Une force surhumaine, une peau d'albâtre, une beauté envoutante, et des crocs acérés. Voilà ce que je suis.
Je suis un vampire.
Chapitre 1
L'immortalité en fait rêver plus d'un, des fous ont provoqué les pires horreurs pour obtenir cette chose farouchement convoitée : la vie éternelle. Le Graal, l'élixir de vie, la fontaine de jouvence…Nombreux sont les mythes qui tournent autour de ce vaniteux désir. Alors les Hommes sont partis à la recherche de l'immortalité et cela prix de nombreux sacrifices. Mais ce qu'ils ignorèrent, c'est que tapis dans l'ombre, plus proche qui ne l'aurait imaginé. Se cacher parmi les humains, des êtres immortels. Ces créatures de la nuit, les vampires. Un folklore populaire, une légende crée par les hommes pour justifier leur peur, pour l'obscurité terrifiante de la nuit. C'est ce qu'ils pensaient. Mais la vérité était bien là, la fiction rejoignez la réalité. Mais ce qu'il était ignoré c'était que ces vampires étaient bien plus redoutables que les vampires de cinéma. L'eau bénite et un crucifix ne viendrait pas à bout de leur peau plus dure que le roc. Dans la réalité le chasseur le plus expérimenté du monde, ne ferait pas le poids face à ce chasseur naturel. Leur rapidité et leur force, ne laisserai pas la moindre chance au chasseur de pouvoir ne serais-ce s'enfuir.
Oui, le vampire est la créature la plus dangereuse au monde. Une créature sanguinaire crée pour tuer. Alors pourquoi ces êtres capable de tuer un homme en seule un geste, n'était-il pas à la tête du monde ? Il en avait les moyens portant. Parce que même dans le monde de l'ombre existe des lois. Des lois inviolables, et instauré depuis des temps immémoriaux. « Les Humains ne doivent en aucun cas découvrir l'existence des vampires ! » Voici la règle d'or chez les immortels. Enfreindre cette loi, entraine la mort. Les Volturri est le clan le plus puissant du monde des vampires, connus et crains de tous, il inspirait la peur et le respecter parmi ses pairs. Et ce clan à la fois si craint et si respecter, permettait que les lois soit rigoureusement appliquées, et ainsi de sauvegarder l'équilibre fragile entre les vampires et humain.
Ce système perdurait depuis des milliers d'années, et malgré les tentatives de prise de pouvoir par des vampires devenus fou d'ambition, les Volturri écrasaient littéralement tous ses opposants. Cette puissance redoutable était dût aux capacités hors du commun des vampires son clan. Ces dons leur permettaient d'accroître leur force et ainsi imposer davantage leur autorité. Il cherchait à avoir toujours plus, et convoiter les dons spéciaux, ainsi ils repérèrent le clan Cullen ou plutôt la « famille » Cullen comme ils aimaient bien se nommé. Un clan de vampire « végétarien » préférant s'abreuvoir de sang animal plutôt que de sang humain. Une lubie que le clan Volturri ne comprenait pas bien mais respecter. Dans cette « famille », trois vampires possédés une capacité spécial. Deux de ces pouvoirs intéressait grandement Aro, le chef incontesté du clan Volturri. Le jeune Edward Cullen avait la capacité de lire dans les pensées et la petite Alice voyait l'avenir. C'est deux pouvoirs étaient des atouts considérables. Aro avait proposé de nombreuses fois aux jeunes de rejoindre leur clan, mais à chaque fois ils refusèrent respectueusement, ce qui rendait le doyen vampirique très frustré et mécontent. Tellement habitué à avoir tout ce qu'il désirait. Mais Aro était un vampire ayant vécu tellement vécu, qu'il savait que utiliser la manière forte dans des cas comme ça n'était pas son intérêt. Il attendra patiemment qu'ils viennent de leur propre chef. Car tout vient à point à qui sait attendre. Le temps n'était pas un problème, il avait l'éternité devant lui.
Aro avait tellement vécu que presque rien ne pouvait l'étonner. L'ennuie s'emparait constamment de lui, il venait à espérer qu'une rébellion se produise pour refaire battre son cœur mort de lassitude. Il se dirigea vers la fenêtre et regarda le ciel : d'un gris terne, d'épais nuages empêcher le soleil de pointer le bout de son nez. Aro conclu qu'il était bon temps de sortir faire un tour, pensant qu'un changement d'air pouvait lui ôté ses pensées moroses. Vêtu d'une longue cape en soie noir, lui donnant des airs de grand seigneur, il renversa sa capuche sur sa tête et sortis dehors.
On était un dimanche, les rues de Volterra était quasi déserte, ce qui permis à Aro de sortir librement sans attiré l'attention des hommes. Il retira sa capuche, secoua ses longs cheveux bruns implacablement brossés, épousseta légèrement sa cape et repris sa marche. Contrairement aux autres vampires, Aro n'appréciait pas spécialement la vitesse, c'est alors d'une cadence humaine qu'il se déplaça. Le doyen admirait sans se lasser les bâtisses de SA ville, il en aimait tous les recoins, chaque pierre, dalles, vitraux, sculptures, étaient une partie de lui. Il avait été la lors de sa construction, lorsque les étrusques ont posé les premières pierres, en VII avant J-C, qui ont permis de bâtir en haut de cette colline de Toscane cette magnifique cité. Il continua sa route et s'arrêta devant la Rocca Vecchia et la Rocca Nuova des forteresses médicéennes qui fut utilisé comme prison par les romains un peu plus tard. Bien qu'il n'ait pas le besoin de le faire, il inspira profondément l'air autour de lui. En se promenant dans ses rues on pouvait respirer l'air du passé. Aro se sentait revigorer, il continua sa promenade et arriva finalement aux portes de Volterra : la Porta all'Arco. Un magnifique héritage des étrusques, et de lui-même en quelque sorte.
Il retourna avec la même allure humaine qu'au début de sa promenade à la cour de Volterra : Piazza dei Priori. Là où se trouver son palais. Mais lors du chemin du retour, quelque chose perturba la tranquillité matinale de la ville. Des cris effroyables se faisaient entendre. Le cri d'une femme. Aro, imperturbable, avança sans y prêter garde, tellement habitué d'entendre ce genre de hurlement. Un coup de feu retentis, les cris cessèrent. « S'en est fini pour elle… » Pensa impassible le Chef Volturri. Alors qu'Aro pensait que le calme olympien allait enfin revenir, il entendit des bruits de pas venir en sa direction. Ils s'accélèrent, puis se stoppèrent, et repris enfin. Sa course était irrégulière. La personne devait être blessée à la jambe. Sans savoir pourquoi Aro était resté immobile et attendait patiemment l'arrivée du boiteux. Les bruits devenait bien plus audible pour une oreille humaine, cet homme avançait malheureusement vers le plus féroce des prédateurs qu'il existe au monde. Il ne savait pas ce qu'il attendait le pauvre malheureux !
La silhouette se forma, et Aro fut très surpris de constater qu'il s'agissait d'une femme, une odeur bien connu d'Aro vient alors titiller ses narines : Du sang. Ce nectar si délicieux, cette fille en était couverte des pieds à la tête. Elle s'arrêta en face de lui, une arme à la main, elle tremblait comme une feuille, le visage crispait par la peur, mais elle ne pleurait pas. Aro esquissa un mouvement en direction de la fille. D'un geste sec et brusque, elle braqua l'arme sur le vampire, ses mains tremblaient à tel point qu'un coup de vent aurait pu lui faire glisser des mains son revolver. Aro, d'un clame inébranlable, observa la jeune fille pointant son canon en direction de son thorax. Malgré la peur apparente sur le visage de la jeune femme, il sut voir dans son regard une forte détermination. Sans comprendre pourquoi, Aro eut pitié d'elle. Ce n'était pas dans ses habitudes de faire preuve de compassion pour qui qu'onques, d'autant plus quand il s'agit d'une personne qui tente de le tuer. Le chef Volturri, d'un geste vif mais pas brusque posa sa main sur le revolver et le baissa doucement, la jeune fille se lassa dirigé sans mot dire, même lorsqu'Aro s'empara de son arme. Elle leva les yeux et croisa ceux de l'homme en face d'elle, qu'elle avait soigneusement évité de regarder depuis le début. Ses yeux étaient pétrifiants, dure et sans émotion, Il l'observait d'un air supérieur, ses yeux rouges sombres auraient glacé le sang d'une personne normale, mais elle non, elle n'avait pas peur, non, elle trouvait même dans ces yeux glacials, un sentiment d'apaisement et de calme.
Aro avait tellement vécu que presque rien ne pouvait l'étonner. Pourtant aujourd'hui, il ne s'attendait surement pas à ce que une humaine se jette dans ses bras…
