Ne pars pas comme ça
Disclamer : les personnages ne m'appartient pas et cette fic m'a été inspirée par la chanson « ne pars pas maintenant » de P. Fiori.
Pairing: Midorima / Takao (Gloire à eux !)
Genre : romance – humour
Résumé : Takao et Midorima sont à la fac, ils se sont installés ensemble mais finalement ça ne se passe pas comme prévu parce que se sont deux idiots de classe mondiale.
Rating:M, pour le langage et ce qui va suivre
Blabla : merci à celles (ceux?) qui ont eu la gentillesse d'avoir commenter la première fic. J'étais toute émue ! Merci, merci, merci !
PS : Cette fic fera certainement 4 parties.
Partie I :
Je fais ma valise.
Je suis dans la chambre de notre appartement. Enfin, de notre colocation pour les autres.
Il y a deux mois, après notre diplôme, nous sommes rentrés à l'université. Et oui même un Bakao comme moi a réussi y entrer !
Midorima est en première année de médecine. J'ai choisi de faire une fac de psychologie dans le secret espoir de mieux comprendre le tsundere qui vit avec moi et puis … un jour je m'imaginais avoir un cabinet avec lui. Psychologue et cardiologue ensemble.
Bref, comme dirait la pub, ça c'était avant !
On s'est mis ensemble avec Midorima, comme ça, comme si c'était naturel. Il jour il m'a dit que Oha Asa lui avait dit que sa chance était sous ses yeux et bim ! J'étais là !
Enfin, j'étais là avant : à lui passer le ballon, à le promener, à le soutenir. A être presque son ombre. Mais Môssieur, pense avoir fait tout le travail … j'ai pas eu le cœur ni le courage de le contrarier.
Bref … me souviens combien il était rougissant quand il m'a dit qu'Oha Asa avait prédit que c'était un jour de chance pour les cancers et les scorpions et que son lucky item était un baiser.
Il m'a embrassé comme ça, au beau milieu de la rue, et c'était bon, doux comme du chocolat chaud dans ma gorge.
Ensuite, il m'a pris la main et on a marché jusqu'à la gare. Vous le croirez ou non, moi la pipelette de Shutoku, j'ai pas été capable d'aligner trois mots... son regard était si tendre, que je savais pas quoi dire sans casser l'ambiance.
Quand on s'est quitté, il m'a enlacé fort. Il m'a embrassé comme si c'était la fin du monde. Je me suis retrouvé à lui lécher les lèvres, la langue, à presser mon corps comme si je voulais fondre en lui. Il n'était pas en reste, ces mains passaient de mon dos à mes fesses, je crois même qu'il les avait empoignées. Un baiser retourne cerveau, retourne biquette dans le pantalon …
Je suis rentré chez moi difficilement tellement j'avais l'impression de ne pas toucher terre …
Tu parles, j'ai bien atterri ensuite ! L'amour c'est se jeter dans le vide … tu parles, tu t'exploses comme un con dans une piscine sans eau, ouais !
Parce que le Mido-kun, c'te crevure, avait décidé qu'il avait conclu donc zéro effort … le matin, on se serait serré la main, que ça aurait été pareil ! Un bisou vague sur les lèvres le matin et le soir … Un bonjour-au revoir amélioré en somme. Me disais qu'il était timide, puis les examens arrivaient pas trop le temps de réfléchir … fallait réviser … ou du moins subtiliser le crayon-dieu fainéant du Mido-chieur. J'avais du employer les grands moyens pour le lui prendre … m'installer sur ses genoux, lui rouler un sacré patin (hummm, pas désagréable comme manœuvre) et profiter qu'il s'en remette pour le lui piquer.
Finalement, j'ai réussi les examens et l'entrée à la fac. Le Mido-chiant m'a alors proposé qu'on habite ensemble sur le campus. Oha Asa ayant prédit que c'était un jour pour bâtir des projets immobiliers. Comme un Bakao que je suis, j'avais compris qu'il voulait qu'on s'installe ensemble comme couple.
Que neni ! c'était vraiment un plan D. D comme désillusion … D comme deux chambres. D comme débrouilles toi avec ta main alors que ton homme dors à coté. D comme « Dégage Takao de mon lit » !
Je suis pas d'une nature susceptible mais deux bisous par jour entre les céréales et la brosse à dents suivi d'un dégage de mon lit c'était trop pour moi.
J'ai beau l'aimer à un point que la raison ne peut le comprendre. J'ai beau ne penser qu'à lui. J'ai beau avoir une patience d'ange avec lui. J'ai beau savoir que c'est un tsundere. J'ai beau savoir que quelque part il m'aime.
Je ne peux que constater qu'il ne me comprend pas. Je ne peux constater qu'il ne pense qu'à lui. Je ne peux constater qu'il est froid et distant avec moi. Je peux constater que sa carapace de tsundere ne se fissure pas pour moi. Je ne peux constater qu'il m'aime mal.
Je suis pas une chochotte. Mais je suis pas, non plus, quelqu'un qui m'écrase. Je ne suis pas heureux comme ça.
Alors, je pars.
Je ne pleurais pas, je suis un homme. J'aurais des allergies dans ma chambre d'ado chez les parents. J'aurai pas un chagrin d'amour mais une grippe qui fait couler le nez et t'empêche de sortir.
Voila, je vais je me sevrer de Mido-connard. Je l'aimerai toujours mais ça ne suffit plus. Alors je fais mes valises. Je pars loin de lui.
Midorima est en train de travailler « dans sa chambre ». Faut que je lui dise que je m'en vais.
Il est dos à moi face à son bureau.
- je m'en vais, lui dis je doucement
Il se retourne me regarde. Sa tortue en peluche est sur ses genoux. Pourquoi, elle et pas moi. Je baisse la tête, de rage.
- je m'en vais.
- tu rentres quand ? me répond-t- il
Putain, que c'est dur de lui dire. J'avale ma salive. Mes allergies me reprennent.
- je … je vais chez mes parents
- tu leur passeras le bonjour. Tu rentreras vers quelle heure, alors ?
Je baisse encore plus la tête. Je peux pas le regarder … j'ai mal aux yeux, ils piquent.
- je … je ne rentrerai pas. J'ai presque soufflé ces mots
- ...
Pas de réaction. Pas de réaction. Il n'y a pas que les yeux qui me piquent, mes poings aussi.
Je lève, enfin, le regard vers lui. Il me regarde, je me retourne, je ferme la porte.
La porte vient de se fermer. Takao part ?
Je me lève, qu'est ce qu'il lui arrive encore. Il voit pas que j'ai du travail … tss.
Il est dans l'entrée un sac sur l'épaule, en train de mettre ses chaussures. Il part ?
Je le regarde. Il faudrait que je dise quelque chose … je comprends pas ce qui lui prend.
- On part pas un dimanche, m'entends-je lui dire.
- On est mardi, me répond t-il
- il y a la grève des transports, Takao
- Je pars avec le vélo
- il va y avoir de l'orage
- j'ai un parapluie
Je souffle, depuis quand il a réponse à tout ? Je le vois contracter ses épaules à mon agacement. Qu'est ce qui se passe ? Puis, comme si son courage se faisait la malle, il sort et claque la porte.
To be continued ...
