Titre : Les oneshote du diable

Couple : AreKan

Rated : K à M

Disclaimer : D gray man ne m'appartient pas sauf toutes les histoires que j'écris.^^

Genre : Tous les genres…

C'est un coin où je posterais mes recueils courts, une sorte de collection.

Le premier, je le posterais dans le mois de novembre. Je l'ai envoyé à la correction. C'est la première que j'ai réussie à terminer. D'autres viendront.

Et pour finir avec un proverbe que j'adore :

« Le bonheur dépend de l'attitude envers la vie et de la confiance intérieure. »

A x K

Titre : Quand on vit trop beau trop fort, on en oublie le temps qui passe

Disclaimer : D Gray-man ne m'appartient pas sauf l'histoire.

Résumer : Est-ce que c'était la fin de sa douleur ou le commencement de sa folie ?

« Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.'' de Victor Hugo

Les sons, les cris envahissaient son environnement. Le bourdonnement ne cessait de s'intensifier autour de lui. Il entendait tant bien que mal des bribes de conversation nulle part. Son corps refusait de bouger, ses yeux ne voulaient pas s'ouvrir. Il avait l'impression d'être constamment dans les ténèbres. Il commença à tousser, en faisant cela, une douleur sourde se réveilla au niveau de ses côtes. Il sentait le sang couler tout au long de son visage. Il arriva enfin à ouvrir les yeux, le ciel était noir. La pluie tombait sur lui. Comment ne l'avait-il pas ressenti ?

Ses yeux se fermaient et s'ouvraient doucement, une lumière aveuglante l'empêchait de se concentrer pour voir ce qui se passait autour de lui. Il entendait une voix venant de sa droite ou peut-être de sa gauche, il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il souffrait horriblement. Cette personne lui parlait mais le bourdonnement dans ses oreilles l'empêchait d'écouter. Un liquide chaud coulait de ses oreilles, il le savait que c'était du sang. Il essaya de reprendre sa respiration mais la douleur au niveau de ses côtes l'étouffait.

Il avait l'impression de suffoquer tant la pression était énorme. Sa respiration était saccadée, le sang coulait dans sa bouche. L'étourdissement le prit de plein fouet alors que la sensation d'un manque d'air persistait. Il était en train de faire une hyperventilation. Il était médecin, il pouvait facilement deviner ce qu'il lui arrivait. La sensation dans sa poitrine était horrible, les palpitations cardiaques ne faisaient qu'augmenter en ramenant le sentiment de picotements dans les doigts, ainsi qu'une oppression dans la poitrine. Il avait l'impression que son cœur allait lâcher. L'engourdissement dans les doigts et les orteils lui faisait perdre un peu plus la concentration.

Quelqu'un posa, sur son visage, un masque. Il n'essaya pas de lutter puisque son corps refusait de répondre. Il sentit de l'air frais pénétrer son nez et sa bouche. Il prit une bonne quantité d'air avant de l'expulser. Il avait l'impression de flotter dans les airs, son dos toucha une surface douce. Le brouhaha ne se faisait plus ressentir. Il ne savait pas ce qui c'était passé, pourquoi il était dans cet état. Il ouvrit encore les yeux, il cherchait quelque chose, quelqu'un. Il ne savait plus qui s'était. Il commença à paniquer, il ne se souvenait plus de rien.

Le blanc et le noir tournoyait autour de lui lorsque des visages vagues apparurent dans son champ de vision.

– Monsieur, vous m'entendez ?'' dit la personne, mais il n'arriva pas à se concentrer. Il voulait trouver ce qu'il cherchait. Où était-il ? Qu'est-ce qu'il cherchait ? Une seconde de trop, son cœur lâcha,- monsieur tenez bon » cria une voix en essayant de faire repartir son cœur. Il partait dans les limbes du sommeil. Une image resta graver en lui : des cheveux bruns avec des reflets bleutés comme la nuit à perdre la tête, un sourire trop rare, une voix criant de peur "moyashi" et tout était devenu noir.

Où était passé son mari ?

XOXOXOXOXOXOX

La journée avait plutôt bien commencé pour un certain Kanda Yuu. Il préparait le petit déjeuner tandis qu'un certain Moyashi se prélassait encore sur leur lit. Il posa les pains toastés sur la table ainsi que la confiture à la fraise et du jus d'ananas. Il n'allait tout de même pas préparé, à ce crétin, son café. Allen pouvait être, de temps en temps, serviable mais idiot. Après avoir mis tout en place, il sortit de la cuisine pour aller chercher son idiot de mari.

Mari, il rigola. Aux grands maux, les grands remèdes. Cet imbécile qui lui servait de compagnon avait passé toutes ses années universitaires à l'impressionner. Bien que cela n'avait pas marché. Il ne pouvait pas voir ce gringalet en peinture sans vouloir le tuer. Comment il avait fini avec lui ? Aller demander à son cœur. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi têtu que son amant. Allen l'avait séduit sans remord. Le blandin avait utilisé toutes les astuces pour l'avoir. Le pauvre, Allen s'était même inscrit dans le même cours que lui alors qu'il ne connaissait rien aux arts martiaux.

C'était assez divertissant de le voir prendre des raclés. Son amant était nullissime dans cet art mais restait toujours accrocher à son rêve, faire de lui son mari. C'était un jour assez gênant. Il n'a jamais eu autant honte de sa vie. Allen avait proclamé haut et fort pendant le cours qu'il voulait qu'il devienne son petit ami. Ce jour-là, il avait envoyé son cher mari à l'infirmerie pour coups et blessures. Il avait eu des sanctions disciplinaires. Il avait été renvoyé pendant plusieurs jours. Il avait juré de le tuer pour de bon.

Pour les autres, c'étaient peut-être une réaction excessive mais personne ne le connaissait vraiment. Il était quelqu'un de discret alors quand ce Moyashi était rentré dans sa vie, il avait tout chamboulé. Les jours s'étaient passées doucement alors qu'il pensait qu'Allen avait abandonné l'idée de l'avoir mais c'était peine perdue et un jour, sans qu'il sache comment, il était tombé dans son piège. Tomber amoureux. Il se demandait encore comment cet abruti avait fait pour réussir son coup. Il rentra dans la chambre, prêt à le réveiller de la plus douce manière. Il ouvrit les rideaux qui cachaient le soleil. Il se retourna pour voir son amant, enfouit dans les droits, ses cheveux éparpillaient dans tous les sens.

Il ne faisait jamais comme tout le monde, il prit son sabre "Mugen" et frappa la tête du blond qui gémit de douleur. Avec lui, il n'y a pas de réveil en douceur depuis que le maudit l'avait piégé pendant toute une mâtinée. Il avait encore de l'animosité envers lui et il lui faisait savoir tous les jours. Allen frotta son front, en gémissant le nom du brun.

– BaKanda, ce n'est pas très gentil » dit-il en baillant. Il regarda son brun avant de sourire,- bonjour, chéri. Bien dormi''dit-il sarcastique en voyant Kanda lui jeter le regard de la mort. Heureusement qu'il n'avait pas le pouvoir de tuer avec ses yeux, pensa Allen.

– Tu vas te prélasser jusqu'à quand ?'' dit-il en ignorant le "chéri" sortit de cette bouche qui voulait autre chose.

– Toujours aussi de bonne humeur, ah… » Allen se leva un peu en faisant mine de sortir du lit mais rattrapa son mari par les bras et le fit basculer sur le lit. Leurs deux corps rebondirent sur le matelas. Le blond souriait comme un idiot tandis que Kanda essayait de rester calme. Il n'allait pas commencer à le frapper dès le matin,- je veux mon bisou de bonjour » dit-il sérieusement,- tu boudes ça depuis dès jours alors aujourd'hui, je la veux.

Les cheveux du brun étaient éparpillait sur le lit qui couvrait la moitié de la couverture blanche qui faisait un joli contraste. Allen tenait les bras de Kanda emprisonnés dans ses mains. Son corps était un poids évident qui empêchait son mari de s'échapper. Ses jambes tenaient les cuisses du japonais. Kanda essaya de s'échapper mais mine de rien ce gringalet avait de la force et pourtant il était chétif. Les arts martiaux l'avaient endurci.

Allen se pencha pour venir embrasser le brun.

– Tu sais que tu n'y échapperas pas » dit son amant amusé avant de poser ses lèvres sur la bouche du brun qui gémit à l'intrusion de sa langue,- tu vois, tu apprécies » sa voix était rauque alors que sa langue parcourrait le cou de son amant.

– Arrête de m'embêter, Moyashi » dit Kanda en essayant de ne pas faire sortir un gémissement pour ne pas donner raison à son mari.

– J'arrive pas » sa voix était innocente lorsqu'il reprit ses lèvres encore une fois. Le baiser n'était que le commencement, un début charmant. Un début qu'il relirait sans cesse avec ses lèvres parfaites, chaudes, tendres et qui gémissait pour lui. C'était la plus divine des sensations, c'était revoir leur début fragile, rempli d'incertitude. À chaque baiser qu'il lui donnait, Allen avait l'impression de sentir parfois l'union de leurs âmes. Sa main droite caressa ses cheveux bruns et descendit vers son entre-jambe. Il commença à caresser cette bosse qui était apparut après plusieurs caresses lentes et douloureuses pour un certain Japonais.

Leurs langues se touchèrent lentement en valsant dans le rythme de leurs cœurs à l'unisson. Kanda perdit pied lorsqu'une caresse de trop, brûla tout son corps entier. Le baiser était une forme de prendre purement possession de cette bouche tentatrice qui lui faisait perdre la tête. Il défit les boutons du pyjama du brun. Il aimait voir cette peau laiteuse à perte de vue seulement avec un tatouage magnifique sur son torse droit.

Allen aimait admirer ce corps qu'il prendra possession. Cette plastique qui le charmait depuis toujours. Kanda était un bel homme et Allen avait dû mal à chasser ses faux prétendants qui essayait de lui enlever. Il était jaloux, il voulait être le centre d'attention de son mari, être son tout comme il était le sien. Il ne savait pas comment gérer la perte de son amant. Il enleva son bas de pyjama ainsi que son boxer.

– Tu es une œuvre d'art » murmura Allen sensuellement, parsemant le corps du brun de baisers. Kanda rougissait, il n'y avait que son mari qui le faisait perdre tous ses moyens. Une telle fascination sur lui était dérangeante. Le brun avait l'impression d'être un dieu entre ses bras. Allen passa une main sur l'érection bien présente de son amant, lui tirant ainsi une supplication. Il se releva en se débarrassant de ses vêtements et avant que le brun ne réalise quoique ce soit, son membre était entouré de la bouche chaude et humide de son mari. Kanda ne put retenir ses cris bien longtemps.

Les mains du brun caressaient le dos de son amant, de temps en temps ses griffes s'enfonçaient sûr sa peau lorsque le plaisir était trop grand. Les gémissements du brun, lorsqu'il faisait ça, étaient plaisants mais l'envie était trop pressante et les hanches du japonais se mirent à se mouvoir d'elles-mêmes. Allen ne fut pas de cet avis et les bloqua à l'aide de ses mains en le maintenant contre le matelas alors que sa langue passait sur le gland rougit et humide du brun qui laissa sa tête partir en arrière, se laissant totalement envahir par le plaisir.

Allen l'observait alors que sa bouche s'affairait toujours et il n'était pas sûr de pouvoir se contenir encore bien longtemps tellement le brun le mettait dans tous ses états. Sa main droite se joignit à sa bouche, accélérant le rythme qui devint moins supportable pour le brun qui se contractait de plus en plus de plaisir. Le brun était en train de perdre la raison, il avait besoin de s'accrocher à quelque chose et lorsque son amant passa sa langue sur le bout de son membre hyper sensible en même temps que sa main se raffermissait, il ne put plus se retenir et vint dans un long râle de plaisirs que le blandin se dépêcha d'étouffer en l'embrassant doucement.

Ne laissant pas le temps au brun de retrouver ses esprits, ses lèvres dévoraient le cou, amenant un autre gémissement de la part du brun qui glissa ses mains dans ses mèches blanches grise, tirant dessus pour venir l'embrasser doucement comme une caresse tout en frottant son bassin contre son amant qui lâcha un râle. Il sentit immédiatement l'érection d'Allen contre son membre au repos et glissa une main sur celle-ci, entamant un lent mouvement avant de le supplier de le prendre.

Allen se pencha sortant le lubrifiant de la commode à droite en l'embrassant sur les lèvres tout en le préparant, Allen parsemait le cou et les omoplates de Kanda de baisers alors que celui-ci ne pouvait retenir ses hanches de se mouvoir pour venir à la rencontre des doigts qui le préparait doucement puis il glissa en attirant le brun contre lui. Kanda ouvrit un peu les cuisses pour faciliter l'entrée du membre gorgé de sang de son amant en lui en un seul mouvement de rein, les faisant gémir sourdement.

Kanda sentait la pièce tourner autour de lui. Cette sensation unique de ressentir quelque chose de bon mélanger à cette douleur qui remontait en lui à chaque fois qu'il tapait son fond. Leurs souffles étaient de plus en plus erratiques remplissant la chambre de murmures et de gémissements. Kanda le supplia d'aller plus vite alors qu'il mouvait ses hanches au même rythme que celui d'Allen. Les soupirs de bien-être accaparaient les deux amants. Leurs fronts et leurs corps transpiraient.

Le mouvement d'Allen se faisait de plus en plus profond à l'intérieur de son mari. Les joues rouges du brun lui faisaient perdre la tête, il se pencha en tenant fermement les hanches du brun et lui donna un baiser langoureux. Le lit bougeait sur les assauts du blandin qui continuait à faire des va-et-vient. Il sentait qu'il était proche, leurs souffles se mélangèrent tandis que sa main s'occupait du membre du brun. Leurs corps se contractèrent et dans un dernier frémissement, ils étaient venus en même temps. Ils tentaient de reprendre leurs souffles, Allen se retira de son amant.

Leurs jambes enlacées, la tête du brun posée sur son torse alors qu'il caressait son dos. Ils ne bougèrent plus durant quelques minutes contemplant la chambre sous les baisers d son Moyashi.

– Ce n'est pas un baiser de bonjour », dit calmement le brun en se penchant la tête vers son amant, ses cheveux bruns caressaient son ventre.

– Haha, oui tu peux le dire » Allen prit une mèche de cheveux et la baisa avant que Kanda ne se penche pour venir l'embrasser.

– Je vais prendre une douche…

– Je viens avec toi,

– Même pas en rêve », s'il avait accepté, son mari n'allait pas le laisser tranquille sous la douche,- Lenalee a appelé, elle avait quelque chose d'important à te dire.

– D'accord » il se leva aussi en prenant le temps de mettre son bas de pyjama avant de partir vers le salon avec le sabre de son mari. Il prit son téléphone qu'il avait laissé hier et composa le numéro de son amie qui décrocha tout de suite,- Salut, Lenalee.

– Bonjour, Allen. Alors comment tu vas ?

– Je vais bien, il n'est pas ici » il entendit la brune soupirer.

– Ce matin, j'allais faire une connerie » dit-elle,- il ne m'a pas trouvé bizarre.

– Non, il a juste dit que j'avais un appel.

– Tant mieux… je n'ai pas envie de cacher la surprise pour vos 15 ans de vie commune.

– Haha, j'en suis sûr qu'il se doute un peu, mais on a essayé de jouer finement, mais tu sais comment c'est dur de lui cacher quelque chose, je ne sais pas comment il sait lorsque je mens.

– Haha, c'est vrai mais vous vous connaissez depuis l'université.

– Oui, pour tout te dire » il fit une pause,- j'ai eu peur qu'il m'en veut à cause de son renvoie, mais je ne sais par quel miracle j'ai réussi à avoir un rencard avec lui.

– Par persuasion.

– Hahaha, c'est vrai. Le pauvre, il n'en pouvait plus de moi. Je crois qu'il a accepté juste pour avoir un peu tranquillité.

– C'est vrai, ça je peux te le confirmer…

– C'est lui qui te la dit !

– Oui mais ne le répète pas. Ce jour-là après votre rencard, je ne l'ai jamais vu autant rougir de sa vie.

– Hahahaha, c'était un jour spécial peut-être je te raconterais ça un autre jour,'' dit-il avant de changer de sujet,- alors, tout est prêt.

– Oui, vous venez à 18h00 et ne soyez pas en retard.

– D'accord, maman » dit-il en voyant son amant s'approcher de lui. Une envie subite le prit en le retenant dans ses bras.

– Tu es là…

– Oui, désolé alors à tout à l'heure.

– Ok, au revoir » puis il raccrocha.

– Qu'est-ce qu'elle voulait de si important ?

– Oh, elle voulait juste nous inviter à une fête aujourd'hui.

Kanda le scruta longuement avant dire :

– C'est hors de question que j'y aille.

– Aller, baKanda fais-le pour moi. Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu tous nos amis.

– Tes amis tu veux dire, Moyashi » dit-il en sortant entre les bras de son mari.

– Nos amis, chéri » sa voix était calme, il suivit le brun dans la cuisine,- ça sent bon » son ventre gargouilla.

– Le pain est froid maintenant » murmura Kanda en prenant une bouchée,- tout ça c'est de ta faute.

– Je ne t'ai pas entendu dire non » dit-il en prenant une tasse de café qu'il avait préparé et était venu s'asseoir en face de son amant,- mais plutôt, oh ouiiiii » il imita le brun qui le foudroya du regard mais Allen pouvait apercevoir ses joues toutes rouges comme c'était mignon.

– Quoi » dit-il d'une voix renfrognée, Allen le regarda sans dire un mot. Il l'aimait tellement, il ne pourra pas vivre sans son japonais. Il était devenu une partie de lui.

– Qu'est-ce que je deviendrais sans toi ?'' demanda-t-il doucement sans se rendre compte que ses mots s'étaient échappés de ses lèvres. Kanda le regarda mais ne dit rien du tout, de toute façon qu'est-ce qu'il pouvait dire ? Lui aussi, n'imaginait pas sa vie sans son idiot de Moyashi. Ils étaient tout le temps collés ensemble même si tout lui tapait sur le système. Ils avaient fait du chemin depuis l'université et dire que ce gringalet était devenu son mari, c'était presque drôle.

Ils continuèrent à manger dans une bonne ambiance. Le bruit de des verres raisonnait dans la cuisine.

– Alors, Kanda. J'attends ta réponse » dit-il en buvant son jus.

– Non…

– S'il te plaît,'' sa voix changea en devenant plus sombre,- j'ai Mugen en otage.

– T'as pas osé.

– Oh que si alors ta réponse ou sinon, je le vends sur eBay.

– Essaye pour voir » il se leva en renversant son verre d'eau,- merde » jura-t-il en grognon,- tu vas me le payer.

– Oh non, chéri. Tu sais comment je marche. Ta réponse » sa voix était innocente alors que Kanda se retenait de l'étrangler, peut-être qu'il devait le faire,- alors, c'est un oui. Génial. Tu vois, on arrive à un marché.

– Je te déteste, Moyashi…

– Moi aussi, baKanda.

XOXOXOXOXOXOX

– Laisse-moi partir » cria Kanda en poussant son amant qui le retenait sur le canapé.

– Non, j'ai pris un jour de congé juste pour toi » dit Allen en suçant le cou du brun.

– Je t'ai dit de me lâcher, Moyashi…'' sa voix était devenue dangereuse.

– Non, baKanda » la main du blond parcourût les hanches du brun,- j'ai envie de m'amuser et ton corps est une belle distraction pour aujourd'hui en plus tu es tout tendu.

– À qui la faute » il étouffa un gémissement lorsque la main froide d'Allen toucha sa cuisse droite. Kanda pouvait apercevoir les yeux lubriques de son amant.

– Ça fait longtemps qu'on ne sait pas trouver tous les deux comme ça et tu penses que je vais te lâcher aujourd'hui » dit-il sérieusement,- ne rêve même pas. Ça fait un bout de temps que je n'ai pas pris soin de toi et je n'ai pas envie qu'un jour lointain en me réveillant en me disant, pourquoi je n'ai pas fait mieux.

– Mais qu'est-ce que tu es en train de raconter ?'' dit-il irrité par ce satané idiot.

– Aujourd'hui, je vais te chouchouter…

– Je ne veux pas » dit le brun en soupirant de bonheur.

– Oui, je vois ça » dit-il en voyant son mari se détendre un peu plus sur ses caresses. Il commença par lui masser délicatement le cuir chevelu pour le détendre. Puis, il embrassa voluptueusement sur ses joues, dans le cou et sur sa pomme d'Adam. Il mordilla ensuite doucement le lobe de son oreille et susurra des mots doux. Il descendit ensuite doucement sur son torse en l'embrassant chaque partie de cette peau laiteuse, il joua un peu avec ses mamelons.

Il était en train de s'amuser avec le corps de son amant, Kanda le griffa. C'était le truc qu'il préférait. Sentir ses doigts s'enfoncèrent sur sa peau. C'était une sorte de douleur qu'il acceptait avec envie et désir. Il partit un peu plus loin, en effleurant l'intérieur des cuisses du japonais puis se dirigea ensuite vers ses fesses, il effleura avec ses doigts l'entrée de son amant en faisant des cercles autour, le brun gémit par cette intrusion. Allen continua en massant les deux lobes charnus de son mari alors que sa langue s'amusait à lui donner quelques caresses anales.

Il sentait Kanda trembler entre ses bras. Ses jambes étaient repliées sur son ventre, il pouvait voir son amant mordiller doucement sa lèvre inférieure alors que sa langue s'introduisait à l'intérieur du brun. Kanda se cambra en gémissant, son corps était en feu. Il brûlait de l'intérieur, son ventre était en flamme. Sa main gauche rejoignit le pénis du brun en jouant avec. Il effectua diverses pressions, de légères torsions, des caresses de bas en haut en savourant chaque râle de plaisir qui sortait de son brun.

Il délaissa l'entrée de son amant pour donner des baisers sensuels sur les endroits érogènes du brun qui se cambra encore plus. Son souffle était devenu erratique, incontrôlable. Son cœur battait à la chamade. Son Moyashi le rendait ivre de plaisir. Cela lui avait manqué depuis quelque temps.

– Mo… ya… shi » murmura Kanda en reprenant son souffle alors qu'Allen termina ce qu'il faisait. Le maudit lui demanda de se mettre sur le ventre ce qu'il fit. Son corps tremblait de plaisir, il ne s'était jamais senti aussi vulnérable de toute sa vie. La main chaude effleura tout son dos en faisant des légères pressions de manière continue tout en faisant un arrêt de quelques minutes et son désir se plongea immédiatement. Cet abruti se jouait de lui. Il voulait lui faire tellement de choses mais les caresses qu'il lui prodiguait dans le dos étaient tellement sensuelles.

Les mains baladeuses d'Allen se dirigèrent vers ses fesses en les massant en les faisant s'entrechoquer. Il écarta les deux lobes charnus, son membre gorgée de sang commença à faire des va-et-vient suggestifs sur son anus. Il caressait avec son membre la raie de son amant. Kanda ferma ses deux mains intensément sur le canapé. Il était en chaleur, ses joues lui brûlaient, sa verge se frottait contre le divan qui lui envoyait des frissons délicieux. Son mari se pencha sur lui, le torse nu sur son dos l'excitait alors que la langue d'Allen caressait sa lobe tout en le mordillant doucement en faisant des va-et-vient suggestifs.

Kanda se tourna vers le dos, leurs langues se mêlèrent de manière sensuelle, il lui mordilla subtilement les lèvres en basculant son amant sur le canapé. Il prit place entre ses hanches. Lui aussi avait envie de s'amuser. Il parcourut le corps de son amant avec sa bouche et la pointe de sa langue : sa nuque, ses tétons qu'il titilla lorsqu'il sentit son amant tressaillir. Il savait qu'il le rendait fou surtout lorsqu'il utilisa ses cheveux en balayant son torse. Le brun savait que son amant faisait une fixette sur ses cheveux. Il ne savait pas combien de fois son mari lui parlait de ses cheveux à longueur de journées.

– K… Kanda, tu es en train de me tuer » dit Allen à bout de souffle.

– Tant mieux » en plongeant sa bouche sur son membre dressé. Il allait lui offrir la fellation de sa vie. Ses yeux coquins plongèrent dans les siens en le faisant supplier pour qu'il continue. Il titilla le sexe de son amant avec sa langue avant de la prendre complètement en bouche en massant ses testicules tout en douceur. Sa tête descendait et montait en tournoyant sa langue sur sa verge. Allen ne savait plus où se donner de la tête. Il était perdu, son mari devenait de plus en plus bon dans son domaine.

Il titilla le frein en le léchant lentement, délicatement sous les tremblements de son compagnon. C'était une membrane qui reliait le gland où se trouvait le prépuce. Sa langue parcourait ses endroits érogènes sous les gémissements du maudit. Leurs corps transpiraient. Il sentit le liquide séminal remplir sa bouche. Allen se sentit immédiatement une sorte de plénitude et de bien-être.

Allen suivit le mouvement de la bouche de Kanda qui nettoyait ses lèvres.

– Tu as décidé de m'achever aujourd'hui ou quoi !'' dit-il groggy.

– C'est toi qui as commencé, je ne fais que répliquer » dit-il en s'allongeant sur lui. Ses mains se croisèrent sur le torse du blandin en posant sa tête. Allen caressait ses cheveux doucement, le brun gémit de plénitude. C'était rare de voir Kanda exprimer autant d'émotion dans une seule journée. Il s'était habitué à lui. Kanda gémit de douleur.

– Ça va » demanda Allen inquiet.

– Oui, c'est juste mon ventre qui me fait mal.

– Laisse-moi voir,'' dit-il en basculant le brun sur leur canapé qui était immense.

– Je vais bien, tu n'es pas mon médecin » dit-il en grognon en voyant son mari qui était déjà en train de palper son ventre.

– J'aurais préféré que tu sois mon patient comme ça personne d'autre ne te touchera mais comme tu m'as menacé de me quitter » dit-il en faisant des légers pressions pour voir s'il avait des inconforts mais en voyant le visage de Kanda, il savait que ce n'était rien,- je suis encore choqué.

– C'était juste une blague.

– J'aime pas lorsque tu ramènes le divorce dans notre couple. Je t'empêcherais…

– Oui, c'est cela…

– Je ne plaisante pas même si je dois » il fit une pause pour embrasser son ventre,- te kidnapper,'' il embrassa l'endroit où il y avait son tatouage,- t'enfermer à la maison,'' Kanda ouvrit la bouche alors que celle de son compagnon le rejoignit en touchant ses lèvres sans hésiter à mélanger leurs salives. Leurs langues se rejoignirent, s'entrelacèrent à l'aide des mouvements circulaires pour ensuite se titiller le palais, l'intérieur des joues, sans oublier de les mordiller délicatement,- et t'empêcher de voir tout le monde pour que tu sois seulement à moi.

Allen partit à l'assaut de la bouche du brun, de son nez, de ses joues, de son cou qui souriait discrètement. Les rires des deux amants résonnèrent dans la maison

XOXOXOXOXOXOX

– Kanda arrêt de traîner » dit Allen amusé,- on dirait un enfant.

– Qui tu traites d'enfant, Moyashi » il le frappa sur sa tête. Allen cria de douleur.

– Tu sais qu'on ne va pas aller un enterrement, pas vrai » dit Allen en fermant leur maison à clé. Kanda lui donna son manteau. Il faisait froid ces jours-ci. Il avait un sourire éclatant tandis que Kanda était de mauvaise humeur. Qu'est-ce qu'il trouvait mignon lorsque baKanda n'en faisait qu'à sa tête et qu'il lui faisait voir de toutes les couleurs. Ses yeux argentés regardèrent son compagnon marcher vers lui. Est-ce qu'il avait dit combien son mari était sexy, affriolant, séduisant, alléchant, attirant, aguichant, appétissant, envoûtant, attachant, plaisant et baisable ? Est-ce qu'il avait dit ça ? Non, au temps pour moi pensa-t-il.

– Qu'est-ce que tu as à sourire bêtement » dit Kanda en entrant côté passager.

– Je pensais à des trucs…'' il se calma avant de monter côté conducteur. « Je crois qu'une journée à faire l'amour avec son brun n'était pas satisfaisant pour lui, comment son corps réagissait » il pensa en mettant le contact,- tu sais que tu es comestible.

Il sentit tout de suite une claque derrière sa tête.

– Je ne suis pas de la nourriture.

– Alors, il devrait interdire ce délicieux dessert que tu es.

– Démarre avant que je descende et je te jure pendant un mois, tu vas dormir sur le canapé » aussitôt dit, aussi tôt fait, Allen démarra la voiture. Il n'avait pas envie de revivre cette situation. Il savait lorsque le brun ne plaisantait pas et c'était rare,- va plus doucement. Il pleut idiot » dit-il en essuyant ses cheveux avec une serviette qui était à l'arrière du véhicule.

Allen ralentit un peu pour ne plus énerver son compagnon. Il regarda la route, de temps en temps, il jetait un coup d'œil son amant.

– Arrête de faire cette tête…

– Laisse-moi tranquille,'' sa voix était lugubre et il frissonna.

– Houla, on se calme » dit-il pour détendre l'atmosphère,- c'est juste une fête et si nos amis ne te voient pas, ils vont être déçus et n'oublie pas comment elle est Lenalee ?

– Tch… ce n'est pas toi qui disais que tu aimerais m'enfermer quelque part pour que personne ne me touche » dit-il en regardant vers sa vitre. La pluie battait fort.

– Je plaide coupable, mais ces justes nos amis » sa voix était rauque et on pouvait entendre de l'amusement ce qui n'échappa pas au brun.

– Je te méprise » dit-il en croisant ses bras. Il était l'être le plus asocial du monde que la Terre est portée et cet abruti le forçait à chaque fois dans ses derniers retranchements, à aller dans des soirées organiser par leurs amis.

– Oui, oui, je sais…'' dit-il en tournant à droite, ils allaient bientôt arriver.

– Tant qu'on y est, quand est-ce que j'aurais ma voiture ?'' dit le brun.

– Dans une semaine.

– J'aurais jamais dû te donner ma voiture, tu l'as détruit.

– Kanda, je ne pouvais rien faire. Ma voiture était chez le garagiste et ils m'ont appelé de l'hôpital pour aller opérer un patient qui venait d'avoir un accident de la route,'' Allen soupira.

– Mais tu aurais dû faire attention.

– Je sais mais plus peurs que de mal. Je vais bien.

– Je m'en fiche, c'est ma voiture qui me préoccupe » même si s'était le contraire.

– Oh, tu me blesses, là » ria Allen en s'arrêtant enfin chez leur amie.

– Tch''dit Kanda en sortant de la voiture, prit son parapluie et l'ouvrit. Allen fit de même en verrouillant le véhicule et rejoignit Kanda sous le parapluie. Ce fut avec mauvaise grâce que le brun toqua à la porte mais laissa sortir un cri de surprise lorsque son amant mordit son oreille,- mais ça va pas la tête.

– Je faisais que détendre l'atmosphère » dit Allen en ouvrant la porte.

– Idiot''murmura-t-il en le suivant, il avait eu l'impression d'avoir un deuxième arrêt cardiaque lorsque les personnes autour d'eux crièrent en leur félicitant. Il voyait une affiche accrocher au mur écrit « 15 ans ensemble, c'est déjà pas mal ».

– Surprise » dit Allen en l'embrassant, il allait l'avoir sa peau un de ces jours.

– Toutes ces menaces pour ça.

– Eh oui » ria Allen en rejoignant ses amis en tenant sa main comme s'ils étaient des gamins.

– Félicitation, Yuu » cria Lavi suivi d'autre personnes. Il y avait un de ces brouhahas. Les gens dansaient, buvaient, d'autres criaient encore. Il avait l'impression d'être dans une fête d'adolescents en rut.

– Tais-toi, baka usagi » dit le brun en essayant de retirer sa main que son compagnon avait dû mal à lâcher.

– Toi aussi, Allen. Je ne sais pas comment tu peux le supporter » Lenalee frappa son ami.

– Lavi, tais-toi » dit-elle en prenant Kanda dans ses bras,- euh, Allen. Vous êtes collés ou quoi ?!

– Désolé,'' dit-il, Lenalee suivit le regard d'Allen tandis que Lavi cherchait les noises à Kanda qui l'étranglait de toutes ses forces.

– Tu sais qu'il est du passé…

– Je sais, mais je le vois encore essayer de me séparer de Kanda. Pourquoi tu l'as invité ?

– Ce n'est pas moi, je crois que c'est quelqu'un d'autre.

– Tant qu'il reste loin de mon mari, tout va bien se passer''dit-il sombrement.

– À l'aide » cria Lavi alors que son souffle lui manquait. Lenalee et Allen se précipita pour venir l'aider.

– Kanda, lâche-le » dit Allen en essayant d'enlever les mains du cou du roux.

– Laisse-moi tuer ce crétin, ça me fera du bien.

– Je n'ai pas envie de te voir aller en prison, chéri…

– Allen, tu n'aides pas là » dit Lavi enfin libéré des mains du brun.

– Tu le cherches, Lavi…''dit Lenalee en se mettant entre Kanda et Lavi.

– Viens » dit Allen en l'amenant sur la piste de danse pour détendre un peu son compagnon. Leurs corps se rapprochèrent même si le brun ne s'était pas encore calmé. Allen posa ses mains sur les hanches de son mari, Kanda sur ses épaules. Ils commencèrent à bouger. Ce n'était pas dans les habitudes du brun de faire ce genre de truc en public, mais ce corps, qui se mouvait contre lui, lui faisait perdre la tête. Les yeux plongés dans ceux de l'autre, ils se replongèrent dans leur passé. Ils étaient seuls au monde. Juste leurs corps qui faisait encrage.

Ils oublièrent les regards des autres qui les enviaient peut-être. Allen savait ce qu'il tenait dans ses bras, était à lui seul, il ne partagerait pas. Il avait tout ce qu'il désirait, des amis charmants, un travail décent, un mari sexy avec du caractère qui le menait par le bout du nez. Il pouvait dire ça parce que c'était vrai, il n'allait pas mentir. Il ferait tout ce que Kanda lui demanderait de faire sauf le quitter bien sûr.

– Que la fête commence » cria Lavi en menant Lenalee sur la piste de danse, les autres étaient déjà en train de danser. Allen sourit en voyant Lavi être frappé par la brune qui n'en pouvait plus de lui. Elle était partie rejoindre son petit ami, Lavi resta là comme un idiot. Il le vit crier après Lenalee qui n'entendait pas.

Après leur danse, Allen alla saluer quelques-uns de ses amis. Ses yeux ne quittaient jamais son mari qui était assis sur le canapé en train de siroter son cocktail. Il y avait des célibataires qui essayaient de draguer tout ce qui bougeait pour avoir une chance aussi. Il voyait aussi des gens faire des paris stupides dignes d'un enfant de neuf ans. C'était assez amusant et pathétique en même temps. Il s'excusa en vitesse et était parti. Il agrippa un bras et le fit tourner.

– Je ne sais pas ce que tu fais ici''dit-il sombrement,- mais approche de lui encore, je te tue. N'oublie pas ce que j'ai fait ce jour-là et personne n'a pas cru à ton histoire » finissait-il en le lâchant, l'individu tomba par terre qu'Allen rejoignit son mari,- alors, ce n'est pas mal.

– Tch…

– Je le prends pour un oui » il s'assit à côté, prit le verre de Kanda et goûta.

– Va chercher le tient…

– Pas envie,'' le brun le déroba le verre,- tu vas m'en chercher un.

– Je crois que tu as perdue tes derniers neurones.

– Hey » s'amusa le blandin,- 15 ans déjà » dit-il nostalgique en prenant la joue droite de Kanda pour faire rencontrer leurs lèvres.

– 15 ans que je te supporte.

– Si tu le dis, ah oui, j'allais oublier ton cadeau t'attend à la maison,'' en disant ça, il posa la tête sur l'épaule du brun, – tu ne sais pas combien je t'aime.

– Non, je ne sais pas sinon je ne serais pas resté 15 années de ma vie avec toi, Moyashi.

– Haha, c'est vrai » il prit la main du brun et déposa un baiser,- le temps passe vite et j'ai peur qu'un jour…

– Tais-toi, ne dis pas de bêtises,'' Kanda l'embrassa.

– Je crois que je divague…

Ils restèrent ainsi à regarder les autres s'amuser. Ils étaient faits l'un pour l'autre. Allen serait perdu sans Kanda. Les heures passèrent, tout le monde s'amusait. Ils ont ouvert un gâteau, le champagne coulait à flou. Les langues se délirent, les caresses se propagèrent. Le brun avait l'impression de voir une bande d'orgie. C'était assez troublant. Il bailla un peu, ses yeux se fermaient tout seuls.

– Tu veux qu'on rentre ?''demanda Allen en caressant les cheveux de Kanda qui avait posé sa tête sur ses cuisses.

– Ouais,'' Allen hocha la tête, Kanda se leva et ils étaient partis dirent adieu à leurs amis en communs. Lenalee les accompagna jusqu'à la sortie. Il était trois heures du matin. Allen était fier de Kanda qui avait tenu jusqu'à là. La brune leur fit une dernière accolade avant de les voir partir dans la voiture. Elle cria pour qu'ils l'entendent :

– Faites attention » puis elle rentra dans la maison pour aller se mettre à l'abri. Une fois bien installer, Allen démarra la voiture. Il mit le clignotant pour tourner à gauche et ils étaient partis tranquillement. Kanda fermait et ouvrait les yeux doucement, son lit l'appelait. Il avait hâte de dormir et ne plus entendre cette horrible musique dans sa tête. Allen était concentré sur la route.

– Alors, c'était une belle soirée pour nos quinze années de vie commune, j'ai hâte de fêter notre anniversaire » murmura Allen en regardant un instant le brun qui tentait de rester éveiller, après tout, c'était lui le fragile. Il savait que son mari ne supportait pas les soirées. Kanda ne lui répondit pas, il était déjà en train de dormir. Lui aussi, avait hâte d'arriver chez eux. Son lit aussi l'appelait. Allen ne le dira jamais devant son brun mais qu'est-ce qu'il était mignon lorsqu'il dormait ?

– Non, non, non…''dit-il en voyant sa voiture s'arrêter progressivement, il regarda,- merde » il n'y avait plus d'essence sur le compteur.

– Qu'est-ce qui se passe ?'' demanda le brun un peu groggy en baillant.

– On vient de tomber en panne et je ne vois aucune bande d'arrêt d'urgence.

– Au beau milieu de la route,'' il fit une pause avant de dire,- appel un dépanneur.

– C'est ce que je fais » dit Allen le téléphone sur son oreille. Kanda le regardait parler. Ils allaient attendre longtemps. Allen sortit avec son gilet fluorescent et avec un triangle de présignalisation à quelques kilomètres de la route pour indiquer leur situation. Il était revenu quelques instants plus tard.

– C'est bon ?'' dit le brun alors qu'Allen montait dans la voiture.

– Oui, il faut maintenant juste qu'on attend, il faut sortir.

– Je ne sors pas, il pleut et il fait froid.

– Kanda tu sais très bien que c'est dangereux de rester dans la voiture,'' dit Allen en prenant le parapluie ainsi que des vestes pour donner à son mari. Ils s'habillèrent avant de sortir, Allen bascula un peu le brun sur sa gauche et l'embrassa sur les lèvres,- je t'aime » susurra-t-il.

Kanda roula des yeux mais répondit :

– Je t'ai…'' il fut coupé par un klaxon qui devenait de plus en plus fort. Ils regardèrent dans le rétroviseur. Ils aperçurent que le camion ne ralentissait pas. La lumière les aveugla.

– Kanda sort de là tout de suite » cria Allen en ouvrant sa portière mais c'était trop tard le camion les frappa de plein fouet, envoyant les deux amants en avant. Allen traversa le pare-brise pour atterrir sur le sol. Le camion continua à s'enfoncer sur la voiture. De là où il était, il voyait Kanda inconscient, du sang sur la bouche, beaucoup. Il voulait l'aider mais se fut le noir complet, il avait juste eu le temps de voir un sourire et plus rien.

XOXOXOXOXOXOX

Ses yeux argentés s'ouvrirent grandement sur la pièce mais la lumière l'aveugla en forçant à les fermer. Son corps lui faisait mal, sa bouche était sèche, il avait l'impression que quelqu'un s'était amusé à frapper dans sa tête. Il ouvrit les yeux cette fois-ci doucement pour regarder son environnement. La salle était blanche, il n'y avait que son lit et un bureau.

– Alors, tu as dû mal à te réveiller, Moyashi » dit une voix amusée.

– K… Kanda » sa bouche était trop sèche pour parler,- t… tu v… va bien.

– Bien sûr, pourquoi ça ne serait pas ?!

– On a eu un accident, je te signale.

– Je sais, j'étais là abruti… j'ai eu rien de grave » dit-il en s'allongeant à côté de lui. Sa tête posée sur le torse de son amant.

– Pourquoi, je suis attaché ?!'' demanda Allen perplexe.

– Pour que tu ne puisses pas te faire du mal …

– Tant que tu es là…

Kanda lui sourit :

– Tu as un beau sourire » dit Allen en voyant du sang sur la chevelure de son mari.

– Ce n'est que le fruit de ton imagination » dit la voix qui commença à disparaître.

– K… Kandaaaaaaaaaa, ne me laisse pas » cria Allen. Il était en train de paniquer, il n'arrivait plus à respirer. Il voyait noir alors qu'il entendait des gens autour de lui qui essayait de lui parler. Il n'arrivait pas à penser, il ne sut jamais ce qui brisa en premier son cœur ou sa vie tout entière.

– Est-ce que vous pouvez m'expliquer qu'est-ce qui se passe ?'' demanda un médecin en rentrant dans la salle.

– Il a été victime d'une crise de panique. Moi et mon collègue, on l'a entendu parler tout seul mais quelques secondes après, il a eu un semblant de clarté et puis plus rien, juste le nom de son mari.

– Je vois,'' il soupira. Depuis quelques mois, Allen Walker était enfermé dans une clinique psychiatrique pour des troubles mentaux depuis la perte de Kanda Yuu. Ils sortirent en le laissant se reposer après quelques analyses. Allen ouvrit les yeux quelques instants plus tard.

– Pourquoi tu te donnes en spectacle ?!'' dit la voix de Kanda amusée.

– Reste avec moi » dit-il en le souriant.

– Toujours…

– Je t'aime » des mots remplis de douleur portée par le vent à jamais.

Fin