Hello tout le monde ! Ca fait un moment que je n'ai pas posté sur ^^ Voilà ma nouvelle fic en espérant que vous aimerez ^^ C'est en K+ pour l'instant mais je pense que ça passera en supérieur plus tard ^^" Bonne lecture !
UNDERGROUND DESIRE
1 - Première rencontre
Tout avait commencé un mardi soir. C'était un mardi comme les autres. Comme tous les mardis je m'étais levé tôt le matin pour partir au lycée et commencer la journée avec un magnifique cours - ô combien passionnant - d'histoire avec un prof comme ils le sont quasiment tous, barbant et soporifique. Ne vous méprenez pas, j'aime l'histoire, j'adore, mais je déteste les profs d'histoire. Ils ne savent pas rendre leur cours intéressant. Si la seconde guerre mondiale s'était déroulée de la manière dont-ils nous en parle, les soldats se seraient endormis bien avant d'arriver au front. D'une certaine manière cela aurait peut-être évité des milliers de morts. Enfin bon, ce n'était pas mon propos principal. La seconde guerre mondial est terminée, ce qui n'est pas le cas de mon problème.
Après le cours d'histoire de deux heures - tant qu'à faire durer le plaisir allons-y - j'avais eu droit à un cours tout aussi intéressant de mathématiques. Sérieusement, vous en connaissez beaucoup vous des gens qui tous les matins en se réveillant se disent « tiens aujourd'hui je vais me calculer cette équation différentielle, ça me mettra en forme ». Pas moi. Alors c'est vous dire si je trouvais les petits oiseaux dans l'arbre devant ma fenêtre fort intéressants. Jusqu'à ce que mon professeur me tape sur la tête avec son bouquin pour me faire revenir sur terre.
Heureusement, la pause de midi arriva et ce fut la délivrance pour tous. Je me dépêchais de rejoindre des amis sur le toit de l'école - qui est soit dit en passant, interdit d'accès - pour manger mon bentô dans la joie et la bonne humeur. Bizarrement ce jour-là, je crois que j'aurais mieux fait de rester couché. Arrivé sur le toit je trouvais deux de mes amis en train de férocement s'engueuler. Je me stoppais et regardais mon troisième ami qui affichait un air tout ce qu'il y a de plus désespéré. Je m'approchais et m'asseyais à ses côtés tout en sortant mon repas.
« - Qu'est-ce qu'il leur arrive ?, demandais-je.
- …
- Ruki !
- Eh… hein quoi désolé ! Qu'est-ce qu'il y a ?
- Il se passe quoi ?
- Bah… j'en sais trop rien… Au début tout allait bien et d'un coup… ils ont commencé à s'engueuler.
- Ok, je vois.
- Pas moi.
- Uru n'aurait pas fait une allusion à Miko par hasard ?
- Euh, oui peut-être.
- Alors cherche pas plus loin.
- … Est-ce que le grand Kai-sama pourrait brancher son décodeur parce que le pauvre humain que je suis n'arrive pas à suivre là…, fit-il avec un air blasé.
- Aoi est amoureux d'Uru et il est jaloux. C'est tout., soupirais-je. »
Gros silence tout à coup sur le toit. Ah, j'avais pas remarqué que j'avais parlé aussi fort. Du coup, les deux autres se sont rassis parmi nous, l'un rouge comme une tomate et l'autre, plutôt choqué. Autant dire que pour l'instant, Aoi m'en veut encore d'avoir révélé son secret. Quant à Uruha, il n'est pas revenu sur cette histoire et continu de se conduire comme si de n'était. Ruki a essayé plusieurs fois de débloquer la situation, juste histoire que les deux grands idiots qui nous servent d'amis mettent les choses au point mais c'est comme si il s'était pris deux rafales de vent. Le tout dans la même journée.
Cet après-midi là, on avait sport. Ô joie ! Ô désespoir surtout… Non pas que j'aime pas le sport mais je pourrais facilement me passer de l'athlétisme. Si au moins on faisait du foot. Mais non, athlétisme, basket, handball, badminton, et cetera et cetera. Ils manquent d'idées. Donc deux heures à sauter par-dessus des barres pour se ramasser en beauté, à courir en rond le plus vite possible ou en passant un relais à un camarade qui se casse la gueule deux mètres plus loin. Vous allez dire que je suis cynique, je vous répondrais réaliste.
Et après le sport, enfin un peu de détente. Musique. Je peux retrouver mes amis dans une salle prêtée gracieusement - ou pas - par le lycée. Deux heures voire plus à pouvoir me défouler sur ma batterie tandis que mes amis s'activent sur leurs guitares ou leur micro concernant Ruki. On aimerait bien qu'un bassiste nous rejoigne mais malheureusement personne dans notre lycée ne joue de la basse. On finira bien par en trouver un.
Et c'est donc après tout ça, à la fin de cette journée, que mon problème a commencé. Je prenais le chemin du retour pour enfin rentrer chez moi et pour cela je dois prendre le métro. Chaque jour c'est le même rituel. Je prends toujours le même métro, j'attends toujours sur la même portion de quai, monte toujours par la même porte et m'assied toujours à la même place. Si si c'est possible. La plupart du temps, je vois les mêmes personnes. Le salary-men qui regarde sa montre, pressé de rentrer chez lui pour boire une bière dans son salon. La mère avec ses deux enfants qui reviennent eux aussi sans doute de l'école. Le même grand-père avec son journal qui attend patiemment que son arrêt arrive. Je pourrais tous les reconnaître dans la rue si je les croisais. Mais ce soir-là, quelque chose était différent. Il y avait quelqu'un que je n'avais jamais vu.
Je regardais autour de moi tout en mettant mes écouteurs dans les oreilles, observant les visages fatigués des gens, joyeux des enfants ou neutre pour certains quand je tombais sur le sien. Je restais un moment figé, étonné de voir un visage que je ne connaissais pas. Sa tête était posée contre la vitre et ses yeux étaient fermés. Pourtant il ne dormait pas comme le démontrait sa jambe qui bougeait au rythme de la musique qu'il écoutait et ses doigts qui se mouvaient comme ceux d'un guitariste. Ce n'est qu'après que je remarquais la sacoche posée contre la paroi. Un musicien.
Il était de taille moyenne et blond. Il portait un uniforme de lycée lui aussi, à ceci près qu'il n'avait pas hésité à le customiser, rajoutant quelques badges punk sur sa veste et une chaîne à son pantalon. Sa veste était ouverte sur un t-shirt sur lequel on pouvait voir inscrit rouge sur noir « Punk's not dead » mais le plus étonnant certainement dans sa tenue était ce bandeau blanc qu'il portait sur le nez. En voyant ça je pris un air plutôt sceptique puis finalement, haussais les épaules. Après tout, chacun son style et celui-ci lui allait bien.
Je continuais de détailler son visage pour m'en souvenir la prochaine fois que je le voyais quand il tourna la tête dans ma direction. Surpris, je n'eu pas le temps de détourner la mienne et fut pris en flagrant délit d'observation. Ses yeux étaient noirs. Entièrement noirs, si bien que la pupille ne se distinguait même pas de l'iris. Je ne pouvais pas détourner mes yeux tant les siens étaient attractifs et ce n'est que lorsqu'il tourna la tête que je fus libéré de son emprise. Je détournais les yeux de cet inconnu pour le moins étrange et me plongeais dans ma musique. Je sentais parfois un regard sur moi mais essayais de ne pas y prêter attention jusqu'à ce que je sois arrivé à mon arrêt.
Alors que je m'apprêtais à descendre, je sentis un présence à mes côtés et tournais la tête pour tomber sur le profil de l'inconnu. Je détournais aussitôt le regard et descendais de la rame pour me diriger vers la sortie. Je marchais tranquillement quand il me dépassa d'une démarche nonchalante, sacoche sur l'épaule et mains dans les poches. Je me stoppais pour l'observer marcher et ne pouvais qu'être frappé par l'aura qu'il dégageait. Je secouais la tête et continuais ma route pour rentrer chez moi. Lorsque je tournais dans la rue, je pus le voir quelques mètres devant moi. Ce n'est qu'une rue avant la mienne qu'il tourna à gauche. Ainsi il habitait dans mon quartier. Mais alors comment cela se faisait-il que je ne l'ai jamais vu avant ?
Je ne me posais pas plus la question et arrivais enfin chez moi. J'attrapais mes clés et ouvrais la porte puis pénétrais enfin dans mon cocon. Si on pouvait appeler ça ainsi puisque mes parents n'étaient quasiment jamais là. Pour être honnête, ils ne me manquaient pas plus que ça. Je suis dans une période dîtes « âge ingrat » alors c'est normal non ? Je montais directement dans ma chambre et m'affalais sur mon lit. Aussitôt mes pensée dérivèrent vers l'inconnu. Il semblait avoir mon âge mais j'étais incapable de dire quel genre de personne il pouvait être. J'adore observer les gens et tenter de deviner quelle genre de personne ils sont, leur métier… Mais lui, je n'y arrivais pas.
Tiens maintenant que j'y pense, je ne me suis même pas présenté. Je m'appelle Kai, j'ai seize ans, je suis un lycéen banal à part peut-être que je suis l'un des premiers de la classe. Mais honnêtement, ça je m'en fous. J'ai trois amis qui comptent beaucoup pour moi (même si je ne leur ai jamais dit), Aoi, Uruha et Ruki. On se connaît tous les quatre depuis qu'on a huit ans et on partage beaucoup de chose. Je ne suis pas quelqu'un de très expansif question émotions mais je vous rassure, je sais rire. Et pour finir, comme tous les lycéens, j'ai des problèmes. A vrai dire, je n'en ai qu'un et ce problème est cet inconnu…
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