Titre : Malade ?
Résumé : Depuis quelques jours, Hiyori est hantée par un cauchemar. Si à cela, s'ajoute une petite maladie, on peut dire qu'elle ne va pas bien. Et si en plus, elle se met à rougir pour un rien, alors c'est qu'elle est vraiment mal ! ShinHiyo UA
Pairing : Shinji Hirako et Hiyori Sarugaki
Disclaimer : J'ai rien à vous dire. C'est à moi ! A moi ! A MOI !
Non, rien n'est à moi, sauf l'histoire. Les persos appartiennent à Tite Kubo… Vous êtes contents ? De toute façon, Tite Kubo peut même pas venir vérifier, il parle pas français ! (enfin, je crois)
Blabla-inutile-dont-la-lecture-n'est-pas-obligatoi re-sauf-si-vous-tenez-à-la-vie *sort une réplique de Zangetsu* : Donc, voici une petite fic sur un couple malheureusement sous-exploité que j'ai écrit parce que je n'avais rien d'autre à faire pour vous faire plaisir ! J'espère que vous aimerez ^^
Je vous souhaite une bonne lecture ^¤^
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Elle se réveilla en sursaut, transpirante. Depuis quelques jours, elle faisait toujours ce même rêve, enfin, ce même cauchemar, plutôt. Une fois éveillée, elle était incapable de s'en souvenir, mais certaines images s'imposaient parfois à son esprit embrumé dans ces « visions », elle était impuissante, et une douleur lancinante lui transperçait le corps … Elle souffrait énormément … Il y avait aussi une voix. Une voix à la fois étrangère et familière … Elle n'était pas réellement inconnue, mais elle avait eu du mal à l'identifier. C'était normal, après tout, elle n'était pas habituée à cette intonation dans sa voix. La plupart du temps, cette voix était railleuse, et son ton reflétait un certain mépris, ou parfois un amusement moqueur. Or, dans son rêve, la voix avait perdu cette inflexion pour trembler quelque peu, trahissant une peur et une inquiétude croissante. Les sentiments imprégnant la voix ne faisait que la conforter dans son angoisse intarissable. Cette voix était celle de Hirako Shinji, soit le garçon le plus irritant et arrogant qu'elle eut jamais connu. Mais … Terriblement attachant également … Mais plutôt mourir que de l'admettre ! Elle s'extirpa finalement de ses réflexions pour se lever, et peut-être se laver. Il était aux environs de trois heures et demie du matin, et elle n'avait absolument aucune envie de tenter en vain pendant des heures de s'endormir, tout en sachant pertinemment que ce corps baignant dans la sueur l'en empêcherait d'inconfort. Elle se dirigea donc vers la salle de bain, ouvrit la porte et se tourna inconsciemment vers le miroir qui ornait le mur de cette pièce, situé juste au-dessus d'un lavabo blanc, tout ce qu'il y avait de plus normal. Elle se regarda donc, et n'eut même pas la force de renifler de dégoût devant l'image que lui renvoyait l'objet. Elle ne portait pas son habituel survêtement rouge-rose, mais juste un long et large T-shirt à manches courtes, d'un blanc cassé, ainsi qu'un minishort de pyjama, involontairement assorti. Ses yeux devant lesquels flottaient encore les brumes d'un sommeil troublé étaient soulignés de lourdes cernes violettes d'une couleur si intense qu'elles en paraissaient presque noires. Son teint était pâle, blafard, malade, mort, accentuant encore la visibilité des poches stigmates d'un manque de sommeil évident. Les cheveux blond qui encadraient son visage étaient quant à eux défaits de l'emprise qu'elle leur imposait en permanence, et retombaient lâchement sur ses clavicules anormalement saillantes, de nombreux nœuds parcourant la masse à la forme approximative et désordonnée. Elle regarda de nouveaux ses yeux, espérant qu'en un instant, ils avaient retrouvé l'éclat qu'elle leur connaissait, mais son espoir ne fut pas récompensés, et ses yeux étaient toujours maladifs, jusqu'au plus profond de sa pupille. En un mot, elle avait un visage terne. Terne, dénué d'une quelconque lueur, même de celle du désespoir. Car le désespoir a une lueur, comme tous les sentiments. Mais là, rien. Aucun sentiment, comme une poupée inanimée, malade et vide. Face à cette réalité qui s'imposait à elle, elle se détourna du reflet fatigué et entra dans la cabine de douche. Son épuisement terrassait de loin une quelconque logique qui l'aurait poussée à abandonner ses vêtement sur le carrelage froid. Elle ne se rendit absolument pas compte de cette anomalie, et laissa libre cours à l'eau. Le liquide glacé ruissela doucement sur son corps, imbibant ses vêtements d'un froid qui l'enveloppa rapidement. Elle se sentit s'engourdir, entravée dans ses mouvements par la température qu'elle n'avait pas pris le soin de régler, comme happée par une Morphée malfaisante et d'une puissance envoûtante. Elle sentait encore son corps, mais ne parvenait en aucun cas à se mouvoir, bien trop proche d'un état second pour lutter contre le poids de l'eau froide battante qui lui semblait à présent une cascade de plomb. Elle perçut un instant un bruit sourd qui l'aida à s'extirper un instant de sa torpeur, jusqu'à ne plus pouvoir garder les yeux ouverts une seconde entière. Elle était presque résolue à s'abandonner aux bras de la Morphée qui les lui tendait, un air mauvais peint sur le visage, quand soudain, le bruit sourd se fit entendre de nouveau, puis un déclic, pareil au l'abaissement d'une poignée de porte. Elle eut alors un nouvel espoir de s'en sortir, et tenta en vain de lever les yeux vers la provenance du son salvateur. Ses paupières se faisaient de plus en plus lourdes, et le vertige ne cessait d'augmenter en puissance. Elle se sentait partir, emportée par un tourbillon effrayant, quand elle entendit la voix de son rêve l'appeler « »Elle était similaire en tout point, quoique la douleur fut moins présente, laissant une plus grande place à l'inquiétude et la peur. Son nom avait quelque peu ravivé la flamme qui la maintenait éveillée , et elle luttait à présent contre le sommeil, parvenant enfin à garder les yeux ouverts, allant même jusqu'à les lever vers celui qui l'avait appelé d'une voix si désespérée. Elle entendait les pas du jeune homme se rapprocher d'elle. Hiyori tenta de se lever, sans réel espoir d'y parvenir … Mais, au fait, quand était-elle tombée ? Le fait était qu'elle se trouvait à présent allongée sur le sol dur de la douche et ne parvenait pas à se relever, ou même à se redresser. Bien qu'elle eut réussi à entrouvrir ses paupières, elle se rendit compte de l'inutilité de son acte lorsqu'elle s'aperçu qu'elle voyait flou. Très flou. Dans un ultime effort, elle parvint à distinguer les cheveux blond qu'elle associa à la voix anxieuse, pour ensuite sombrer dans une inconscience qu'elle espérait réparatrice.
À Suivre
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Voili voilou ! Le premier chapitre de cette fiction ! Alors, qu'est ce que vous en avez pensé ? Vous avez aimé ? Un peu ? Beaucoup ? Passionnément ? À la folie ? Ou pas du tout ? Laissez une review pour me le faire savoir (mais je comprends les flemmards qui ne le feront pas)
Mata nee !
