Auteur :Yakigane
Titre : Love & Hatred
Groupe(s) : DIO
Couple : sifflote
Rating : Accord parental Souhaitable
Genre : Bizarre.
Disclaimer : Pas à moi, c'est pour ça que je les maltraite et que j'en fait ce que je veux dans mes fics 8D
Mot de l'auteur : Ce premier drabble est inspiré du 2ème film de DIO, et principalement de la fin de la quatrième partie - juste avant GOD Forsaken donc. Sauf que j'ai changé la photo 8D.
Love & Hatred
Encore une fois. Et une autre. Et encore une. Cela faisait des heures qu'il s'acharnait. La photographie était désormais complètement déchirée. Mais il continuait d'y planter des coups de couteau rageurs, défigurant le visage aimé avec toujours plus de dégoût et de haine. Il frappait si fort que la table en bois en patissait, criant sa douleur en un concert de grincements, les blessures paraissant sous les morceaux déchirés du portrait. Plus il frappait, plus les deux sentiments contradictoires l'envahissaient. Oh comme il l'aimait. Oh comme il le haïssait. Et pourtant, ça serait si facile d'en finir avec tout ça. L'arme délicatement posée sur son lit lui suffirait. Et pour que l'autre se défende, il lui rendrait cette vieille épée, ce vieil instrument de mort qui n'avait plus servi depuis des siècles, et dont il avait pris soin pendant tout ce temps. Encore fallait-il qu'il trouve le courage de le faire...
Il donna un coup sec sur l'image, la plantant dans la table, le couteau placé au niveau du coeur, et il se leva. Il était temps d'en terminer avec cette trop douce douleur. Le jeune homme, dont la longue chevelure blonde retombait sur les épaules, empoigna la vieille arme à feu, la pointa vers le mur, et tira à blanc. Parfait. Dans un tirroir, il alla prendre quelques munitions, et chargea l'arme. Lorsqu'il installa les balles qui lui serviraient à terminer cette histoire, un sentiment de satisfaction l'envahit.
Tap. Tap. Tap. Lents et résolus, ses bruits de pas résonnaient contre les murs de la crypte. Dans sa main droite, l'arme à feu. Dans sa main gauche, l'épée. Et là, contre le mur, une ombre due aux torches qui éclairaient le couloir de manière lugubre.
Tap. Tap. Tap. Il pouvait le voir, maintenant. Ses longs cheveux châtains qui coulaient le long de son dos. Puis son visage. Magnifique.
"Je viens te dire adieu, Mikaru."
