Bonjour à tous,

Aujourd'hui nous vous retrouvons avec le premier texte d'un challenge un peu spécial : Les Vacances à Poudlard.

Pour le mois de Juillet, nous avons proposé aux participants de choisir un personnage (ne pouvant pas être pris par un autre) et d'écrire ses vacances d'été.

Nous espérons que votre lecture vous plaira.

Yunoki & Baderoh

P.S : Si vous souhaitez participer aux challenge du mois d'Août : Harry Potter XOver, il suffit de se rendre sur notre page facebook (lien sur notre profil).


Marquée par Tamara Malfoy

Ce matin, je mettais levée avec une certaine anxiété, comme si quelque chose allait se passer. Je sortie de ma chambre, en marchant sur la pointe des pieds de peur de réveiller Daphnée, dont la chambre était juste à côté. Je me dirigeais vers la cuisine espérant être seule, à mon grand étonnement, ma mère était déjà réveillée avec une tasse de thé dans sa main droite.

Je regardais son visage si similaire au mien. Un teint basané, des yeux verts émeraude et de jolies lèvres rouges qui contrastaient parfaitement avec ses longs cheveux blonds. Lorsqu'enfin, elle remarqua ma présence, elle me fit un mince sourire :

– Tu t'es réveillée tôt aujourd'hui ! lui dis-je étonnée Quelque chose te tracasses ?

Ma mère semblait être amusée par la situation, elle posa délicatement sa tasse sur la table et me regarda droit dans les yeux.

– Non ne t'en fais pas Astoria, j'attends juste du courrier ce matin et j'avais envie de thé. me répondit-elle. Tous les sang-pur attendent cette lettre ce matin, je ne sais pas ce que s'est !

J'étais intriguée par cette lettre. C'est à ce moment-là qu'un hibou grand-duc arriva sur le rebord de la fenêtre. Je m'approchai de celui-ci.

– Puis-je prendre la lettre ? l'interrogeais-je timidement

Ma mère répondit par l'affirmative, je m'empressai donc de prendre la lettre. Mes yeux parcoururent la missive rapidement.

« Chère Selena,

Nous organisons une « soirée » en l'honneur de Drago, celle-ci se déroulera du 16 au 17 août. Toute ta famille y est conviée.

Il y aura toutes les familles de Sang-Pur, je sais très bien que ta famille n'est pas partisante des idées de « Tu-Sais-Qui » mais j'espère que vous vous fondrez dans la masse. Je sais que vous vous adapterez. Je crois en vous.

En espérant vous voir,

Narcissa Malefoy. »

Je relu plusieurs fois la lettre. En l'honneur de Drago ? Comment ça ? J'élaborais pleins de théories dans ma tête afin de trouver la raison de cette « soirée » comme l'avait mentionné Narcissa. Je donnai ensuite la lettre à ma mère qui la lu et afficha le même air perplexe que moi. Daphnée descendait les marches des escaliers à cet instant. Ma mère lui donna la lettre et elle ne semblait pas surprise après sa lecture.

– Ben quoi ? nous demanda-t-elle. C'est juste une invitation

– En l'honneur de Drago, compléta ma mère Qu'a-t-il fait d'extraordinaire ?

– Vous ne savez pas ? dit Daphnée.

– Savoir quoi ? questionnais-je impatiente de savoir la réponse.

Elle s'assied sur une chaise et croisa ses longues et fines jambes blanche tout en nous observant.

– La fête est en l'honneur de Drago pour son adhésion au sein des mangemorts. Pansy m'a prévenue il y a une semaine.

J'étais choquée, lui ne pouvait pas être mangemort. Pas lui. Pas Drago. Même dans mes cauchemars je n'avais jamais pensé à ça.

– Non ce n'est pas possible ! criais-je stupéfaite.

Ma mère semblait tout aussi choquée que moi. Ses yeux d'ordinaire si pétillants avaient perdus tout leur éclat. Daphnée, quant à elle, n'avait pas du tout remarquée la réaction de notre génitrice.

– Il s'est fait avoir lui aussi dit notre créatrice avec peine. Je pensais qu'il lutterait, il a perdu.

Ma sœur regarda ma mère comme si elle était devenue folle.

– Peut importe dit celle-ci, je n'irais pas à cette stupide cérémonie. Elle finit de boire son verre et retourna dans sa chambre comme il y a dix minutes.

Depuis la révélation, je n'avais pas prononcé un seul mot. Drago. Notre Drago. Mon Drago. J'avais les larmes aux yeux. Espérant que tout cela était une blague ou tout simplement un cauchemar.

Je montais ensuite dans ma chambre, pour préparer ma valise refusant de laisser mes larmes couler. Je suis une Greengrass, une Greengrass n'est pas faible. Je me repris enfin, tout en finissant de mettre mes vêtements dans mon bagage.

Je mettais une jolie robe noire mais simple, avec un bracelet en forme de serpent doré. J'attachais mes cheveux bruns en un chignon assez strict laissant seulement deux mèches ondulés de chaque côté de mon visage. Je maquillais mes lèvres d'un rouge à lèvres bordeaux et mis mes escarpins pour enfin descendre les marches. J'avais pris dix ans en quelques minutes.

– Drim ! Appela ma mère. Va dans la chambre d'Astoria, prendre sa valise !

Je regardais Drim, notre elfe de maison, courir pour récupérer celle-ci. Puis mon regard ce dirigea vers mes parents debout devant la cheminée, ils m'attendaient surement. Je me dirigeais vers eux, et aperçu Daphnée assise sur une chaise, j'avais l'étrange impression que la situation l'amusait beaucoup, ce qui m'énervait encore plus que je ne l'étais déjà.

Drim réapparue essoufflée avec ma malle. Après l'avoir prise, je fis un regard noir à ma sœur, et pris la poudre de cheminette. En rentrant dans la cheminée, j'observais ma famille.

– Manoir Malefoy ! dis-je en lançant la poudre à mes pieds.

Je disparus dans les flammes. Lorsque mes pieds touchèrent le sol, je me trouvais dans leur résidence. Quand je levais enfin ma tête, je pus apercevoir deux prunelles grises me fixés avec intensité. Drago.

– Astoria Greengrass est arrivée au manoir, dit Agni l'elfe de maison des Malefoy.

Elle barra mon nom sur une feuille de papier et m'indiqua du doigt des escaliers.

– Votre chambre est en haut des escaliers mademoiselle, tout de suite sur votre droite.

Je pris fermement ma valise dans mes mains et monta les escaliers. Je sentis toujours le regard du blond sur moi, je ne lui avais adressé aucun sourire ni même aucun regard.

Je le vis partir en direction de sa chambre, et lorsque je fermai ma porte, je vis qu'une autre personne était arrivée. Mais, je ne m'attardai pas dessus et j'observais ma chambre.

C'était une chambre décorée en l'honneur de la maison Serpentard, avec deux lits simples. S'attendaient-ils à ce que je vienne avec Daphnée ?

J'entendais les voix de mes parents, ils venaient juste d'arriver. Je rangeai mes habits avec soins, puis je sortis de ma chambre et croisa Pansy qui était à quelque chambre d'ici. Pansy n'était pas une fille que j'appréciais beaucoup. C'était une personne qui me qualifiait de « rivale », tout ça parce que j'avais « l'audace d'aimer Drago ». Elle me lançait un regard noir. Je fis comme si je ne l'avais pas remarqué.

– Greengrass. Tu es venue assister à cette cérémonie. Pas trop dégoûtée que Drago devienne l'un des leur !Elle s'amusa de sa propre phrase.

– Occupe-toi de tes affaires Parkinson, lui répondis-je sèchement

Je descendis les escaliers, et je me retrouvais dans le salon. Tous les invités étaient arrivés, Agni était partie en direction de la cuisine.

J'observais tous les invités, j'essayais d'apercevoir Blaise. Était-il venu ? Je l'espérais. Puis un jeune homme à la peau mate se plaça devant moi.

– Blaise murmurais-je

– Salut Astoria me dit-il

– Salut Blaise ! Tu es venu quand même ? lui demandais-je

– Comme tu peux le voir. Et toi ? Je croyais que tu les détestais.

J'étais bouleversée par sa question. Pourquoi étais-je venue finalement ? Pour Drago ?

– Je suis venue pour empêcher Drago de faire la plus grosse connerie de sa vie. J'aurais besoin d'aide.

– Je veux bien t'aider si tu me dis pourquoi ?

Encore une question à laquelle je n'avais pas de réponse. Pourquoi voulais-je à tout prix l'en empêcher ? Merlin j'étais moi-même perdue.

– Drago est mon ami et je sais qu'il n'est pas comme eux.

– Ton ami seulement ? Je m'étais peut-être imaginé des choses mais vous ne vous êtes pas déjà embrassez ?

Comment avait-il su ? Drago lui en avait parlé ? J'étais devenue rouge pivoine et je détournais le regard en direction de Narcissa.

– Écoute Narcissa a quelque chose à nous dire.

En effet, à cet instant Narcissa se mit au centre de la pièce. J'avais réussis à ne pas répondre à la question mais connaissant Blaise, il n'en avait pas terminé avec moi.

– On n'en a pas fini, me chuchota Blaise

– S'il vous plaît j'aimerais tous vous parlez ! dit Narcissa . Sa longue robe bleue était équipée d'une traîne et ses longs cheveux blonds lui donnaient un air sage. Drago, va recevoir sa marque demain de la part du seigneur des ténèbres. Je la vis prendre la main de son fils.

À cet instant, toutes les personnes présentes se mirent à applaudirent, exceptés, ma famille et la mère de Blaise.

Après le discours de Narcissa, je pris Blaise à part dans ma chambre pour lui expliquer en détails mon plan. Une fois rentrée dans cette salle (pièce), je le regardais avec une pointe d'anxiété dans mon regard. Prenant mon courage à deux mains, je lui proposai mon idée.

– J'ai une idée. Demain matin on emmène Drago avec l'aide d'Agni. Elle le fera transplaner dans ta maison de campagne.

Blaise me regardait avec un visage impassible, je ne savais pas si il était choqué ou amusé par ma proposition.

– Astoria. Tu deviens folle. « Tu-Sais-Qui » va nous tuer ! Et puis si Drago fait partit des mangemorts c'est qu'il l'a décidé !

J'étais consternée, comment pouvait-il croire que Drago faisait cela de son plein gré ?!

– Blaise, tu dis n'importe quoi. Drago fait ça pour son père. Pour qu'il soit fier.

Le métis hésita quelque instant, toujours impassible.

– Tu sais, tu es comme une sœur pour moi. Donc je te suis…

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je me jetai dans ses bras. Il afficha un sourire enfantin et se contenta de me serrer contre lui.

– Tu me fais mal Asto'

Je me détachai de son étreinte et me contenta de le fixer intensément.

– Mais, si ça foire, sache que je t'ai toujours apprécié même si tu peux vraiment être têtue des fois.

Je me mis à rire que je n'avais jamais ris avant. Je savais que c'était risqué mais je m'en fichais. J'ouvris alors ma porte et remarqua qu'une personne n'était pas loin de celle-ci

– Greengrass et Blaise. dit la sale peste de Parkinson. Qu'est-ce que vous faites ?

J'espérais au fond de moi qu'elle n'avait rien entendu. Merlin ont étaient fichu ! Blaise m'attrapa le bras et m'entraina dans le salon sans répondre à la brune.

Il était l'heure de diner et je me mis à côté de mon meilleur ami. Nous mangeâmes calmement, je réfléchissais à tous les points du plan. Lorsque le repas était terminé, nous nous dirigeâmes ensuite vers Drago. J'avais besoin de lui parler. Nous avons alors toqué à sa porte. J'étais stressée.

– Drago murmurais-je

Il ouvrit la porte. Mes yeux se posèrent sur ses cheveux blonds, qui étaient comme à leur habitude, en batailles. Ses yeux gris acier me regardaient profondément. Ils se mordaient les lèvres, et détourna son regard qui se posa ensuite sur Blaise.

– Oui, dit-il.

Sa voix avait l'air fatiguée. Je m'inquiétais fortement (énormément). Je rentrai dans sa chambre suivit de Blaise.

– Tu ne dois pas faire ça Drago. Juste pour ton père non.

Son regard changea. Il avait un regard furieux.

– Et qu'est-ce que tu en sais ? Qu'est-ce que tu en sais que je fais ça pour mon père et pas parce que j'en ai envie ?

– Mais je te connais Drago ! Tu ne ferais jamais ça d'habitude. Tu n'ai pas comme eux.

Il se leva et se mit face à moi. Il rigola d'un rire faux.

– Tu me fais pitié. Tu crois tout connaître. Tu écoutes Papa et Maman c'est ça. Comment j'ai pu poser mes lèvres sur celle d'une sotte.

À ce moment-là, c'est comme si mon monde c'était écroulée. Une simple phrase peut vous détruire, et j'en avais fait les frais. Je ne pouvais retenir mes larmes. Je pleurais à chaudes larmes. Je vis même, le visage de Drago prendre une expression désolé. Je partis en courant suivit de Blaise. Je claquais la porte et m'effondra sur mon lit.

Je sentis des bras chaud m'entourés.

– Ne pleure pas pour lui Astoria. Il ne comprend pas ce que tu ressens en ce moment.

J'écoutais Blaise et lui adresse un sourire.

– Tu veux que je dorme dans le lit d'à côté ? Comme ça si tu n'es pas bien cette nuit ?

– Non ne t'en fais pas merci Blaise.

Je pensais à mes parents, il ne fallait absolument pas qu'ils me voient dans cette état. Heureusement que Daphnée n'est pas là, elle en aurait profité.

Quelque minute plus tard, j'entendis le blond s'approcher. Il était dans le couloir juste devant ma porte. Blaise se leva et même avant que je ne proteste, il partit dans le couloir.

J'étais tellement occupé à réfléchir que je n'écoutais même pas leur conversation. Je décidai donc de me lever et d'ouvrir la porte.

Drago était devant moi, il avait discuté avec Blaise.

– Blaise, tu n'es pas allé chercher tes affaires ?

Il me regarda étonné mais joua le jeu.

– Si je vais les chercher !

Sans adresser une parole de plus à Drago il partit en direction de sa chambre; Je fermai la porte en attendant et m'assis sur mon lit. Quelque instants plus tard qui me parûrent une éternité, Blaise ouvrit la porte et s'assît lui aussi sur le lit d'à côté. J'avais besoin de dormir, une grande journée nous attendait. Je tombai aussitôt dans les bras de Morphée.

Le lendemain, lorsque je me réveillai, je vis un Blaise apeuré juste devant ma porte.

– Qu'est qu'il y a Blaise ? Tu fais une drôle de tête.

Il me regarda avec inquiétude.

– On est bloqué ici ! Il y a un sortilège sur la porte et la fenêtre. J'ai même essayé Alohomora mais je ne peux pas ouvrir.

Je réfléchissais à toutes les solutions possibles et aussi à pourquoi étions-nous enfermés. Je regardai l'heure, il était exactement 14h. J'avais dormis 14 heures ?! Impossible.

– MERLIN ! m'écriais-je La cérémonie est surement finit. On ne pourra pas aider Drago.

Nous restions assis sur nos lits. Je réfléchissais. On avait échoué à notre plan. Une heure plus tard, je vis la porte s'ouvrir. Nous pouvions à présent sortir.

Je sortis à l'extérieur avec Blaise et nous nous dirigeâmes vers le salon. Tous les mangemorts étaient présent et Drago était au centre de la pièce, montrant sa marque à tous ceux voulant la contempler. Je vis mes parents soupirer au côté de Narcissa. Pansy, quant à elle, souriait et nous regardait. On avait raté la cérémonie. Blaise et moi, nous nous dirigeâmes vers ma famille.

– Où étais-tu Astoria ? demanda ma mère une fois arrivé à côté d'elle.

Narcissa nous regarda attentivement. Drago lui avait-il raconté ce qu'il c'était passé la veille ? Je n'avais pas envie de répondre à la question de ma mère. Je me contentais d'exprimer mes sentiments sur l'engagement de Drago au près des mangemorts.

– Ça me répugne ! dis-je indignée. Drago n'a pas voulu ça et ça se voit. Tout le monde s'extasie sur sa marque. Ça m'énerve.

Mes parents étaient choqués par mes propos, Blaise entendait ça depuis deux jours. Quant à Narcissa, elle sourit.

– Au moins quelqu'un qui pense comme moi me dit-elle. Drago fait sa seulement pour rendre heureux mon mari. Maintenant qu'il est à… Azkaban.

J'étais heureuse que la mère de Drago partage le même avis que le mien. Soudain, je vis « Celui-Dont-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ». Ses yeux rouges me glaçaient le sang. Il était juste à côté de Drago. Je sentis que le blond n'était pas très à l'aise.

– J'ai proposé à Drago d'aller parler à « Vous-Savez-Qui », continua Narcissa que mes parents et Blaise écoutaient attentivement. Je lui ai dit d'aller lui dire qu'il n'était pas prêt pour la grande mission qui lui a proposé. Il va bientôt le faire. Je sais que marchander avec le Seigneur des ténèbres n'est pas facile, mais c'est la seule manière pour que Drago puisse exprimer son point de vue. Peut-être donnera-t-il la mission à quelqu'un de plus compétent.

J'avais raison. Drago voulait devenir mangemort juste pour son père. Mais j'étais stressée qu'il aille parler au mage noir. À ce moment-là, Drago partit accompagné de celui-ci. Sans me préoccuper des autres, je décidai de suivre Drago. À mes risques et périls.

« Ils rentrèrent dans une pièce petite et sombre. Je me cachais alors derrière la porte en quatrième vitesse. Je pouvais les voir grâce à la petite fenêtre située toute en haut de celle-ci. Si je me faisais repérer s'en était fini de moi.

Je ne peux pas … murmura Drago

Je vis que le mage fit un sourire machiavélique, le beau blond semblait tétanisé.

Écoute-moi, Drago. C'est trop tard !

Mais…

« Vous-Savez-Qui » ne le laissa pas finir sa phrase.

Tu oses me contredire ? Si tu ne fais pas ce que je te dis, je te tue ainsi que ta famille et cette petite Greengrass. cria-il à quelque centimètre des oreilles du Serpentard.

Je tremblais, il faisait des menaces à Drago. Des menaces très graves.

J'ai com…pris, répondit Drago en bégaya.

Heureux de le savoir, dit-il en affichant un sourire gagnant.

Il avança vers ma cachette et je commençais à stressée. Il ouvrit la porte et je restais bloquée derrière celle-ci, espérant qu'il ne la ferme pas.

Bien essayé Greengrass, murmura-t-il pour que Drago n'entende pas.

Je n'osais pas parler, il m'avait vu ! Voyant que je ne répondais pas, il continua son monologue.

Je ne te tuerais pas aujourd'hui parce que j'aurais besoin de toi dans le futur. Mais sache que c'est très malpoli d'espionner les conversations des autres. Et n'essaye pas de faire rater Drago, si tu ne veux pas que je mette mes menaces à exécution.

Puis il partit en rigolant. C'est dans ces moment-là que j'enviais le courage des Gryffondors. Ils se seraient surement rebellés. Moi, je me contente de me taire. Me faisant passer pour une faible.

Je sortis donc de ma cachette et Drago sortit de la salle à ce moment-là.

ASTORIA ! dit-il apeuré. Mais tu es folle. J'espère qu'il ne t'a pas vu.

Je l'avais espéré aussi,mais malheureusement cela était faux. Nous nous dirigeâmes vers le salon et le nouveau maître de Drago était au centre en train de parler. Tout le monde l'écoutait. Blaise était au fond de la salle, Drago et moi partirent dans sa direction. « Vous-Savez-Qui » transplana. C'était l'heure de rentrer chez nous, mes parents approchèrent et ma mère me tendit sa main pour pouvoir transplaner à notre tour. Je serrai Blaise dans mes bras et fis de même avec Drago, sauf que l'étreinte dura plus longtemps. »

– Tu vas me manquer Drago. murmurais-je

– Mais nous allons nous voir à la rentrée Astoria. Tu sais je suis désolé pour ce que j'ai dit la dernière fois.

– Je sais Drago et merci. Mais à la rentrée, tu ne seras plus le même. Tu ne seras pas le Drago que j'ai aimé durant toutes ses années.

Après avoir dit cette phrase,je pris la main de ma mère pour transplaner.

C'était sûr, ce n'était pas les meilleures vacances de ma vie.

Fin