Voilà une nouvelle fic. Tout est dans le résumé. Pas de spoilers particulier si ce n'est qu'il faut connaître le Fossoyeur. J'espère qu'elle vous plaira; j'attends vos reviews pour continuer .. ou pas.
Ils se retrouvèrent dans le noir complet. Ils ne pouvaient rien apercevoir, tellement c'était sombre. Ils ne savaient pas où ils étaient, comme ils y été arrivés, s'ils étaient seuls ou non, ils n'avaient aucun souvenirs.
Tempérance, avait reprit conscience depuis maintenant deux bonnes minutes, et elle avait beau écarquillé les yeux, elle ne parvenait pas à identifier son environnement. Elle respira, essayant de détecter une odeur quelconque, en vain. Il devait bien y avoir un moyen de savoir où elle était ! Elle tenta de se rappeler de ses dernières actions. Elle se revit au Royal Dinner, en face de Booth, mangeant tranquillement, discutant, comme à leur habitude, puis plus rien, le trou noir. Elle fut sortit de ses pensées par des bruits non loin d'elle.
Seeley lui venait de prendre conscience. Il ne comprit rien à sa situation, il ne voyait rien et ça l'effrayait un peu. Il était assis, et en essayant de se lever il remarqua qu'il avait les mains et les jambes ligotées, il essaya de se débattre pour se libérer mais n'y parvint pas. Il soupira, désespéré. Comment allait-il pouvoir sortir de là ? Où était-il ? Pourquoi ?
Tempérance écouta attentivement, il y avait quelqu'un avec elle. C'était rassurant d'un certain côté. Mais qui ? Soudain elle entendit un souffle. Et ne sut pas pourquoi mais elle le reconnut immédiatement sans aucune hésitation.
Tempérance : Booth ?
Seeley : Bones ? C'est vous ?
Tempérance : Oui ! Oh mon Dieu, Booth, qu'est-ce qui s'est passé où sommes-nous ?
Elle savait que cette question était idiote. Si elle ne savait rien lui non plus. Et elle n'attendait pas de réponse. Elle savait que s'ils avaient vus clair il lui aurait lançait un regard lassé avec un petit sourire. Elle se recula, si disant qu'elle finirait bien pas buté sur un objet quelconque ou un mur, mais rien, elle avait l'impression de s'éloigner de Booth.
Tempérance : Booth, pouvez-vous parlez pour que je puisse me rapprochez de vous ?
Seeley : Et qu'est-ce que vous voulez que je dise Bones ?
Tempérance : N'importe quoi, tant que votre voix résonne.
Seeley : Bon, eh bien d'accord. Au fait comment arrivez-vous à vous déplacer ? Vous n'êtes pas ligoté ?
Tempérance : J'ai les mains liées, ce qui ne m'empêche pas de marcher.
Seeley : Eh ! Moi j'ai aussi les pieds attachés, je ne peux même pas bouger.
Elle suivit le son de sa voix au fil de la discussion. Ils s'entendaient de plus en plus fort et savaient que Brennan se rapprochait.
Tout à coup, Brennan trébucha sur quelque chose et tomba, ne pouvant par amortir le choque avec ses mains, sa tête se cogna contre le sol. Elle poussa un petit cri.
Seeley : Bones, je suis désolée, ça va ? Bones ? Répondez !
Tempérance : Ce n'est pas de votre faute on ne voit rien ici. Je ne vous ai pas fais mal aux pieds ?
Seeley : Bien sûr que non, vous êtes sûre que ça va ?
Tempérance : Oui, oui.
Brennan avait trébuché sur les pieds de Booth. Suite à la chute, elle sentit du liquide chaud sur sa joue, s'il elle prenait également en compte la terrible douleur qu'elle ressentait sur son sourcil droit, ça devait probablement être du sang. Mais pas de quoi inquiéter Booth. Le bon côté des choses, c'est qu'elle était à présent près de lui; et d'une façon tout à fait irrationnel, ça la soulageait.
Elle se déplaça et s'installa à côté de lui, s'y collant. Elle le sentait près de lui, elle était apaisé. Elle posa sa tête sur son épaule, cherchant de la chaleur, cette pièce était glacée !
Booth sentit sa partenaire se calé contre lui sans protester. Il aurait voulu passer un bras autour de ses épaules, pour la rassurer comme il le faisait si souvent, mais il était dans l'incapacité de bouger ses bras. Il se contenta de poser sa tête sur la sienne et réfléchit. Comment diable allaient-ils sortir d'ici ?
Tempérance : On ne peut pas ne rien faire; nous devons agir, nous devrions commencé par nous libérer.
Seeley : Super idée ! Et comment comptez-vous faire Bones ? On n'y voit rien ici !
Il n'eut pas de réponse. Brennan était concentré sur un seul objectif : libérer ses mains. Elle tira sur le nœud de la corde et regretta aussitôt ce geste : la corde se serra encore plus. Elle avait mal. Le sang ne cessait de couler le long de son visage, et cette corde lui brûlait les poignet. Elle fit glisser la corde dans tout les sens, passant une boucle en dessus, en dessous, la triturant autant que possible; puis d'un miracle absolue la corde tomba, elle avait réussit ! Elle ne sut comment, mais elle ne put s'empêcher de sourire victorieusement. Ce qui était inutile car personne ne pouvait le voir. Elle porta immédiatement ses mains au dessus de son œil et gémit face à la douleur occasionné. Elle posa ses mains sur le bras de Booth.
Seeley : Mais comment avez-vous fait ?
Tempérance : Je n'en ai moi-même aucune idée, mais j'ai réussis. Tournez-vous que j'enlève cette corde.
Seeley : J'aimerais bien, mais j'ai aussi les pieds attachés : je ne peux pas bouger.
Il dit cette dernière phrase un peu énervé. Mais si impressionnée ! Il avait de l'espoir. Avec elle, il était quasiment sûr de pouvoir sortir un jour.
Brennan glissa ses mains sur son ventre, et descendit, pour atteindre la corde autour de ses chevilles. C'était jouer avec le feu, sous ses doigts Booth était fébrile.
Seeley : Euh .. Bones, que faites-vous ?
Tempérance : J'essaye de trouver cette corde. Si on y voyait correctement je ne serais pas obligé de vous toucher mais ce n'est pas le cas, désolée.
Seeley : Ok, ok.
Avec la même méthode que précédemment elle retira la corde des pieds de Booth. Ce dernier étendit ses jambes, bougea ses chevilles, il lui était reconnaissant. Sans plus attendre il se tourna, lui présentant ses mains. Et presque sans mal, et le libéra totalement.
Seeley : Oh merci Bones !
Sous le coup de l'émotion, Brennan remonta ses mains le long des bras de Booth pour finir derrière son cou et l'enlacer. Son coéquipier passa également ses mains autour de sa taille. Ils restèrent ainsi quelque temps. Se réchauffant, se rassurant comme ils pouvaient. Soudain Booth remarqua le même liquide chaud qu'avait sentit Brennan plus tôt qui était au contact de sa joue aussi. Il se recula légèrement. Et remonta sa main de manière à arriver su la blessure de Tempérance. Celle-ci gémit à ce contact qui réveilla la douleur de plein fouet.
Seeley : Bones ! Vous saignez !
Tempérance : Ce n'est rien, ça va passer avec le temps.
Avec le temps oui. Ils ne pouvaient qu'attendre, attendre que l'un des deux trouve une solution, la température de la pièce semblait être en constante baisse et ils avaient de plus en plus froid.
Brennan se recolla à lui et replaça sa tête sur son épaule. Cette fois Booth l'entoura d'un bras et, de son pouce, caressa ses cheveux. Ils étaient perdu dans leurs pensées; comment vont-ils pouvoir se sortir de là ?
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