Salut à tous et à toutes!

Je vous présente mon nouveau bébé...Même si certaines d'entre vous saven déjà de quoi il s'agitJ'utilise ici un perso inventé sur une autre fic, mais aucun soucis, vous n'avez pas du tout besoin d'avoir lu Back to Black pour lire cette fic

Disclaimer: Les personnages tirés de HP appartiennent à Rowling, les autres sont à moi.

Rating: M

Genre: Romance, Humour

Pairing: Sirius/Cassie

UA: pas de magie dans cette fic


Prologue

oOoMoi, Cassie BurkeoOo

Je m'appelle Cassie Burke. Enfin, plus exactement, Cassandra Suzan Burke Collin, mais avouez-le, "Cassie Burke", c'est quand même moins compliqué à retenir...Je viens d'avoir dix-neuf ans, le 1er Septembre exactement...Je n'aime pas cet âge "dix-neuf", ce n'est rien de plus qu'une transition entre mes dix-huit et mes vingt ans...Pas une année importante...

Avant de commencer à vraiment parler de moi, parlons de ma famille. Des gens bien, quand on les regarde de loin. Tous de vrais américains, friands de junk-food, amateurs de baseball et commères à leurs heures perdues...Mes parents ont divorcés quand j'avais dix ans. Personnellement, ça ne m'a pas trop perturbé. Je n'ai jamais été très proche de ma mère, et qu'elle souhaite quitter la famille ne m'a affecté qu'à cause de la peine qu'elle a causé à mon père.

Ma mère. Suzan Collin. Une femme grande, longiligne, blonde avec une rivière de cheveux bouclant jusqu'à ses fesses, un sourire à damner un saint, deux grands yeux d'un bleu lagon magnifique, un narcissisme et un nombrilisme sans frontières...Nous ne nous sommes jamais vraimen entendu, même quand j'étais trop jeune pour comprendre à quel point elle n'était pas quelqu'un de bien. J'ai d'ailleurs été scandalisée quand je me suis rendue compte que je lui ressemblais presque comme deux gouttes d'eau.

Mon père. John Burke. Il représente tout ce qu'on peut aimer chez un père. Il n'est pas vraiment une imitation de statue grecque avec son ventre proéminent, ses joues bleuient, son front dégarni et son sourire entièrement remis à neuf par un dentiste maladroit...Mais il a dans ses petits yeux noirs cette étincelle de bonne humeur et d'optimisme qui redonne le courage sur le champ de bataille qu'est le quotidien. Un homme sans grands moyens (sûrement ce qui a décidé ma mère à partir, d'après moi) mais avec un coeur énorme.

Mon grand frère. Michaël Burke. Il vient de fêter ses trente ans. Il est sûrement la personne la plus stable et la plus politiquement correcte de la famille. Depuis quelques années, il est marié à Marisa, et il a récemment eu la merveilleuse idée de lui faire un fils, Michaël Junior (on peut pas être stable, original, et avoir l'argent du beurre...). Il travaille comme cadre dans une grande agence de publicité, à Chicago. Moi, je n'aime pas l'Illinois, alors j'attends ses semaines de congés pour le voir...

Mon deuxième grand frère. Aaron Burke. Vingt-cinq ans, et encore toutes ses dents...Même si ça ne saurait durer longtemps...Il faut dire que depuis notre enfance, Aaron a toujours été celui qui avait le plus de facilité à se foutre dans les emmerdes jusqu'au cou. Quand j'étais petite, je lui vouais un véritable culte. Il était pour moi le nec plus ultra du mauvais garçon, avec juste assez d'intelligence et de malice pour ne pas se faire avoir dans son propre jeu. Malheureusement, un jour ou l'autre, le serpent mord sa queue...Aujourd'hui, il vit à Detroit, et je ne veux même pas savoir comment il gagne de quoi manger...

Mon troisième grand frère. Isaac Burke. C'est le plus proche de moi, sur tous les points. Tout juste vingt ans, il est malheureusement celui qui vit le plus loin de moi. Pour ses études de médecine, il a choisi la France, allez savoir pourquoi...Tout ce que moi je sais, c'est que je dois supporter la pluie de Seattle pendant que ce crétin se prélasse dans un café de Paris. Il vit là-bas avec sa petite amie, une certaine Melissa, qu'il ne veut pas me présenter...Isaac et moi sommes comme des jumeaux, nous nous appellons au moins tous les jours, nous avons fait nos quatre cent coups ensemble, et nous nous aimons plus que tout...Etrange, alors qu'il pourrait me préférer un de nos autres frères, mais c'est comme ça...

Une grande tribue, donc, éparpillée sur les Etats-Unis, et même un peu sur l'Europe...Physiquement, nous nous ressemblons tous, à l'origine. Plutôt grands (à part moi, bien sûr), filiformes, les cheveux blonds, de grands yeux bleus, un sourire immense et enfantin...Sur les photos où nous sommes tous réunis, on nous prend pour des copies miniaturisées de ma chèèère mère...Je me suis toujours demandé si cela blessait mon père qu'on n'est aucun trait commun avec lui...

Si j'ai précisé "à l'origine", c'est parce que, personnellement, j'ai apporté ma touche personnelle pour qu'on ne puisse jamais me confondre avec Elle...Mes cheveux sont coupés courts, sans être non plus ras, et coiffés en une multitude de piques longs qui partente bien souvent dans n'importe quel sens, effet coiffé-décoiffé garantie! Pour courroner le tout, je les ai teints en noir. Un noir profond, sans reflet chatain ni violine, un noir parfaitement noir, parfaitement opposé au blond doré qu'arborent mes frangins. Bien sûr, je ne peux rien faire contre mes traits, je reste très mince, je garde ce sourire gigantesque et ces yeux bleus...

Ma façon de m'habiller amuse beaucoup Michaël, Aaron et mon père, en général. J'ai un penchant pour les groupes de rock légendaires, les Beatles, les Rolling Stones, les Sex Pistols, (même si eux viennent juste de commencer à chanter...)...Et je n'hésite pas à me couvrir de tee-shirt et de pull à leurs effigies...Question fringues, j'évite de me prendre la tête, ça par-dessus un jean et mes éternelles converses, et on est parti!

Pour la première fois, cette année, je ne vais pas m'endormir chaque nuit dans ma petite chambre, dans un trois pièces modeste de Jersey Village, Texas. Non, parce que cette année je quitte ma modeste ville, mon modeste lycée, et mon modeste père pour aller découvrir l'université, et Seattle. Oui, l'état le plus pluvieux a été celui pour lequel j'ai craqué...J'adore la pluie, et je n'aime pas les gens du Sud...Ils sont beaucoup trop prétentieux...Beaucoup trop comme maman...

En arrivant dans cette grande ville, j'ai sû que quelque chose allait changer dans ma vie...Ca fait partie de mes dons, comme dit Isaac...En fait, je n'ai pas vraiment de dons, mais c'est vrai que quelques aspects de mon caractère son plus développés que chez la pluparts des gens...L'empathie, par exemple, qui me bouffe litérallement, et en même temps, qui m'aide à venir au secours des plus malheureux, avec mon air bête et mon sourire trop grand. Et puis, l'intuition...Je la dois sûrement à ma condition féminine, je ne sais pas, mais j'apprécies tous les avertissements qu'elle me donne...


oOoMoi, Sirius BlackoOo

Je m'appelle Sirius Black. Je suis né d'une famille de bourgeois anglais il y a presque vingt ans. Une famille de bourgeois anglais tellement bourgeoise tellement anglaise qu'il m'est devenu impossible de rester dans la même maison qu'eux sans que ça finisse en dispute générale. Dommage, j'aurais aimé avoir une vraie famille. Ô, je sais ce que vous dîtes, que chacun a ses tords dans ce genre d'histoires, mais ce n'est pas une crise d'adolescence ou je ne sais quoi...Non, mais parents sont des gens obtus et orgueilleux, insupportable pour quelqu'un de simple, comme je le suis.

L'ennui, c'est qu'il ont eu un autre fils. Après moi, comme si après avoir fait un brouillon, ils mettaient au propre...Je suis certain qu'à leurs yeux, c'est ce que je suis: un brouillon de Regulus. Lui représente tout ce qu'ils cherchaient chez un héritier: la même vanité, le même déni, les mêmes croyances et les mêmes jugements débiles sur les autres et la vie qu'ils mènent...Alors que moi, avec ma tolérance et mon esprit de fêtard, autant dire que je ne suis pas le bienvenue quand je rentre au bercail...

Heureusement pour eux, et pour moi, je ne rentrerai pas au bercail de sitôt...En échange d'avoir la joie de ne plus me voir pendant deux ans, mes parents ont accepté de me payer des études dans une prestigieuse université de Seattle, à l'autre bout du monde. Dès que j'ai appris cette heureuse nouvelle, j'ai sû que ma vie allait changer, qu'il se passerait quelque chose là-bas...Et quoi qu'on en dise, je peux faire confiance à mon instinct, il ne m'a jamais trompé...

La seule chose qui m'a franchement fait regretter de quitter le pays, ce sont mes amis. Quand j'ai eu onze ans, mes parents m'ont placé dans un collège de Londres à la meilleure réputation possible, avec des honoraires à faire palir un shtroumpf. Enfin, ça n'a pas eu que des mauvais côtés. D'abord, parce que j'ai pû passer un an sans voir mon cher frangin, qui ayant un an de moins que moi, ne pouvait pas encore entrer dans cet établissement...

Ensuite, parce que là-bas, je me suis fait des amis extraordinaires. Des gars rencontrés par hasard, avec qui je me suis découvert la passion commune pour les violations de relements...On a vraiment fait les quatre cent coups, dans ce collège...A force de trainer dans la batisse, on a fini par nous appeller les maraudeurs...Tout le monde nous aimait, et nous aimions tout le monde, nous étions les coqueluches de l'école...Les seuls à dénigrer notre règne étaient les membres du groupe d'élèves dont mon frère a fait partie, plus tard. Une bande de fils à papa pourris gâtés et prétentieux qui ne connaissaient rien de la vie...

A part moi, ils étaient trois, les fameux maraudeurs. D'abord James Potter. Un grand brun à lunettes fou amoureux d'une jolie rousse depuis notre arrivée au collège, jolie rousse qui l'a soigneusement fait poireauter jusqu'à notre dernière année avant de consentir à sortir avec lui...Un dingue de foot, un des meilleurs joueurs de notre promotion, je crois bien...Un gars très gentil, mais pas très mature, exactement comme moi...Et comme nous tous, je crois bien...

Le deuxième c'était Remus. Remus Lupin. Le plus sage des quatre, le pacifiste, le scientifique...Il est calme, ordonné, patient, assidu...tout ce que nous autres n'étions pas...Mais quoi qu'il en dise, nos blagues le faisaient rire dans sa barbe, et il buvait la bière au même rythme que nous, au bout d'un certain temps...C'est d'ailleurs grâce à lui que nous avons tous eu nos examens...Nous étions loin d'être des cancres, mais passer des nuits à vagabonder au lieu de réviser demande quelques cours du soir en plus, pour rattraper...

Et enfin le troisième: Peter Pettigrow. Je ne me souviens plus trop comment on a connu Peter...Tout ce que je sais, c'est qu'à un certain moment de notre scolarité, il s'est mis à trainer avec nous, sans plus jamais nous lacher. Il a moins de charisme, moins de personnalité, moins de popularité que nous trois, mais c'est un brave garçon et qui nous fait rire malgré tout, malgré lui même parfois...

Bref, je dois abandonner tous ces gens pour aller suivre mes cours à Seattle. Mais finalement, en y réfléchissant bien, ce n'est pas si grave...Ils pourront venir me voir de temps à autre, et je leur rendai la pareil dès que mes parents daigneront me donner un peu de fric en plus...Pas demain la veille, mais bon...Et puis je reviendrai surement en Angleterre après mes études.

Un dernier point, et pas des moindres: mon physique. J'avoues, je me permets quelques prétentions sur ce point, car c'est une des rares chose qui me satisfasse pleinement. J'ai les cheveux bruns, assez longs pour couvrir mes oreilles mais loins d'arriver aux épaules, ni lisses ni ondulés, dans un effet décoiffé que les filles adorent, en général (j'espère que ce sera le cas en Amerique!). J'ai les yeux gris, les dents blanches, le teint ni pale ni halé, les traits fins...Mon corps a été taillé par les nombreuses heures de musculation faites dans la salle de sport après les cours...Néanmoins, je n'ai jamais pris en épaisseur, j'ai beau avoir des muscles d'acier, ils se dessinent tout juste sur mon corps, je n'ai rien d'un lanceur de poids...

Je crois bien que je suis présenté, et prêt à entrer dans cette fameuse université...