Comme d'habitude, un petit brouillon pour commencer. J'ignore s'il y aura une suite prochainement.
La vengeance de Don Diego ou la colère de Zorro
Voici les OCs : ( pour que j'évite de les décrire )
Lucius et Darius de la Manta, les meneurs du groupes.
Antonio et Raoul Vanderas,
Fedo Trevor,
Pedro Elmondo,
Enrique Calvino,
Suliban Rojas ( frère d'Esteban Rojas )
Armando Catalano, l'intellectuel du groupe.
Guillermo Cartvisto, le tête-en-l'air.
Sonia de la Manta ( cousine de Darius et Lucius )
Marina Montana
Suzanna Elmondo
Arietta Elmondo
Madelaine Calvino
Barbara Arizo
Julietta del Artèz
Orlane de Torres ( cousine d'Elena Torres )
Ursula Esperon ( cousine de Moneta Esperon )
A Los Angeles, le village battait son plein. C'était assez rare de voir à quel point la petite communauté de Californie était en effervescent. Aujourd'hui, sur la place principale, un marché avait été organisé rassemblant fermiers, vaqueros et petits commerçants ou artisans, dévoilant soit leur talent ou bien leur vente exclusif.
Parmi les acheteurs, des demoiselles vêtues de leurs plus belles robes en satin ou en soie, discutaient en cachant leurs lèvres derrière leurs éventails fixant avec moqueries ou bien admirations le groupe de 10 jeunes caballeros à l'autre bout du marché, à quelques mètres de la taverne.
"- Eh bien, je vois que notre retour à Los Angeles n'est pas à regretter, dit Lucius de la Manta un jeune homme blond en rendant un sourire aux jeunes demoiselles qui gloussèrent.
- De quoi, te donner l'envie de rester, approuva Darius son frère ainé de même.
Les 10 jeunes gens s'étaient aujourd'hui réunis pour fêter leur retrouvaille à Los Angeles, mais lorsqu'un élégant cavalier arriva, leurs sourires s'effacèrent, laissant leurs yeux observés le nouveau venu.
"- Diego de la Vega, marmonna Fedo Trevor.
- Je croyais qu'il était en Espagne, souffla Pedro Elmondo.
-Son père lui a demandé de revenir l'an dernier, leur apprit Darius, d'après ce qu'a dit notre père, c'est un pauvre pacifique, qui déteste se salir les mains, un lâche en somme.
- Quoi ? Mais il n'était pas comme ça avant ! S'exclama Antonio Vanderas.
- Les gens changent, que veux-tu ? Intervint Guillermo.
Diego descendit de sa monture. Exceptionnellement, il était venu seul, il n'avait pas jugé utile de prendre Bernado. De toutes façons, le pueblo était calme et le commandant par intérim, le sergen Garcia, faisait les choses plutôt bien, il n'avait pas besoin d'espionner qui que ce soit. Dans son dos, les jeunes femmes, l'ayant remarquées, avaient désormais reporté leur attention sur Diego.
"- Qui est ce ? Demanda Sonia intriguée par l'apparition du jeune de la Vega.
- C'est Diego de la Vega, répondit Ursula Esperon, ma cousine me parle souvent de lui. C'est un charmant garçon.
- Oui, il ne se préoccupe que de littératures, musiques et arts, ajouta Orlane.
- C'est charmant, murmura Marina Montana.
- Romantique, ajouta Suzanna l'air rêveuse.
- ça change de ces monsieurs arrogants, rit Arietta Elmondo, mon frère n'est guère comme lui.
- Et si on allait le saluer ? Proposa Madelaine Calvino.
Le groupe féminin en accord se dirigèrent vers Diego qui était en train de converser avec un marchand d'objets décoratifs. Ils s'arrêtèrent quand ils remarquèrent les senoritas à l'approche.
"- Si vous voulez, je vous l'offre à 100 pesos, voulut achever le marchand pour une petite boite en argent.
- Non, je vous paierai la somme convenue, refusa Diego, je voulais juste savoir si elle avait vraiment de la valeur et je peux voir qu'elle en a..."
Il était en train de payer quand Julietta de Cartoz lui lança :
"- Buenas Dias, Don Diego, comment allez vous ?
Après un salut bref au marchant , Diego se tourna vers elles et s'inclina :
"- Buenas dias, senoritas, c'est rare de voir autant de roses qui puissent fleurir un champs que l'on pensait vide."
Les jeunes femmes échangèrent des regards, conquises par les paroles de Diego.
"- Nous pensions que vous pouviez passer un peu de temps avec nous, proposa Arietta, certaine d'entre nous vienne d'arriver et nous serons heureuses que vous soyez en notre compagnie.
- Je suis touché par votre invitation mais ne devriez vous pas plutôt demander à des hommes plus...aptes pour vous accompagnez ? Dit-il en jetant un oeil au groupe masculin.
Elles avaient tous suvis son regard mais aucune d'elles ne semblaient intéresser par sa supposition. Cependant, la gente masculine qui avait suivi leurs échanges vinrent à eux.
Darius ignora les jeunes femmes et s'approcha de Diego, le visage fermé et menacant.
"- Qu'est ce tu as ? Tu nous cherches, c'est ça ?
- Darius, s'écria Sonia outrée par son comportement.
- Je disais juste que vous serez meilleurs compagnons que moi seul , expliqua Diego très calmement.
- Tu te moques de nous ? Siffla Lucius en lui prenant le col.
Les jeunes hommes étaient tellement énervés que Diego soit le centre de l'attention de la gente féminine que tous ce qui importaient étaient de lui foutre une bonne raclée.
La jeune cousine de Lucius et Daris s'interposa entre eux.
"- Arrêtez vous deux, ne cherchez pas la bagarre contre Don Diego, c'est vraiment stupide de votre part.
- ça ne vous regarde pas, intervint Suliban.
- Ecoutez, Senores, je ne suis pas venu ici pour vous cherchez des ennuis, je vous prie maintenant de me lâcher, j'ai autre chose à faire qu'à m'occuper de vos souçis de coeur ou d'orgueil, ne put s'empêcher de dire Diego bien malgré lui.
Leurs visages se figèrent, sauf pour Armando qui lisait un livre et Guillermo qui avait la tête ailleurs.
"- Répète un peu ça, de la Vega, grinça Lucius en serrant fortement jusqu'à le pousser contre une planche du stand.
Diego garda un calme parfait et s'empara des mains du de la Manta pour le forcer à le lâcher, il ne voulait surtout pas leur montrer qu'il pouvait se battre devant tout le monde.
Les jeunes femmes étaient dorénavant derrière le groupe masculin et observait la scène avec inquiétude. Cela prenait une tournure auquelle elles ne s'attendaient pas.
"- Quand tu étais enfant, tu étais toujours là à te battre comme un taureau, mais aujourd'hui, on dirait un pauvre lapin, ricana Raoul amusé par la position de Diego.
- Je n'aime plus me battre, j'ai appris que cela ne servait à rien, déclara Diego.
- Je suppose que ton vieux père a du regretter que tu reviennes vu comment tu as...changé, se moqua Lucius.
- A quoi peut-on s'attendre, lança Enrique, un père-tortue et une autruche, voilà de quoi désigner les de la Vega."
Ils rirent ensemble. Diego tremblait de rage devant l'insulte de son nom et de son père. Il donna un violent coup de genoux dans le ventre de Lucius avant de l'envoyer valser contre son frère.
"- N'insulte plus jamais mon nom, mon père et mon sang, dit Diego en évitant d'élever un peu trop la voix. Tous se jetèrent sur lui mais les cris des jeunes femmes interpellèrent le sergent Garcia qui intervint à temps alors qu'on avait plaquer Diego à terre.
"- Relâchez le ! Ordonna le gros sergent d'une voix autoritaire en s'approchant d'eux, sinon je vous enferme en prison !"
Ils s'écartèrent de Diego, le sergent l'aida à se relever et à réajuster correctement ces vêtements.
"- C'est contre la loi de s'attaquer à un homme, les reprocha Garcia.
Le groupe resta silencieux et lança un regard noir à Diego qui les ignora.
"- Merci, Sergent, dit-il d'un ton soulagé.
- De rien, Don Diego, sourit le militaire un peu fier.
Diego se tourna ensuite vers les jeunes femmes qui l'entourèrent. Voyant que son jeune ami était en bonne et charmante compagnie, le sergent retourna à son poste bien qu'il regrettait que Diego ne lui offre pas à boire pour le remercier de l'avoir sauver.
Un peu plus loin, les nouveaux rivaux de Diego bouillonnèrent de rage, les ennuis ne faisaient que commencer pour Diego.
