Coucou, donc voilà ma toute première fiction en avant première, non je rigole. J'éespere qu'elle vous plaira.
Tout appartient à J. sauf les OC.
Voilà bonne lecture.
Souvent, je rêve d'un endroit inconnu et je me sens immédiatement attirés par cet endroit. Toujours le même, il hante mes songes et mes nuits. Je revois ce château au bord d'un lac. Ce village à ses pieds et cette grande forêt. Et cette nuit, n'échappe pas à ce rêve. J'ai toujours cru que c'était un cauchemar. Mais cet endroit était trop beau pour l'être réellement.
Je me réveille en sursaut. Je regarde mon réveil, 6H50. Je me lève lentement sachant que jamais je ne me rendormirais.
Ce rêve, je le fait depuis que j'ai eu mon accident. Il y a un an, je suis tombée dans les escaliers d'après les dires de ma mère. Je rigole à cette pensée. Je me suis fracturée le genou et je suis restée un mois dans le coma. En fait, si je vous raconte ce que ma mère dit, c'est parce que j'ai perdu la mémoire. Je me souviens du jour où je me suis réveillé dans la chambre d'hôpital. Mais je ne me rappelle de rien d'avant.
Cependant je ne crois pas la version de ma mère. Les conséquences sont trop grandes pour que ce ne soit qu'une chute dans un escalier. Je me dirige vers la salle de bain. Je prends une douche rapide et enfile ma tenue de sport. Depuis que je remarche, tous les matins quand je me réveille, je vais courir. Je sors de ma maison, les écouteurs dans les oreilles. Je vais dans le parc à côté de chez moi. Je fais deux fois le tour et je finis par rentrer. Je reprends une douche cette fois un peu plus longue. Je sors et je m'habille d'un jean bleu et d'un tee-shirt. Je descends dans la cuisine, où ma mère prépare des œufs brouillés. J'attrape une pomme au passage et m'assis sur le plan de travail.
Je regarde ma mère se dépêcher avant que mon frère et ma petite sœur se lève. Mon père est déjà au travail. Ma mère est une dame d'une taille moyenne. Elle est blonde aux yeux gris métallique. Elle n'est pas fine mais un peu rondouillarde. Elle a un don pour la cuisine. Elle me regarde et soupire :
– Encore un cauchemar ?
– Ce n'est pas un cauchemar
– Pour moi cela en est un.
Je hausse les épaules. Pas la peine de se battre. Pour ma mère, ce rêve n'est autre qu'un cauchemar que je ne devrais pas faire.
Mon frère entre dans la cuisine. Il se gratte la tête pas encore réveillé. Il s'assit à table et commence le petit-déjeuner que ma mère vient de lui servir. Mon frère, William ressemble beaucoup à mon père. Il a les cheveux bruns court et des yeux bleus orageux. Il est assez athlétique. Il est grand. Mon frère vient d'avoir 17 ans. Je mange ma pomme et retourne dans ma chambre.
En chemin je croise ma petite sœur. Elle a 6 ans. Quand elle me voit elle me saute dans les bras. Je la conduis dans la cuisine. Ma petite sœur, Capucine, est un mélange entre mon père et ma mère. Elle a des cheveux bruns mais des yeux gris. Elle colle un bisou baveux sur ma joue. Elle descend de mes bras et court se jeter dans ceux de ma mère. Je vais finalement dans ma chambre. Je me dirige vers mon bureau, prends mon carnet et m'assoie sur mon lit. Je commence à dessiner sur un dessin déjà travaillé. C'est comme ça tout les matins, je dessine un nouveau détail du paysage que je vois chaque nuit. Je peaufine mon dessin. Je finis le dessin et regarde par la fenêtre. Il fait beau pour un mois de juillet. Ma mère m'appelle, je descends. Elle me conjure de préparer mon sac de voyage pour le soir même puisque nous partons chez ma cousine. Ma cousine habite un petit village nommés Raven. Je soupire et remonte pour le faire ce Sac. Mais voilà, je n'aime pas faire ma valise car je ne sais jamais quoi emporter.
J'opte finalement pour le nécessaire, plus mes affaires d'équitation ainsi que les affaires de mon chat Qwisty. Je finis par sortir après avoir fais mes bagages. Je vais dans le pré derrière chez moi et m'allonge dans l'herbe. Souvent, je réfléchie à ce qui m'est arrivé et que ce que ma mère raconte n'est pas plausible. Je le sais mais personne ne me dit la vérité concernant mon accident. Bercé par les rayons du soleil sur ma peau, je m'endors. Je revois le lieu. Et je me réveille, il fait presque nuit et nous allons partir. Je rentre chez moi et je salue mon père qui est revenu du travail. Oui je sais j'ai dormi longtemps. J'ai dormi tout le matin et une bonne partie de l'après-midi. Je vais chercher mes affaires et mon père les installe dans le coffre de la voiture. Je m'assis à l'arrière et mon père démarre. Je mets mes éternels écouteurs dans mes oreilles. Je regarde le soleil se coucher.
Mais quelle maladroite je fais ! Depuis tout à l'heure, je vous raconte ma vie mais vous ne connaissez rien de moi. Alors je me présente. Je suis Jessy Denvers et j'habite Londres. Je suis un mélange total de mes parents. J'ai les yeux gris-bleus et les cheveux dont la couleur à la racine est brune mais qui se dégrade jusqu'au blond aux pointes. Je suis grande et mince. Mais j'ai le caractère de ma mère, dont la principale chose que l'on puisse dire est têtue.
Revenons donc à nos moutons. Là en ce moment je suis dans la voiture qui me mène en Écosse. Je sens que ce voyage va être long.
Le lendemain en fin d'après-midi, nous sommes enfin arrivés. Je descends de la voiture en faisant bien attention. Ça fait un bout de temps que je n'ai pas touché la terre ferme. Je marche lentement jusqu'à la maison de la cousine, Constance. Elle m'accueille à bras ouvert. Je la sers dans mes bras. Je rentre dans la demeure. Je vois le petit Louis jouer devant la cheminée avec sa sœur Jumelle Clara. Je leur souris quand ils me voient et les sers aussi dans mes bras. Je dis bonjour à mon beau cousin. Après une étreinte amicale, je monte dans la chambre qui m'accueille tous les ans à la même période. Pendant deux mois je vais rester chez ma cousine jusque mi-septembre. LA rentrée des classes chez nous c'est quand on veut, William passe son bac cette année et suit des cours par correspondance. Moi j'entame mon année de seconde par correspondance aussi et ma sœur est trop petite. Je déballe mes affaires et les ranges toutes.
Vers 7h, je descends manger. À table, ma cousine et ma mère parle cuisine. Louis et Clara joue avec Capucine, William discute avec mon père et mon beau cousin d'un sujet détestable : la politique. Et moi je suis la, à regarder tous ce beau monde. Lorsqu'on finit de manger, j'emmène Louis, Clara et Capucine dans leur chambre. Les trois là, ont le même âge. Je les lave et les aide à se mettre en pyjama. Je les couche dans leur lit pendant que les adultes discutent dans la cuisine. J'allais éteindre la lampe quand Louis demande :
– Tu peux nous lire une histoire comme l'année dernière.
Je souris et vient m'asseoir au pied de leurs lits. Je prends un livre et commence à lire :
- Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l'aînée lui ressemblait si fort d'humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.
Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l'eau à une grande demi-lieue du logis, et qu'elle rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire.
-" Oui, ma bonne mère, " dit cette belle fille et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : " Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don car c'était une fée qui avait pris le forme d'une pauvre femme de village, pour voir jusqu'où irait l'honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. "
Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. " Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d'avoir tardé si longtemps " et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants. " Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée je crois qu'il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D'où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu'elle l'appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants. " Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœur quand elle parle ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement. - Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine ! - Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure. "
Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d'argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu'elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C'était la même fée qui avait apparu à sa sœur, mais qui avait pris l'air et les habits d'une princesse, pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de cette fille. " Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ? Justement j'ai apporté un flacon d'argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J'en suis d'avis : buvez à même si vous voulez. - Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! Puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud. "
D'abord que sa mère l'aperçut, elle lui cria : " Eh bien ! Ma fille ! - Eh bien ! Ma mère ! Lui répondit la brutale, en jetant deux vipères et deux crapauds. - O ciel, s'écria la mère, que vois-je là ? C'est sa sœur qui est en cause : elle me le paiera " et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s'enfuit et alla se sauver dans la forêt prochaine. Le fils du roi, qui revenait de la chasse, al rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer ! " Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis. " Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi en devint amoureux et, considérant qu'un tel don valait mieux que tout ce qu'on pouvait donner en mariage à une autre, l'emmena au palais du roi son père, où il l'épousa.
Pour sa sœur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d'un bois.
Les enfants me regardent, de grands yeux ouverts, ils disent :
– Woua !
– Allez les enfants, au lit.
Ils ronchonnèrent un peu mais finirent par se coucher. Lorsque j'allais border Louis celui-ci me demande :
– dit tu penses que comme toi je pourrais faire de la magie ?
– Mais je ne fais pas de magie, mon ange.
– Si tu avais même une baguette.
– Mais non, ce sont tes rêves.
Je l'embrasse sur le front et quitte la chambre.
J'espere que cela vous as plu.
A la prochaine,
Bye
Lunes
