Auteur: Miel ou Flodemiel
Adresse email: flodemiel sur hotmail
Base: Gundam Wing
Genre: humour, aventure, romance avec couple ? (à venir)
Disclamers: je suis le maître du monde et tout m'appartient! Mouhahahahahahha! (rire diabolique) Oui,bon.. presque tout!…
Petite note: Et voilà, après quelque petit one-shot ou courte fic, c'est repartit pour une saga! Mais tout sera en un, cette fois-ci! Si vous avez lu cette fic, ce serait sympa de laisser un commentaire: positif, comme négatif! C'est par les critiques qu'un auteur c'est ce qu'il doit préserver ou changer…
G-boys à la retraite
Chapitre 1: Les portes de l'enfer/du paradis.
La paix ayant enfin été déclarée après maintes et moult années de combats menées par nos petits monstres de terroristes, on aurait put croire que tout le monde s'en serait réjoui!
Monstres de terroristes? C'est moi qui ait écrit ça? Ben merde alors! En faite, c'est pas du tout des monstres! Au contraire, ils sont TOUT sauf monstrueux!Les G-boys sont simplement, certainement, terriblement, irrémédiablement et délibérément sexyyyy!
Cinq beau bisho, prêt à faire la une des journaux, prêt à être sacrés les célibataires les en vue de l'année par le magazine "people", et prêt à avoir à leur pieds des centaines de milliers de groupies, la bouche en cœur.
Mais bref, revenons en à notre histoire et laissons l'agence l'Oreal rêvé d'avoir Duo comme emblême…
L'affaire "Mariemera" terminée, on leur avait déclaré que le temps des combats étaient désormais bel et bien révolu.
Et tout le monde s'en réjouit, d'ailleurs.
Sauf une personne... Une personne qui n'avait pas le mot "réjouir" dans sa liste de vocabulaire. Car cette personne n'avait aucune notion de joie, en faite!
Et même s'il en avait eu une, il n'aurait pas été heureux car cette "fin de guerre" signait sa retraite. Ce qui pour lui était synonyme d'inutilité.
Une chose inutile, on la jette.
Tout comme on avait voulu jeter Wing dans la fournaise ardente du soleil! (Raah! les goujats!)
Non, il n'avait décidément aucune raison de se réjouir malgré son but atteint...!
En d'autre terme, j'ai nommé cet énergumène Heero Yuy, ex-terroriste à la retraite.
A 17 ans, à la retraite, pour sûr que c'était tôt! (Perso, je ne vois pas Heero Yuy se traîné de fauteuil en fauteuil, avec des pantoufles glissantes. Argh! Quelle horible vision! Vite vite: l'effacer!)
Les Profs les avaient mystérieusement convoqués ("une dernière fois" qu'ils avaient dit) mais Heero avait vite déchanté en comprenant le but de cette réunion.
Ils leurs expliquaient actuellement que tous les cinq devraient prendre de longues, trèèèès longues vacances. Minimum 9 mois…ou peut-être plus. Pourquoi? Et ben parce qu'il fallait qu'on les oublie! Il fallait que les visages des " héros" disparaissent des esprits.
Pourquoi?
(ben merde alors! vous en posez des questions, vous!)
Hum! Parce que vous croyez que ça existe, peut-être, une société où l'on accepte que des enfants de 15 ans aient mené à eux tout seul une guerre! Non! Bien sur que non! Quand la commission avait apprit que ces 5 "gamins" avaient mené d'aussi durs combats, l'U.N.I.C.E.F avait rappliqué, exigeant qu'on les démette de leur fonction et qu'ils retrouvent la vie d'enfant auquel ils avaient droit!
Il avait d'ailleurs trouvé préférable de masquer leur identité afin qu'ils ne subissent pas la pression des médias.
Duo déchanta quand il apprit que:
1) non, il ne deviendrait pas une idole.
2) non, il ne serait pas invité par des stars dans des propriété de 1.000.000.000. de dollars $$!
3) non, il ne serrait pas interviewer par le reporter du magazine "people".
4) non, il ne pourrait pas porter ses lunettes de soleil préféré en hiver (même quand ya pas de soleil et qu'il neige) pour ne pas être reconnu par ses fans.
Enfin bref, revenons-en à nos étalons:
(ps: je trouve que les étalons c'est plus classe que les moutons)
Ils allaient être envoyés en Nouvelle-Zélande, à l'écart de la ville d'Auckland, où ils habiteraient une villa en bordure de mer.
Ils reprendraient leurs études trop longtemps délaissées et pourraient oublier cette "horrible guerre" et gagner leur "récompense".
Heero devrait oublier cette "magnifique guerre" et recevoir son "châtiment".
Et quand les G-boys auraient atteint leurs 18 ans, alors seulement, ils pourraient envisager de se construire une carrière. Sans doute chez les Peventers pour Wufeï, Heero et Duo; un métier de vétérinaire pour Trowa ; et la direction de la "Winner Corporation" pour Quatre.
Tétanisé par la nouvelle, le soldat parfait restait immobile, assis sur une chaise de bois. Pendant ce temps, Quatre se jetait de joie sur Trowa et Duo se jetait de joie sur Wuf… Non! Changement de programme! Wufeï ayant sortit son katana et le pointant vers l'Américain, celui-ci se ravisa.
"Beeeuh! Quat-chan!" Se plaignit Duo. "Je n'ai personne sur qui saute rmoiii! Heero joue à la statue de glace et Wufeï au dernier samouraï!"
"Allons, un peu de sérieux, Maxwell!" Se plaignit J. "Prend donc exemple sur 01 qui sait modérer ses émotions."
"Parce que cette chose immobile à des émotions?" Se moqua le natté en le pointant du doigt avec amusement. "Est-ce que ça vit, seulement, cette chose?"
La chose immobile répondit sur un ton neutre:
"Omae o korosu."
"Tiens, oui!" Admit Duo en souriant. "On dirait que ça vit puisque ça parle!"
Le trousseau passa des mains de J à celles de Trowa.
Pour Heero Yuy, ses clés ouvraient l'enfer et les cliquetis de métal ressemblaient étrangement au son des chaînes du cerbère.
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"BUT IT'S THE PARADISE, HERE!" S'exclama Duo en voltigeant dans le salon.
La pièce était grande, claire et chaleureuse. Une immense baie vitrée donnait une ravissante vue sur la plage et, grâce à ses fenêtres géantes, la lumière offrait tout son éclat. Des fauteuils de cuir beige, posés perpendiculairement, entouraient une table basse en marbre noire. (mais pas du vrai cuir… parce que Winner participait activement à la récolte de fonds pour la campagne "ne tuons pas des créatures pauvres et innocentes que sont nos amis les animaux pour le plaisir de notre avidité barbare et cruelle" organisée par la S.P.A.)
"C'est chic." Avoua Trowa. "Très chic."
"Matez l'écran plasma!" S'exclama Duo en s'affalant sur un des deux fauteuils en faux cuir. (ben oui, faux parce que Winner participe à la campagne "ne tuons pas des créatures pauvres et innocentes que sont nos amis les animaux pour le plaisir d.." ok,ok! Je me tais rooh!)
Il saisit par la même occasion la télécommande posée sur la table basse et zappa sur les différents postes.
"WAAAYOUH! On a le câble! Je sens que je vais passer ma vie sur ce canapé!"
Quatre, quant à lui, s'intéressait plutôt aux divers tableaux affichés sur le mur. Son regard s'arrêta sur un vase posé en évidence sur une haute colonne en marbre noir.
"Ca alors!" S'exclama Quatre. "Cette urne en porcelaine datant d'avant la colonisation! C'est une original! Cet objet doit être d'une grande valeur!"
Duo explorait avidement le reste de la maison, entrant dans une pièce qui lui serrait sans doute tout aussi familière que le canapé du salon: la cuisine! Il ouvrit le frigo américain (vous voyez le style? Avec un serveur d'eau et de glaçons, inséré dans une des deux grosses portes métalliques) et découvrit avec bonheur des planches bien garnies. Alors qu'il s'exaltait, Heero n'osait pas faire un pas de plus dans cet Hadès, restant immobile sur le perron.
Wufeï s'était laissé charmé par la vue et méditait déjà sur la terrasse, bercé par une légère brise marine avant qu'une bombe nommée Maxwell ne vienne gâcher son paysage en courant sur la plage. Il bondissait et criait de joie tout en abandonnant ses vêtements, courant droit vers la mer.
"Ce crétin ne va quand même pas plonger!" Fit le Chinois.
Trowa qui l'avait rejoint sur le "balcon" répondit tout simplement:
"Si."
Et Duo plongea bel et bien dans les eaux froides, sous le regard amusé de Quatre qui s'était lui aussi rendu sur la plage. Heero, ne préférant pas essayer de supporter ses scènes de pure déchéance, alla trouver sa nouvelle chambre. Il monta donc à l'étage et découvrit une par une les pièces: dressing, salle de bain et enfin une des chambres.
" K'so! Deux lits!" S'exclama t'il en allumant la lumière pour découvrir ce qui allait devenir sa pièce de conditionnement.
Cette villa était une prison. Une prison à 10.000.000.000. $ mais une prison tout de même. Sa chambre n'avait pas de barreaux et semblait confortable mais on lui affligeait un boulet supplémentaire: un compagnon de cellule!
"Je vais devoir supporter le babillage de ce baka d'Américain durant plusieurs mois!" Désespéra t'il. ( Miel: shuut! en faite c'est un secret mais si Heero ne veut vraiment pas dormir avec Maxwell c'est parce qu'il n'aura pas l'intimité requise pour se mas… Heero: Omae o korosu!)
"Tu parles de moi?" Fit une voix derrière lui.
Heero, surprit, se retourna soudainement et découvrit Duo, vêtu en tout et pour tout d'un calebard américain trempé. Une serviette blanche avait négligemment été posée sur ses cheveux mouillés. Ceux-ci étaient détachés -c'était la première fois que le soldat parfait pouvait les contempler ainsi- et tombaient autour de ses épaules, effilant son torse musclé. Soudain, Heero songea que partager cette chambre avec Duo n'était pas si terrible que ça… D'ailleurs, toute cette maison changeait dans son esprit. Elle ne prenait plus l'apparence de l'Hadès mais bien celle du Paradis…
Il y avait d'ailleurs un ange.
Devant lui.
Un ange… angélique.
Un ange qui le regardait maintenant d'un air perplexe, ce qui fit brutalement ramener notre soldat parfait à la réalité !
Il se maudit intérieurement! Lui! Avoir un moment d'absence! Mais, c'était inconcevable! Il devait rester "le" soldat! Le soldat parfait!
"Oui, c'est de toi que je parlais!" Répondit-il sèchement. "Va te changer: tu laisses une flaque à tes pieds."
Duo remarqua la marre d'eau qui l'entourait et lança un « oups ! » plus amusé qu'honteux, avant de rentrer dans la chambre au sol recouvert d'un tapis bleu roi.
Il avait fait exprès de se glisser langoureusement contre Heero, le contact ayant de toute façon été inévitable.
C'est comme ça: les Américains ont toujours aimé provoqué. Depuis le nom de leur sauce ketchup jusqu'au vote présidentiel. loléé
Le soldat parfait put apprécier quelques secondes la douceur humide de sa peau laiteuse. Il en frissonna. Il sentit en lui une bouffée de chaleur qui remonta du bas du ventre jusqu'à sa gorge. Il aurait voulu saisir l'Américain, le plaquer contre lui et… le serrer. Oui... il aurait voulu le prendre dans ses bras, le protéger! De quoi? De rien… Juste le tenir éloigné d'un danger inexistant.
Duo se dirigea vers la salle de bain et s'y enferma pour se sécher. Heero, agard, resta quelque seconde immobile puis décida de se balader sur la plage afin de remettre de l'ordre dans ses pensées égarées.
POV Duo---
What ? C'était quoi ça ? Heero a réagit bizarrement quand je l'ai frôlé! J'ai sentit son torse se soulevé et un frisson lui parcourir l'échine. Bon, c'est pas tout mais faut que je me sèche ! En plus, l'eau était glacée et je suis mort de froid. Yes, cool ! Y'a des serviettes toutes chaudes sur les radiateurs. Par ici mes jolies ! (yataa ! Qu'est ce que je donnerais pas pour être une serviette des fois ) J'en attrape une vigoureusement et je me sèche, enlevant mon short américain tout trempé. Je regarde autour de moi et me rendant compte que j'ai oublié de prendre des vêtements secs ! Raah, zut ! Je vais devoir me promener quasi à poil dans le couloir. Ok. Système de reconnaissance enclenché ! Je faufile un œil rusé dans la serrure. Calme plat. Désert complet. J'ouvre la porte et je me précipite dans ma chambre forte heureusement vide. Mais ! Damne ! Mon sac de voyage n'y est pas ! Raah ! Si seulement je l'avais monté ! Mais non, il a fallu qu'il reste dans le hall d'entré ! Bon, je n'ai pas envie de me trimballer comme ça devant les autres alors… Hum… Tiens, tiens ! Un sac à mes pieds ! C'est sûrement celui de Heero, là. Est-ce que j'oserai… ? Bah, c'est pas la mort après tout si je lui emprunte un de ses débardeurs, quoi ! A moins que… Bon ! Celui qui ne risque rien n'a rien de toute façon ! Par ici, joli petit spandex!
fin POV---
Doux roulement infini des vagues qui s'étendaient et se laissaient mourir sur le sable. Heero se laissa vivre. Il ne pensa à rien, s'assit sur le sommet d'une dune et respira ! Il respira le calme et la solitude, prit enfin un peu le temps de se connaître lui-même. Il comprit avec difficulté pourquoi sa gorge était si serrée et pourquoi il ressentait du dégoût au profond de son cœur. Il avait mal. Le soldat était blessé. Mais il n'y avait aucune plaie voyante, pas de sang qui coulait. Juste un sentiment d'inutilité.
Un soldat sans guerre est un lion privé de griffes.
Un aigle dépourvu d'ailes.
Un poisson qui ne possédait pas de nageoire.
Un désert sans sable ni chaleur.
Il s'étonna lui-même de sa façon de penser, de réfléchir sur son passé, son présent et son avenir.
°Est-ce que c'est ça… mûrir? ° Se demanda-t'il en regardant ses propres mains d'un air perplexe.
Ses paumes avaient tenu des armes, ses doigts avaient tué des gens… Et pourtant, il n'y avait en lui ni regret, ni remord. Au contraire, il ressentait un manque.
Quatre, tel un sonar de sentiments, capta les ondes égarées de l'ex-soldat parfait et décida de le rejoindre. Il sortit donc de la villa et marcha quelques minutes sur la plage pour enfin apercevoir la faible silhouette d'Heero. Celui-ci ne l'aperçut pas, son regard trop perdu devant les vagues mourantes. Il s'approcha et s'assit à ses côtés. Heero sentit sa présence mais ne dit rien. C'est le jeune Arabe qui commença le dialogue :
"Tu es triste, Heero ?"
Il n'avait pas envie de répondre. Il ne voulait pas se sentir encore plus faible, encore plus changé. Il avait en réalité peur de devenir quelqu'un d'autre. Alors, il se tut. Il fit comme le soldat parfait aurait fait à l'époque.
"Heero ? Pourquoi redoutes-tu ton futur ? Parce que c'est ça, n'est ce pas ? Tu es confus et perdu. Tu ne sais pas à quoi tu serviras sans la guerre…"
Touché ! Décidément, le pouvoir empathique du jeune blond s'améliorait de jour en jour. Quatre savait qu'Heero n'enchaînerait pas le dialogue mais qu'il resterait à l'écoute. Il essaya donc d'aiguiller son ami comme il le pouvait en continuant son monologue :
"Tu es jeune. Tu as des amis sur qui compter tel que Trowa, Wufeï, J, moi… puis surtout Réléna. Et Duo!"
Heero sentit son cœur faire un bond. Pourquoi avoir employé ce « surtout ». Pourquoi 04 croyait-il que Duo ou Réléna comptaient encore plus que les autres à ses yeux? Mais le pire était que, au fond, il semblait avoir raison. La voix paisible du petit blond continua :
"C'est la guerre qui a prit fin ! Pas ta vie ! Tu es encore jeune. Ici, nous sommes à un grand tournant de ton existence, tu comprends ? Mais ne regrette pas la guerre. Pense à la vocation qui te plairait ! Pense à ce que tu veux devenir !"
"Je veux rester moi." Dit enfin Heero sur un ton calme. "Mais sans guerre, cela semble impossible. C'est pour ça que je suis dégoûté. Je n'ai pas envie de devenir quelqu'un d'autre."
Son regard restait perdu dans les vagues mais il avait parlé. Il s'était dévoilé.
"Qui te parle de changer complètement, Heero ?" Fit Quatre. O"n reste toujours soi-même ! Je suis à côté de Heero Yuy, ex-terroriste à la retraite. Et même si tu te mettais soudain à chanter et à danser - ce qui serait très étonnant, je l'avoue - tu resteras toujours Heero Yuy à mes yeux! Ce n'est pas parce que tu peux enfin mieux dévoiler tes sentiments que tu deviendras quelqu'un d'autre ! Nos choix, notre attitude, nos réactions nous sont propres ! Retiens toujours ça, Heero : on ne devient pas quelqu'un d'autre mais on évolue !"
Après un court moment de réflexion, il comprit le sens de ces paroles et répondit :
"Hn. Merci, Quatre. Ton aide m'est précieuse."
"Mais je suis là pour ça !" Répondit le jeune arabe, un grand sourire paisible se dessinant sur ses lèvres. "Et si on rentrait ? Trowa a préparé le souper."
"Hn. …Quatre ?"
"Oui ?"
Heero demanda d'une voix posée, neutre et sans aucune gêne :
"As-tu déjà été attiré par quelqu'un ?"
Le jeune blond vira au rouge pivoine et bredouilla soudain beaucoup moins à l'aise :
"Ben … oui bien sur. C'est tout à fait normal, à notre âge, tu sais. Pourquoi me demandes-tu ça ?"
"Je ne sais pas comment réagir dans ce genre de situation, or je déteste me sentir ignare. Explique-moi."
"Euh… tu sais, Heero, tu ferais mieux de t'adresser à un adulte."
" Je ne crois pas que J soit une personne compétente."
"J'avoue que tu marques un point!" Rit le petit blond en se rasseyant. "On ne t'a… hum… jamais expliqué toutes ses choses, étant petit?" Se risqua t'il.
Quatre se voyait mal expliqué l'histoire de la petite abeille qui butine la fleur. Heero était-il encore si innocent que ça? Leur enfance à tous n'avait sans doute pas du être joyeuse, voilà pourquoi le terrain était hasardeux et parfois commémoratif à de mauvais souvenirs.
Heero répondit d'une voix toujours aussi certaine et dénuée d'une quelconque honte:
"Je voulais parler des sentiments qui lient deux personnes et non des rapports physiques."
Quatre souffle de soulagement.
° Bien sur!° Pensa t'il. °J'ai vraiment été trop bête de penser à ça…°
"Lors de mon entraînement, J n'a pas omis de m'enseigner plusieurs tactiques sexuelles pour faire parler nos ennemis en cas de mission, mais c'est tout."
Devant le regard ahuri de Quatre, Heero comprit que sa précédente révélation l'avait quelque peu choqué:
"Mais je n'ai jamais mis en pratique cet enseignement!" Termina t'il rapidement pour apaiser son ami.
Quatre acquiesça. Il était vrai que, ayant parlé de nombreuses fois avec ses sœurs aînées, il en savait sûrement beaucoup plus que Heero dans le domaine du cœur! Il tenta de lui expliquer, se basant sur les histoires à l'eau de rose de sa famille, des films romantiques et sur ses propres questions intérieures auxquelles il avait déjà trouvé réponse:
"Voilà Heero: Tout d'abord, il y a une attirance purement physique bien qu'elle soit étroitement liée par tes sentiments. Cette attirance corporelle est du à un phénomène tout à fait naturel. Tu peux être attiré par une personne et la détesté pour autant."
"Je ne la déteste pas." Confia Heero.
"Ah!" S'étonna Quatre. "Parce que tu as une personne concrète en tête!"
Et comme l'autre répondit d'un coup de tête affirmatif, il sourit malicieusement:
"Ce ne serait pas notre petite princesse du royaume Sank, par hasard?"
Heero répondit par un simple haussement de sourcils. Il fit ensuite un signe de tête bizarre qui ne voulait dire ni oui, ni non. La question de Quatre avait ramené une couche de plus à ses problèmes.
Réléna.
Belle, fougueuse, intelligente, aimable… Un modèle aussi parfait qu'on aurait jugé étrange de ne pas se sentir attiré par elle. Mais, question de cœur, il était trop tôt pour comprendre et déceler ses sentiments.
"Tu ne veux pas me dire qui c'est, n'est ce pas Heero?"
"Hn. Je crois que j'ai déjà trop parlé."
Et tout en disant cela, il s'était relevé, dépoussiérant le sable qui s'était répandu sur son spandex noir. Il en avait déjà beaucoup trop dit et son honneur de soldat parfait en avait prit un coup! Il décida d'apprendre à se sociabiliser petit à petit et ne pas infliger des coups de batte à son orgueil militaire.
"Quand tu te sentiras prêt à reprendre cette conversation, viens me trouver, Heero." Déclara le jeune blond en se levant à son tour. "Rentrons! Trowa a sûrement préparé un délicieux repas."
suite à venir..
ca vous a plus? Est-ce que vous voyez le scénario comme un bon début? Oui, non? Review !pleeaaaasseee!
