Bien le bon matin!
C'est étrange comme les phrases me viennent facilement pendant la nuit, aussi fus-je contrainte de me réveiller afin de poster ce drabble sans queue ni tête sur mes chéris d'amour~

Source+Disclaimer: Pas à moi gnagnagna, les personnages présents ici sont la propriété exclusive d'Akira Amano!
Genre: Un peu space? C'est un PoV Hibari, donc ça ne pouvait pas être très sain d'un point de vue psychologique.
Note: C'est plus ou moins un 1859, donc si vous n'aimez pas, fuyez vite!

Et pour finir, enjoy~!!


Je ne voulais pas vraiment t'empêcher d'inspirer cette bouffée de fumer. En réalité, tout ce que je voulais c'était saisir une occasion créée de toutes pièces par cette dispute provoquée en toute connaissance de cause pour pouvoir agir.
Le goût de la cigarette sur tes lèvres, la stupeur presque palpable que tu as ressentie à ce moment-là, tout en toi me donnait d'irrépréssibles envies d'amour et de meurtre.
N'écoutant plus que moi, je broyais presque ton visage entre mes mains, tentant d'ancrer profondément dans ma chair les moindres plis de ta bouche. J'en voulais plus, tellement plus que c'est à grand-peine que je me retenais de te battre à mort sur le toit de cette école, mordant à la place avec rage tes lèvres et ta langue. Mordant jusqu'au sang pour qu'il remplisse ma gorge de son goût de rouille salée et m'offrant un peu de ce que je souhaitais depuis... Combien de temps cela faisait-il, au fait ? Un mois, deux mois déjà que je te suivais sans bruit le long des rues, apprenant par coeur le trajet que tu empruntes quotidiennement, espérant trouver une opportunité pour t'approcher. C'est chose faite à présent: les manches de mon manteau battant l'air sont le seul son qui résonne à mes oreilles, car je ne t'aime pas d'un amour véritable, alors à quoi bon faire battre mon coeur plus rapidement ? Tout ce que je veux, c'est dominer enfin cet esprit rebelle, le tenir dans ma main pour le chiffonner à volonté.
Tu m'énerves. Tu m'énerves et je te hais.

Alors pourquoi souris-je lorsque je sens tes mains frôler ma chemise, osant à peine s'y poser ?

Au final, j'ai réussi à t'avoir.

Satisfait, je recule d'un ou deux pas, histoire de pouvoir contempler ton visage presque blafard sous les rayons de soleil aveuglant. La porte derrière nous s'ouvre dans un grincement: tes amis arrivent, je m'éloigne sans prononcer un mot. La feuille que le vent emportait avant que je ne puisse la toucher s'est finalement immobilisée, me laissant l'écraser de ma toute-puissance.

Ici, je suis un dieu, et il n'est rien que je ne puisse obtenir.


J'aime le petit côté mégalo de Kyouya, ainsi que sa froideur et sa façon d'abuser de son pouvoir. Et j'aime le "chien fou" des Vongola, ça, c'est dit.
J'espère que ce n'est pas trop OOC/inutile/blasant ou quoi que ce soit de trop négatif ? J'ai deux fictions en cours pour KHR dont une très, très longue, il va me falloir du courage et de la motivation, sans parler de temps!! Courage, moi-même!