Un homme est à mes pieds. Il me demande pitié. Ma lame est pointé vers son cœur. Par la fenêtre de la tour, je vois les flammes lécher les bâtiments autour. Une odeur de chair brûlée me parvient. Je retourne mon attention sur l'homme qui semble attendre ce qui est inévitable. Je lui saisis le col de ses vêtements et le traîne jusqu'à la fenêtre pour qu'il regarde en bas de cette maudite tour. Je fais mine de le faire basculer dans le vide et il s'agrippe à mon bras en couinant de terreur. Je lui ordonne de regarder en bas pour qu'il voit les restes de sa cité. Il m'obéit et je le ramène ensuite d'un mouvement sec vers l'intérieur. L'homme me fixe dans les yeux en se protégeant le visage de ses mains. Mon visage est déformé par la haine et le mépris. Je balayai la pièce du regard et mon expression se durcit encore plus en apercevant les cadavres de mes amis, se vidant de leur sang, gisant un peu partout. J'ai regardé l'homme avec un sentiment d'intense fureur qui faisait trembler mon bras qui se resserrait autour du cou de l'homme. Je l'ai plaqué dans le mur en approchant ma lame de sa nuque. À demi-assommé par le choc, l'homme me donna un coup de pied dans l'estomac qui me fit plier en deux. Il profita de ma surprise pour m'arracher mon épée des mains en l'envoyant à l'autre bout de la pièce. Il me donnait des coups de pied dans les cotes avant de me crier :
……..----- Petit insolent, tu ne me fais pas peur tu ne seras sûrement pas la personne qui me tuera ça je te l'assure.
J'étais toujours en train de souffrir sur le sol, l'homme me regardait avec un sourire mauvais et il répétait sans cesse :
…--- Relève-toi fainéant!
Je sentis la rage m'envahir de nouveau comme je me levais et, sans attendre, je me suis élancer pour fracasser son nez d'un coup de poing. L'homme, maintenant l nez cassé criait é n, en plus finir. Il était à genoux et tenait son nez qui saignait. Je lui dis sur un ton moqueur :
…--- Aller fainéant lève-toi avant que je ne t'achève.
Je n'attendais aucune réponse de sa part. En m'élançant un peu, je lui donnai un coup de pied dans l'estomac. Ce dernier, plié comme un accordéon, tentait de me voir. Je le pris une fois de plus par le collet et regardai l'expression sur son visage. Je commençais à être extrêmement dégoûté par les cadavres et le sang de mes collègues. Mes vêtements et mon armure étaient devenu rouge. J'accotai l'homme sur un mur avec une main et avec l'autre, j 'allai réquisitionner mon épée double. Je pénétrai lentement la pointe de l'épée pour voir souffrir mon adversaire mais s'en était assez, je lui rentrai mon épée de bord en bord de son corps et j'ai regardé avec satisfaction. Le sang coulait à flots sur ses vêtements chics. Le sang commençait à couler sur le sol. Je retirai mon épée et dit :
…..---- Eh bien Hé bien, on dirait bien que c'est moi qui vous ai achevé.
L'homme dit avec beaucoup de difficulté :
…..---- Non c'est ma cupidité j'aurais très bien pu m'échapper ou te tuer mais je ne l'ai pas fait mon………
……----Oui mais que voulez-vous ce n'est tout de même pas une coïncidence! Dis-je en fronçant les sourcils.
L'homme commença à rire avec encore plus de difficulté. Il dit avec un sourire :
…---- Tu ressembles tant a ta mère!
Je dis sur un ton furieux :
…---- Comment osez-vous parler de ma mère!
L'homme me fit signe d'approcher et me murmura une phrase à l'oreille. Les yeux ronds et horrifié, je m'éloignai de l'homme. A peine dix seconde et il était mort.
Mais mon histoire ne commence pas ainsi. Mon nom est Analdir et je suis un Demi-Elf. Pendant ma jeunesse, j'ai vécu avec ma mère qui était une Elfe. Je n'est jamais pu connaître mon père. Depuis ma naissance, je vivais dans l'harmonie et la paix ; je chassais de temps en temps avec mon oncle Felencir ,un homme sage et plein de ressources. Il savait tout faire et il m'apprenait tout ce qu'il savait. Il marchandait avec d'autres races qu'il trouvait inférieures, en effet ,sur ce point, il était extrêmement raciste. Il ne supportait pas de parler trop longtemps avec des race qui n'étaient pas des elfs. Bien sûr, moi il me parlait et il me prenait comme un fils même si j'était un Demi-Elf. Je lui demandais très souvent à quoi ressemblait mon père et pourquoi n'était t-il pas resté avec les elfs. Il m'a clairement dit que mon père n'était pas digne de me posséder et que je serais un vaillant guerrier. Il m'expliqua aussi que mon père avait tenté plusieurs fois de me kidnapper mais que le résultat finissait par des châtiments plus cruels. Je me demandais pourquoi me voulais t-il autant je n'étais qu'un Demi-Elf rien de plus. Comme les autres…
Pour conclure la conversation, mon oncle prit une canne à pêche et me la mit devant les yeux, je n'hésitai pas une seconde de plus. Nous avons mit le bateau sur l'eau et commençâmes notre pêche habituelle. De longues heures passèrent dans le bateau quand, tout à coup, je sentis que ma ligne avait ét. accrochée. Mon oncle tenta de me faire asseoir mais sans résultat quand, soudain, le bateau bascula mon oncle dans l'eau. Il s'extirpa et me regarda avec un air amusé et commença à rire. Tous les deux nous avons rit pendant de longues minutes avant de retourner à la maison. Comme d'habitude, je rentrais dans la maison quand j'entendis un cri de terreur. Je me précipitai vers une pièce mais il était trop tard, le premier cadavre que j'ai vu de ma vie était devant mes yeux, mais en plus, c'était ma mère qui gisait sur le sol. Elle n'était pas tout à fait morte. Elle avait la gorge à demi tranchée et elle essayait de prononcer mon nom. Des larmes coulèrent sur ma joue et mes poing de refermaient, je pleurais et je tentais d'entendre pour la dernière fois son cœur mais il était trop tard : il avais cesser de battre. Je criai plusieurs fois.
…----- À l'aide, à l'aide !
Mais, personne ne vint…
C'est ce jour là que j'ai compris que nul ne pouvait m'aider, je devais me débrouiller seul. Je pris par les bras le cadavre de ma mère et partis vers la cour. Je pris ma vielle pelle pour lui creuser un trou. Je déposa délicatement son corps dans le trou, elle semblait dormir. Je partis dans le bois cueillir les plus belles fleurs en sanglotant et en repensant à elle. Tant de questions que je ne trouverais jamais la réponse ! Le trou était rempli jusqu'au bord, je regardai une dernière fois ma mère et remplis complètement la cavité. Je partis une dernière fois dans la maison, fis ma valise et partis voir mon oncle. Ce dernier était assis sur son balcon en me voyant il me cria :
….--- Analdir c'est tu qui est l'homme qui a quitter ta maison!
Je baissai la tête et dit
…---Non comment était t-il ?
Il réfléchit et dit :
…---- C'était un humain et il avait un tatouage dans la figure ! Plusieurs on tenté de le poursuivre mais impossible, il était rusé. Il a détaché les chevaux se sont échappés à la course mais Il en avait gardé un. Après être sorti de chez toi, il est monté sur le cheval et il est parti à toute allure. Tiens, elle te servira plus à toi qu' à moi. C'est ton père qui la laissée avant de partir il y a plusieurs années.
Je pris l'objet entre mes mains il était très lourd et très gros : une épée double très tranchante. Je l'installai dans mon fourreau et réfléchis un instant. Je me rappelai que, pour mon anniversaire, ma mère m'avait offert un cheval dressé ou presque . Je décidai de siffler de toutes mes forces. Un cheval arriva. Il était noir même s'il était plutôt jeune. Il n'aurait pas de difficulté à me transporter. Mon oncle me dit sur le coup :
….-----Analdir souviens toi, parles lui en elfique et ne lui mets jamais de selle, sinon tu auras des problèmes avec cet étalon.
J'écoutais ce qu'il disait et j'enregistrais l'information. Je montai sur mon cheval et je lui criai.
……------ yiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Le cheval partit à une vitesse folle, je regardais sur ma ceinture ma bourse était bien là et toujours bien remplie. En route, je lui donnai un nom : Anàrion. Nous avons passés plusieurs nuit à la bonne étoile et avons écoutés le son du vent. Je me dépêchai pour m'acheter une cotte de maille légère. Mon épée était toujours dans son fourreau et je chassais pour me nourrir. Le paysage et les pâturages étaient magnifiques. Juste avant de me coucher, je repensais à ma mère. Je m'endormis enfin sous la douce brise de la nuit sans lune. Le matin, lorsque je me suis réveillé, j'entendis des murmures qui disait :
…---- Chut! ne fait pas de bruit triple idiot, il va nous entendre……..
Une voie plus aiguë dit soudain :
…---- Mais non ne t'inquiète pas, il n'en saura rien sinon, nous lui couperons la gorge.
Les deux ricanèrent et j'attendis la suite des évènements une voie de jeune femme dit soudain :
-…. ---- Mais il est trop mignon ce Demi-Elf sommes nous obligés de l'exécuté ?
La première voix se fit de nouveaux entendre :
-…. ---- Il est vrai que…….. Mais ma vieille es-tu tombée sur la tête! Amoureuse de ta prochaine victime………
Soudain, il sortit des buissons deux enfant, un petit garçons et une petite fille, ils étaient jumeaux et une adolescente d' à peu près mon âge…..
Le garçon s'approcha et tendit la main vers ma bourse, je saisis sa main pour la revirer au sol .Le garçon eu un choc…
Sa petite sœur tenta de me sauter sur le dos mais je la maîtrisai aussi ils crièrent :
…---- Aide-nous chère sœur!
Mais cette dernière était trop captivée par le visage du Demi-Elf. Je levai les deux enfants avec mes deux mains et lui dit avec un sourire :
…---Vous feriez mieux mademoiselle de surveiller ces sacripants…..
La jeune fille enjolivée dit :
…---- Oui bien sûr pardonnez moi vous êtes ?
Je dis fièrement :
..---- Analdir.
Je lui lançais les deux enfants qui tombèrent lourdement sur le sol. Je sortis mon épée de son fourreau et les deux enfants avaient des yeux de billes à voir cette magnifique et énorme épée, s'enfuirent en courant.
Je dis avec un sourire manquer.
…---- Peut être un jour vous reverrai-je……
La jeune femme répondit un peu gênée :
…----Gilrena
Je remontai sur mon cheval et je levai délicatement le regard vers Gilrena, elle était très jolie et elle avait rougie.
…---Ce fut un plaisir de vous connaître peut être un jour………….
J'aillais continuer ma phrase quand Anàrion partit à la course. Il devait être fatigué de ce bavardage inutile. Plus loin, je repensais encore a son visage et, pensif ,je ne regardais plus la route. Aràrion comprit tout de suite que j'étais dans la lune et me fit basculer par-dessus sa tête. Rendu sur le sol, je lui criai avec un léger sourire :
…---Quoi qu'est-ce qu'il y a?
Le cheval ne semblait pas comprendre je répétai ma phrase en elfique et ce dernier me hua à la figure. Il me fit signe de remonter sur son dos. Avant, je regardai une dernière fois au loin la jeune femme et je voyais aussi un village. Je m'approchai de mon magnifique cheval et sortis une carotte ce dernier avait désormais des yeux ronds : il adorait à un point fou ce légume. Il dégusta avec délectation sa récompense et je remontai sur son dos. Nous sommes partis à la course vers le Nord. Le territoire nordique était plus froid que je ne l'avais prévu, nous devions nous abriter avec ma petite couverture pour ne pas attraper froid et les proies était plus rare et l'herbe aussi. Nous avons voyagé de longues journées avec l'espoir de trouver une cité ou nous reposer. Je vis un petit écriteau au long de la route et je demandai à Aràrion de s'en approcher .Sur cette dernière il était écrit :
Nul ne passera même le vent y restera une cité accueillante ou nul ne veut s'échapper……………..
Je réfléchis un peu et dit :
-. ---- Étrange cet écriteau, serait-ce une prison dont il est question? Néanmoins, j'ai froid et j'ai faim et Aràrion aussi…
Je demandai à Anàrion de galoper jusque devant la cité et je suis descendu de son dos. je lui dit en elfique :
…---- Je te sifflerai si j'ai besoin de ton aide, attend mon retour.
Je pris ma couverture dans mon sac et l'installai sur son dos. Je cherchai dans mon sac et vit qu'il restait une vingtaine de carotte je ne pouvais pas en manger parce que ça me donnait la nausée mais Aràrion, a mon avis, se porterait volontaire pour tout manger. J'ai déposé les carotte devant lui et lui ai dit :
….----Ne mange pas tout maintenant, garde des provisions.
Je me suis approché tout seul vers la porte. Les portes étaient très bien décorées et les gardes peu nombreux. Ceux-ci me regardèrent et, tout d'un coup, ils foncèrent sur moi en me pointant une fourche au cœur un d'eux me dit :
…---- Que ven…..ez vous faire……. Ici..
Sur le coup, j'avais mal au cœur ,son haleine était amère et elle sentait le moisi. Je tenta de baisser un peu la lance pour parler :
…---- Mon nom est Analdir et je viens ici pour manger et pour boire…..
Étrangement, plusieurs se frottèrent les mains. Je commençai à me poser plusieurs questions. L'homme baissa sa lance et ordonna que l'on ouvre la porte. La ville était dégoûtante un peu de sang était répandu ici et la, parfois même des cadavres et la senteur me donnait encore plus la nausée. Je me retournai pour partir de cette cité mais la porte se referma rapidement. J'étais piégé comme un rat. Puisque j'étais obligé de rester un certain moment dans cette cité autant bien m'habituer.
