Et voilà, je me lance dans ma première fanfiction. Le couple Drago/Hermione bien sûr ^^ Attendez-vous à une histoire pleine de rebondissements !
Bonne lecture, et lâchez vos reviews
Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient (à part Naïssa), je me base sur les livres de J.K. Rowling. Pareil pour les lieux. Pour l'histoire, elle est de ma composition, excepté bien sûr quelques détails du livre.
Chapitre 1 -Rentrée étrange
Non...il ne voulait pas pleurer...il ne devait pas pleurer...Sinon, tout serait fichu, son père pourrait se moquer de lui une fois de plus, et cette idée le révoltait.
Drago retint donc ses larmes, tournant un peu la tête pour ne pas croiser le regard glacial de son père. La nouvelle qui l'avait tant attristé ne semblait pas atteindre son père ; sa mère, Narcissa, venait de mourir, soi-disant d'une crise cardiaque. Mais Drago avait très bien vu son père battre sa mère jusque tard dans la nuit, la veille. Ecœuré par tant de cruauté, sentant la haine et la tristesse l'envahir, il réprima un haut-le-cœur puis se retira dans ses appartements, après avoir poliment demandé la permission de disposer.
Drago s'effondra sur son lit. Il ne devait pas pleurer, ce n'était pas digne d'un Malefoy. Il déversa donc sa haine sur son oreiller qui explosa. Il vit sa baguette posée dans un merveilleux étui d'argent serti d'émeraudes, posé sur le secrétaire. Il soupira en pensant à la rentrée, qui aurait lieu le lendemain. Pansy Parkison, cette face de bouledogue, allait encore lui couper la circulation du bras en s'y accrochant telle une sangsue, ainsi que les deux babouins Crabbe et Goyle. Et puis il y aurait Potter aussi...
Rien qu'en pensant à ce nom, Drago eut une grimace de dégoût...le balafré allait encore lui chercher des noises, lui, sa Belette et la Sang-de-bourbe...
Il eut un sourire carnassier en se remémorant le visage de cette dernière ; il était bien décidé à la faire souffrir comme elle le méritait cette année... Et ses amis ne seraient pas tout le temps là pour la sauver...
A cette pensée, Drago fut en quelque sorte soulagé ; l'honneur des Malefoy ne serait pas perdu. Ses yeux gris ouragan pétillaient presque d'impatience, tandis que Drago se demandait quel supplice il allait pouvoir affliger à Hermione...
Sur ces pensées reposantes, le jeune Serpentard s'endormit.
- DRIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNGG !!
- Hrmm...marmonna Drago, toujours de bonne humeur le matin.
- DRIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNGG !!
CHBANGGGG !! Le réveil reçut un puissant coup de poing et alla s'exploser par terre.
« Il aura pas tenu longtemps, celui-là » se dit Drago tout en s'habillant rapidement. Il était déjà tard et il devait rejoindre la gare le plus rapidement possible.
Il fit sa valise d'un coup de baguette magique, attrapa une pomme au passage et sortit de la maison. Son père était là, froid, digne et droit. Il regarda son fils de haut, lui attrapa violemment le poignet et ils transplanèrent.
Cinq secondes plus tard, ils étaient à la gare, quai 9 ¾. Drago entra rapidement dans le train, tirant sa lourde valise noire, sans un regard en arrière vers son père. De plus, il fuyait toute rencontre, particulièrement celle de Pansy. Il se sentait las, las de ne pas avoir de famille à qui parler, las de n'avoir que pour amis des caniches à ses pieds... Il se ressaisit ; ce qu'il pouvait être bête ; tout le monde se prosternait à ses pieds, le sort l'avait voulu, tout simplement parce qu'il était un Malefoy. Drago eut un regard froid vers son père qui le regardait, du quai. Ce regard, il l'avait hérité directement de Lucius. Ce qu'il lui en voulait, d'avoir gâché ainsi sa jeunesse, en lui volant sa mère...
- MON DRAGONICHOU !! cria une voix suraiguë.
Drago sursauta, tiré de ses pensées. Oh non, pensa-t-il, pas elle, pas déjà !
Pansy Parkinson se jeta dans ses bras, et Drago put admirer le nouveau bourrelet qu'elle s'était fait.
- Pansy, enlève tes sales pattes de bouledogue de ma chemise, dit-il d'un ton glacial, sans réplique.
- Ce que tu as pu me manquer ! s'écria Pansy, sans s'occuper de la remarque de son Dragonichou.
- Tiens, c'est bête, c'est pas réciproque ! persifla-t-il.
- Tu dois être terrrrrriblement stressé pour me parler ainsi, dit Pansy en lui adressant un regard compatissant, provoquant un vif agacement chez Drago, qui - en passant - étouffait.
Hors de lui, n'y tenant plus, celui-ci l'envoya d'un geste brusque par terre, une expression de profond dégoût sur le visage.
- Que les choses soient bienclaires. Je ne suis PAS ton Dragonichou, ni TON Drago pour la simple et bonne raison que je ne suis PAS un objet. N'oublie pas que je suis un Malefoy, de sang pur, de la lignée la plus pure, et si tu t'avises de me toucher ne serait-ce qu'une fois de plus, tu seras immédiatement réduite en poussière, et ce sans pitié. Ai-je été clair ? hurla Drago.
Il était terrifiant, droit, glacial, avec ce regard gris si dur, et sa voix imposante. Pansy ne put s'empêcher de remarquer qu'il ressemblait vraiment à son père.
En effet, Drago avait changé durant l'été. Sa personnalité s'était affirmée, et il n'était pas bon de le mettre en colère. Beaucoup s'en étaient tirés de justesse. Ses yeux avaient quelle chose de pétrifiant, et sa voix froide était angoissante. En fait, il avait renforcé sa façade. Et si avant, les autres avaient peur de lui car ils craignaient pour leur réputation et leur manque de répartie, c'était maintenant pour une autre raison qu'ils en avaient peur : en sa présence, on avait la sensation qu'un pas de travers conduirait directement à la tombe. Et son absence de réaction était parfois encore plus effrayante. On ne pouvait jamais savoir ce qu'il pensait, et quels plans il créait continuellement.
Quant au physique, le jeune homme avait plutôt évolué. Ses cheveux blonds avaient un peu poussé, avec quelques mèches rebelles qui cachaient ses yeux d'un gris acier. Il avait encore grandi, et était maintenant très musclé, grâce à tout le sport qu'il avait fait cet été. En somme, sa réputation de plus bel homme de Poudlard allait être multipliée par cent.
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De leur côté, Harry, Hermione, Ron, Ginny, Luna et Neville étaient tous dans le même compartiment, riant et discutant joyeusement, pressés d'arriver dans « leur maison ». Ils s'échangeaient des anecdotes de leurs vacances, se chamaillaient et s'attaquaient à coup de dragées surprises de Bertie Crochue. Harry et Ron avaient beaucoup grandi, les cheveux de Ginny avaient poussé, mais s'il y en avait une qui avait vraiment changé, c'était bien Hermione. Ses cheveux étaient plus longs qu'avant les vacances, mais ils n'avaient plus leur aspect broussailleux ; ils ondulaient maintenant en boucles soyeuses, d'un beau brun aux doux reflets dorés. Sa peau était légèrement hâlée par le soleil d'Italie, où elle avait passé ses vacances, ses vêtements la rendaient plus féminine ; elle avait repoussé les vieux pulls informes et les pantalons trop longs et avait refait sa garde-robe. Aujourd'hui, elle était vêtue d'une mini-jupe (un peu longue quand même, elle avait pris exprès la taille au-dessus) noire, plissée, avec pour haut un débardeur et un pull blanc qui dévoilait une épaule. Elle s'était détaché les cheveux, qui tombaient en cascade sur ses épaules. Ses yeux ambrés brillaient, tant elle était pressée de reprendre les cours avec ses amis. Ses amis l'avaient complimenté au sujet de son apparence, sauf Ron, qui semblait horriblement gêné. Elle lui rendit un sourire éclatant et ses joues s'empourprèrent.
Les origines de ce brusque changement étaient du à des réflexions qu'elle avait reçues l'année précédente, concernant le fait qu'elle était « coincée ». Et si elle était restée à peu près la même à l'intérieur, elle avait plus confiance en son physique désormais, grâce aux nombreux conseils d'une Italienne qu'elle avait rencontrée à Milan.
Lorsqu'ils arrivèrent à quai, ils enfilèrent rapidement leur robe de sorcier par-dessus leurs vêtements – ils avaient oublié de le faire avant - et sortirent leur valise, la cage d'Hedwige maladroitement accrochée à la malle d'Harry.
Les amis prirent une diligence, Harry fixant étrangement les Sombrals, et ils arrivèrent quelques instants plus tard au château. Après la répartition des élèves de première année, un peu ennuyeux après 5 ans passés au château, les applaudissements, et les regards défiants entre les maisons, ainsi que le traditionnel discours de Dumbledore, les élèves attaquèrent le repas. Les amis s'y donnèrent à cœur joie, surtout Ron qui semblait capable d'avaler un troupeau de Géants.
Drago, lui, ne mangeait pas. Il n'avait pas touché à son assiette, le cœur lourd et les pensées obscures. Il ressentait une extrême solitude en voyant les autres rire ainsi. Il soupira et tourna les yeux vers la table des Gryffondors. Il eut un sourire en coin lorsqu'il vit le balafré, la belette et la Sang-de-bourbe. Il allait bien s'amuser cette année. Sur cette pensée, il quitta la table, sous le regard étonné de ses «amis» qui n'en étaient qu'au hors-d'œuvre. Pansy allait ouvrir la bouche pour parler mais Malefoy la stoppa d'un regard. La froideur de ces yeux gris perle suffit à la faire taire. La table le laissa donc partir en silence. Il sortit de la salle sous le regard inquiet de Dumbledore, et descendit quatre à quatre les marches menant au dortoir vert et argent.
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.De son côté, Hermione ne mangeait pas non plus. Cette année, elle devrait passer les ASPIC, et cette pensée la terrifiait déjà. Ses amis avaient beau lui dire qu'elle devait se détendre, et que les cours ne commençaient que le lendemain, elle décida d'aller relire ses livres. Lorsqu'elle sortit de la Grande Salle, elle vit l'escalier obscur menant aux cachots. Elle frissonna en s'imaginant vivre là-bas. Cependant, la curiosité la poussa à aller voir comment c'était ; bien entendu, elle y était déjà allée, mais seulement pour les cours de Rogue, dans le premier cachot. Elle se promenait donc dans le couloir obscur, lorsqu'elle vit une ombre par terre. Elle leva les yeux et vit une silhouette dans l'obscurité, assise sur le sol de pierre froide. La curiosité étant plus forte que sa raison, elle s'approcha et vit...
- Malefoy ? s'exclama-t-elle de surprise. Qu'est-ce qu'il faisait là lui ?
Drago se releva d'un bond, et la gratifia d'un regard terrifiant.
- Qu'est-ce que tu fais là, Granger ? demanda-t-il abruptement.
- Je...hum...balbutia la jeune fille.
- Dégage, tu n'as rien à faire ici, sale petite Sang-de-bourbe ! s'énerva-t-il.
Hermione se demandait pourquoi il s'énervait aussi vite. C'est alors qu'elle vit une larme perler au coin de l'œil du Serpentard.
- Heu...tu vas bien ? demanda-t-elle. Elle se figea aussitôt, se rendant compte de l'absurdité de ce qu'elle venait de dire. Elle appréhenda soudain la réaction de Malefoy. Un Malefoy en colère n'était jamais très beau à voir. Et quelque chose semblait avoir changé en lui, cet été, comme s'il avait subitement pris quelques années. Il était vraiment effrayant, une aura glaciale l'entourant, et bien plus grand qu'elle en plus.
Elle recula d'un pas, et sentit le mur derrière elle. Drago, lui, impassible, avait une expression terrible sur le visage. Il s'approcha lentement d'elle et murmura :
- Fais attention à toi, Granger...on ne se moque pas d'un Malefoy aussi facilement.
Ce murmure avait quelque chose d'angoissant, qui pétrifia Hermione.
Elle qui avait l'habitude de se défendre, ne pouvait plus sortir un mot. Drago avait beaucoup changé, on eut dit son père en plus jeune. Malgré tout, elle lisait de la tristesse au fond de ses yeux.
Drago se retourna subitement et disparut dans l'obscurité du couloir.
Hermione, elle, était toujours sous le choc. Elle avait eu tellement peur ! D'habitude, elle réagissait du tac au tac, et l'envoyait rapidement se faire cuire un œuf. Mais son regard gris l'avait comme hypnotisée...pourquoi avait-elle ainsi perdu tous ses moyens ?
Elle reprit ses esprits et monta au dortoir des Gryffondor, encore un peu perturbée, se promettant qu'elle ne mettrait plus jamais les pieds aux cachots.
Elle regarda alors l'emploi du temps que lui avait donné McGonagall. Oh non...Le lendemain, elle commençait par deux heures de Potions avec les Serpentards !
Voili voilou, lâchez vos reviews ! Ce châpitre est assez court mais ce n'est qu'un Prologue en quelque sorte !
