient à une séance de câlins … Tous partageaient un moment agréable avant une nouvelle année aux multiples aventures.

« On y est bientôt, les amis ! Plus que dix secondes ! » Annonça une voix, provoquant des cris de joie et d'impatience.

Son meilleur ami s'était improvisé DJ. Le garçon qui avait survécu mettait le feu à la piste et faisait danser tous ses invités avec brio, alors qu'une quantité incroyable d'alcool devait couler dans ses veines. La constatation fit sourire la belle lionne, avant qu'elle ne se joigne aux autres pour le décompte final.

« Deux … Un … Zérooooo ! »

L'hurlement commun couvrit le bruit de la musique, l'espace d'un court instant , avant que des mythiques « Bonne année ! » ne fusent de toutes parts. Les embrassades ne tardèrent pas à suivre , et Hermione fut contrainte de coller des baisers sur toutes les joues qui passaient à sa portée. Et même des lèvres …

« Ron ! » S'indigna-t-elle, bien que son rire indiquait clairement qu'elle ne lui en voulait pas.

Mais les réjouissances ne durèrent pas bien longtemps. Les cris de joies se muèrent en hurlements de peur tandis que la terre se mettait à trembler sous leurs pieds. Les plus aptes se saisirent de leur baguette, la brandissant pour parer à une éventuelle attaque, et les plus saouls se retrouvèrent, pour la plupart, le nez par terre. En d'autres temps les chutes successives auraient provoquées de nombreux rires et moqueries, mais chacun semblait prendre au sérieux le revirement de situation. L'air vibrait tout autour d'eux, créant une atmosphère électrique et hérissant le poil des quelques animaux présents.

Soudain, alors que les vibrations du sol s'étaient calmées, leurs baguettes se mirent à briller d'une lumière intense. Les propriétaires échangèrent des regards surpris, qui se teintèrent de peur alors qu'elles s'agitaient dans leurs mains.

« Bon sang mais qu'est-ce que c'est que ce … »

La matriarche de la famille Wealsey n'eut pas le loisir de terminer sa phrase qu'ils sortirent de l'œil du cyclone. Une onde de choc, d'une violence inouïe, balaya tout sur son passage. Les corps furent projetés en divers direction, se heurtant et se blessant sans qu'aucun ne puisse intervenir. Leurs baguettes s'illuminèrent avec plus d'intensité encore, tandis que le chaos s'installait. C'était comme si toute la puissance contenue en chacun des sorciers présents se déchaînait contre eux, ne laissant que très peu d'indemnes.

La pièce était semblable en tout point à un champ de bataille, le sang compris. L'onde avait laissé place à un calme plat aussi brusquement qu'elle les avait frappé et, pourtant, personne n'osait encore faire le moindre geste. Chacun retenait sa respiration dans l'attente d'une seconde attaque qui les achèverait, attaque qui ne vint jamais. Mère Nature montrait peut-être un peu de compassion à leur égard, daignant se faire pardonner pour son acte qui leur avait à tous rappelé qu'elle était la seule maîtresse à bord.

Quelques uns avaient perdu connaissance, d'autres la vie et certains laissaient libre court à leur chagrin. Les tragédies qui avaient frappés leurs vies n'étaient-elles pas suffisantes ? Fallait-il encore que l'on se joue d'eux et leur prenne d'autres êtres chers ? Visiblement, oui. Les moins blessés vinrent en aide à ceux qui en avaient le plus besoin, les sortant des gravas qui leurs étaient tombés dessus et soignant les plaies qui devaient l'être. Ils furent tous transportés à Sainte-Mangouste, tous sans exception. Le trio, entouré de quelques Aurors présents, avaient prit la tête des initiatives afin que tout rentre dans l'ordre. Ils en avaient tellement vécu maintenant, que les catastrophes ne constituaient plus rien d'insurmontable à leurs yeux.

Ils apprirent rapidement que l'Angleterre n'était pas la seule touchée et que c'était probablement le monde entier qui s'était vu secoué par le même mal. Les noms des victimes furent annoncés et, bien qu'elles ne soient pas bien nombreuses, provoquèrent un nouvel océan de larme. Quand cela allait-il enfin prendre fin ?

Le Ministère, n'ayant été épargné en rien, était le théâtre d'un tout autre spectacle. L'arcade, celle-là même que le dernier héritier mâle des Black traversa pour ne plus jamais en revenir, montrait une réaction pour le moins étrange au phénomène qui s'était déroulé. Le voile paraissait à présent agité par une brise forte, et les râles des âmes emprisonnées se faisaient plus audibles qu'à leur habitude.

La même lumière intense qui colorait précédemment les baguettes des pauvres sorciers envahit la pièce, aveuglant le garde déjà au sol suite à l'onde. Une détonation se fit entendre et un autre corps effectua un vol plané à travers la pièce pour, finalement, atterrir à une dizaine de mètre de l'arcade dont il venait de s'échapper.

Qui était-ce ? Par quel miracle était-il sorti de ce mystérieux passage d'où personne n'était jamais revenu ? Quelles autres surprises étaient-elles encore réservées aux héros en quête de la tranquillité ?

Tant de questions qui habitaient les esprits, toutes restants sans réponse en cet instant.