New-York, Bar inconnu à 21h :
« Jusqu'au bout je serai là pour toi. »
Quel est la vrai signification de cette phrase ? Prononcer par n'importe qui elle paraît tout à fait anodine. Mais prononcer par lui, elle prend de grands ampleurs.
Cela fait un mois qu'il avait failli à sa mission, un mois qu'il n'avait aucunes nouvelles d'eux, il ne savait pas où allez, le Soldat de L'Hiver était littéralement perdu.
Sans oublier cette phrase « Jusqu'au bout je serai là pour toi. » était-ce un souvenir ? Ou simplement une forte impression ? Cet homme, celui qu'il devait tuer, l'homme de la passerelle, il ne cessait de lui répéter, il était persuader de l'avoir déjà croisé auparavant. Lequel de ses proches avait-il tué ? Son père ? Sa mère ? Son frère ? Un ami ? Il ne savait pas. Il ne savait jamais.
A chaque retour de mission il passait entre les mains des scientifiques ils le réparait, écoutait son rapport et attendait les ordres, ce qu'ils devaient faire du Soldat, le congeler ou le préparer pour une autre tâche ingrate. Ils lui effaçait souvent ses souvenirs, il n'avait jamais plus d'un ou deux mois de souvenir. Pour eux, il n'est qu'une machine de guerre, sans souvenirs, sans convictions, sans envies, sans même un nom. Un corps vider de toute son humanité. Un parfait petit soldat pour eux.
Quelques fois, il lui arrivait de se questionner au sujet de son passé. Y avait-il des personnes qui étaient inquiète à son sujet ? Manquait-il à quelqu'un ? Qu'est devenu ses parents ? Il doit forcément avoir des parents.
Avait-il seulement quelqu'un ou était-ce purement et simplement une éxpérience de laboratoire ?
Il penchait bien trop souvent pour la seconde option, avant de se rappeler à l'ordre et de s'assurer qu'il n'était qu'une machine de guerre et qu'il ne devait nullement y réfléchir.
Le Soldat De L'Hiver n'avait plus aucune raison de vivre. Il continuait de survivre par simple instinct. A quoi peut bien servir un Soldat sans supérieurs et sans ordres à exécuter ? Il errait ainsi allant d'un banc public à l'autre, d'une ville à l'autre, le mois qu'il venait de passer l'avait térrasser. Il n'avait pas été réparer depuis tout ce temps, son bras humain été en piteux état, sans parler de son bras mécanique.
Il était fatiguer et nerveux. Captain America devait sans aucun doute le chercher partout, remuant ciel et terre. Il ne souhaitait pas franchement tomber sur lui, cet homme lui provoquait une sensation, hors une arme n'a pas de sensation.
Tames Square, au même moment :
« Où vas t'on maintenant ? »
« J'en ai aucune idée Sam. »
Sam et Steve étaient à la recherche de Bucky depuis maintenant un mois. Tout ses événements ne ce sont produit qu'il n'y a qu'un mois et pourtant tout à vite été oublié par la presse. Le S.H.I.E.L.D peut être très convaiquant quand il le souhait.
New York, Boston, Cleveland, Chicago, Atlanta, Washington. Le Soldat De L'Hiver n'est manifestement pas trouvable. Sa réputation de fantôme qui le précède lui va à ravir.
Chaque jours qui passait Steve culpabilisait et n'avait pour objectif que de retrouver son meilleur ami, trouver Bucky.
Sam l'avait acompagné sans aucune hésitation, même si toute cette affaire le dépassait complétement il ne pouvait se décider à abandonner le Captain Rogers, et le laiser ainsi accomplir cette mission seul.
« Steve, un bar. On fais une petite pause ? » demanda un Sam éxténuer par toutes ses recherches.
« Pas de soucis » se contenta de répondre Steve sans la moindre envie.
Ensembles, ils se dirigeaient vers un bar discret dans une rue parallèle à Tames Squares. Le bar en question est sombre et sans grand monde, donc plus sûr et plus tranquille. Ils s'installèrent au fond de la salle dans un coin sombre et à l'abris des regards, mais surplombant la salle afin de tout voir et de tout surveiler. Sam alla chercherleurs verres laissant ainsi Steve seul avec ses pensées tourmentées.
« C'est dingue ! Regardez ce gars a un bras en métal ! » S'écria une jeune femme complétement ivre.
La phrase prononcer par celle-ci attira l'attention de Steve quelques tables plus loin. Steve suivi le regard de la femme puis s'arrêta sur un homme avachi sur une table, cet homme était effectivement Bucky.
Il n'avait pas fier allure, il ne s'était pas changé depuis la bataille au QG du S.H. .D. Il était evénhouit sur cette table , Steve n'en croyait pas ses yeux. Il était là, devant lui en un mois, il se félicita intérieurement même si tout ceci n'est que le fruit du hasard. Voyant Sam revenir avec les verres Steve lui demanda de rendre les pied du Soldat et ainsi ils 'en allèrent jusque l'appartement de Steve.
« Steve, qu'est ce qu'on fait maintenant ? »
Fit Sam après un long silence. Ils avaient intaller Bucky sur le lit de Steve et l'avait solidement attaché afin de ne pas risquer qu'il ne s'évanouisse encore une fois dans la nature. Sam installer confortablement dans le canapé, une bière dans la main, regardait Steve faisait d'inombrables allés retours dans le salon. Il semblait en pleine réfléxion.
« Je le surveille et toi tu rentre chez toi, la mission est accompli, maintenant c'est à moi de jouer Sam. Je ne te remercierai jamais pour toute l'aide que tu m'a apporté, merci Sam. » Steve tendi une main vers Sam, main qu'il prit volontiers.
« Je viendrai demain vers 14 heure. »
Puis il sorti fièrement de l'appartement ne tenant pas compote du discours de Steve. Amusé par la réaction de Sam, Steve s'allongea sur le canapé et s'endormi paisiblement pour la première fois depuis bien des semaines.
Il fut réveiller par un varcane infernal venant de sa chambre, plus précisement de son lit. Il se leva en deux temps trois mouvements, pris son bouclier et se rua dans la chambre. Lorsqu'il ouvrit la porte d'un coup sec, le bruit cessa. Bucky se tortillait pour essayer de se délivrer de ces liens qui le retenait prisonnier.
« Toi. » Steve savait à l'attitude de Bucky que celui-ci ne l'avait gère reconnu.
« Oui, moi. Tu as mal quelque part ? » s'inquièta Steve
Bucky fut tout d'abord surpris de voir quelqu'un lui porter un quelconque intérêt. Puis se dit qu'il s'agissait que d'une technique pour faire parler les prisonniers.
Le Solat décida de rester muet. Il devait le tuer à la première occasion. Steve s'assit sur le lit mettant ainsi fin aux pensées de Bucky.
« Tu sais, je me deteste de ne pas t'avoir attraper le jour ou tu es mort, du moin je le pensais. Je n'ai plus jamais osé affronté mon reflet après ça. J'était censé être là jusqu'au bout. Être là pour toi parce que tu est mon ami. Tu as toujours été là pour moi, à l mort de mes parents, lorsque l'armée refusait mes candidatures. Apres le Sérum tu n'as jamais cessé de me voir tel que j'était vraiment, pas Captain America, mais moi le Steve Rogers de Brooklyn. »
Il avait les yeux brillant au fil de son discours, en quelques mots, le chagrin, le tourment et la douleur que Steve avait en lui pendant 70 ans s'éxtériorisait. Bucky écoutait attentivement et assimilait chaques lettres, chaques mots et chaques phrases que prononçait Steve.
Durant la tirade de celui-ci, Bucky se posa de nouvelles questions. Son esprit se divisa instinctivement en en deux parties, une d'elles croyait aux dires de Steve, l'autre non.
« Pourquoi devrai-je te croire ? » fit un Bucky suspicieux
« Car tu es mon ami » Insista Steve
« Mais tu n'est pas le mien. » Lâcha froidement Bucky
Sur ce il décida de rester muet jamais il n'avait autant parlé à quelqu'un d'autre que eux.
Il tourna la tête, signe qu'il ne comptait pas poursuivre ce semblant de conversation.
Bucky senti le lit remonte légèrement puis vit Steve au dessus de lui. Il lui libéra la main droite en première puis l'autre et enfin les deux jambes.
« Pourquoi tu fais ça ? »
« Car tu es mon ami »
« ARRÊTE DE REPETER CA ! » s'enerva Bucky en se levant.
« Que veut tu que je te dise ?! Que tu est mon meilleur ami ? Mon frère ? Dit-le moi ! » S'emporta Steve
« Ne m'appel pas, je ne suis qu'une arme. »
« Ne dit plus ça. » le menaça Steve
« Ne pas dire quoi ? Que je ne suis rien ? » Le provoqua Bucky
Avant même de répondre a cette provocation Steve asséna un violent crochet de droite à Bucky qui tomba à terre.
Il se releva et fit face à Steve, le défia de recommencer avec son regard. Contrairement à ce qu'il attendait, Steve prit Bucky dans ses bras et enfoui sa tête dans le cou de celui-ci. Bucky ne sachant que faire de ses mains les laissa tomber le long de son corps paralyser par cette première marque d'affection.
« Lâche-moi Steve. »
Steve obtempéra et s'écarta brusquement
« Comment tu m'as appeler ? »
« Tu t'appel bien Steve non ? Tu préfère Captain ? »
Steve avait espéré l'espace d'un instant qu'il avait retrouver la mémoire grâce a ce contact.
Afin de mené à bien sa mission, Bucky devait avant tout gagner la confiance de sa cible. Et il devait commencer immédiatement.
Après avoir vérifier que Bucy s'était bel et bien endormi , Steve retourna dans le salon, s'allongea dans le canapé où il put poursuivit sa nuit en toute tranquillité et l'esprit plus léger que jamais.
