Chapitre 1 :

Aujourd'hui il pleuvait.

Il pleuvait des milliards de fines gouttelettes. Des gouttelettes qui s'écrasaient, s'élançaient des sombres nuages pour s'affaisser contre le sol, sauvagement. Mais c'était ainsi. Ni elles, ni les hommes, ni les milliers de choses, d'êtres vivants qui vivaient sur cette terre pouvaient en faire autrement. Elles étaient comme nées pour s'écraser au sol. C'était triste, dit comme ça, mais pourtant Emma n'aimait rien de plus dans ce monde, que le spectacle sourd des gouttelettes d'eau de pluie s'écrasant contre le sol des rues de sa ville. C'était comme si les nuages qui remplissaient le ciel, s'entassaient pour mieux l'atteindre, la toucher.

Que ce soit en été, hiver, automne ou printemps rien ne lui semblait plus apaisant, beau et fort que ce spectacle. Elle aurait tout donner pour comprendre comment des choses si belles pouvaient être, comme jeter du ciel pour atterrir sauvagement à terre même. Et pourtant, c'était ce mystère, la beauté du mystère qu'était la pluie, qui la tenait en haleine depuis 15 ans.

Depuis 15 ans elle n'avait jamais vue un seul de ces spectacles se ressemblaient. C'était à chaque fois un autre divertissement. C'était comme des milliers de ballets dont elle ne pouvait simplement pas se passer. Les gouttelettes semblaient danser : se percutant, se mêlant, se séparant et pour finalement se retrouver, ensemble au sol même. Elle avait l'impression que chaque gouttelettes lui disaient quelque chose, un sifflement, un mot, un son, un syllabe dont elle était la seule à comprendre la signification. Comme si au final, c'était pour cette raison qu'elle était attirée ici.

Et c'est pour cette raison, que la jeune fille ne pouvait rater un seul de ses spectacles et s'élançait à travers la ville, plus vite à chaque pas, à perdre le contrôle de chacun de ses muscles, des ses sens. Pour enfin retrouver son kiosque dans le parc qui se situait à l'autre bout de la ville. C'était peut être un kiosque et un parc qui n'avaient aucun sens pour les autres, mais pour elle, pour Emma s'en était tout autrement. C'était son repaire, son abri, sa cachette son antre. C'était ça. Ce kiosque était son antre. Son nid, mystérieux et à la fois banal qui le rendait si beau à ses yeux. C'était un kiosque japonais avec donc son toit si particulier :fait en bois, remonté en son centre en une pointe orné d'une boule doré. Ce toit tenu par quatre poutres qui elles aussi étaient dorées. Le banc lui, ne faisait qu'une longueur et qu'une largeur du n'était pas très abîmé, il paraissait juste vieux, usé d'avoir accueilli, chauffé tant de personnes. Autour des parties les plus hautes des poutres et en conséquent le toit, étaient recouvert par une fine couche de lierre. Un beau lierre avec une belle couleur verte une couleur criarde, très claire qui rayonne de vie, paradoxalement au kiosque qui lui semblait crier qu'il allait bientôt céder à cause de son âge qui ne faisait que croître. L'image était à chaque fois à couper le souffle et Emma ne s'en lassait jamais. C'était son trésor.


Elle marchait, ou plutôt courait, dans les chemins boueux, vaseux voir répugnants de son parc et rien ne semblait l'arrêter. Ni les gouttelettes de pluies qui semblaient s'obstiner à s'écrasaient contre le parapluie transparent d'Emma, ni même les milles bruits des feuilles qui s'entrechoquaient à cause du vent infernal qui frappait généralement la ville dans cette période de l'année.

Aujourd'hui et comme à chaque apparition de la pluie dans la vie de la jeune fille, plus rien n'avait d'importance. Et sûrement pas les cours qui semblaient lui pesaient de plus en plus. Emma manquaient chaque heures de cours, chaque semaines de cours où la météo prévoyait que cela soit, un orage, un averse, un déluge ou une simple pluie. Et c'était en grande partie du temps, au kiosque japonais qu 'Emma se laissait guider. Une fois là bas elle s'y plaçait, sur le côté de la longueur du banc pour être tout à fait en face de la petite rivière qui faisait le tour du parc et qui en face du kiosque s'y terminée en une simple et petite cascade. Assise sur le banc, Emma regardait attentivement les alentours, les arbres qui bordaient la rivière, les gouttelettes qui, dans un son aiguë, s'assemblaient au flot de la rivière et ne formaient plus qu'un. Ensuite après un temps indéterminé puisque Emma n'était en aucun cas pressée, sortait son carnet de dessin, celui avec un couverture jaune écrue légèrement abîmée et qui renfermait une chaleureuse odeur de cannelle. Pourtant aujourd'hui rien n'a été comme Emma l'avait planifié. Car aujourd'hui..

Emma s'arrêta. La brutalité avec laquelle elle s'arrêta l'a fit presque tomber. Là, devant elle, sur la partie de la largeur du banc, partie du banc dont Emma ne faisait jamais attention, sur cette même partie du banc se trouvait quelqu'un. Emma fronça des sourcils et agrippa son parapluie au dessus de la tête encore plus fort. Une sorte de surprise la frappa, pourtant elle continua d'avancer.

Elle me semble familière.

Emma pensa alors que ce banc ne lui appartenait pas, et que ce parc était réputé dans toute la ville voir le pays, c'était alors tout à fait plausible quelqu'un d'autre qu'elle, vienne se réfugier sous ce kiosque par temps de pluie.

Pourtant rien ne faisait, la surprise qui frappa la jeune fille ne passait pas. Emma vient alors s'asseoir de son- du côté de la longueur du banc mais juste au moment de s'asseoir, la personne- la femme assise à sa gauche leva les yeux vers elle. Elle devait avoir la vingtaine. Ou plus. Ou moins. C'était difficile à estimer. Son visage était froid : peau légèrement basané, cheveux brillants, ébènes qui s'arrêtaient au dessus des épaules, des yeux chocolats qui semblaient enfermés trop de choses, trop de secrets. Des lèvres rouges où trônait une cicatrice : des lèvres qui semblaient lui accordaient un simple et pourtant rayonnant sourire. Paradoxalement tout ce qui émanait de cette femme semblait froid, sans vie et.. ennuyeux.

Cela faisait quatre heures que les deux femmes étaient assises sur le banc, et pourtant aucunes des deux ne semblaient s'en plaindre. Emma, comme à son habitude passa la première partie de son temps à regardait la nature dont émanait une sorte de symphonie naturelle et pourtant bruyante.

Mais la présence de la femme dans le kiosque semblait la gêner plus qu'elle ne souhaiterait l'avouer. Impossible de se concentrer sur les bruits des feuilles qui s'entrechoquaient, des gouttelettes d'eau qui tombées dans le flot de la rivière ou le vent qui battait son plein.

Pourtant la femme à ses côtés ne semblait pas avoir eu l'envie de semer tout ce trouble chez Emma. La femme n'était qu'assise un livre à la main, et à sa gauche un sac plastique.

Lorsqu'au bout de deux heures la femme se mit à bouger, elle ouvra son sac plastique et Emma la vit en sortir une coupe de champagne dans lequel elle se versa une coupe de cidre, avec une délicatesse dont Emma était décidément incapable. Rire, être surpris ou même choquée, Emma ne savait quoi faire. Qui était ce genre de personne qui, dans un parc, un jour de pluie apportait son verre de champagne et se buvait une bouteille à lui tout seul ?

Parce que fixer la femme à ses côtés n'était définitivement pas comment Emma avait prévu de passer la journée, cette dernière prit de son sac son carnet de dessin et son crayon, ouvrit une nouvelle page. Une page vierge et prête à accueillir tout ce dont l'imagination d'Emma avait à offrir. Elle se m'y donc à dessiner, schématiser, gribouiller.

Lorsque le père d'Emma mourut, sa mère morte de chagrin voulu se débarrasser des ses affaires. Toutes ses affaires. Sa mère accorda à Emma et son grand frère, Neal de prendre ce qui leur chantait. Pour Emma et son frère se fut assez complexe de choisir quoique ce soit, car en un sens ce qu'ils aurez choisi serait tout ce qu'ils leur resteraient de leur père matériellement parlant bien sûr. Neal choisit les journaux secrets et agenda de son père, afin de conserver les écrits, les secrets que leur père n'aurait jamais voulu leur avouer. Quant à Emma, elle prit à la plus grande surprise de sa mère, les carnets de dessins où son père avait schématiser les toutes premières chaussures qu'il avait rêvé de créer, finaliser et vendre. Il fut un temps où voir, penser ou parler de leur père ne leur avait apporté rien que du chagrin. Mais, avec le temps les deux enfants avaient fait le deuil et Emma avait été capable d'ouvrir les carnets de dessin de son père sans éclater en sanglots.

C'était à force d'observer chaque soirs, les dessins interminables de père, qu'Emma se m'y à reprendre le travail laissé par son père. Cela sonnait peut être cliché , disait Emma mais depuis lors, chaque seconde et chaque heures de la vie d'Emma étaient consacrées à économiser assez pour réaliser le rêve inachevé de son père. La mère d'Emma horrifiée à l'idée de voir sa fille abandonner des études , pour vendre des foutues chaussures lui avait fait jurer de continues ses études jusqu'à avoir un diplôme ou quoique ce soit qui puisse l'aider après, avoir réaliser que son rêve n'était pas atteignable. Quand à Neal, hautain et méprisant comme il l'avait toujours été avec sa petite sœur depuis la mort de leur père, il n'avait pas cru en son rêve, mais l'avait ,pourtant, de nombreuses fois aidé financièrement.

Emma gribouilla alors de nombreux chiffres, tableaux, croquis de chaussures à talons ou chaussures plates. Sur des paires de chaussures elle fit des fleurs, des feuilles, des étoiles, ou simplement des rayures et d'autres encore des damiers. Puis, parce qu'Emma eut l'idée de dessiner une chaussure pour femme à talon, elle se mit à dessiner un schéma d'abord de profil du talon de gauche, puis profil droit. Puis de haut et pour finir de bas. La chaussure semblait lui être familière : fine, ouverte sur le dessus avec un petit cordon qui permet d'attacher la chaussure, orange à l'extrémité et jaune sur tout le reste, sauf le talon qui était rou-. La gomme glissa des mains d'Emma et avant qu'elle ne puisse la rattraper, la femme assise à sa gauche bougea avec un aisance fascinante et rattrapa la gomme avant qu'elle ne s'écrase au sol humidifié par le temps.

- Tenez, dit la jeune femme avec un faible sourire dessiné sur les lèvres en se penchant vers Emma.

Comme si Emma l'avait déjà vu ou, justement comme si c'était la première fois que ses yeux se posaient sur son visage, elle examina le visage de sa voisine. Elle lui semblait tellement familière.

- M-merci. Dit Emma en acceptant la gomme. Elle se redressa et fronça les sourcils :

- Hum. Pardon mais. Nous sommes nous déjà rencontrés ? La question fit étrangement sursauter la femme à ses côtés. Cette dernière sourit, tristement et dit :

- Non, croassa t-elle presque la réponse et se clarifia la voix et reprit : Il ne me semble pas non.

Emma observa attentivement la femme qui la regardait dans les yeux. Sa voix grave, cette tonalité froide et morose, cette allure de femme glaciale. Tout semblait lui crier qu'elles s'étaient déjà rencontrées auparavant, et pourtant, sa mémoire lui disait autrement. Il fallait être aveugle pour ne pas voir que la femme assise en face d'Emma était magnifique. Tout chez elle, de ses cheveux à ses pieds semblaient avoir étés créer par une divinité qui aurait voulu faire naître une créature digne de son origine. Mais encore ici, la frigidité qui émanait de cette femme aurait fait fuir les plus idiots, et aurait fait rester les plus curieux.

Mais pour moi elle ne représentait rien de moins que les plus profonds secrets du monde.


Bonjour,

Etant moi même une grande fan des fanfictions, je connais ce sentiment qui nous prend lorsqu'un auteur nous "lâche". Et je fais bien référence ici, -entre autre- à moi même avec ma fanfiction "Can you feel my heart". Lorsque j'avais commencé à écrire "Can you feel my heart", c'est à dire il y a trèèèèèèèèès longtemps, j'étais à l'époque en dépression. J'avais beaucoup hésité à poster cette fanfiction pour plusieurs raison que j'ai déjà nommé dans un des chapitre de "Can you feel my heart", mais surtout parce que j'avais très peur qu'en continuant de l'écrire, j'haïsse cette fanfiction, ou que je n'arrive juste plus à écrire. Ça serait trop rentrer dans les détails et je ne veux pas du tout étaler ma vie ici, mais c'est malheureusement plus difficile que ce que je pensais. Ce n'est pas que je n'arrive plus à écrire cette histoire parce que l'époque ou j'étais dépressive et résolue mais parce qu'elle ne fait que revenir. Et me plonger la tête dans cette histoire me fait plus broyer du noir qu'autre chose. Mes épreuves de bac sont bientôt passées et je compte bien essayer d'écrire deux ou trois chapitre. Je tiens à m'excuser en tout cas.

Par rapport à cette fanfiction, pour ceux qui connaissent, je me suis LARGEMENT inspirée d'un film d'animation nommé Garden of Words! Pour ceux qui ne peuvent pas s'empêcher d'aller le voir je comprend, mais ça vous spoilera la fin de cette fanfiction. Mais je tenais quand même à vous le dire; non..! cette fanfiction ne sort pas de mon cerveau x)!

J'espère quand même que ce chapitre vous a plus. Pardon pardon pour les fautes mais me relire ne suffit jamais. Malheureusement. Je ne suis qu'à ma deuxième fanfiction (et la première n'est pas du tout achevée ... pfiu) donc, je suis sûre que je passe des points des détails qui font que je peux un peu perdre le fil de ma fanfiction. Si vous avez des questions. allez y. Reviewez s'il vous plaît. pour savoir ce qui ne va pas ou semble bien aller.