HEYHEYHEY ! Voici un petit KurooTsukki, écrit entre deux cours, mais que j'aime bien. Encore un texte très cool, à croire que la motiv' pour faire plus de 1k est partit loin. :(
Bref ! Enjoy. ~
( Ne me frappez pas, en revanche, j'vous aime. ;; )
Le soir, Tsukki attendait.
Il regardait par sa fenêtre, les étoiles et l'astre lunaire, et le vent caressant les feuilles des arbres. Il attendait sa venue. Ce n'était pas nouveau, il venait tous les soirs depuis quatre années.
Alors Tsukishima l'attendait.
Il passa sa main dans ses cheveux blonds, décoiffés. Il mettait du temps, ce soir-là. Peut-être était-il pris entre deux fantômes. Kei n'aimait pas ces fantômes. Ils étaient maléfiques. Venaient tard, le soir, pour l'empêcher de dormir, le dévorer de l'intérieur.
Ils étaient là, même en pleine journée, mêmes s'ils ne l'attaquaient pas. Car il le protégeait. Mais le soir il devait partir, pour revenir le surveiller durant la nuit.
C'était horrible, et Tsukki se sentait seul à ce moment-là. Mais ce soir, il ne venait pas.
« Tsukki.
- C'est TsukiSHIMA. Et… Qu'il y a-t-il ? »
Tsukki entendait sa respiration lourde et sifflante emplir ses pensées. Il fronça les sourcils.
« Kuroo ?
- Fuis. »
Le blond écarquilla les yeux, avant de prendre un sac et y fourrer des barres chocolatées et une veste. Il sortit de son appartement sans un regard en arrière. Il dévala les escaliers, le souffle court.
Kuroo lui avait dit de fuir, et il lui devait une confiance aveugle. Et se barrer de chez lui, loin, quitte à ne plus jamais remettre un pied dans cet appart' où il avait vécu la plupart de sa vie.
Le froid mordant le fit grimacer, et il courrait sans savoir où allait. Il restait sur les trottoirs éclairés, il savait que les fantômes étaient plus forts la nuit, dans l'ombre. Il pouvait sentir des regards sur lui, et s'il tournait la tête il savait que des yeux jaunes luisants le regarderaient attentivement.
Il ralentit doucement, ses yeux mordorés fixés droit devant lui. Il avait arrêté de courir, et essayait de reprendre sa respiration comme il le pouvait, sans s'arrêter.
Que pouvait-il faire de plus ?
« Kei. Deuxième à droite. Tu rentres dans le premier bâtiment. Je t'attends. »
La voix de Kuroo semblait étouffée, lointaine. Kei grimaça une nouvelle fois, mordant sa lèvre inférieure, songeur. Il hocha la tête – avant de pester car Kuroo ne le voyait sûrement pas. Il entra dans le bâtiment indiqué. Kuroo s'y trouvait.
Ses cheveux en crête de coq étaient encore plus décoiffés que d'habitude. De grandes cernes apparaissaient sous ses yeux.
« Tsukki… »
Les bras de Kuroo semblaient tellement, tellement réconfortants, à ce moment précis. Il oublia les fantômes, et le danger qui rôdait près de lui. Kuroo lui embrassa la tempe. Ses cheveux noirs de jais caressèrent le front du blond. Il frémit.
Quand Tsukishima releva la tête pour pouvoir l'embrasser, des pellicules noires mangeaient son visage souriant, commençant par ses joues, remontant à l'arrête de son nez. Le blond pris peur il essaya de s'accrocher au pull de Kuroo, de remonter ses mains dans son cou, de s'approcher pour se cacher dans ses bras, ne plus le voir. Kuroo explosa en des milliers de particules. Tsukki laissa échapper un cri muet, alors que des fantômes s'approchaient de lui…
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Tsukishima se releva, trempé de sueur, haletant. Il chercha à tâtons, tremblant, ses lunettes. Il se retourna sur son lit, cherchant les bras de son petit-ami après ce mauvais rêve. Il soupira en passant sa main sur l'oreiller froid et sans vie à côté de lui.
« Tu me manques Kuroo… »
