Une vieille histoire de vampires avec les personnages de st seiya et d'anne rice.
couple : milo/Camus, Shur/Dm
J'espere que vous aimerez, et me donnerez des idée pour la suite Merci
L'immortelle.
Athènes
Après la dernière guerre le domaine c'était reconstruit. Les guerres de cette génération étaient finies, il était temps de profiter de la paix pour préparer celles qui viendraient un jour, dans plus de deux cent ans. Shion regardait les étoiles, l'aube blanchissait le ciel commençant à effacer le scintillement nocturne. L'espace d'une seconde il avait vu quelque chose un homme en feu, pourtant il n'y avait rien. Il secoua la tête, il avait du mal voir.
Quelque part aux états unis
« C'est moi qui t'es mandée »
Elle sursauta, regarda son reflet dans la vitre du café où elle se trouvait, rectifia ses lunettes. Elle avait du rêvé, certainement un vieux souvenir. Pourquoi avait elle cédé à David, elle le revoyait avec son style anglais et ses manières d'un homme d'une soixantaine d'années dans un corps de jeune homme. Sa présence si particulière et la façon dont il lui avait remis les cahiers aux reliures de cuir. Ho David pourquoi m'a tu demandé ça à moi. Mes rêves et les souvenirs de ma vie. Elle revu en quelques secondes sa fuite de Rome et les rêves de sang, la reine sanglotante sur son trône. Non Isis, son Isis n'avait jamais existé. Oublier tout cela c'était si vieux, comme le temps ou elle vivait à Rome avec les siens. Oublier sa solitude aussi, sans doute Marius était reparti encore une fois. Elle sortit du café et gagna les rues bourdonnantes de vie.
Faubourg d'Athènes.
Shina marchait rapidement, elle avait besoin d'air, le domaine parfois semblait si étouffant. Au hasard des rues elle se retrouva devant le musée, un panneau annonçait une exposition égyptienne. Elle paya son entrée au guichet, elle n'avait rien prévu. La première pièce était consacrée à de petits objets aux cotés des quels elle trouva des panonceaux indicatifs. Elle en fit le tour et se dirigea vers la seconde, elle tomba un instant en arrêt devant une statue à contre jour, une femme de basalte noir avec un enfant sur les genoux, elle portait une coiffe étroite et haute agrémenté d'un disque. Une stèle de plastic transparent présentait la représentation divine, elle parcourut rapidement le texte et passa aux autres statues. La salle principale était aménage comme l'expliquait une voix enregistrée en tombeau, la particularité de celui-ci était sa richesse et l'absence de nom ou de dépouille. Une personnalité très importante, on avait retrouvé des trônes, du mobilier, des objets d'or et de lapis-lazuli ainsi que la mention de la déesse Isis. Une fresque occupait un mur, deux personnes, un couple, sur des trônes, une scène ordinaire à par l'impression que l'assemblé était trop pale. L'image de la statue et de la fresque se confondirent, les yeux de la reine semblaient vivants. Shina réprima un frison, elle avait froid. Elle quitta rapidement le Musé pour rentrer au domaine. Plus le sanctuaire se rapprochait plus elle se sentait stupide d'avoir fui quelques antiques bouts de peinture. Elle passa par les arènes retrouva Marine qui s'occupait de petits disciples.
Il était tard quand elle gagna sa maison, elle se glissa sous l'eau fraîche de la douche, rafraîchi elle sécha avec une serviette ses cheveux vert et se glissa dans son lit. Elle se réveilla en sueur terrorisée, elle avait vu la femme de la peinture, assise sur son trône comme une statue, des prêtres menaient des hommes enchaînés devant le couple. A leur pied s'étalaient plusieurs cadavres. Elle prit de longues minutes pour se calmer et se força à éteindre la lumière. Quand elle ouvrit les yeux il était midi bien passé, elle avait à peine eu le temps de s'habiller que Marine tapait à la porte.
Marine - Shina tu vas bien ?
Elle avait oublié, elle avait proposé son aide à la rousse pour s'occuper du groupe de gamins.
Shina – Rien de grave.
Marine – désolé je ne voulais pas être indiscrète. Ce soir je sorts avec Aiors et quelques autres chevalier si tu veux venir ? On va au cinéma. A moins que t'ais quelque chose de prévu ?
Shina – Non avec Plaisir.
Marine – donc on les retrouve à 17 heures.
Shina – Je viens t'aider.
Marine – J'ai laissé les petits à la plage avec Shun et Seiya. On est libre.
L'Italienne seule se servit un café et partit chercher dans sa penderie. Une sortie entre chevalier, avec les hommes. Finalement elle garderait son masque, elle chercha quoi mettre, une robe, ho non. Un jeans, un tee-shirt et une veste plutôt, sportif mais pas trop féminin. Elle se prépara vérifia son image, se donna un coup de brosse et partit au lieux de rendez vous. Une petite sortie ? Il y avait la moitié des golds, peut être pas mais, le lion, le bélier, le scorpion et le verseau. Marine s'avançait déjà vers elle.
Milo – Puisque tout le monde est là, on peut partir.
Aior – Ha oui j'avais oublié que vous vouliez passer au musée avant le ciné. Ca ne vous dérange pas les filles.
Marine – Non pas du tout.
Au mot musé Shina avait faillit trembler.
Shina – Moi aussi.
Mù – On se téléporte c'est plu rapide.
Il se rematérialisèrent devant l'édifice. L'italienne se demanda pourquoi ce musée comme si il n'y en avait pas assez à Athènes.
Milo – Egypte, une idée à Camus.
Elle maudit le verseau.
Aior alla payer les entrés, ils firent les premières pièces la vidéo sur les coutumes funéraires, et les fouilles. Enfin ils s'engagèrent vers les salles qu'elle avait déjà visitées. Elle repassa devant la statue en retenant son souffle, suivit à contre cœur dans la pièce de la fresque. Elle pensa heureusement que j'ai mon masque. Marine posa sa main sur son épaule elle tressailli et augmenta par reflex son cosmos.
Mù – Y a un problème ?
Shina – Non désolé.
Marine – (à voix basse) T'es bien sur les nerfs ?
Les hommes disparaissaient par une porte au fond, Les filles suivirent à distance.
Elle se sentit suffoquer, elle voyait les yeux de la femme, et passa accidentellement au soleil. Elle poussa un cris et s'évanouie. Les golds accoururent, Mù la souleva et l'emmena vers l'entrée mieux ventilée, Aior alla chercher un peu d'eau fraîche. Enfin Shina revint lentement à elle, surprise d'être portée par quelqu'un. Marine la regardait inquiète.
Marine – Shina ?
Shina – Un étourdissement.
Marine – Tu peux marcher ?
Shina – Je pense.
Marine - je t'accompagne.
Milo – vous allez où ?
Marine – Aux toilettes.
La japonaise passa un bras autour d'elle pour la soutenir. Dans le réduit l'italienne s'appuya au mur, pendant que son amie lui ôtait son masque, elle but quelques gorgées d'eau. Un peu mieux elle s'aspergea le visage au robinet et soupira.
Shina – Merci Marine ça va mieux.
Marine – T'es sure que tu ne veux pas rentrer ?
Shina – Non ça va, et puis au cinéma c'est assis.
Marine – Au pire il te reste trois paires de bras pour te porter. T'as une préférence ?
Shina – Marine !!!
Marine – Tu n'as pas un faible ? Mù est gentil ? Tu préfères Milo plus extraverti ? Non Camus qui est si sage ? Si t'étais pas si blanche et que je te connaissais pas je dirais que tu l'as fait exprès.
Shina – On y va ?
Marine – Avant qu'ils viennent nous chercher.
Shina – Oui
Mù – Tu te sens mieux ?
Shina – Oui merci, on y va on va rater la séance.
Le groupe quitta le musée en marchant lentement. Ils s'installèrent dans les fauteuils de la salle de projection. Marine prés de Aior et Shina entre Camus et Mù. La lumière s'éteignit, le verseau lui demanda comment elle se sentait. Elle soupira en regrettant d'être passé du statu de chevalier à celui de petite chose fragile. Elle chercha à trouver une position confortable dans le siège, bougea à plusieurs reprises quand elle sentit un bras sur le dossier de son siège. Elle regarda le bélier qui était déjà absorbé dans le film, elle rougi sous son masque quand Camus lui proposa du se caler contre lui. C'était pas désagréable elle se laissa aller à somnoler devant l'écran. Au générique de fin elle se dégagea rapidement et il récupéra son bras.
Ils regagnèrent le domaine, Marine la raccompagna chez elle. Elle était épuisée se déshabilla et fila dans son lit. Elle s'endormit immédiatement pour se réveiller au milieu de la nuit. L'Égypte, la cour et deux jumelles rousses enchaînées et suppliciées. Par Athéna, elle frissonna alluma les lumières, surtout ne pas se rendormir, pourtant ses paupières étaient lourdes, les images des jumelle séparées l'une aveugle et l'autre muette. Les jumelles encore et une troisième qui leur était semblable et la reine debout menaçante. « Je vous maudis ». Elle se réveilla en sursaut, le jour allait se lever. Elle partit se préparer à sortir, au moins pour fuir ses rêves.
Etats unit
« Tu m'appartiens »
Encore cette réminiscence, elle eut envie de se réfugier quelque part, puis elle se demanda amèrement où ? Marius était on sait où, et les temples où elle se réfugiait mortelle avaient disparu depuis des siècles, dans le paradis moderne d'Armand elle réprima un fou rire. Décidément elle était bien seule. Elle se souvenait de l'accueil qu'elle avait reçut quand elle avait raconté ses rêves, des yeux noirci qui ressemblaient tant à elle, à la mère. Pourquoi revenaient ils la hanter, leur instigatrice avait disparut il y a quelques années. Le monde avait changé, il ne restait de ses semblables qu'une poignée, et les survivants avaient disparu, seul restait Lestat prostré dans une chapelle désaffecté et Armand qui jouait les biznessman.
Sanctuaire
Le chevalier d'Ophiucius semblait un peu irritable ces derniers jours, certains avaient mis ça sur un coup de fatigue ou une déception amoureuse. L'italienne venait de quitter les arènes excédées par les gamins qui ne comprenaient rien. Elle était chevalier pas nounou. Elle rentra rapidement chez elle. Jeta son masque sur la table, c'était infernal pour elle, incapable de dormir la nuit, harcelé par ses cauchemars et le dernier le matin l'avait laissé assoiffé, assoiffé de sang. Par reflex elle attrapa une bouteille d'eau pour se débarrasser de l'impression vivace de soif qui la poursuivait. Elle devenait folle. Elle décida d'aller en ville, attrapa une robe, un peu de maquillage et un sac à main. Elle s'éloigna vite du domaine et quand elle se sut assez loin elle se débarrassa de son masque, l'air sur son visage était agréable, il faisait encore chaud elle cligna des paupières et continua à avancer. Quelqu'un l'avait bousculée, elle allait s'occuper du mal appris quand elle se retrouva devant le musée. Tout à coup elle se sentait attirée, sans vraiment s'en apercevoir elle entra et se plaça devant l'antique statue « L'Egypte »
Une sonnerie stridente la ramena sur terre.
« Mademoiselle il est interdit de toucher. »
Elle s'excusa rapidement, regarda effarée la divinité et rentra rapidement au domaine.
« Shina! »
Elle sursauta.
Shina – Marine ?
Marine – Tu te sens bien ?
Shina – oui ?
Marine – Ton masque. T'es sure que ça va ? Allez c'est qui ?
Shina – hein, mais personne.
Elle plaça rapidement son masque et profita de Aior qui approchait pour s'éclipser.
Il faisait nuit noire le Cancer entrait dans un temple, il se faufila dans la chambre, se débarrassa de ses vêtements et se glissa dans le lit. Le dormeur à coté émit une plainte, il l'attira contre lui et entrepris de le réveiller.
Shura – Je t'attendais plu.
Mdm – Ha oui.
Il rendit ses caresses un peu plus ardentes et une autre plainte lui répondit. Sa bouche trouva celle de son amant, leurs langues décrivirent un lent ballet pendant que leurs doigts cherchaient les prises qui les feraient gémir. Les lèvres du cancer glissèrent et pincèrent une des pointes rosées, puis passa à l'autre. Ses mains descendirent vers les hanches de l'espagnol, l'attirant plus très, leurs reins entamèrent pressés l'un contre l'autre une longue cavalcade, rendant leurs souffles saccadés. D'un coup de rein Shura reversa la situation, s'installant sous son amant il noua ses jambes dans son dos. Mdm le dévora de baisés en se frayant un passage en lui. Leurs corps ondulaient au rythme de leur plaisir.
Ils se réinstallèrent l'un contre l'autre à leur habitude pour dormir. Le sommeil les trouva enlacés. Quand masque de Mort Emergea il lui semblait qu'ils n'étaient pas seul. Il scruta la chambre plongée dans le noir. Enfin éveillé il se leva, passa son pantalon et fit le tour du temple. Il était vide, peut être un chevalier qui montait ou descendait. Il sourit en se demandant qui à une heure pareille, c'était certainement pas innocent. Il passa sur la terrasse du temple la nuit était douce, il regarda les maisons en contrebas. Il eut l'impression d'un courant d'air froid dans son dos, il se retourna personne. Il chercha l'aura de Camus qui était chez Milo et celle de Hyoga toujours en Sibérie. Il devenait parano lui aussi, il regagna le lit son capricorne vint se blottir contre lui et ils se rendormirent.
Une autre journée avait passé au domaine, la nuit retombée et le cancer attendait contre un rocher près de la plage son amant. Il vit un peu plus loin une femme, Shina ? Il ne retrouvait pas son cosmos sur l'instant. Puis tout sembla normal. Il devait être inattentif. Elle se dirigea vers les douze temples, il ne s'en formalisa pas. Elle arriva au pied des escaliers les montant comme une somnambule. Elle traversa celui du lion quand Milo voulut la toucher, une violente aura le rejeta plus loin, tandis que les autres golds qui étaient dans le temple accouraient. Marine l'appela en vain, Shaka, Camus et Aior voulurent l'arrêter elle les rejeta aussi vite. Elle allait sortir du temple quand son regard se voila.
« Je t'attend Pandora, tu es à moi »
L'italienne s'effondra sur le dallage pendant que les hommes se relevaient.
Etat Unis
La jeune femme, se promenais dans les rues à la recherche d'une âme égarée. Une vielle habitude au cour du temps. Elle était tombée sur un vieil érudit qui avait prévu de se donner la mort. Ce qu'il ignorait c'est qu'elle viendrait le trouver sous ses traits. Dans ce quartier pourri où s'entassent dealers et assassins, elle s'approcha de lui, capturant le vieillard de ses bras de marbre. Son esprit transmettait les hallucinations habituelles à sa victime et ses dents s'enfoncèrent dans sa chair. Le cœur de l'homme battait de plus en plus vite, quand quelque chose ce passa.
« Je t'attend Pandora, tu es à moi ».
L'homme s'écroula à terre presque mort, le regard de la femme sonda l'espace autour d'elle. Tant d'année après ? Le message était le même. La voix aussi. Pourtant la reine sur son trône était morte et avait failli tous les emporter. Elle essuya la petite goûte écarlate au coin de ses lèvres et partie. Si c'était bien elle alors quel que soit le lieux la voix reviendrait, comme avant.
A suivre
