Golden Moon
Auteur: NusiainForks
Traduit de l'américain par Androma
Résumé: Edward quitte Bella, mais pourtant elle trouve la force de garder les épaules hautes, surtout quand elle réalise que Jasper est resté pour l'aider à retrouver sa confiance en elle. Mais avec Alice qui attend le retour de Jasper, Bella tombera-t-elle à nouveau amoureuse, ou sera-t-elle une nouvelle fois abandonnée?
Note de l'auteur: Ceci est ma première fanfiction. Bien sûr aucun des personnages ne m'appartient... Ils appartiennent à Stephenie Meyer.
Note du traducteur: Première fanfiction de NusiainForks?... Eh bien première traduction pour moi^^ Une fic qui s'annonce longue et également originale dans le pairing. Ne vous inquiétez pas, l'auteur ne presse rien entre les personnages: tous les événements se suivent de manière naturelle, et rien n'est précipité.
Vous pouvez bien sûr retrouver la fic en version originale sur le site! ( ID = 4876020 )
Laissez des reviews pour donner votre avis, je transmettrai tous vos messages à l'auteur bien entendu! Et si certaines phrases vous paraissent incorrectes n'hésitez pas à me le dire, comme ceci est ma première traduction il y aura certainement des coquilles et des lourdeurs!
La fic se déroule donc durant le tome 2, juste après l'épisode de la rupture dans la forêt. Début pas très original je vous l'accorde, mais le traîtement qu'en fait l'auteur est par contre très original et novateur à mon sens!
Bonne lecture!
*
Prologue
Il était en train de mourir. Mes yeux brûlaient à cause de la fumée, et mes poumons étaient emplis d'une odeur lourde et âcre d'encens alors que les loups jetaient les membres du vampire dans le feu sauvage. Je pouvais entendre les hurlements, les grognements de la meute alors que leur fureur se transformait en frénésie.
J'étais couverte de sang. Ce même sang qui coulait peu à peu sur lui tandis que j'essayais désespérément de maintenir son corps brisé et déchiré de tous côtés, afin de le sauver d'une mort certaine. Mais le sang que je perdais n'était rien. Mes blessures étaient juste superficielles. Lui était mourant! Mourant parce qu'il avait tenté de me sauver. Et je ne pouvais rien faire pour l'empêcher.
Mes cris semblaient interminables. Je hurlais de toutes mes forces malgré la fumée qui continuait de m'étouffer, jusqu'à ce que ces sons deviennent enfin des mots.
« Jacob » Je hurlais. « Il faut que tu le sauves! S'il te plait! Il ne peut pas mourir par ma faute! Je t'en supplie, tu es le seul à pouvoir faire ça! Jacob! Oh mon Dieu – Jasper! Non! Il faut que tu le sauves! Il est en train de mourir! »
La fumée était si épaisse que je ne voyais pas grand chose, mais ma vision périphérique parvint tout de même à remarquer un mouvement. Une petite ombre, rapide et fluide descendit dans la clairière comme un ange noir. Mes hurlements restèrent bloqués dans ma gorge alors que mon esprit reconnut cette silhouette familière. Alice!
*
Chapitre 1: Abandoned toy
Il était parti.
Une partie de moi voulait le suivre, retrouver son chemin à travers la forêt, le rattraper et le forcer à changer d'avis. Mais je savais que c'était impossible. Je n'avais aucune idée de comment suivre sa trace, et je n'aurais jamais pu atteindre sa vitesse même si j'arrivais à le suivre sans tomber ou me blesser. En plus, qu'aurais-je pu lui dire pour le faire changer d'avis? S'il disait la vérité et qu'il ne voulait pas de moi, à quoi bon essayer d'argumenter?
Je m'effondrai au sol. Je ne savais pas quoi faire, où aller, que penser. Il avait dit qu'il m'aimait de nombreuses fois, tant de fois. Je pensais qu'il était sincère. Et pourtant aujourd'hui il avait été si distant, comme s'il était quelqu'un d'autre. Pas celui que j'avais aimé mais un étranger.
Je restais là, assise sans bouger, pendant un long moment. Je me sentais inutile et seule, abandonnée comme un jouet qui avait été à la mode l'année précédente mais qui était maintenant tombé dans l'oubli. Bien sûr, Edward avait le droit d'avancer, d'avoir d'autres centres d'intérêt. Mais qu'étais-je supposée faire maintenant? Pendant des mois, Edward avait été toute ma vie. Nous passions tout notre temps ensemble. Je n'avais pas d'autre occupation, rien pour me distraire. Comment pouvais-je passer à autre chose? Je sentais un engourdissement se répandre en moi alors que je m'enfonçais dans mon apitoiement.
Quand j'ai finalement essayé de bouger, j'ai réalisé à quel point j'étais réellement paralysée. Mes jambes étaient comme endormies à force d'être restée si longtemps assise ainsi sans un mouvement. Encore quelque chose pour me rappeler à quel point je n'étais qu'une humaine, pathétique et inférieure. Edward aurait pu resté ainsi, assis durant des jours entiers sans même ressentir la moindre pointe d'inconfort.
J'ai déplié mes jambes et laissai sortir un léger cri alors que je sentais mon sang se répandre à nouveau, amenant avec lui sensations et douleur. Des milliers d'aiguilles se plantaient dans mes membres inférieurs, comme celles que je sentais s'enfoncer dans mon coeur. Je pouvais ressentir un étrange confort dans cette douleur: elle prouvait au moins que toute sensation n'avait pas disparu de mon corps.
Quand la douleur dans mes jambes commença finalement à diminuer, je me suis relevée et je suis revenue doucement vers la maison. Charlie n'était pas encore rentré. Je trouvai un message sur la table de cuisine, écrit de mon écriture irrégulière.
«Suis partie en ballade sur le sentier avec Edward. N'en ai pas pour longtemps, B. »
J'étais troublée. Je n'avais pas écrit ce message. Sûrement Edward, mais pourquoi? S'attendait-il à ce que je sois encore dans la forêt quand Charlie rentrerait? S'attendait-il à ce que je m'effondre dans une sorte d'état catatonique, au point que Charlie doive partir à ma recherche? Et s'il croyait réellement cela, comment avait-il pu partir au loin, me laissant seule derrière, après tous ces avertissements qu'il m'avait donnés l'année dernière quant aux dangers de rester seule dans la forêt? Je commençais réellement à me sentir en colère. J'ai alors froissé le morceau de papier et l'ai envoyé valser dans la poubelle.
Non, je ne lui donnerai pas la satisfaction d'agir comme la fille sans défense qu'il croyait que j'étais. Il m'avait blessée, oui, mais la plaie n'était pas fatale. Cela me prendrait du temps pour guérir; j'étais habituée à ça. Maladroite comme j'étais, j'avais toujours à me remettre d'une blessure ou d'une autre. Peut-être même que ce choc émotionnel s'en irait plus facilement qu'une blessure physique. Pas besoin de points de suture, d'attelle ou de plâtres. Juste de temps.
Penser au temps me fit jeter un coup d'oeil à l'horloge. Eh merde, il était déjà tard! Charlie serait très bientôt rentré, et je n'avais rien préparé à manger. Je n'avais pas assez de temps pour préparer quoi que ce soit ressemblant à de la cuisine maison, alors je pris un paquet de spaghetti et un pot de sauce. Je savais qu'il y avait une boîte de boulettes de viande surgelées dans le congélateur pour les situations d'urgence, comme celle-ci. J'ajoutai d'un geste de l'eau dans la casserole qui contenait les pâtes afin de la faire bouillir, et je mis les boulettes de viande et la sauce dans une poêlle pour faire réchauffer le tout. Ce ne serait pas un exploit gastronomique, mais Charlie ne remarquerait sûrement même pas. Il n'était pas du genre exigeant.
Le téléphone se mit brusquement à sonner. Je n'avais envie de parler à personne mais je répondis tout de même, juste au cas où ce serait Charlie.
« Salut Bella. » La voix était celle de Jessica Stanley. Je regrettai déjà. Il ne pouvait y avoir qu'une raison à ce que Jessica appelle: sa commère de mère avait déjà eu vent du départ des Cullen. Les mauvaises nouvelles vont vite, pensai-je soudainement. Je me rendis alors compte qu'Edward ne m'avait pas confié 'l'histoire officielle'. Que dirais-je à Jessica si elle me demandait pourquoi ils étaient partis? Oh, tu sais, Jess, Edward pensait que je n'étais plus assez bien pour lui et il ne pouvait supporter de vivre dans la même ville que moi, donc sa famille toute entière a dû se décider à déménager, à moins qu'il ne cède finalement à sa réaction initiale et ne décide de me tuer pour mon sang. J'étais sûre que cette histoire ferait fureur.
Heureusement, je n'eus pas à être à ce point créative.
« Ma mère vient de rentrer et m'a annoncé que le Dr. Cullen avait trouvé un nouvel emploi dans un hôpital de L.A. et que sa famille entière y emménageait immédiatement. C'est terrible! Tu as parlé à Edward? »
Déménager dans un des lieux les plus ensoleillés des Etats-Unis... Je dus admettre que l'ironie de la situation était à son comble. Edward voulait réellement aller le plus loin possible afin de faire la séparation la plus nette. Je savais pertinemment que s'il y avait un endroit au monde où les Cullen n'emménageraient jamais, c'était bel et bien une ville où ils auraient à rester enfermés toute la journée. Avait-il peur que j'essaie de le retrouver? Avait-il inventé ce mensonge ridicule comme signal pour me décourager? Je serrai les poings de colère. Je n'étais pas du genre agressive, et pourtant, à ce moment précis, donner un coup de poing m'aurait fait le plus grand bien, que ce soit à un objet, ou une personne!
« Bella? » La voix de Jessica interrompit le flux de mes pensées. Je paniquai brusquement. Que m'avait-elle demandé? Ah oui, c'est ça, elle voulait savoir si Edward et moi en avions parlé.
« Oui, on en a parlé. C'est vrai. »
J'entendis son « Oh », et je sus alors qu'elle ne m'appelait pas pour avoir confirmation de la rumeur. Elle voulait salir notre réputation. « Et, qu'est-ce que vous allez faire? Vous allez vous rendre visite durant les week-end? »
« Um... » Mon esprit fonctionnait à toute vitesse. Edward n'était plus là. Je me sentais délaissée, mais il n'y avait aucune raison pour que quelqu'un d'autre le sache. Que pouvais-je dire qui ne me ferait pas passer pour un objet un temps aimé puis jeté comme une vulgaire chaussette? Après quelques secondes, j'inventai soudain une histoire et priai pour qu'elle soit crédible. « L'avion est très coûteux, et la dernière année de lycée représente une bonne quantité de boulot, en plus je travaille plusieurs week ends par mois. On va voir ce qui va se passer, mais pour l'instant nous avons décidé que ce serait une bonne idée de voir d'autres personnes. »
« Je vois. » La voix de Jessica était incrédule. « Et tu es d'accord avec ça? Je veux dire, tu sais ce qu'on dit à propos des filles en Californie. Tu es sûre de vouloir donner à Edward la permission de... d'avoir ses expériences? » Je pouvais entendre à sa voix qu'elle ne me croyait pas vraiment. Le fait qu'elle ait raison me rendit d'autant plus déterminée à paraître convaincante.
« Oh tu sais... » Je tentais de paraître ennuyée. « Je veux dire... N'imagine rien, j'aime Edward, mais il était bien plus utile en tant que petit ami quand il était là, tu vois ce que je veux dire? »
« Vraiment? Je pensais que vous étiez vraiment dingues l'un de l'autre. »
« Oui, eh bien, je suppose que nous l'étions, mais je n'ai que dix-huit ans et je ne veux pas passer ma dernière année de lycée à échanger des mails, des coups de téléphone et des visites occasionnelles dans une relation à longue distance, et je suis sure qu'Edward ressent la même chose. » Oh oui, il avait été très clair sur ce point. « Donc voilà, on restera en contact, mais on ne se fermera pas nos autres options, tu vois. »
Je croisai mes doigts alors que je prononçais ce dernier mensonge. Je ne savais que trop bien qu'il n'y aurait aucun contact futur entre Edward et moi. Comment avait-il dit cela? Ce sera comme si je n'avais jamais existé. Il aurait très bien pu substituer un 'tu' au 'je'.
« Wow Bella, tu prends tout ça très bien. » Sa voix était toujours pleine d'incrédulité, mais aussi d'une pointe de déception. Je savais qu'elle aurait voulu que je sois totalement effondrée, le coeur brisé. Je pensai alors au mot jeté à la poubelle. Rejoins le club, Jess, rejoins le club.
« Tu penses? J'essaie juste de tirer le meilleur parti d'une mauvaise situation. Peut-être que c'est comme avec l'équitation, tu vois: si tu tombes, la meilleure chose à faire c'est de remonter tout de suite! »
« C'est sûr. »
La voix de Jessica était maintenant incertaine. Je pouvais presque entendre ses pensées, reprenant la liste des garçons célibataires de dernière année de Forks, liste qui comprenait Mike Newton, son ex.
« Mais cela ne sert à rien de se précipiter, tu sais. »
Je savais que cette conversation n'avait pas du tout évolué comme elle l'avait espéré quand elle avait décroché le combiné, et j'en étais contente, même si je me sentais mal à l'aise de diriger la colère que j'avais contre Edward envers Jessica, en étant si méchante avec elle. Je n'avais aucunement l'intention de sortir avec n'importe quel garçon, et surtout pas avec Mike, alors à quoi bon la rendre aussi malheureuse que moi?
« Je ne vais pas précipiter les choses. Je pense qu'une pause avec les garçons me ferait le plus grand bien. Ecoute Jess, mon père sera là d'une minute à l'autre et je dois finir de préparer le repas, donc... »
Je laissais ma voix en suspens.
« Oh, OK, alors je vais te laisser. »
Heureusement elle comprit l'allusion.
« On se voit demain au lycée. »
Je raccrochai le téléphone et je savais qu'aussitôt le combiné toucherait le socle chez Jessica, il serait repris immédiatement, soit par Jessica, soit par sa mère. D'ici à demain matin, il n'y aurait pas âme qui vive à Forks qui ignorerait quoi que ce soit à propos d'Edward et moi. J'espérais juste que mon histoire serait assez cohérente pour que les gens y croient.
J'avais fini de préparer le dîner quand Charlie passa la porte.
« Hey, Bella » Il parlait avec précaution alors que nous nous asseyions pour manger. « J'ai entendu que les Cullen déménageaient en Californie. Edward part avec eux? »
Je relevai les yeux, sursautant. Même si j'avais dix-huit ans, et même si tout le monde pensait qu'Edward avait le même âge, la possibilité qu'Edward ait pu rester derrière alors que sa famille partait ne m'aurait même pas effleurée l'esprit. J'espérais que Charlie serait le seul à faire cette association d'esprit.
« Evidemment, papa. Il est encore au lycée. »
Pour la énième fois! Je me demandai pendant un instant où les Cullen avaient réellement prévu d'aller, et s'ils allaient recommencer le lycée indéfiniment où qu'ils aillent. Pour une obscure raison, savoir le malheur que cela leur causait, en particulier à Edward et Rosalie, me réconforta un peu. Qui m'aurait cru si vindicative?
« Je vois. Donc je suppose que je devrais prendre un forfait spécial longues distances? »
Je savais que je devrais mentir à Charlie, mais je ne m'étais pas rendue compte à quel point cela serait difficile. Il se rendrait vite compte et mieux que personne qu'il n'y aurait aucun appel en provenance ou à destination de Californie, et je ne pouvais pas lui dire pourquoi.
« Je ne pense pas, papa. Ce truc des relations à longue distance, ce n'est probablement pas une bonne idée. Edward et moi avons décidé de voir d'autres personnes. On a... On a rompu. »
C'était au tour de Charlie de paraître surpris.
« Et comment le prends-tu? Ça va? » Il était à la fois préoccupé, suspicieux, optimiste et rassuré.
« Oui. Je pense que ça va. »
« Hum. » Il ne semblait pas du tout convaincu. « Est-ce que je vais avoir à te conduire à L.A. pour le convaincre de revenir à Forks? »
Je grimaçai au souvenir de la 'version officielle' que nous avions donnée à Charlie pour les événements de l'année dernière. Je suppose que ça devait être difficile d'avaler qu'Edward et moi pouvions être inséparables une semaine, et totalement prêts à passer à autre chose la semaine suivante. Pas étonnant, puisque que c'était un mensonge de A à Z, pour ma part en tout cas. Mais je devais jouer mon rôle ici, et s'attarder sur des détails ne serait en aucun cas bénéfique. J'essayai de sourire.
« Eh bien, ce n'est pas comme si toute sa famille allait revenir avec nous, donc je pense que ce voyage n'aurait aucune chance de parvenir à quelque chose. »
Charlie avait maintenant l'air lugubre.
« Est-ce que tu vas rester à Forks? »
Alors qu'il posa cette question, je me rendis compte qu'il était inquiet que maintenant Edward parti, j'allais décider de retourner avec Renée et Phil. C'était étrange que cette pensée ne m'ait même pas effleuré l'esprit. Bien sûr, j'aurais pu éviter toutes les rumeurs en partant moi-même. J'avais un autre lieu où vivre, moi aussi. Mais alors que je voyais le visage torturé de Charlie, je sus que ce n'était pas une option. Charlie avait besoin de moi ici, et je ne laisserais pas Edward m'éloigner de ma maison. Je ne voulais pas tout recommencer dans un nouveau lycée, être obligée de me faire de nouveaux amis, trouver un nouveau job. Rester à Forks allait être difficile, mais ce serait également plus simple que de partir.
« Oui papa, je reste à Forks. Je veux finir le lycée avec mes amis. »
Je me rendai compte qu'il prenait ça pour argent comptant. Je suppose que j'étais douée en relations publiques: peut-être que je tenais là une idée de carrière, après tout.
« Je suis content, Bells. J'aime t'avoir ici. »
Cela me surprit un peu. Le mot « aimer » n'était pas un mot que Charlie utilisait très souvent. Je baissai la tête, embarrassée.
« Je t'aime aussi, papa. »
La fin du repas se déroula dans le silence. Après le dîner, je lavai les plats alors que Charlie les essuyait et les rangeait. Nous n'avions pas besoin de parler quand nous étions ensemble.
Quand nous avons eu fini, Charlie se dirigea vers le salon pour regarder un match de baseball à la télé. Je lui criai que j'allais faire mes devoirs, et je montai les marches. Je savais que je n'en avais pas fini avec les surprises avec Edward, et j'ouvrai la porte de ma chambre avec appréhension.
Il était venu ici aussi, cela ne faisait aucun doute. Je remarquais que les cadeaux d'anniversaire qui m'avaient été offerts par sa famille avaient disparu. Il avait aussi retiré les photos de lui de mon album photos, et avait repris sa musique de mon lecteur CD. C'était un peu comme un coup fatal, mais aussi en quelque sorte un soulagement. Je reconnais que je me serais probablement débarrassée de toutes ces choses de toute façon. Il m'a juste évité ces soucis.
Je savais que je n'arriverais pas à étudier, et je n'avais rien à rendre pour le jour suivant, et je décidai donc de me préparer à aller au lit. Alors que j'étais étendue dans ma chambre sombre, les événements de la journée se rejouèrent dans ma tête, images d'un désastre durant une journée sinon plutôt calme.
Alors que j'étais seule, toutes les traces de mon prétendu courage disparurent et les larmes se mirent à couler en flots, jusqu'à ce que je tombe d'épuisement à force de pleurs.
*
A suivre
Note de l'auteur: Je sais que c'est assez long, mais il faut que je pose les événements avant que Jasper ne fasse son apparition dans le chapitre 3.
Note du traducteur: Alors qu'en pensez-vous? N'oubliez pas, toutes les reviews sont bienvenues, et toutes seront transmises à l'auteur de la fic!
Je ne sais pas encore exactement quand je publierai la suite, tout dépend de vous!
