Les personnages, lieux et événements que vous reconnaîtrez ne m'appartiennent pas. Ce ne sont que des jouets pour mon esprit tourmenté.
Bonne lecture.
Le Loup à la Lune.
Avant-propos :
Je dédie cette fic àThaele Ellia.
Joyeux anniversaire !
Et désolée d'être en retard, mais je voulais que cette histoire soit différente de ce que j'écris d'habitude. J'espère qu'elle te plaira !
Le Dilemme
1ère partie : Un sourire.
Je m'appelle Lily Evans et je suis une sorcière. Ca peut paraître étrange, mais c'est la vérité.
Je ne l'ai pas toujours sû. Ce n'est que le jour de mon onzième anniversaire que je l'ai appris, lorsqu'un magnifique hibou cendré a déposé une lettre qui m'était adressée. Une lettre de Poudlard.
C'est ce jour-là que tout a changé. Que ma vie est devenue un dilemme permanent.
J'ai toujours su que je n'étais pas une enfant comme les autres. Il y avait sans cesse des incidents. Des choses étranges se produisaient lorsque j'étais en colère ou particulièrement triste ou joyeuse. Des objets qui disparaissaient ou apparaissaient sans explication. Des verres qui se brisaient sans que je ne les touche.
Mais je me disais que ce n'était pas grave. Que ce n'étaient que des coïncidences. Je voulais me persuader que tout était normal. Que j'étais normale.
Je me trompais.
Je suis une sorcière. Née dans une famille de Moldus. Une Sans-magie douée de pouvoirs magiques.
Et je déteste ça.
Je déteste la manière dont mes parents me couvent et m'idolâtrent, pas parce que je suis leur fille, mais parce que leur fille est une sorcière.
Je déteste les regards envieux et les sourires forcés que m'adresse ma soeur, parce qu'elle est l'aînée, mais que je suis la préférée.
Et je déteste cette école qui m'a enlevée à ma famille et à mes amis pour me jeter dans un monde qui ne veut pas de moi.
Car je sais ce qu'ils disent derrière mon dos. Je les entends murmurer sur mon passage. Eux. Les Sorciers. Les Sang-purs. Leurs moqueries. Leurs insultes. Et ces trois petits mots qui me suivent comme mon ombre. - Sang de bourbe -
Qu'ils disent ce qu'ils veulent, ça m'est égal. Ils ne veulent pas de moi et je ne veux pas d'eux. Je n'ai jamais recherché leur compagnie. Je les ai même fuis comme la peste dès le premier jour.
Je n'ai sympathisé qu'avec des filles comme moi. Des Sorcières d'origine Moldue. Et je pensais avoir trouvé ma place. Mais j'avais tort. Une fois de plus.
Et tout s'est écroulé un soir d'hiver.
J'avais passé le week-end dans la Bibliothèque pour finir mon devoir d'Astronomie. Il était tard et j'essayais de regagner mon dortoir le plus discrètement possible. Le couvre-feu approchait et je ne voulais pas attirer l'attention de Rusard.
Rusard est le concierge de l'école et il me déteste.
Chaque fois que j'ai la malchance de tomber sur lui, je sens son regard posé sur moi. Il me suis. Me traque. Un regard noir. Haineux. Comme celui de ma soeur.
Mais ce n'est pas lui que j'ai croisé ce soir-là. Ce ne sont pas ses éternelles tirades sur l'ordre et la discipline que j'ai surpris au détour d'un couloir. Mais les moqueries fielleuses de mes "amies".
Et j'ai compris.
Je pensais qu'elles étaient comme moi. Qu'elles me comprenaient. Mais leur amitié, leurs belles paroles n'étaient qu'une illusion. Elle me détestent. Autant que les Sang-purs me méprisent. Et pour les mêmes raisons.
Parce que je suis une Sorcière d'origine Moldue. Une Sorcière douée. Bien plus douée qu'elles toutes réunies. Plus douée que la plupart des Sang-purs. Et ça, ils ne peuvent pas me le pardonner.
Si je n'avais été qu'une petite Moldue capable de quelques tours de Magie, le Choixpeau m'aurait envoyée à Poufsouffle et je me serais fondue dans la masse, protégée par l'anonymat de la médiocrité et ignorée des héritiers des plus anciennes familles de Sorciers.
Mais je suis douée. Et mon talent n'est pas l'apanache d'une Serdaigle dévouant sa vie à la recherche du Savoir. Oh non ! Il est plus instinctif. Plus sauvage. Je ne comprends pas la Magie. Je la sens.
Pour moi, faire de la Magie est aussi naturel que de respirer. Au point que parfois, me servir d'une baguette me semble inutile. Un obstacle. Un artifice superflu et ridicule.
Oui. "Ridicule" est l'adjectif qui convient le mieux pour décrire la façon dont certains se servent de leur baguette. En particulier Sirius Black.
Black est Sang-pur. Un vrai. Hautain, condescendent, sûr de lui et de ses pouvoirs. C'est à se demander ce qu'il fait à Gryffondore quand tout chez lui pue le Serpentard à plein nez !
Les choix du Chapeau sont impénétrables ...
Je me souviens de la première fois où je l'ai vu utiliser sa baguette. J'ai cru mourir de rire ! Oh, bien sûr, ses sortilèges réussissent à tous les coups, mais la manière dont il brandit sa baguette est vraiment ridicule. Tous ces chichis et ces moulinets inutiles ... il ne lui manque que le petit doigt en l'air !
Mais le pire chez lui ce sont ses amis ... ou plus exactement l'un de ses amis. James Potter.
Potter est un Sang-pur lui aussi. D'une famille assez riche. Mais là où Black sait entretenir la distinction caractéristique des vieilles familles établies, Potter est le pire m'as-tu-vu imaginable !
Il est capable de tout pour se faire remarquer. Et surtout du pire ... Car être un Sorcier doué ne lui suffit pas. Il faut encore que le monde entier le sache et tombe en pamoison devant lui.
Et c'est là que j'entre en scène pour gâcher la petite vie si parfaite de James Potter.
Chaque fois qu'un prof le félicite, chaque fois qu'il permet à son équipe de remporter une victoire, chaque fois qu'une fille tombe sous son charme, je suis là pour le critiquer, le rabaisser, l'insulter.
Je ne peux pas m'en empêcher.
Les Sang-purs et les Sang-de-bourbe me méprisent, et moi je méprise James Potter.
Je méprise son orgueil et son obsession de reconnaissance. J'exècre sa manie de toujours s'ébouriffer les cheveux. De persécuter ceux qu'ils n'aiment pas. Et par-dessus tout, je déteste son sourire.
Son sourire peut me plonger dans une fureur indescriptible, et je n'ai plus qu'une idée en tête : le faire disparaître. Par tous les moyens.
Mon sang bouillonne et je dois me mordre les lèvres jusqu'au sang pour ravaler les maléfices qui menacent de m'échapper à la moindre provocation.
Son sourire m'obsède. Me hante.
Souvent, je me dis qu'Azkaban serait préférable à la torture constante de ce sourire. Car il ne me laisse aucun répit. La Salle Commune, les salles de classe, la Grande Salle. Où que j'aille il me suit.
Car le grand Potter ne supporte pas qu'on lui résiste. Alors il insiste. Il me traque à travers le château, espérant me faire céder.
Mais il aura beau me provoquer, me harceler de ses compliments mielleux, je résisterai. Car je suis plus forte que lui.
Je suis une Gryffondore.
Notes de l'auteur :
Surgissant du labyrinthe inextricable du web, me revoilà pour de nouvelles aventures !
Désolée pour le manque d'up-dates, mais mes petites cellules grises menaçaient de surchauffer, alors je les ai emmenées an vacances à Paris !
Ce petit break m'a permis de remettre de l'ordre dans mes idées et dans mes fics.
A partir d'aujourd'hui je vais me concentrer sur " L'étoile du Berger", "Le choix du Dragon" et " la Chair et le Sang ".
Je pense poster un nouveau chapitre pour chacune de ces fics avant la fin du mois.
Quand à cette fic-ci, " le dilemme ", elle devrait comprendre 3 parties en tout. Je pense la finir au cours du mois de Mai ( j'espère que ça ne te dérange pas Thaele /puppy eyes/ Oh, et ne t'inquiète pas, notre Maître des Potions préféré fera son apparition dès le prochain chapitre ! ).
A plus'.
Le Loup à la Lune;
