Auteure : Kryptaria

Traductrice : Adalas

Bêta lectrice : Elie Bluebell

Disclaimers : L'histoire appartient à Kryptaria donc, rien est à moi : ni les personnages, ni la fic.

Note de la traductrice : Une toute petite fic en effet ! Mais avec une bonne dose de fluff pour laquelle j'ai eu un gros coup de coeur. J'ai voulu la partager avec vous et j'en profite pour remercier ma Bêta Elie Bluebell qui m'a filé un coup de main. Ça devient une habitude, mais l'auteure, n'étant visiblement plus active, n'a pas répondu à ma demande de trad… donc, je la retirerai si jamais elle me le demande.


La faible lueur de l'aube était filtrée par les rideaux de dentelle du salon. Des pas résonnèrent dans les escaliers conduisant à la chambre du premier étage. Enveloppé dans rien d'autre que son drap, Sherlock leva les yeux de son café et observa John entrer dans la cuisine. Un T-shirt noir se tendait sur ses épaules musclées. Le vêtement aux manches longues déchirées aux poignets était sorti de son pantalon de pyjama et avait remonté sur sa taille dévoilant un éclat de peau pâle. Ses cheveux étaient dressés en épis sauvages.

Demandez à n'importe qui et il vous dira que John était toujours proprement habillé.

En hiver, John portait ses chemises boutonnées jusqu'au dernier bouton sous des pulls en laine épaisse, aux couleurs ternes ou aux motifs hideux. En été, il laissait les deux premiers boutons ouverts, révélant un maillot de corps en-dessous. Il ne quittait jamais l'appartement sans s'être rasé ou avoir peigné sa chevelure qu'il faisait couper tous les mois chez le coiffeur du quartier. Ses ongles étaient toujours coupés à ras et ses mains soigneusement lavées.

Mais ce John ensommeillé et ébouriffé n'appartenait qu'à Sherlock. C'était un cadeau que lui offrait John, un secret caché au reste du monde. Jamais personne d'autre ne le verrait aussi débraillé.

Sherlock repoussa en douceur sa chaise et donna un coup de pied dans son drap pour libérer ses jambes Il posa sa tasse de café et se dirigea vers la cuisine, regardant John bailler et passer une main sur sa mâchoire mal rasée.

Pendant qu'il mélangeait le lait dans son café, Sherlock vint derrière lui et fit courir de bas en haut une main dans son dos. Avec ses doigts il pouvait compter les vertèbres qui pointaient sous les couches de muscles et de tissu serré, jusqu'à caresser l'étiquette blanche cousue à l'arrière du T-shirt.

- Ton T-shirt est à l'envers, observa Sherlock qui pencha la tête pour frotter sa joue contre les cheveux hérissés de John.

- Ça grattait, se plaignit celui-ci, ensommeillé.

Mais il avait abandonné son café et saisit le bord du T-shirt, prêt à le remettre à l'endroit.

Sherlock attrapa ses poignets :

- Laisse-le, c'est comme ça que je t'aime.

John lâcha son T-shirt et appuya sa tête contre l'épaule de Sherlock. Avec un sourire, ce dernier se blottit contre le dos large et puissant de John, l'étiquette blanche lui grattant la poitrine tandis qu'il tenait John serré contre lui.


Alors, cette traduction vous aura-t-elle plu ? :)