Poster le: 31/01/2016
Bonjour et Bonne Année à tout! Ceci est une traduction de la fanfiction Again and Again de Athey. J'espère qu'elle va vous plaire.
Bonne lecture!
Novembre 1981
Il ne savait pas comment c'était arrivé, mais Albus Dumbledore était paniqué. Il avait laissé le jeune Harry Potter devant la porte des Dursley avec un doux sort de réchauffement et sous un sort de sommeil de grande intensité, alors il n'avait tout simplement pas pu se lever et partir, mais les Dursley insistait sur le fait qu'il n'avait jamais vu le garçon. Ils avaient trouvé le panier et la lettre, mais pas de bébé ni de couverture.
Ils avaient pensé que c'était une sorte de mauvaise blague, et n'avaient pas étaient ravis quand Albus Dumbledore était arrivé sur le pas de leur porte quelque semaines plus tard alors que ses insignifiants dispositif l'avaient averti que les protection qu'il avait érigé n'avait pas pris.
Sa pire crainte était que le petit Harry Potter ai était enlevé, et étant donné que, sort de localisation après sort de localisation avaient échoué, ses peurs grandissaient et grandissaient. Il devait être sous une sorte de bouclier pour qu'une telle chose soit possible, ce qui signifiait qu'il était avec un sorcier ou une sorcière. Sa seul consolation était que ses instruments lui indiquait que le jeune Harry Potter était toujours en vie.
Janvier 1982
Il venait juste de recevoir un mot venant des gobelins de Gringotts; la chambre de Harry Potter avait été consultée. Il s'était précipité à la banque pour poser ses question, mais les résultats étaient désespérément limités. Le seul moyen qu'une personne avait pour accéder à la chambre forte sans la clé était de fournir un échantillon de sang qui corresponde aux dossier magique du sang des Potter. Et d'une façon ou d'une autre, la personne qui était entrée dans la banque, avait fait exactement ça. Mais la personne dont les gobelins parlait était un adulte – ou tout du moins, avait semblé être un adulte. Les gobelins refusaient de lui donner un souvenir de ce à quoi l'homme ressemblait. Ils disaient que la prochaine fois qu'il viendrait, ils feraient passer un contrôle de sécurité standard à l'homme, mais ce fut tout. Il voulait qu'ils l'avertissent immédiatement si l'homme venait à nouveau, mais ils refusèrent.
C'était incroyablement frustrant.
Octobre 1984
L'homme avait fait quelque autres allez-retours à la banque, et c'était la seule chose qui prouvait à Albus Dumbledore que Harry Potter continuait d'exister. Ses instruments continuaient à indiquer que l'enfant était en vie, mais ses sorts de localisations continuaient de chercher pour rien. Les gobelins l'avait informé que l'homme qui venait dans leur banque et qui de temps en temps retirait de l'argent de la chambre des Potter était probablement sous Polynectar, ou peut-être, utilisait des glamours. A chaque fois qu'il venait, il avait l'air un peu différent, mais à chaque fois il passait le test sanguin et était en mesure d'entrer dans la chambre.
Il ne venait pas très souvent; pas plus de deux fois par an, et généralement faisait des retraits vaguement considérables – bien que pas du tout élevés quand on prenait en compte le contenu total de la chambre forte. Juste assez pour qu'une personne puisse vivre dans un confort relatif sans avoir à travailler. C'était une modeste somme pour une personne vivant seule. Une autre chose étrange était que la personne en question demandait toujours au gobelins de convertir la majorité de l'argent en monnaie moldue.
C'était vraiment peu de chose, et il savait que son inquiétude et sa frustration avait été remarquée par d'autres. Minerva ne lui avait toujours pas pardonné d'avoir perdu Harry Potter, le poussait encore et toujours à avouer qu'il avait besoin d'aide et lui disait d'aller au Ministère pour demander de l'aide dans ses recherches.
Cependant, il ne voulait pas faire ça. La ministre Bagnold n'était pas vraiment une mauvaise dirigeante, mais elle ne s'entendait pas très bien avec Albus à vrai dire, et cela rendait Albus encore plus méfiant envers celle qui semblait être en tête des prochaine élections. La dernière chose qu'il voulait était que la ministre mette son nez dans l'éducation de Harry Potter.
Mais peut-être Minerva avait raison sur un point – même le ministère était préférable à l'homme mystérieux qui détenait Harry Potter actuellement.
Juillet 1991
Albus Dumbledore, directeur de Poudlard école de Magie et de Sorcellerie, se tenait avec la directrice adjointe, Minerva McGonagall, dans la petite salle de la tour où une plume enchanté écrivait des adresses sur les enveloppes pour les lettres qui étaient envoyé chaque été aux étudiants. La plume s'était animé dès ce matin et comme toujours commençait par les nouveaux de première années. Elle écrivait les noms des né-moldus en encre bleu alors qu'elle écrivait ceux des enfants de sorciers en vert – c'était un moyen pour Minerva de savoir quel brouillon de lettre sélectionner, et si oui ou non l'enfant devait avoir une visite à domicile.
Les deux se tenaient debout et retenaient leur souffle tandis que la plume continuait son chemin à travers l'alphabet en se rapprochant de plus en plus du nom de Harry Potter.
Albus savait qu'il était toujours en vie - du moins, ses sorts le disaient - et les retraits bis-annuels avaient continué toutes ces années. La personne qui effectuait les retraits avait continué à utiliser des déguisements – entrant dans la banque en étant une personne différente à chaque fois – et Albus avait continué à être mis hors jeu dans ses efforts pour trouver l'identité de cet homme, ou pour découvrir où Harry Potter était retenu captif.
Il y avait eu quelques aperçues occasionnelle de Harry Potter au fil des ans, et Albus s'était toujours précipité pour enquêter lors de chacune d'elles, mais il n'était jamais sûr que quelqu'un l'ai réellement aperçu, ou si les gens s'imaginait juste des choses. Et aucun d'eux ne lui avaient donné d'informations utiles.
Maintenant, nous étions seulement deux mois avant le début de ce qui serait la première année de Harry Potter à Poudlard, et son seul espoir était que la plume pourrait maintenant lui dire où trouver le garçon.
"Albus!" haleta Minerva alors que la plume commençait à écrire 'Mr. Harry Potter, n°16 Veronica Gardens, Streatham Vale, Angleterre'
Il aurait pu rire tellement il se sentait soulagé. Si seulement il avait pu obtenir la coopération de cette fichu plume plus tôt, mais la magie qui la gouvernait été bien plus grande que la sienne. C'était un très ancien et puissant artefact – crée par Rowena Serdaigle elle-même.
Albus attrapa l'enveloppe et commença à partir avec celle-ci dans la main quand Minerva l'arrêta, le traîna jusqu'à son bureau afin qu'ils puissent mettre la lettre dans l'enveloppe, et insista sur le fait qu'il devait l'emmener avec lui pour qu'elle puisse voir d'elle-même combien Harry Potter avait grandi.
Minerva était déjà allée à Streatham Vale avant, tandis qu'Albus n'y était jamais allé, donc ce fut elle qui les fit transplaner le plus près possible de l'adresse. Ils apparurent relativement près de la gare commune de Steatham puis le duo marcha à travers les quartiers sans aucun doute moldus jusqu'à ce qu'ils atteignent Veronica Gardens.
Le n°16 s'avéra être un appartement située au rez-de-chaussée dans un bâtiment contenant six appartements – trois au rez de chaussée et premier étage, et trois au deuxième étage. Le n°16 était au fond et avait avec un petit jardin privé, le duo marcha rapidement le long du chemin devant la porte d'entré. Albus frappa et attendit avec impatience le moindre signe de vie provenant de l'autre côté de la porte. Deux longue minutes passèrent avant que la porte ne sois ouverte et qu'un jeune homme aux yeux rendu vitreux par le sommeil avec des cheveux noirs et emmêlés et de fines lunettes rondes n'apparaisse, et ne portant rien d'autre qu'un bas de pyjama. Il cligna des yeux quelque secondes en les regardant avant de pousser un profond soupir résigné.
"Mr. Potter?" demanda Dumbledore.
"C'est exact," dit le garçon en reculant et leur faisant signe à tous les deux de l'intérieur. Minerva et Albus se jetèrent un bref coup d'œil avant d'entrer. Harry Potter ferma la porte derrière eux et leur indiqua d'un geste nonchalant de la main le petit canapé du salon ouvert avant de marcher jusqu'à la petite cuisine qui se trouvait dans le fond de la pièce. De ce qu'il pouvait en dire, il s'agissait d'un très modeste et petit appartement une pièce. Juste après la cuisine il y avait deux portes, toutes les deux ouvertes, montrant une salle de bain et une chambre. D'un rapide coup d'œil dans le coin cuisine, Dumbledore était presque sûr qu'il avait pu voir un petit chaudron magique suspendue au-dessus de la cuisinière.
"Mr. Potter, Je-"
"Voulez-vous du thé?" demanda Potter d'un ton ferme, lui coupant la parole.
"Ah... oui, s'il vous plaît. Merci," dit Dumbledore, clignant des yeux, surpris par la soudaineté de cet étrange situation.
Potter passa les minutes suivantes à mettre en ordre un petit plateau avec de l'eau chaude, du thé, du lait, du sucre et des biscuits avant de l'amener et de le poser sur une petite table circulaire entouré par deux fauteuils où était actuellement assis Albus et Minerva. Il dut pousser quelque détritus et quelque lettres ouvertes, qu'il emmena dans la cuisine et posa sur le comptoir et jeta les déchets dans la poubelle.
"Je reviens tout de suite," déclara-t-il avant de disparaître dans la chambre et de réapparaître un moment plus tard avec un tee-shirt froissé et un pantalon gris. Il se laissa lourdement tombé sur le canapé et regarda les deux professeurs un air résigné sur le visage.
Les deux professeurs échangèrent un bref regard avant de tourner leur attention sur le jeune homme en face d'eux. Dumbledore se racla la gorge.
"Mr. Potter, est-ce que votre... tuteur serait disponible?"
"Non."
Dumbledore cligna des yeux de surprise à l'abrupte réponse.
"Non?"
Potter haussa les sourcils, l'air un peu interrogateur.
"Heu... et quand sera-t-il disponible? "
"Je vis seul ici."
"Seul?!" s'exclama Minerva.
"Êtes-vous ici à propos de Poudlard?" dit Potter, sans vraiment attendre de réponse, ignorant leur évidente confusion et incrédulité dut à sa situation.
"Oui, nous le sommes," répondit Dumbledore avec hésitation. "Mais –"
"Je suis déjà au courant pour l'école. Je n'ai pas besoin de visite comme pour les né-moldus, et je peux me procurer mes propres fournitures. Avez-vous la lettre avec vous?'' dit Harry l'interrompant à nouveau.
"Mr. Potter," gronda Minerva, "ne l'interrompait pas je vous pris."
"Nous vous avons cherché pendant de nombreuse années, Mr. Potter,'' commença Dumbledore, ''et je crains de devoir insister, mais je veux rencontrer la personne qui s'est occupé de vous pendant toutes ces années.''
"Il n'y a personne à rencontrer. J'ai pris soin de moi-même."
"Vous ne pouvais pas dire sérieusement que vous avez vécu ici seul? Pendant combien de temps?" s'écria Minerva.
"Suffisamment longtemps," répliqua Potter d'un ton froid. "Avez-vous la lettre?"
Les deux professeur restèrent bouche bée pendant un moment avant d'échanger un autre regard silencieux. Dumbledore atteint la poche de sa robe et sorti le lourde enveloppe de parchemin qu'il lui remit. Harry brisa le sceau de cire, tira les feuille et survola la lettre avant de passer à la liste des fournitures.
"Avez-vous besoin d'une réponse écrite?" questionna-t-il distraitement tandis qu'il lisait la liste.
"Excusait-moi?" demanda Minerva.
"Il est écrit que je dois répondre avant le 31 juillet en indiquant si oui ou non je viendrais, mais puisque vous êtes tout les deux ici, ma parole suffira-t-elle ou avez-vous besoin d'une réponse écrite?''
"Votre parole sera suffisante," dit-elle, hésitante. "Mais nous avons tout de même besoin de parler avec votre tuteur - ''
"Je n'en ai pas. Je vis seul.''
"Vous avez seulement dix ans!''
"Cela n'a pas était un problème jusqu'à présent," déclara-t-il d'un ton ennuyé.
"Et bien c'est un problème maintenant. Maintenant que nous savons où vous êtes, je pense que vous devriez être placé dans un foyer convenable,'' insista gravement Dumbledore. ''vous n'êtes pas en sécurité ici, surtout livré à vous même.''
"J'ai était hors de danger jusqu'à maintenant,'' répliqua Potter en levant un de ses sourcils. ''Vous ne pouviez me trouver, n'est pas?"
"Un enfant de dix ans ne peux pas vivre seul!" insista Minerva d'un ton cassant.
"Si vous essayez de me forcer à vivre quelque par où je ne veux pas, je disparaîtrait, et vous ne me retrouverez jamais,'' déclara froidement Potter. "Si vous voulez que je vienne à votre école, vous allez me laisser faire ce que je veux pendant les deux seuls mois de l'année où je ne suis pas présent à Poudlard. Si vous insistez pour vous mêler de mes affaires personnelle, alors je ne viendrai pas à Poudlard, et vous ne me reverrez jamais."
Les deux professeur le regardèrent complètement muets et sidérés.
"Je vais rester ici, jusqu'à la fin du mois d'août. Je terminerai mon contrat de location et mettrai mes meubles dans un entrepôt, étant donné que je ne vois aucune raison de payer un loyer pour un appartement qui restera vide pendant dix mois. Je vais vivre à Poudlard durant l'année scolaire, et probablement louer un logement temporaire l'été prochain,'' expliqua Harry d'un ton déterminé.
"Vous ne pouvez pas vivre seul pendant deux mois!" cria Minerva.
"Je le peux, et je le ferai, à moins que vous ne vouliez pas me voir venir dans votre école."
"Vous ne pouvez pas nous faire du chantage, Mr. Potter! C'est non seulement contraire à l'éthique de vous laisser vivre ainsi, c'est aussi illégal. Un enfant de dix ans ne peux vivre - ''
Potter se leva brusquement, les fixant tout les deux d'un regard froid. "Sortez."
"Quoi?" couina Minerva .
"Vous n'êtes pas les bienvenus chez moi si vous comptez me menacer."
"Calmez-vous, Mr. Potter," calma Dumbledore, levant les mains en un signe apaisant. "Je suis sûr que nous pouvons arriver à nous entendre sans avoir besoin de menaces."
"Si j'avais été quelqu'un d'autre vous ne seriez même pas ici, et vous ne porteriez aucune importance à mes condition de vie," asséna Potter, catégorique.
"Mais nous n'êtes pas quelqu'un d'autre," dit Dumbledore gentiment. "Êtes vous conscient de votre réputation dans le monde des sorcier, Mr. Potter? Il y a certaine personne qui vous veulent du mal, et j'ai peur pour votre sécurité dans ces conditions. C'est seulement pour votre santé et votre bien-être que nous nous inquiétons."
"Je suis parfaitement conscient de ma 'réputation' dans le monde de la magie, et j'ai pris des précautions suffisantes pour contrer quiconque me voudrait du mal. Vous ne pouviez pas me trouver, alors que vous possédiez sûrement certains de mes cheveux et même peut-être un peu de sang. Si vous n'avez pas pu m'attraper, étant donné un tel avantage, pensez-vous honnêtement qu'un vieux mangemort échappé aurait pu me retrouver?''
Encore une fois, Dumbledore et Minerva restèrent sans voix.
"Peut-être pourrions nous arriver à un compromis, au moins pour l'organisation du reste de cet été. Je pourrais poster quelque pour surveiller votre habitation et s'assurer que vous êtes suffisamment en sécurité?''
"Inutile," affirma Potter d'un ton catégorique.
"Vous ne saurez même pas qu'il seront là. Ils seront extrêmement discrets."
"Je n'ai pas envie d'autoriser de parfaits étrangers à espionner chacun de mes mouvements pendant les deux prochains mois."
Dumbledore pâlit. "Ils ne vont pas vous espionner, Mr. Potter. Ils seront des – gardes du corps, en quelque sorte. Leur travail consistera à surveiller la zone entourant votre appartement et remarquer toute personne ayant des intentions néfastes."
Potter ferma ses yeux et pris de longue et profonde inspirations, comme s'il essayer de réguler son tempérament.
"Ce ne sera pas nécessaire."
"S'il vous plaît, Mr. Potter – pour moi, et pour me rassurer – je me sentirais beaucoup mieux, si je vous savais en sécurité.''
Dumbledore le regarda avec des yeux bleus, suppliants et étincelants, soutenant le regard frigorifiant du garçon de dix ans qui se tenait debout devant lui depuis plusieurs longues minutes.
"Non."
– –
Severus Snape devait admettre à contre-cœur – et seulement à lui-même – qu'il avait beaucoup d'idée préconçues sur ce dont il fallait s'attendre avec Harry Potter. Il n'avait même pas encore rencontré le gamin, et pourtant il était déjà convaincu que le garçon serait une copie conforme de son père. Il avait fait des efforts au court des dernières années pour se tenir le plus possible à l'écart de tout ce qui avait lien avec Harry Potter.
Lorsque Albus réussi, d'une manière ou d'une autre, à perdre le Garçon-Qui-Avait-Survécu et qu'il eu ensuite commencé sa 'croisade éternelle' pour retrouver le garçon, Severus avait tout essayé pour ne pas devoir y participer. Bien sur, il fut obligé d'aider un peu – la plus part du temps, il était chargé d'ouvrir les yeux et de garder une oreille attentive au messes basses des membres de son ancien groupe. Mais après que plusieurs années sois passées sans le moindre indice sur l'endroit ou l'enfant pouvais se trouver, il arrêta même d'essayer.
Le fait qu'un homme, déguisé, mais apparemment ayant du sang Potter dans les veines, avait accédé au coffre de Gringotts du rejeton faisait comprendre à Severus que le garçon n'était clairement pas entre les mains de Mangemorts. Les chances que l'espèce de bâtard qu'était Potter père ai eu une relation illégitime sans que Albus ne le sache était tout simplement inexistante, ce qui veut dire que quelqu'un ayant réalisé que Tuna Evans était une horrible salope, avait sauvé le morveux de l'affreux plan de Dumbledore qui était de le faire élever par des moldus.
Certes, Severus avait été un peu surpris quand il avait appris où Albus avait décidé de placer l'enfant. Si il avait su ça avant – et si l'enfant était effectivement allé las-bas et qu'il y été resté - il aurait probablement fait du grabuge. Peu importe combien il méprisait James Potter, il n'aurait pas pu, tout en ayant bonne conscience, permettre au fils de Lily d'être élevé par l'affreuse traînée qu'était sa sœur.
Mais à la place, il avait apparemment était élevé, en secret, par un parent inconnu des Potter. Ce fait renforça seulement les prévisions de Severus que le garçon allait arriver à Poudlard, agissant comme si il était le propriétaire des lieus; exactement comme son arrogant et détestable père avait fait. Direct à Gryffondor; destiné à être le petit animal de compagnie préféré du Directeur, et autorisé à faire n'importe quoi, tout en snobant les règles à droite, à gauche.
Quand il avait appris que Albus et Minerva avait finalement trouvé Potter et lui avait rendu visite, cela à renforcé le fait qu'il croyait que leur recherches excessives et paniquées avaient été une monumental perte de temps, et il était heureux qu'ils ai arrêté de l'impliqué dès le début. Le fait que Potter avait apparemment refusé leurs insistantes demandes pour lui donner un garde du corps, avait encore renforcé sa conviction que Potter était un petit morveux arrogant.
Bien sur, Albus avait ignoré le refus du garçon et avait réunis quelques volontaires de l'Ordre et les avait envoyé pour surveiller la maison du garçon, mais ils l'avaient trouvé vide. Et encore une fois, Albus avait passé un temps ridiculement long a s'inquiéter pour le garçon, comme toujours. Bien sur, il ne l'avait pas retrouvé, et maintenant il était complètement paniqué, convaincu que Potter ne viendrai pas à Poudlard.
Severus, en revanche, avait fermement ignoré ce 'drame' risible, et se concentrait plutôt sur la préparation de la nouvelle année, tout comme le directeur devrait faire.
Alors quand, finalement, le premier Septembre arriva, Severus était bien déterminé à ne pas perdre une seule minute à penser à l'énervant garçon-qui-avait-survécu-pour-rendre-sa-vie-extrêmement-compliquée. Albus avait, bien évidement, posté quelqu'un à King's Cross à l'affût de tout signe du garçon, et s'était donné en spectacle de façon ridicule quand il avait reçu un mots disant que Harry Potter était bien là et qu'il était monté dans le Poudlard Express. Mais là encore, Severus n'allait pas le laissé s'incruster dans son esprit.
Quand les étudiants arrivèrent dans la soirée, et qu'il se retrouva en tête de table à regarder les premières années être conduits, en file indienne, par Minerva, il ne chercha pas le garçon dans la foule, parce qu'il ne s'en souciait pas. Quand son regard tomba sur lui, un sourire méprisant s'inscrit instinctivement sur ses lèvres alors qu'il apercevait exactement ce à quoi il s'attendait. Un James Potter miniature, dans tout les sens du terme. Les même cheveux noirs en bataille et les même lunettes; le même visage que James Potter en première année; le même tout. Enfin, sauf ses yeux. Mais avec la distance qu'il y avait, il était facile d'ignorer les yeux douloureusement familiers, quand les autres traits étaient prioritaires.
Le garçon était aussi clairement arrogant, comme il s'y attendait. Pendant que ses camarades regardaient la grande salle avec crainte et émerveillement, Potter semblait juste s'ennuyer. Son expression était froide et renfermée, et Severus admit que ce n'était par une expression qu'aurait pu avoir Potter Sr. dans un tel moment. L'imbécile aurait été souriant comme un idiot pompeux, et aurait probablement été en train de rire au dépend d'autrui.
Il aurait même essayé de faire un croche pied a quelqu'un tandis qu'il serait passé devant lui pour allé s'asseoir sur le tabouret et être réparti.
Parce qu'il était juste un petit bâtard.
Mais Potter ne riait ni ne souriait aux autres enfants. Son expression était restée ennuyée et indifférente durant la première moitié de la répartition. Il n'avait pas parlé une seule fois avec l'un des autres enfants restés en rang, et n'avait pas semblé prêter d'attention à la répartition de ses camarades de première années.
Quand son nom fut appelé, la salle se remplit de chuchotement excités, et tout les étudiants se tordirent le coup dans diverses directions, essayant de voir le célèbre garçon-qui-avait-survécu. Potter garda la tête plus haute et arrogante que jamais pendant qu'il s'avançait, ne se souciant pas de reconnaître ceux autour de lui, les ayant clairement jugé non intéressants. Il s'assit sur le tabouret et Minerva posa le chapeau. Severus attendit, espérant une répartition rapide, directement à Gryffondor. Alors quand le chapeau commença a bouger, et que la déchirure sur le côté s'ouvrit pour parler, moins de dix secondes après avoir été placée sur la tête du garçon, Severus ne fut pas surprit le moins du monde.
Il fut surprit, cependant, quand le chapeau cria 'Serpentard!'.
C'était comme si le monde s'était fissuré et détruit. Il y eut un silence assourdissant dans la salle, à l'exception de quelque personne qui haletèrent sous le choc. Puis il y eut quelques applaudissements, seulement provenant de la table des Serpentard, et seulement venant d'une partie de celle-ci. Un certain nombre était très enthousiaste, et gonflé de fièreté à l'idée d'avoir avec eux le fameux garçon-qui-avait-survécu dans leur maison souvent dénigrée, mais il y avait aussi certains d'entre eux qui avaient l'air renfrogné et d'autres qui avaient juste l'air perplexe.
Le reste des tables était stupéfait. De toute évidence, personne n'avait prévu que Le Harry Potter pisse être envoyé à Serpentard.
Et encore moins Severus Snape.
Potter se leva avec calme et grâce, rendit le chapeau à une Minerva stupéfaite, et marcha calmement jusqu'à la table des Serpentards qui l'applaudissaient toujours. Il s'assit à côté de Daphné Greengrass et en face de Draco Malfoy. Il commença alors à ignorer ostensiblement tout le monde. Cela continua pendant le reste de la répartition, puis encore longtemps pendant le banquet.
Il regarda les quelques personnes qui lui posaient des questions, et acquiesçait de temps à autre. Il parla même quelque fois, mais c'était toujours de très courts échanges. Il n'avait apparemment pas jugé l'un de ses nouveaux camarades de maison digne de son attention.
Petit morveux arrogant.
Severus ne passa certainement pas tout son repas à regarder la progéniture de Potter, car il se foutait complètement de ce gosse. Et il n'en avait rien à cirer que ce petit merdeux soit maintenant sous sa responsabilité. A vrai dire, il ne pensait absolument pas au fait qu'il était maintenant le chef de la maison du garçon, car cette pensée était bien trop horrible.
Certains pourraient penser qu'il allait profiter d'avoir un tel pouvoir sur le garçon, mais Severus prenait ses fonctions de directeur de maison très au sérieux. Quand un enfant était dans sa maison, il était sous sa responsabilité. Il était un parent de substitution pendant les dix mois de l'année où ils étaient à Poudlard, et bien qu'il n'allait certainement pas les dorloter, il se souciait d'eux. Il s'occupait de chacun d'eux, peu importe se qu'ils semblaient être au reste de l'école. Et il ne voulait pas s'occuper de Harry Potter.
Quirrell fit quelques tentatives ratées d'engager la conversation avec lui durant le repas, mais Severus commençait à être trop énervé par le bégaiement de cet idiot pour pouvoir le supporter encore longtemps. Minerva semblait un peu renfrognée – sans doute était-elle horriblement déçue de ne pas avoir Potter sous sa responsabilité – mais elle était quand même de meilleure conversation que cet abruti bégayant.
Finalement, le repas se termina et Albus fit son discours de bienvenu annuel. Celui-ci contenait un avertissement pour tout les élèves de rester à l'écart du troisième étage sauf s'ils voulaient mourir dans d'atroces souffrances. Ça n'allait pas provoquer de catastrophe – Non,bien sur que non. Ça n'était jamais une bonne idée de dire à un enfant où il ne devait pas aller, par l'intermédiaire de menace de danger et d'aventure. Severus ne serait pas surpris si ils se retrouvaient avec au moins un ou deux Gryffondors horriblement mutilés à la fin de cet semaine.
Ils seront probablement identique et auront les cheveux roux.
Une fois le repas fini, les étudiants furent envoyés dans leur dortoirs et Severus regarda les nouveaux Serpentards y être conduits par les préfets de cinquième année. Quinze minutes plus tard, Severus entra dans la salle commune de Serpentard situé dans les donjons et se retrouva debout devant un groupe d'enfants de onze ans vraiment minuscules – dont la plupart semblaient terrifiés. Ceux qui ne le regardaient pas d'un air effrayé, l'était clairement, mais essayaient de ne pas le montrer. Enfin... Draco n'avait pas l'air terrifié. Il avait l'air béat. Comme si il savait qu'il possédait déjà l'endroit. Il soupira un grand coup, Severus savait que son filleul allait sûrement lui poser des problèmes. Lucius était un homme fier et avait élevé fermement son fils, mais Narcissa l'avait pourri-gâté. Par l'Enfer, même Lucius l'avait gâté. Il n'y avait jamais eu de chose que Draco eu voulu et qu'il n'ai pas eu.
Potter, était la seule autre exception. Il n'avait pas l'air terrifié; pas intimidé non plus. Il avait juste l'air... ennuyé. Ce qui était tout à fait exaspérant.
Severus décida à ce moment là qu'il allait juste ignorer Potter et qu'il allait s'accorder quelques nuits pour essayer de comprendre exactement comment il voulait aborder cette dernière complication inattendue de sa vie. Il fit donc un simple discours de bienvenue, complété par des menaces de retenu pour toute personne assez stupide pour se faire prendre en dehors à désobéir aux règles par d'autres professeurs. Pour finir il les renvoya tous dans les dortoirs, rentra dans ses appartements, et se prit un verre de cognac.
– –
Draco Malfoy regarda Potter marcher calmement à travers leur nouvelle chambre, en direction du lit en face duquel étaient empilées deux valises identiques, puis Potter sortit sa baguette de sa manche. D'un simple coup de baguette il ouvrit une des valises. Il introduit sa main à l'intérieur et en sortit... un morceau de parchemin?
Les yeux de Draco se plissèrent et il se rapprocha pour pouvoir mieux observer cette nouvelle énigme. Potter se retourna et fit face à la chambre, et attendit un petit moment avant de se racler fortement la gorge. Théo se releva car il s'était penché au-dessus de sa propre malle, et Vince et Greg se retournèrent pour le regarder d'un air ébahi. Blaise, comme Draco, était déjà en train de l'observer d'un air curieux.
"J'ai une proposition à faire," annonça Potter d'un ton froid et posé.
"Une proposition?" répéta Blaise avec amusement et incrédulité.
Potter utilisa son pied pour fermer sa malle, puis prit le morceau de parchemin qu'il tenait dans la main et tapota le dessus de celui-ci.
''Je propose que tout se qui se passera dans cette chambre, reste dans cette chambre. Ceci est un contrat magique qui ne prendra effet que si nous le signons tous. J'ai demandé à mon avocat de l'écrire pour m'assurer qu'il ne possède pas de point faible – bien sur, vous êtes tous autorisés à le lire avant de le signer. Ce n'est pas aussi sérieux qu'un serment inviolable, ou même qu'un serment magique. Vous ne mourrez pas, ni ne perdrez votre magie si vous le cassez, mais vous éprouverez de la douleur si vous essayez de rompre l'accord, et si vous le rompez pleinement, votre peau deviendra verte, vous serez gravement malade, et vous serez recouvert de furoncles.
"L'accord stipule que tout ce que chacun de nous entendra, verra, ou percevra de n'importe quelle manière que ce sois, dans cette chambre, est secret, et ne pourra être transmis à quiconque en dehors des occupants de ce dortoir. Pas au enseignants, pas aux autres élèves, pas à la presse, ni au autorités."
"Et pourquoi, sincèrement, l'un d'entre nous aurait envie de signer quelque que chose comme ça?" demanda Nott incrédule.
"Parce que pour l'instant, je sais seulement théoriquement que quatre de vos pères possède un tatouage sur l'avant-bras gauche. Certes, rien d'assez concret pour tenir au tribunal. Cependant, nous allons partager cette chambre pour les sept prochaines années. Voulez-vous vraiment vivre dix mois de l'année, pendant sept ans, constamment sur vos garde de crainte que j'assiste à quelque chose d'incriminant? Ou que je vous surprenne en train de dire quelque chose que je ne devrais pas entendre, et que je le répète à la mauvaise personne? Voulez-vous passer les sept prochaines années à cacher tout votre attirail interdit? Tous vos livres de magie noir? Tous vos artefacts douteux? Voulez vous devoir vous cacher lorsque vous célébrerez les Sabbats ou les Solstices parce que vous avez peur que l'un d'entre nous pourrais vous dénoncer au ministère? Non, bien sûr que non. Vivre comme ça serait chiant. Ceci est notre dortoir. Nous devrions tous nous sentir en sécurité ici. Réconforté et assuré que tant que nous sommes dans cette salle, nous sommes en sécurité. Hors de porté d'espionnage déloyal, ou d'avoir nos actions surveillées et signalées aux autres."
"Donc, quel est l'avantage pour toi, alors?" demanda Draco, regardant fixement Harry à travers ses yeux plissés. "Ça à l'air nous protéger de toi au cas où tu déciderais de nous dénoncer, mais qu'est-ce-que toi tu obtiens de ce contrat? Il me semble que quelqu'un qui veut offrir un accort de ce genre, à quelque chose à cacher."
"Bien sûr que j'ai des choses à cacher," répondit Potter d'une voix traînante, en roulant des yeux. "Mais cela signifie aussi que je suis protégé si l'un de vous décide de vendre des photos de moi quand je suis en caleçon, ou de raconter des choses privées à mon propos à la presse. Je n'aurais pas besoin de m'inquiéter à l'idée que vous vendiez des informations sur moi pour avoir un peu d'attention, ou de l'argent ou bien pour me faire du chantage. Bien sûr, tout ce qui se passera hors de cette pièce ne fera pas partit du contrat, mais au moins nous saurons que lorsque nous sommes dans notre dortoir, nous sommes en sécurité."
Draco continua à regarder Potter avec suspicion, mais lentement un sourire se forma sur son visage. "Tu sais, je me demandais ce que le chapeau avait fumé quand il a réparti Harry Potter à Serpentard, mais je pense qu'il devait savoir ce qu'il faisait après tout."
Potter haussa juste un sourcil, provocateur, avant de faire un signe de tête vers le bas en direction du parchemin qu'il tenait entre ses mains.
"Tu vas le lire?"
Draco fit une sorte de petit bruit moqueur et amusé mais avança dans sa direction et le prit. Il était évident que le papier avait été fait par un professionnel. Draco avait déjà vu des contrats magiques écrit par les avocats de son père. En fait... il le mit à la lumière et vit un faible filigrane dans le parchemin, ce qui apporta un grognement et un autre sourire à ses lèvres. Il venait de la même entreprise que son père employait.
Potter savait clairement ce qu'il faisait s'ils les avait embauché. Raison de plus pour le lire, minutieusement. Potter ouvrit son second coffre et en sortit quelques parchemins, en disant au autres que c'était des copies supplémentaires qu'ils pouvaient lire, mais que seul l'original sera pourvu de leurs signatures. Ils en prirent un chacun, et avec une certaine méfiance et prudence, les garçons lurent le contrat, silencieusement. Greg et Vincent murmurèrent, un peu confus, et demandèrent à Draco de leurs clarifier quelques mots qui étaient trop durs pour eux à comprendre. En fin de compte, Draco décida que le contrat était exempt de tout piège ou attrape nigaud : Potter ne pourrait pas les poignarder dans le dos.
Il n'était pas sur de vouloir être dans l'incapacité de dire aux autres – en particulier à son père – les choses que Potter ferait dans leur chambre, mais en toute honnêteté, cela changeait-t-il vraiment quelque chose? Il serait toujours capable de raconter la totalité de ce que Potter ferait quand ils ne seront pas dans leur dortoirs, et ce serait bien de ne pas devoir être sur ses gardes tout le temps. Pas seulement sur ce que Potter verra, mais aussi tous les autres.
Cependant, il ne savait pas si c'était une bonne idée de signer ça sans d'abord consulter son père. Mais Potter alla vers lui et marmonna quelque chose à propos du fait que Draco était un homme, ou alors allait-t-il rester caché derrière le nom et le pouvoir de son père toute sa vie. Draco savait qu'il avait rougi de colère à ces mots. Il savait qu'il était probablement manipulé. Ça ne changea pas le fait qu'il signa les papiers, peu de temps après.
Greg et Vincent le suivirent un instant plus tard. Puis Théodore Nott fit de même. Blaise fut celui qui hésita le plus longtemps, mais finalement, fit de même. À l'instant où Potter signa, le contrat brilla d'un lumière bleuté, de petite étincelles jaillirent vers chacun d'eux un bref instant avant de disparaître, puis le parchemin disparu à son tour. Potter laissa à chacun une copie et inclu une feuille qui détaillait le cabinet qu'ils devaient contacter s'ils voulaient voir l'original. Qui serait apparemment stocké là-bas pour plus de sûreté.
Une partie du contrat stipulait qu'ils pouvaient parler de l'existence de cet accord, donc si jamais quelqu'un posait une question à Draco sur Potter et qu'il ne pouvait pas y répondre car cela concernerait ce qui se passait dans leur chambre, il pourrait au moins leur expliquer pourquoi il ne pouvait pas leur donner de réponses. Apparemment, c'était une réponse acceptable à une cour de justice pour ne pas être obligé de témoigner de certaines choses. Une des lois du Ministère interdisait de forcer quiconque à témoigner d'un sujet sur lequel ils auraient fait un serment inviolable, ou tout autre contrat de ce genre, qui pourraient compromettre leur santé ou leur magie si ils venaient à le violer.
Ce fut ce dernier point qui convaincu Draco. Maintenant, il pourrait librement pratiquer les arts noirs illégaux, juste sous le nez de Harry Potter – tant qu'il le faisait dans les limites de leur dortoir – et ne devrait plus se soucier d'être signalé au Directeur ou au Ministère. Et peu importe combien ce que Draco ferait était horrible, Potter ne pourrait rien faire à ce sujet. Il ne pourrait le dire à personne.
Draco pensa réellement qu'il était vraiment intelligent d'avoir signé ce contrat.
Jusqu'au moment où Potter ouvrit sa deuxième malle et qu'il en sortit un petit aquarium de verre, le posa sur le coin de son bureau et en extirpa un minuscule serpent – avec qui il entama une conversation. En fourchelangue.
Harry Potter était un fourchelang, et Draco ne pouvait le dire à personne.
Tout ce que Draco pouvait espérer était que, un jour, Potter parlerait à cette chose en dehors de la sécurité de leur chambre d'étudiant, parce qu'il savait que son père serait furieux contre Draco si il apprenait qu'il ne lui avait pas fait part d'une telle découverte.
– –
Cher Père
C'est avec plaisir que je vous écrit pour vous dire que, comme nous nous y attendions j'ai été réparti à Serpentard. Pas qu'il y ai eu aucun doutes à ce sujet. Ce qui fut plus surprenant c'est que Harry Potter a aussi été réparti à Serpentard. ''Le'' Harry Potter est maintenant mon colocataire pour les sept années à venir. Vous auriez du voir la tête du Directeur quand le choixpeau à crié « Serpentard ». Toute la salle était pétrifiée. C'était à se tordre de rire.
J'ai cependant, un problème à vous avouer. Une fois que nous sommes entrés dans notre nouvelle chambre, après le discours de bienvenu d'Oncle Severus, Potter s'est adressé à nous cinq afin de nous faire une « Proposition ». Il avait un contrat magique fait par un professionnel qui disait, en gros, que tout ce qui se passait dans le dortoir, restait dans le dortoir. Cela nous empêche de révéler tout événement spécifique que nous avons vu, entendu, etc, dans l'intimité de notre dortoir, à quiconque n'en faisant pas partie, quel qu'en soit la raison.
La façon dont il a présenté le contrat était, je dois l'admettre, attrayante. Il présentait les choses comme s'il le faisait seulement pour nous empêcher de vendre des informations confidentielles à son propos à la presse, ou aux autres étudiants. Il est une célébrité après tout, et cela semblait quelque chose dont il pouvait logiquement s'inquiéter. En échange de ne pas avoir des photos de lui en caleçon vendues à Sorcière-Hebdo, nous serions en sécurité si Potter était témoin au cours de ces sept prochaines années, de choses de nature illégale qui auraient pu nous incriminer.
Cela voulait dire que je pourrais faire les rituels personnels du Sabbat dans l'intimité de ma chambre sans me soucier d'être rapporté à Dumbledore ou même pire, au Ministère. Cela voulait dire que je n'aurais pas à être sur mes gardes si je lis des livres potentiellement douteux dans l'intimité de mon lit. Avoir Harry Potter comme colocataire me mettait, manifestement , dans une position précaire concernant le degré de confort que je pouvait avoir dans ma propre chambre
Donc la proposition me semblait assez attractive. J'ai lu minutieusement le contrat pendant un long moment, recherchant les failles potentielles. Il avait l'air d'être sans failles et ne paraissait pas avantager Potter quelque soit la situation. C'était une protection égale pour nous tous. Le notaire qui l'a rédigé appartient à la compagnie Dodge, E et Dodge, E. R. - la même compagnie que vous utilisez, donc je savais que c'était du solide. Vous pouvez leur écrire et leur demander une copie du contrat, ainsi qu'une consultation pour connaître leurs opinions à ce sujet.
J'admets que ces ce point qui me préoccupe. Je suppose que j'aurais du vous consulter avant de signer, et j'espère que vous n'êtes pas trop en colère contre moi. J'ai cru que vous seriez fier de moi d'avoir pris de telles précautions, cependant à présent je m'inquiète que vous ne soyez en fait déçu.
Je ne peux pas dire grand chose – en fait, juste poser ma plume sur le parchemin à cet instant me cause une migraine – cependant Harry Potter ne semble pas être ce que je pensais qu'il était. Je doute à présent, après avoir vu certaines choses, que sa seule raison de nous présenter ce contrat était de ce protéger des racontars et des journalistes.
Il a des secrets, père. De gros secrets.
Et maintenant je suis dans l'impossibilité de vous en parler. Je peux juste vous dire que vous devriez faire attention à Harry Potter. Il n'est pas le genre de personne auquel nous nous attendions. Si jamais il y a quelque chose dont je peux vous parler qui se passe en dehors du dortoir, je le ferai, aussitôt.
S'il vous plaît ne soyez pas en colère contre moi, Père. Je ne faisais que ce que je pensais juste pour vous protéger, moi et notre famille.
Embrassez mère pour moi. Je vous réécrirait bientôt.
Draco
– –
Severus Snape quitta le frais confort des donjons et marcha en direction du quatrième étage où se trouvait le salon privé et la salle des professeurs. Cela faisait un mois que la nouvelle année avait commencé et il était, une fois de plus, temps pour eux de se retrouver afin qu'ils puissent bavarder et se vanter de leurs élèves. Il ricana en prévision de combien il allait haïr les heures à venir. Il avait toujours méprisé ces réunions.
Il préférait ne pas parler de ses Serpentards et de leurs problèmes avec les autres professeurs. À l'occasion quand il découvrait qu'un de ses élèves montrait des signes d'abus, il allait en discuter discrètement en tête à tête avec Albus, ou bien pas du tout, et il allait juste directement chez les parents pour leur faire des menaces en secret.
Les problèmes des Serpentards étaient traités avec, et dans la maison de Serpentard. Il ne voyait pas pourquoi il ferait part des soucis de ses élèves aux autres. Il n'essayait pas non plus de s'en vanter étant donné que le reste des professeur étaient bourrés de préjugés à leur sujet, et ne lui avaient jamais prêté attention quand il avait essayé.
Mais après tout, il supposait que cette année, les professeur allaient énormément parlé d'un de ses élèves.
Il entra dans la salle pour la trouver déjà bondé et s'assit sur une chaise vide entre Minerva et Filius, et malheureusement en face de Quirrell. L'odeur de l'ail lui piquait les yeux, et était tout bonnement insoutenable. Ces derniers jours, il essayait de passer le moins de temps possible en compagnie de l'homme, mais il commençait à le trouver de plus en plus louche. C'était une chose de revenir d'une année sabbatique déraisonnablement effrayé par tout et n'importe quoi, mais il y avait aussi d'autres faits qui lui semblaient étranges.
Le dernier d'entre eux traversa la salle une petite minute plus tard – Trelawney était toujours celle qui prenait le plus de temps a se rendre à leurs réunions. Elle semblait être destinée à demeurer dans sa tour pour le reste de sa vie et, honnêtement, Severus était parfaitement heureux qu'elle reste là-bas. Et qu'elle n'en sorte jamais, merci bien.
Albus les rappela à l'ordre et dèsque le silence se fit, il commença avec les quatre chefs de maison et demanda si les nouveaux de première année s'étaient bien adaptés à la vie en pensionnat. Pomona commença alors, et parla pendant un moment de la nouvelle Poufsouffle qui était venue pleurer sur son épaule, de façon totalement insipide. Les autres suivirent, faisant part de certaines observations sur les membres de sa maison – la plupart n'étaient que peu mentionnés, bien que certains soulignèrent que Zacharias Smith était un vrai petit tyran, et Pomona dit vouloir garder un œil sur le garçon.
Gryffondor se retrouvait une fois de plus avec une bande d'abrutis médiocres, selon Severus. Il informa Minerva d'à quel point les lions étaient pitoyables dans sa classe, mettant l'accent sur Neville Londubat qui avait déjà réussi à faire fondre plusieurs chaudrons. Weasley était une considérable déception. Autant Severus détestait ses frères pour leurs tendances à être des fauteurs de troubles, il devait admettre qu'ils étaient des potionnistes brillants. Percy Weasley, qui était le préfet de cette année, était également un bon élève. Severus ne dirais pas que le garçon avait un talent spécial pour les potions, mais il était appliqué et sérieux – peut-être un peu trop. Billius et Charlie avaient été eux aussi corrects dans cette matière, mais il s'avérait que Ronald n'était pas, même vaguement, intéressé par le fait d'essayer. Il était tout simplement horrible.
Minerva grimaça à la mention du garçon et admit qu'il ne semblait pas être l'enfant le plus enclin à étudier de son groupe, mais au moins il ne semblait pas vouloir faire de mauvais coups comme le faisaient ses frères de troisième année. Elle lui dit qu'elle craignait qu'il se sente éclipsé par ses nombreux frères et qu'il serait bon de l'encourager un peu plus dans ses cours.
En ce qui concernait Londubat, elle soupçonnait que Augusta Londubat avait été plutôt dure avec le garçon et qu'il n'avait pas énormément de confiance en lui. Il ne ressemblait en rien à son père . Severus n'appréciait pas vraiment l'homme, mais il n'avait jamais été un idiot.
Filius avait un sourire rayonnant aux lèvres et était fier comme un coq de ses nouvelles recrus de Serdaigle. Il leur trouvait à tous un grand potentiel. Severus pensait qu'ils étaient tous des gamins prétentieux surestimant leur intelligence, tout simplement parce qu'ils avaient été répartit dans la maison des ''étudiants intelligents''. Qui était totalement nulle, et tout le monde dans l'équipe professoral le savait. Être à Serdaigle ne vous rendait certainement pas plus intelligent que d'autres.
Par l'enfer, même l'ennuyante petite Granger de Gryffondor était plus intelligente que les deuxièmes années de Serdaigle réunis!
Mais personne ne pouvait battre la propre maison de Severus, pour l'intelligence pure, et bien qu'il était réticent à l'admettre, l'exemple le plus flagrant de cela était en fait, Harry Potter.
Quand la discussion arriva finalement à Harry Potter, tous le monde souhaitait partager ses observations, et Albus bien évidement souhaitait les écouter.
Il est si calme. Si doué. Si intelligent. Un prodige, dit Filius. Un naturel! Pas une seule des questions posé à l'enfant n'avaient eut de réponse incorrecte, et pourtant le garçon ne levait jamais la main quand des questions étaient posées. Il n'avait jamais levé la main de son propre chef et ne s'était jamais porté volontaire en classe. Pas comme la petite idiote de Granger qui ne manquait pas une seule occasion de lever la main et de la secouer comme une maniaque, ce qui donnait des maux de tête insupportables à Severus.
Autant Severus détestait la simple idée d'attribuer des points au fichu rejeton de Potter, il avait compris que c'était un moyen remarquablement simple et efficace de faire gagner des tas de points à la maison Serpentard. Ils étaient déjà considérablement en tête, et personne ne pouvait accuser Severus d'injuste favoritisme. En effet, il avait développé une bonne technique qui consistait à poser d'abord sa question à Weasley, ou Londubat, sachant très bien qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'était la réponse, et quand ils avaient dit ne pas savoir, il posait la même question à Potter, qui lui bien sûr, le savait. Et au fur et à mesure, il augmentait la difficulté des questions, jusqu'à ce qu'il ai obtenu près de cinquante points pour sa maison.
Honnêtement, c'était tout à fait satisfaisant, et cela rendait Weasley rouge de colère.
Curieusement, Potter ne semblait pas se délecter de cette attention, ou en être fier. Il n'avait jamais tenté de s'en vanter, contrairement à ce que Severus attendait. Comme son père l'aurait fait. Non, lui était réservé, et à certain moment même, semblait s'ennuyer. Mais Severus avait remarqué une lueur amusée dans ses yeux après qu'il ai répété son manège trois fois.
Apparemment Potter savait exactement ce qu'il faisait, et trouvait même ça drôle.
L'instant de satisfaction de Severus fut rapidement assombri par son fort désir de ne pas aimer le garçon, peu importe ce qu'il arrivait.
Les autres avaient eux aussi noté les fréquents regards ennuyés de Potter pendant les cours, et le mentionnèrent. Ils craignaient qu'il ne soit pas assez stimulé, et que ses notes dégringolent si il s'ennuyait trop.
Son travail écrit avait été jusqu'ici impeccable, et Severus avait noté mentalement qu'il était clair que le garçon écrivait avec une plume depuis de nombreuses années. En fait, sa calligraphie était bien meilleure que certaines écritures d'adulte. D'autres avaient vu des choses qui prouvaient sans aucun doute qu'il avait été élevé dans un environnement magique. Plusieurs avaient même suggéré qu'il ai auparavant eu des précepteurs, car peu importe combien l'élève était brillant, c'était tout simplement anormal d'être capable de bien lancer tous les sorts, du premier coup.
Certains mouvements étaient tout simplement trop durs pour pouvoir les faire parfaitement avant d'avoir acquit la mémoire musculaire adéquate – ce qui n'arrivait pas avant de nombreuses années de pratique.
Potter avait cette mémoire musculaire. Même Severus, qui n'enseignait que les potions au garçon, avait été en mesure de le voir. En fait, Potter était l'un des rares étudiants, avec Draco, à être autorisé à faire usage de sa baguette dans sa classe. Généralement, il estimait que c'était beaucoup trop dangereux pour eux d'avoir accès à leurs baguettes pendant le brassage. Mais il y avait certains sorts qui était utilisable le long du processus de brassage – des minuteries automatiques, des sort pour remuer, des jauges de température pour contrôler par magie le feu, etc... - des sorts auquels Potter était clairement habitué.
Albus examina en silence tout ce qui avait était dit – il en fut profondément préoccupé. Il leur demanda comment Potter était socialement, plutôt que académiquement, et l'avis général était que le garçon était un introverti. Il ne parlait à personne. Autant que l'on pouvait dire, il n'avait pas un seul ami, bien que Severus l'avait vu converser avec ses camarades de dortoir assez cordialement. Il ne semblait faire confiance à personne et n'agissait de manière amicale avec personne.
Au moins, il ne semblait pas snober ses camarades de dortoir. Et curieusement eux non plus. Enfin, certaines filles semblait l'avoir fait au début, mais Potter avait fait, semble-t-il, quelque chose, et se coup de maître lui avait valu le respect de ses camarades. Quelle était cette chose, il ne le savait pas, et, apparemment, ne le saurait jamais si ce que Lucius lui avait dit était vrai.
Severus considéra le fait de parler à Albus du contrat que Potter avait fait signer à ses pairs, mais il décida de ne pas le faire. Ça ne ferait qu'apporter encore un peu plus d'inquiétude au vieil homme, et il ne ferait que renforcer la surveillance des dortoirs des premières années. Potter et ses camarades étaient sous la protection de Severus, et il n'allait pas les dénoncer si facilement. Pour autant qu'il en savait, il n'avait pas à s'en préoccuper. Les sorts de protection qu'il avait lui-même placé sur les dortoirs empêchait que quoi-que-ce-soit d'illégal soit caché dans les donjons sans qu'il le sache, et il n'y avait rien venant des malles de Potter qui ait déclenché l'une de ses alarmes.
Contrairement à Goyle, et il avait déjà eu une discussion avec le jeune homme pour lui dire d'être plus prudent avec les affaires qu'il gardait avec lui à l'école.
Albus demanda aux enseignants d'essayer d'encourager Potter à être plus sociable – peut-être pourraient-t-ils faire plus de travail en groupe et mettre Potter avec des personnes différentes dans l'espoir qu'il trouve quelqu'un avec qui il pourrait se lier d'amitié. Severus pensa que cela était une perte de temps. Potter ne voulait tout simplement pas se faire des amis.
Quand il devint évident qu'ils ne pouvaient pas perdre plus de temps à se concentrer sur un seul étudiant de première année, Albus fut contraint de changer de sujet, mais une heure plus tard, lorsque la réunion fut fini, Albus demanda à Severus et Minerva de rester ici un peu plus longtemps et le sujet de discussion fut une fois de plus Harry Potter. Cette fois-ci, sur des questions plus privées.
Albus n'avait apparemment pas renoncé à découvrir les secret des dix première années de Potter, mais il avait finalement échoué à trouver quoi-que-ce-soit. Il n'avait toujours aucune idée de qui avait élevé le garçon, et n'avait aucune idée non plus de sous quel idéologie le garçon avait été élevé. Était-t-il pour la lumière? Était-t-il pour les ténèbres? Qui lui avait enseigné? Que lui avaient-ils appris? Comment avait-t-il pu se procurer une baguette si jeune et comment l'avait-t-il utilisée sans être découvert? Car c'était la seule explication logique à son niveau élevé.
Il leur demanda à tous les deux si ils pouvaient tenter de gagner la confiance de l'enfant. Severus ricana à la seconde même ou il émit cette idée, mais Albus insista. Severus était maintenant le chef de la maison du garçon, et il se devait d'être quelqu'un vers qui il pouvait se tourner.
Minerva ne savait pas exactement comment aborder l'enfant – après tout, elle n'était pas à la tête de sa maison – mais Albus lui suggéra de pointer sur sa relation avec ses parents. Peut-être que le garçon aimerait avoir plus d'informations à leur sujet? Il proposa à Severus de faire de même, mais il refusa bruyamment l'idée. Il était la dernière personne qui parlerait à Harry Potter de James Potter.
Cependant, Albus et Minerva dirent tous les deux qu'il était une bonne source d'information sur Lily. Après tout, Severus avait connu Lily, bien avant qu'ils commencent Poudlard.
Cette suggestion ne lui plut absolument pas, mais il fut incapable de trouver une bonne réplique cinglante pour refuser.
Il ne pensait pas que ça fonctionnerait. Il ne pensait pas que Potter était assez stupide pour être manipulé, simplement parce qu'on lui avait donné quelque bribes d'information au sujet de ses parents décédés. Autant Severus détestait cela, mais il devait admettre que le morveux Potter était vraiment très intelligent.
Il avait également depuis longtemps cessé de remettre en cause la décision du choixpeau d'envoyer le gamin à Serpentard.
Il était un Serpentard. On ne pouvait tous simplement pas le nier. C'était un fait.
Ayant obtenu de Severus et Minerva la promesse d'essayer de briser la carapace du garçon et de former une sorte de relation de confiance, Albus soupira longuement et les congédia, marmonnant et se demandant à lui même comment les choses avaient pu tourner aussi mal.
Voilà! Qu'est-ce que vous en pensez?
