Titre: My little Phoenix
Type: À chapitres
Rating : T
Auteure : Kidann
Disclaimer: C'est combien pour acheter la série de Naruto à Masashii Kishimoto??
Note de l'auteure: J'ai eut l'idée de cette fic en écoutant la chanson My Little Phoenix de Tarja l'ex-chanteuse de Nightwish. Cela dit, je vous conseille vivement de télécharger ou d'acheter son album My Winter Storm (Acheter est toujours mieux, pour la qualité musicale, par contre, je ne sais pas si il se trouve facilement…
My Little PhoenixUn rire s'élevait d'un buisson comme un homme s'en approchait lentement, s'accroupissant devant, patient, levant une main vers le feuillage et appelant d'un signe silencieux l'enfant qui s'y cachait. Le feuillage frémit un peu puis s'en sortit une fillette, qui se jeta au cou de son père en rigolant, sa longue tignasse de nuit s'abattant, dans son mouvement, sur le visage de l'homme qui esquissa un sourire en la prenant dans ses bras, se relevant. Il replaça doucement les cheveux de sa puce derrière elle alors qu'elle s'avançait pour l'embrasser sur la joue.
- Papa, quoi dîner?
L'homme poussa un bref soupir. Le fait est qu'il ne savait pas du tout quoi faire pour le repas du soir. Qui plus est, il n'appréciait pas vraiment cette habitude qu'avait prise sa fille de toujours lui demander ce qu'allait être le prochain repas. Elle venait de terminer de manger depuis une heure à peine. Elle n'était pas du genre gourmande, mais elle devait toujours savoir tout d'avance. Il lui répondit comme il l'installait sur ses épaules:
- Soupe Miso, ça te va?
- Vii!
La fillette s'appuya sur sa tête, y croisant les bras pour ensuite y poser son menton, balançant ses pieds tout en prenant garde à ne pas frapper son père alors qu'ils remontaient la petite rue qui menait à leur domicile. Ils vivaient dans un petit appartement bien entretenu mais peu meublé, juste assez pour être à l'aise. La fillette sauta à terre en arrivant aux escaliers, les gravissant à quatre pattes et attendant devant la porte, que son père vint ouvrir sans se presser. Ils entrèrent à l'appartement et elle se jeta sur le fauteuil, qu'elle prit en entier en voyant que c'était aussi l'endroit qu'il avait visé et l'homme, en fronçant les sourcils, l'attrapa pour la lever et s'asseoir, la prenant sur lui pour la chatouiller. La fillette gigota et finit par se sortir de l'emprise de son père, avec quelque difficulté, il faut le dire. Elle se cacha un moment alors qu'il faisait mine de l'ignorer, revenant à la charge pour le chatouiller à son tour. Une chose cependant vint se mettre à l'encontre de son plan: il n'était pas chatouilleux. Elle se laissa donc aller sur ses genoux, sur le dos, le regardant un moment avec ce sourire que font les enfants lorsqu'ils sont au comble du bonheur. Ils ne vivaient pas de grand-chose, elle avait perdue sa mère un peu après la naissance mais ce n'était pas ce qui allait la déprimer. C'était une enfant avec un fort caractère et qui ne se laissait pas aller aux tristes sentiments bien facilement. Elle avait la force de caractère de sa mère, jumelée à cette impressionnante capacité qu'avait son père de savoir rester neutre en tout temps. Enfin, il ne le faisait pas en sa présence, seulement avec les autres. L'enfant l'avait remarquée et se faisait fière que son papa soit plus gentil avec elle qu'il ne l'était avec les autres. Avec les autres, il était froid. Même s'il s'agissait d'enfants. Malgré cela, c'était, selon elle, le meilleur papa du monde.
- Qu'est ce que t'as à me regarder? Demanda l'homme après un moment.
- Où le carde?
- Le quoi?
- Le carde!
Il haussa un sourcil, cherchant à deviner ce que voulait l'enfant. Il faut préciser qu'il n'avait pas beaucoup de conversation et que la fillette n'en avait pas non plus beaucoup elle-même pour une enfant de son âge. Cela dit, à quatre ans, on mélange encore les mots, on ne les dit pas, non plus, toujours de la bonne manière.
- Poto! Tenta la puce.
- Photo, reprit l'homme qui avait finalement saisit de quoi elle parlait.
- Vii!
- Loin de la portée de tes mains,
- Bou!
- Bou toi-même. Va donc te trouver quelque chose à faire pour me laisser tranquille, un peu.
La mignonnette hocha vivement la tête et se dirigea vers la porte, chaussant ses sandales.
- Tu vas ou?
- Au parc!
- Tu le dis si tu vas ailleurs.
- Vii!
- Tu y va directement.
- Vii!
- Tu reviens pour le souper.
- Vii papa!
Elle revint vers lui, l'embrassant sur la joue, puis elle ouvrit la porte, sortant dehors pour se précipiter sur le parc. Il était tout près et l'homme avait même une vue sur son ensemble, il pouvait la surveiller depuis l'appartement, faute de quoi, il ne l'eut pas laissée filer. Ils vivaient dans un village plutôt tranquille, elle ne risquait pas grand-chose. De temps à autres, il jetait un coup d'œil par la fenêtre du salon pour la trouver, puis fermait les yeux pour se reposer.
Il avait été deux ans avec la même femme, avait eut sa fille vers la fin de la seconde année, puis sa conjointe était morte empoisonnée et il avait quitté en vitesse le village qu'il habitait, y laissant la petite maison où ils s'étaient installés, de peur qu'on ne revienne pour tenter d'assassiner sa fille. Rien n'était sûr quant à l'hypothèse de l'assassinat de la mère, mais il n'avait pas de mauvaises raisons de le suspecter. Après tout, il avait des ennemis. Il avait donc trouvé cet appartement et avait élevé sa fille en solo, ne se mêlant pas trop aux gens de son entourage et intimant sa puce d'en faire de même. C'était triste et beaucoup demandé, il le savait, mais il ne voulait pas risquer de la perdre. Elle était, comme il le lui disait parfois, son « petit phénix ». Sa flamme. En fait, au monde, il n'avait plus qu'elle, tout le reste, il l'avait laissé derrière quelques années avant.
Il ouvrit les yeux de nouveau, regardant le par cet fronça les sourcils: sa fille n'y était plus. Sans s'énerver, il se leva, s'approchant un peu de la fenêtre, la repérant finalement: elle remontait la petite rue pour rentrer à la maison. Elle avait finit par se lasser des balançoires, faut-il croire. Elle trottinait sur le chemin du retour lorsqu'une ombre s'abattit sur elle, l'agrippant et s'éclipsant avec elle. Il serra les dents et se jeta dehors, se précipitant à sa suite, mais deux autres silhouettes vinrent l'arrêter à la sortie du village, le retardant volontairement dans sa poursuite. Il perdit l'ombre de vue et jura tout haut, s'occupant des deux hommes qui l'avaient ralentis, qui ne s'en sortirent pas qu'avec des blessures mineures. Il n'allait clairement pas laisser qui que ce soit s'en tirer comme ça avec sa fille.
¬¬¬
- Lâche moi!!
L'enfant s'affairait à mordre la main de son agresseur, qui serrait les dents et continuait d'avancer aussi vite qu'il le pouvait. Il savait que le père était à sa suite et devait échanger l'enfant avec un de ses partenaires pour qu'il en perde la trace. Cependant, il n'était pas sans avoir l'envie de laisser tomber le petit monstre qu'il avait capturé, monstre qui, en ce moment, lui perçait la peau de ses dents et se révélait avoir une bien puissante mâchoire.
Il arriva au point de rencontre, la balançant dans les bras de son complice, qui s'éclipsa alors qu'il continuait de courir dans la même direction, attirant l'homme sur une fausse piste. Le nouveau kidnappeur réalisa lui aussi que l'enfant avait de bonnes dents et se vit dans l'obligation de s'arrêter un bref moment, le temps de la bâillonner pour qu'elle se tienne tranquille. Ne sachant plus se servir de ses dents, elle usa alors de ses pieds et de ses poings, ce qui n'en était pas moins agaçant, quoi que moins douloureux.
Ils s'arrêtèrent au beau milieu de la nuit, dans une grotte où les attendaient d'autres complices. L'un d'eux prit la forme de l'enfant, sortant immédiatement avec l'autre pour brouiller les pistes encore davantage. La fillette fut poussée au font de la caverne et y resta patiemment. Elle n'était pas très forte et ne savait pas se battre, par contre, elle excellait dans l'art de la fuite. Elle attendit le bon moment et alors que son agresseur détournait son attention, elle se leva d'un bond et sortit au pas de course, le contournant alors qu'il se levait pour l'attraper. Elle se cacha sous un épais buisson, allégeant son souffle. Ils ne la retrouvèrent pas et une fois qu'elle se fut assurée qu'ils soient assez loin, elle sortit de sa cachette et se précipita dans les bois, au hasard.
¬¬¬
Elle errait dans les bois depuis deux jours déjà et par chance, personne ne l'avait rattrapé. Elle se terrait sous les buissons et dans les arbres dès qu'elle sentait qu'on venait et marchait en dehors des sentiers, comme le lui avait enseigné son père. Elle écoutait à la lettre ce qu'il lui avait dit de faire si ce genre de situation arrivait: ne jamais cesser d'avancer, éviter les routes qui étaient fréquentées, n'approcher personne. Il allait la trouver à un moment où un autre, elle avait confiance. Elle n'avait qu'à faire ce qu'elle avait apprise et il s'occuperait du reste. Après tout, il avait déjà été un ninja fort redouté, il le lui avait vaguement raconté, avec le moins de détails possibles, juste assez pour qu'elle soit au courrant et qu'elle ait confiance en ses capacités. Pour qu'elle garde courage.
La petite s'arrêta alors que la nuit commençait à tomber, serrant les dents. Le vent était frais et elle frissonnait, tentant de se réchauffer en se frottant les bras. Des bruits attirèrent son attention et elle se réfugia sur les hautes branches d'un arbre auquel elle grimpa sans problème, se camouflant parmi l'épais feuillage. Un jeune garçon passait plus bas, assis sur le dos d'un énorme chien. L'animal s'arrêta un moment, reniflant l'air et son maître se pencha sur lui.
- Qu'est ce qu'il y a, Akamaru? Tu sens quelque chose?
Le châtain renifla l'air lui-même, levant vivement la tête vers l'arbre dans lequel l'enfant s'était cachée. La fillette retint son souffle. Il descendit du grand canin, faisant mine de marcher à l'aveuglette, puis il bondit dans l'arbre et la puce se précipita en bas, le fuyant entre les branchages, mais le chien la rattrapa facilement et la retint dans sa gueule. Elle poussa un cri d'effroi et s'arrêta de bouger. Kiba s'approcha alors qu'Akamaru lui laissait regagner le sol. Elle voulut se sauver de nouveau et le chien la rattrapa par le chandail.
- C'est bizarre, j'aurais pourtant cru que…
Akamaru répondit à son maître d'un grognement et Kiba haussa les épaules.
- Tu es toute seule?
La petite ne pipa mot, se contentant de le toiser d'un regard de glace. Il haussa les sourcils.
- Écoute, on ne va pas te manger, on veux juste t'aider.
- Papa viens me chercher!
- Il est où ton père?
- … sait pas.
Kiba s'approcha de la gamine, qui lui mit son pied dans le menton, lui tirant un grognement. Avec ça, il venait de se mordre la langue. Choqué, il bondit sur le dos d'Akamaru.
- Ouais bein en attendant, tu vas attendre à Konoha.
Il la traîna jusque chez l'Hokage, qui l'accueillit avec le sourcil levé.
- Je revenais d'un entraînement avec Akamaru et on a trouvé ça.
Il tendit la gamine vers Tsunade, qui réalisa alors qu'il avait les mains couvertes de morsures. Il avait laissé Akamaru en bas et la puce en avait profité pour se défendre.
- Je l'ai ramené parce qu'il y a quelque chose de bizarre à son sujet.
- Qui est?
- Elle a semblablement la même odeur que Sasuke Uchiha.
La godaime ouvrit de grands yeux, toisant tour à tour l'enfant, que le maître chien tenait à bout de bras et Kiba lui-même qui aurait bien voulu se débarrasser du petit monstre.
- Laisses-la parterre, lapoignée de porte est trop hautede toute façon.
Il s'exécuta, la déposant sur le sol et l'enfant lui mit un coup de pied sur la cheville avant de se précipiter sur la porte pour tenter de l'ouvrir, en vain. Puis elle prit Tsunade comme cible et se jeta sur elle, lui mordant le mollet. La femme l'attrapa par le chandail et la leva de terre, grinçant des dents. Elle l'assit sur le bureau et la toisa droit dans les yeux, l'air sévère. Ce fut assez pour inspirer une certaine crainte à la petite, qui se figea subitement.
- Écoutes moi bien, toi! Je t'interdis de mordre qui que ce soit ici, si non je te met au coin est ce que c'est clair?
- Y a que papa qui peut me mettre au coin!
- M'en fiches, ici c'est moi qui mènes et je te mettrai au coin si je veux! Maintenant tu vas te tenir tranquille! On ne te veut pas de mal, tu n'as donc pas à t'énerver!
- Méssante sorcière!
- Q-QUOI!
On toqua à la porte et Sakura entra. La petite se précipita sur la sortie et la rosette referma la porte en vitesse, au grand désarroi de l'enfant, qui lui donna un coup de pied. La jeune femme l'évita et la prit dans ses bras pour qu'elle se tienne tranquille.
- Mais qu'est ce qui se passe ici?
- Kiba a ramené un monstre. Répondit Tsunade.
Sakura cacha son sourire.
- Et de quoi s'agit-t-il?
- On croit qu'elle ait été en contact avec Sasuke Uchiha.
- V-vraiment??
La rosette regarda longuement la petite fille, étonnée. Cette dernière avait croisé les bras et boudait. La jeune femme la déposa parterre et se mit à sa hauteur, posant les mains sur ses épaules.
- Me touche pas!
L'enfant recula d'un bond, la toisant d'un air menaçant tout en pointant un kunai vers elle. Sakura s'étonna et vérifia dans la sacoche qu'elle avait derrière elle: il lui en manquait un. La petite l'avait donc prit alors qu'elle se précipitait sur la porte? Elle avait été rapide, elle n'en avait même pas prit compte.
- On ne te veux pas de mal, tenta la rosette. Rends-moi le kunai.
- On a tenté, ça, déjà.
La fillette pointait toujours l'arme devant elle et Kiba fit un mouvement pour le lui enlever, mais Sakura l'arrêta d'un regard. La petite était effarouchée et mieux valait ne pas la bousculer. Elle cherchait un moyen de l'apprivoiser, si l'on peut dire, moyen qu'elle trouva bientôt alors que l'estomac de la puce se mettait à gronder.
- Tu as faim? Tu veux que je t'emmène manger?
Étonnamment, la petite ouvrit de grands yeux mais ne rendit pas le kunai. Elle fut placée dans une pièce sécurisée près du bureau de la godaime et la rosette lui emmena des ramens, qu'elle déposa devant elle, avec des baguettes. La petite regarda le bol un moment, puis après quelques minutes, elle finit par daigner manger, son estomac l'emportant sur son caractère. Elle repoussa le bol une fois vide et croisa de nouveau les bras.
- Tu sais où est ta maman?
L'enfant pointa le ciel par la fenêtre de la pièce et la rosette parut désolée.
- Et… ton papa?
Elle secoua la tête.
- Tu peux me dire comment tu t'appelles? Moi, c'est Sakura.
- … Kusuka…
- Enchantée! En attendant qu'on trouve ton papa, ça te dit de venir chez moi?
Le « point faible » de l'enfant était que, si on parvenait à l'approcher, on pouvait facilement s'attirer sa confiance. Aussi hocha-t-elle la tête avec un sourire, lui prenant la main. Sakura l'emmena voir Tsunade, à qui elle fit part qu'elle se portait volontaire pour la surveiller le temps qu'ils retrouvent sa famille, après quoi, elle l'emmena dans un appartement tout décoré. La petite se laissa tomber sur le fauteuil, toisant longuement le plafond. Son père lui manquait, elle commençait à avoir peur qu'il ne la trouve pas.
- On envois des messagers pour retrouver ton père. Tu le reverras bientôt, je te le promets.
Kusuka se redressa, regardant Sakura alors qu'elle s'affairait à ranger quelques affaires, puis elle se leva pour s'approcher d'une étagère où siégeaient plusieurs cadres. Elle les regarda longuement, puis poussa un cri de surprise.
- La poto!
- La quoi? Fit Sakura en se retournant vivement vers elle.
- La poto! Répéta Kusu en lui montrant un cadre.
- Elle est belle hein?
Elle s'approcha de l'enfant, qui lui pointa l'une des quatre personnes présentes sur la photo.
- Toi?
- Oui! C'était mon équipe quand j'étais genin.
- Ouah!
La petite sembla tomber dans ses songes et Sakura remarqua qu'elle avait le regard rivé sur quelqu'un d'autre. Ses yeux ne s'en détachaient pas et avec un sourire, la rosette pointa Sasuke.
- Il est mignon hein?
Kusuka leva les yeux sur elle et éclata de rire puis elle retourna mettre le cadre à sa place.
- Quoi manger?
- Tu viens tout juste d'avoir des ramens et il est déjà tard,
- Demain?
- Oui, je vais te faire à manger demain.
- Quoi?
- Je ne sais pas, je verrai. Allez, je crois que c'est l'heure de dormir.
Elle installa des couvertures sur le fauteuil et y coucha la fillette, qui s'y enroula. Mais lorsque vint l'heure pour la rosette de se coucher à son tour, alors qu'elle commençait à s'endormir, elle entendit que la porte de sa chambre s'ouvrait et s'appuya sur les coudes pour voir entrer la petite, qui, aussi discrètement qu'elle le put, vint s'approcher du pied du lit, traînant ses couvertures.
- Ai peur dormir tout seul.
- Tu dors avec ton père d'habitude?
La petite hocha la tête et la jeune femme lui laissa une place, à la grande joie de l'enfant, qui se précipita sous les couvertures, s'y blottissant comme elle l'avait d'abord fait sur le divan.
¬¬¬
Voila, c'était le premier chapitre, le second devrait suivre bientôt, dépendamment de mon inspiration et du temps que j'y à y mettre (C'est que je suis une personne occupée moi XD)
Les reviews me font toujours plaisir et si jamais vous avez une idée en tête, pour la suite ou pour une autre fanfic, n'hésitez pas. Oh, et je prends aussi les "Défis", j'adore écrire des fics avec des obligations (et encore plus lorsque les obligations sont stupides)
À la prochaine, pour le chapitre 2!!
