Je me réveillai en sursaut. C'étais la troisième fois, cette semaine, qu'une nuit de sommeil s'écourtait à cause d'un cauchemar, et dire qu'on en était seulement à mercredi… Je me redressai sur mon lit, sachant que je ne pourrais me rendormir de si tôt et me mis à réfléchir au sens de mes étranges rêves. Ils étaient tous en tout point identiques, la seule chose qui les différentiait c'étais mon appréhension qui augmentais de jour en jours, car étrangement, même si je dormais, j'en étais consciente et je connaissais le dénouement, il m'effrayait.

Je voyais un jeune homme. Il se tenait debout, devant moi. Il dégageait quelque chose de terrifiant, une envie de me tuer. Il en avait la capacité : je voyais dans ces gestes une puissance contrôlée et une faim à peine contenue. Il avait faim de moi. Ça semblait totalement illogique, mais pourtant je savais qu'il désirait autre chose que de la nourriture ordinaire. Il voulait du sang. Quand je prenais conscience de ça, j'ouvrais les yeux.

Des goutes de sueur perlaient sur mon front, j'avais vraiment chaud. Je regardai autour de moi. Ma chambre me semblait si rassurante. J'habitais depuis peu une petite maison de Shelton, insignifiante bourgade dans l'ouest des États-Unis. Je me levai et marchas jusqu'à ma fenêtre que j'ouvris. Une bourrade de vent s'y engouffra et mes cheveux bruns s'envolèrent sous sont effet.

La jeune fille leva les yeux vers la lune qui était pleine cette nuit là.

« Peut-être que mes cauchemars ne sont qu'un effet pervers du stress. » Se dit-elle.

Un hurlement de loup lui répondit.