Salut tout le monde !

Une petite envie d'écriture alors que je devrais plutôt attraper mes livres de maths et pleurer devant. Mais il est trop tard pour réviser maintenant, ne pensez-vous pas ? Comment ça, non ?

Bref. Quoiqu'il en soit et quoique j'en pense, ce ne sera hélas pas la première mauvaise note de ma vie et sûrement pas la dernière. Enfin bon. Pour l'instant, détendons nous après une longue journée et présentons ma nouvelle petite -Je l'espère du moins.- histoire. Ceux qui me connaissent savent mon goût immodéré pour tout ce qui est rattaché de près ou de loin à Regulus Arcturus Black, de son nom français. Mais moins de personnes connaissent mon affection légitime pour Théodore Nott. Que voulez-vous, j'aime les Serpentards de toute mon âme, de tout mon coeur, de tout mon être. Comme on peut aimer, de toutes les façons possibles et inimaginables.

C'est donc ainsi que l'idée d'un tel couple m'est venu. Mais ni UA's, ni libertés avec l'Oeuvre. Et pourtant croyez moi, ce n'est pas l'envie qui m'en manque... Non. Regulus est mort et il le restera. Comprenez bien qu'il n'y aura AUCUNE altercation entre les deux héros. AUCUNE. Regulus a disparu, point. Et pourtant, je vous le promets, je vous ferais pleurer, hurler de rage, sangloter comme un bébé. Parce que c'est un conte que je veux vous raconter. Et c'est aussi la plus belle preuve d'amour qui puisse exister. Un amour intemporel, un amour qui reste quand tout se casse la gueule. Un amour à sens unique peut-être, sans doute, mais un amour tout de même.

Je te la dédie, Romy. Parce que tu m'as donnée le goût des couples impossibles et des défis à relever. Merci, mon amie.

J'espère vous charmer.

Bonne lecture.

Bouya'.


Prologue : A Black upon a Star.

o.O.o

Tout a commencé par un vieux cahier. Théodore s'en souvient, il avait sept ans à tout casser. Peut-être moins. Il avait trouvé l'objet enfoui dans les tiroirs de Père. Pas la peine de dire que sa curiosité était mise à mal et il brûlait de le questionner. A l'époque, leur relation n'avait pas dégénéré comme aujourd'hui mais le bonhomme ne se faisait aucune idée de son sort si jamais il se précipitait et interrompait leur réunion de "grands". A cet âge, Théodore savait déjà ce qu'il fallait faire ou pas, ce que l'on qualifiait de bêtise. Et fouiller dans des affaires qui ne lui appartenaient pas allait entraîner une punition. Douloureuse.

Alors le garçonnet glissa le carnet sous son pull, le plaqua contre la peau de son ventre et cavala à toute vitesse dans sa chambre, le cœur battant à tout rompre. Sans doute qu'il aurait dû bien ranger la chose, ne plus y penser, sans doute qu'on allait s'en rendre compte mais tant pis. Il accuserait la femme de chambre. De toute façon, il ne l'aimait même pas.

Ainsi, une poignée de minutes plus tard, la porte était claquée, le verrou tombé et le trésor dévoilé. Théodore l'observa un instant, franchement intimidé : Il semblait si vieux ! Le cuir était tellement patiné qu'il semblait prêt à se déchirer rien qu'à le regarder. Et ne parlons pas du papier ! C'était un parchemin si ancien qu'on s'étonnait encore qu'il ne soit pas retombé en poussière. Et malgré ça, la qualité de l'objet ne fait aucun doute : Même l'odeur en était luxueuse.

Sur la couverture était gaufré le blason des Serpentards : Il le savait, il avait observé les vieilles robes de son père. Et en haut à gauche, un nom soigneusement calligraphié : Regulus Arcturus Black. Black... Père en a parlé une fois : C'étaient des aristocrates, des sangs purs, tout comme Théodore. Dix ans plus tard, cette simple idée de noblesse n'aurait attiré de sa part qu'un reniflement -Le même que son père, par ailleurs-. Mais seulement, l'enfant n'a pas huit ans. On est encore influençable jeune et idiot à cette époque, sans différencier le bien du mal que par un léger malaise. Alors au lieu de rejeter le livre, de le perdre dans l'immensité de sa chambre, l'enfant ouvrit le grimoire et se mit à lire.

"22 mars 1969 :

Je m'appelle Regulus Arcturus Black. C'est toujours comme ça qu'il faut se présenter, appuyer sur l'importance des Black. Mère dit que c'est parce que notre famille est puissante et ancestrale. Père acquiesce toujours à ce genre d'explications et attend qu'on soit seuls tous les deux pour me dire que Regulus est un nom plein de noblesse et digne. Et que je peux appuyer dessus comme je veux. Il dit aussi que je n'en ai pas avoir honte et je suis bien d'accord. Un jour, il m'a confié que cela signifiait "Petit Roi". Sirius s'est moqué de moi en l'apprenant. Il a dit que même dans mon nom, j'étais petit. Il peut dire ce qu'il veut, je m'en fiche.

J'aime bien mon prénom. J'aime bien aller dans mon jardin et m'allonger par terre, regarder la nuit et là... Me trouver. Regulus. Peut-être que dessus, il y a un petit bonhomme prénommé Terre et qui fait comme moi ? Ce serait drôle, tu trouves pas Journal ? J'ai posé la question à Mère mais elle a pincé les narines et m'a grondé. Apparemment, un Black digne de son sang tel que moi ne dit pas de telles bêtises. Sirius a discrètement levé les yeux au ciel en l'entendant. Mais ça veut dire quoi, digne de son sang ? C'est quoi au juste, on est différents ?

Mon sang à moi, il est rouge et pourtant tout le monde dit que j'ai le sang bleu. Peut-être que je suis pas normal. Peut-être qu'il devrait être bleu ? Pourtant, j'ai vérifié hier : Il est rouge et bien rouge. Peut-être que tout le monde croit le contraire... Qu'est-ce-qu'il va se passer quand on va se rendre compte de cette bizarrerie ? Sirius va encore se moquer de moi, dire que je suis anormal. Pire, on va peut-être me bannir de la famille. Oh Merlin, faites que non ! Il ne faut pas que quelqu'un le sache. Et puis, sinon, je vais décevoir tout le monde. Alors à partir de maintenant, c'est mon secret. J'ai le sang bleu, comme toute personne normale.

Maintenant, je vais te laisser Journal, Mère m'appelle. Apparemment, c'est l'heure de rendre visite aux cousines Narcissa, Bellatrix et Andromeda. Je vais encore m'ennuyer tout seul ! Peut-être que Sirius restera avec moi. Enfin bref, je dois te laisser.

Regulus Arcturus Black."

Théodore fronça les sourcils. Lui aussi avait le sang rouge, il en mettrait sa main à couper. Il ne s'est pas souvent blessé : Mais l'anomalie semblait l'avoir touché lui aussi; bien que Père n'ait jamais mentionné un sang autre que rouge. Peut-être qu'il en est porteur aussi. Si ce... Regulus disait que le sang normal est bleu... Enfin. Tout cela n'était pas clair.

Théodore reposa le grimoire, déjà troublé. Et il était loin de s'imaginer dans quoi il s'engageait...

.


Fin du prologue.

Les bases sont jetées, l'histoire va s'engager. Et j'ai perdu qu'une heure et demie !

J'espère que vous aimerez.

N'oubliez pas les reviews, ça fait toujours plaisir !

Bouy'