Warning : Death. Tout plein, yolo. Non, sérieusement. Ce two-shot (Ou plus, suivant comment…) sera certainement bien triste donc, c'est pas le truc à lire si on a envie d'se pisser dessus.
+ OOC. Beaucoup mais bon, on s'refait pas comme on dit uwu
Disclamer : Malheureusement, ils ne sont pas à moi. Et heureusement pour eux….
NDA : Juste histoire de remplir le monde avec le AoAka, en fait. J'y arriverais un jour, j'le sais. Et c'est une réécriture, parce que j'ai la flemme. Mais j'ai quand-même envie d'augmenter le chiffre dans l'onglet « My stories ».
Bêta-Reader : xEmperorEye. À qui je fais un ENORME merci avec des kissous, parce que c'est surement pas facile de me corriger et si mes textes tout pourris sont bons, c'est grâce à elle. Je sais, tu vas avoir du boulot. Encore. Promis, un jour j'arriverais à écrire bien, sans fautes. –Te lance des cœurs- Love you~
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La mort, on s'en fait tous une grande histoire. Alors que finalement, c'est rapide. On ne sent rien. C'est comme fermer les yeux et se dire qu'on ne va plus jamais les rouvrir. On a le corps lourd et l'esprit torturé. Mais on finit par être léger. L'esprit libre de toute chose.
Généralement, on pense aux gens qu'on va laisser derrière nous, qui vont vivre avec la douleur de notre disparition. On se dit qu'on aimerai vivre encore un peu, pour eux. Pour ne pas les voir pleurer pour quelque chose qu'on ne peux malheureusement pas éviter. Mais on ne peut pas. Quand c'est le moment, il faut s'y faire, c'est tout.
C'est mon moment. Mais je n'pensais pas partir comme ça. Pas aussi vite. Pas avant d'être pleuré par quelqu'un.
J'aurais au moins voulu savoir que quelqu'un allait me regretter, me pleurer. Mais rien. Il n'y a personne. Je ne laisse personne derrière. Je ne laisse personne à hanter. Personne ne viendra sur ma tombe pour pleurer ou même simplement pour y déposer des fleurs. Même les pigeons ne viendront pas chier sur ma tombe.
J'me dis que j'avais encore des choses à faire, des choses à voir dans le monde. J'avais des rêves, comme tout le monde. Je voulais être reconnu pour ce que je savais faire de mieux. Je voulais vivre du basket. Je voulais m'épuiser à donner mon maximum pour ce sport qui pouvait me donner l'impression d'être invincible.
Mais je ne l'était pas. J'ai voulu jouer les héros, peut-être pour attiré l'attention. Et je suis mort comme une merde. Sans que personne ne me vienne en aide. Et ce con de chat, lui, s'en est tiré sans même perdre un seul poil. Résidu de Satan.
J'ai des regrets. Sûrement trop. C'est peut-être pour ça que je suis encore là. Je suis mort, pourtant, je ressens encore les choses. Mais je suis mort. Et je ne sais pas comment est-ce que c'est possible. Je vois les gens. Je les vois reprendre leur chemin sans se préoccuper de ce qu'il se passe autour. Je les vois sourire, rire, pleurer, parler. J'entends... Je ressens leurs émotions. Mais je suis mort.
Peut-être que mes regrets font que je suis obligé de soulager mon âme. Mais comment ? Je n'ai pas envie d'errer sans fin parce qu'on veut pas me laissé crever en paix. J'ai pas envie de voir les gens vivre alors que moi je dois rester là, à me faire chier. C'est pas juste putain !
Mais je n'ai pas le choix. Alors j'attends. Longtemps. Trop longtemps. Et je commence à me faire chier. Alors je me pose des questions. Des questions plutôt… Intéressantes. Comme par exemple : « Si j'étais une fille, est-ce que je serait plutôt bonne ou laideronne ? » ou encore « À quel oiseau je ressemble ? », « Est-ce que mon phallus à toujours été aussi petit ? ».
Et j'ai continué comme ça pendant un an. Un an à attendre un signe d'en haut pour me dire de ramener mes miches au paradis. Ou alors un indice sur ce que je dois faire pour pouvoir quitter cet « endroit ». Mais rien. Ils me laissent encore à attendre comme un con.
Et si je devais chercher tout seul, qu'est-ce que j'aurais envie de faire ? J'ai envie d'aider les gens. J'ai envie d'empêcher les cons de faire des conneries et de finir comme moi. Personne ne mérite de se faire autant chier que moi. Sauf peut-être ma prof' de primaire.
Finalement, ma mort n'a pas vraiment ressembler à ce que je m'étais imaginé en étant petit. Je me souviens, je pensais que j'allais partir comme un roi. Puis, adolescent, je pensais que j'allais avoir l'esprit lourd, tellement lourd que je ne partirais pas. C'était angoissant, de penser sans cesse à ma fin. J'avais peur. J'ai toujours eu peur de ce moment. Et je mentirais si je disais que je n'ai plus peur. Même mort, j'ai peur de la suite. L'inconnu, ça fait peur.
Je m'étais aussi imaginé des scénarios. Comme par exemple, armé d'un ballon de basket pour combattre un dragon puissant. Un rouge, comme mes cheveux. Un dragon fort, comme la sauce salsa. Un dragon méchant, comme la méchante sorcière dans Blanche-neige. Un dragon qui fait mal, comme un coup de pied dans les burnes. Je m'étais imaginé me battre de toutes mes forces et emporter le dragon dans la mort. Je me voyais me battre avec courage et détermination. Jusqu'à rendre mon dernier souffle. Ne me jugez pas, j'avais dix ans.
En grandissant, ces scénarios avaient fini par devenir un peu plus réalistes. La peur ne cessait de grandir en moi, me bouffant de l'intérieur. S'infiltrant dans chaque recoin de mon cerveau déjà bien embrouillé par les choses difficiles venant avec l'adolescence. Tu parles d'une vie de merde. J'étais sûr de tout avoir imaginé.
Et effectivement, j'avais tout imaginé. Sauf crever en voulant sauver un chat bien trop abruti pour se bouger quand un camion lui fonce dessus. J'aurais préféré encore crever à cause d'un dragon. Au moins, ça aurait été classe.
Mais dans un sens, mort, j'étais beau. Couvert de sang et d'eau de pluie, j'étais beau. Lorsque j'ai fermé les yeux pour rendre mon dernier souffle, j'étais beau. Et c'est peut-être tout ce qui compte, non ?
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TADAAAAAAAAAAH. Je sais, là, on ne voit pas trop le AoAka. Y'en a pas. Mais ça va venir dans la partie d'après. Ça, c'était juste pour introduire le truc… uwu
J'me souviens plus trop de la musique que j'avais pendant que j'écrivais la version originale mais pour cette réécriture, j'avais les deux minutes du peuple, l'intégrale. Du coup, je n'étais pas dans l'ambiance. Mais c'était marrant. Je sais, j'ai tué Kagami. Je suis vilaine. Très vilaine. Ouuuh, méchante Poulpie. Mais il me fallait une personne qui serait le protagoniste neutre, et c'est tombé sur lui. Pur hasard.
