Chapitre 1 :
« Aller Stiles ! Je suis sur que tu vas vite retrouver t'est amis et que vous serez aussi proche qu'avant !
-J'en doute, ce n'est pas toi qu'ils prennent pour un fou. Marmonna le dit Stiles
L'adolescent sortit alors d'une voiture de police qui venait juste de ce garé devant une grande maison. Il se dirigea vers le coffre et en sortit deux énormes valises et un sac qu'il mit sur son épaule tout en se dirigeant vers la porte d'entrée. Quand il ouvrit celle-ci, une bonne odeur de cookies touts juste sortie du four frappa ses narines. Il lâcha alors tout de suite ses bagages et couru vers la cuisine avant d'étreindre quelqu'un de toute ses forces.
« Mon chérie… Chuchota la voix
-Maman… »
La femme tendit alors ses bras devant elle en tenant dans ses mains les deux épaules de son fils et le regarda de haut en bas.
« Tu as tellement changé. Tu as grandis dis moi ! Et tes cheveux, ils ont poussé ! Oh ! Et tes chaussures ! Tu as du prendre plusieurs pointures depuis tout ce temps ! Il faudra que l'ont t'en rachète avant la rentrée.
-Claudia, laisse le un peu respirer, il vient juste de rentrer.
-Oui, tu as raison ! Mais il m'a tellement manqué ! Dit-elle en le serrant encore dans ses bras
-Tu m'as manquée aussi maman, tu m'as manquée aussi…. »
OOO
« Alors, comment c'est passé ton année ?
-Bien. Oncle et tante Roth ont étaient vraiment sympa !
-Et t'est cousins, ils ont étaient gentils eux aussi ?
-Oui, maman. Répondit Stiles en roulant des yeux
-En tout cas, ton père et moi sommes vraiment très contents de te revoir à la maison.
-Moi aussi maman, je suis content d'être de retour. »
OOO
Stiles entra dans sa chambre avant de s'affaler sur son lit. Il regarda autour de lui et inspecta sa chambre. Rien n'avait changé, juste peut être le fait que son armoire était vide et que rien ne trainait par terre et sur son bureau. Il regarda alors les deux valises, le sac et les quelques cartons qui trainait ici et là. Il remarqua alors qu'il avait oublié quelque chose de spécial, et que s'il ne le faisait pas maintenant, il pourrait bientôt mourir. Il se dépêcha alors de prendre son sac et d'en sortir son ordinateur. Il l'alluma et alla de suite sur Skype. La seconde suivante il avait un appel.
« Tu es en retard Stilinski !
-Désolée Brooks.
-J'tend veux pas vas ! Alors comment c'est passé ton vol ?
-En quelques mots ? Long. Chiant. Fatiguant. Et en plus, on est à l'étroit ! Je pouvais à peine bouger !
-Pauvre petit hyperactif !
-Merci pour cette compassion ironique.
-Je t'en pris !
-Aaron et Nolan ne sont pas avec toi ?
-Nope ! Enfin si, ils sont dans la maison mais pas dans ma chambre ! Tu me comprends quoi…
-T'inquiète pas pour ça.
- Hey Patrick Bateman !
-Aaron ! Sourit Stiles
-Laisser moi une place bande d'abrutie ! Cria une autre voix
-C'est de la faute d'Aaron ! S'exclama Brooks
-Même pas vrai ! C'est toi qui prends toute la place !
-Tu pèse plus que moi, donc tu prends plus de place ! Se défendit Brooks
-Normal. Je suis plus grand que toi ! Non ! Nolan, t'allonge pas sur moi !
-Vous aviez qu'à vous pousser ! Et comme tu l'as si bien dit, tu es le plus grand et par la même occasion le plus lourd, ce qui fait que je ne devrais pas te déranger !
-Na na na !
-Taisez-vous bande d'abrutit, j'aimerais bien parlez à mon cousin ! S'énerva faussement Brooks Alors ? Tu vas comment depuis ce matin ?
-Super ! Et vous ?
-Déprimé ! Répondit Brooks
-Triste ! Dit Nolan
-Dépressif ! S'écria Aaron
-Pourquoi ? Demanda-t-il-soudain inquiet
-Tu nous manques abruti ! On a passé un an avec un petit hyperactif qui sauté de tout les côtés 24/24, tu ne crois pas que ça nous fait un peu vide, maintenant ? Questionna Brooks
- Bah… je n'avais pas vraiment pensé à ça.
-De toutes façons, tu reviens pendant les vacances. Lui dit Nolan en hochant les épaules
-Quoi ? Qui a décidé ça ?
-Oui, qui ? Demanda Brooks
-Moi, à l'instant ! Lui répondit Nolan
-Je suis pour ! Cria Aaron en levant la main
-Ok ! J'en parlerais à mes parents, mais de toute façons, je suis sur qu'ils vont accepter ! Leur dit Stiles tandis qu'un immense sourire illumina son visage
-Et de toute façons ils n'auront pas le choix car s'ils refusent, je l'ai harcèleraient !
-Calm down Nolan ! Tu vas l'effrayer ! Chuchota ironiquement Brooks
-Croyez-moi, il en faut plus pour m'effrayer que mes cousins déjantés.
-Ca veut dire quoi sa ? Demanda Aaron un brin vexé
-Pas que cousins ! Je suis une fille ! Protesta Brooks
-Arrête de mytho Aaron, tout le monde sais que tu n'es pas vexé. Lui dit Nolan en roulant des yeux
-Bien sur que si je suis vexé ! Et d'abord je sais très bien mentir ! Se défendit celui-ci
-Tu vois, tu viens de prouver que tu as mentie !
-N'importe quoi !
-Bon, vous vous calmez les filles ?! Questionna Brooks
-Hé ! Protestèrent les deux frères
-C'est quoi tout ce raffut ? Demanda soudain une voix derrière les trois adolescents
-C'est Nolan ! Répondirent en cœur Brooks et Aaron
-Ah bah merci ! Sympa les frangins ! Et sinon, tu connais la solidarité masculine Aaron ? Se plaignit Nolan Désoler m'man ! Ce n'est pas de notre faute ! Je crois qu'on a tous déteint sur Stiles !
-Ah non ! Ne me mets pas dans vos affaires ! Protesta Stiles
-Pour faire des trucs interdits tu es volontaire mais par contre quand il s'agit de nous rendre un service, tu ne veux pas ! Je remercie le soutient de cette famille ! S'indigna Nolan
-Fait pas le rabat joie… Lui dit Brooks en roulant des yeux
-Moi ? Jamais !
-Quel genre de truc interdit ? Demanda la voix derrière eux
-Quoi ? Un truc interdit ? Nous ? Jamais ! Tu nous connais m'man ! Jamais on n'oserait ! Lui répondit Aaron d'une toute petite voix
-Quel genre de truc interdit ? Questionna la voix avec une once autoritaire
-Ca compte comme truc interdit d'aller dans un magasin à quelques heures d'ici et de faire une bataille d'œufs, de farine et de moutarde dans le magasin ? Interrogea Aaron
-Ou de rentrer dans un commissariat et de dessiner une moustache au marqueur sur les gardes qui dorment ? Demanda innocemment Nolan
-J'avoue que ma préférée est celle d'Aaron avec la chèvre ! Rigola Stiles
-Oh non ! Pas celle là. Se plaignit celui-ci Vous s'avez à quelle point c'est difficile de sortir une chèvre d'une cabine de douche ?
-Je ne veux pas en s'avoir plus ! Je vais juste aller me coucher et oublier tout ce que je viens d'entendre !
-Merci m'man ! T'es la meilleure ! Sourit Brooks
-Bonne nuit les enfants ! Bonne nuit Stiles !
-Bonne nuit tante Julie ! Ce n'est pas que je vous déteste mais je pense que je vais aller me coucher aussi les Roth.
-Ok Stilinski ! Je t'enverrais un message quand on se refait ça ! Luidit Brooks
-Yep !
-Bonne nuit kido ! Ajouta Aaron
-Bonne nuit. » Conclut Stiles en fermant son ordinateur, un sourire trainant sur son visage
Il posa alors son ordinateur sur sa table de nuit et pris un training et un tee-shirt dans un de ses sacs avant de se changer pour la nuit. Il prit ensuite deux petites boites orange sur son bureau, un verre d'eau dans sa salle de bain et avala les médicaments d'une traite. Ces magnifiques médicaments qui l'empêcher de tomber dans la folie, dans le tourment de la mort. Ces médicaments qui lui faisaient oublier tous les souvenirs les plus horribles qu'il n'ai jamais vécu. Mais il n'oubliait pas toujours, des fois, des bribes de souvenirs lui revenait, le faisant délirer. Divaguant dans ses souvenirs, Stiles n'avait pas entendu sa mère rentrer dans sa chambre et l'aperçut juste quand elle frappa à la porte de sa salle de bain, appuyer contre le mur.
« Sa va ? Lui demanda telle d'une douce voix
-Ouai, sa va.
-Tu es sur ? Tu as une petite mine. Tu aurais peut être voulut attendre quelques mois de plus avant de revenir ici ? Je sais que ça a était dur pour toi Stiles et je comprends si tu voudrais repartir à Chicago.
-Mais non maman, ne t'inquiète pas. Je vais bien. C'est juste le voyage qui m'a épuisé.
Mensonges.
-Tu sais mon chérie, si tu ressens encore le besoin de te confier, tu peux me parler. Je sais que ce n'est pas facile tout ce que as vécu alors…
-Maman ! Je vais mieux, beaucoup mieux. Je… de toute façon je ne me souviens plus vraiment de ce qu'il sait passer. Je devais halluciner là-bas. Ca faisait quatre jours que j'étais enfermé et dans le froid, tu te souviens ? J'étais en hypothermie et j'avais de la fièvre. Sa correspond aux symptômes pour avoir des hallucinations.
-Oui, je me souviens. Je n'ai pas oublié… Murmuratelle, le regard dans le vide et elle poursuivit en reprenant contenance Dis moi, prends tu toujours t'es antidépresseur ?
-Oui, je ne préfère pas arrêter pour le moment.
-D'accord, c'est toi qui voie. Elle sourit Bonne nuit Stiles.
-Bonne nuit maman.
Des mensonges. Encore et toujours. Bien sûr qu'il n'allait pas bien. Il se sentait tellement mal. Seul. Quand il était là bas, à Chicago, tout était mieux. Il avait de nouveaux amis, une nouvelle vie, une autre famille. Ses cousins lui changeaient les idées. Ils ne lui faisaient jamais de remarque qui pouvait lui rappeler ce qui lui était arrivé. Il se sentait chez lui. Mais il s'avait bien qu'il devait retourner à Beacon Hills, voir sa vraie famille qui lui avait vraiment manquée. Mais à chaque fois qu'il regardait ses parents, il voyait de la peine, de la tristesse où encore du regret dans leurs regards, et il n'arrivait pas à supporter sa. Il n'arrivait pas à supporter d'être ainsi jugé. Surtout par ses parents. Les regards de ses cousins, son oncle et sa tante étaient plus facile à décrypter. De la simple joie et de l'ignorance. Car Claudia ne leurs avaient pas raconté ce qu'il lui était arrivé. Elle avait juste dit le nécessaire pour qu'ils acceptent de l'héberger. Et même sans son histoire, Stiles s'avait qu'ils l'auraient quand même accepté bras grand ouvert chez eux. Maintenant, quand il y repensé, là bas, il avait put tout oublier, mais ici, entre c'est quatre murs, les souvenirs de nuits de cauchemars, de terreurs, d'insomnies, de crise de panique et de pleurs lui revenaient avec brutalité. Alors qu'une larme tombait sur sa joue, il l'essuya tout de suite, ne voulant pas encore une fois s'abandonner dans une autre dépression. Pas cette fois ci.
OOO
Quand il se réveilla le lendemain matin, ses yeux fatigués s'ouvrirent avec peine pour se poser sur son réveille qui indiquer 10h30. Il se leva, fouilla dans un sac et en sortit un petit carnet bleu. En l'ouvrant, on pouvait y apercevoir des cinquantaines de pages avec tout le temps les mêmes choses écrites sur chaque ligne. Une date, l'heure et le temps d'écart de l'heure de la phrase d'avant. Il prit un stylo, et écrit sur une ligne :
-01/09/14 : 4h00 : + 30 minutes
Il ferma ensuite son carnet et lut la première de couverture : Mon carnet d'insomnie Ce carnet qu'il tenait depuis quelques semaine seulement, mais qui pourtant faisait entièrement partie de sa vie. Ces quelques pages qui expliquer ses nuits en quelques écrits. Qui expliquer son histoire, sa vie.
OOO
« Vous êtes sur ? Vous ne voulez pas profiter encore un peu de votre fils ?
-Oui, Stiles. Nous sommes sur. Maintenant lèves toi et va en cours !
-Mais…
-Non ! Il n'y a pas de « mais » !
-Maman ! Je suis juste rentré avant-hier ! J'ai besoin de rattraper le temps perdu avec mes parents !
-Tu essais de convaincre qui là Stiles ? Toi ou moi ? Ou alors que peut être tu ne te sens pas encore près à retourner au lycée d'ici ?
-Si ! Si, bien sur que si ! Ce… c'est juste… oh c'est bon je me lève ! »
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Il ne voulait pas. Il ne voulait pas sortir de là. De cette forte carapace durement construite depuis plus d'un an. Cette carapace empêchant les moqueries, les insultes ou encore les regards de l'atteindre. Car il le savait. Il savait qu'une fois sortit de sa voiture, tout lui reviendrait en pleine figure. Tous les regards dédaigneux, les rires… Non ! Il ne pouvait pas y retourner! Il fallait qu'il parte d'ici, maintenant ! Sentant la crise de panique arrivé, il se cramponnât à son volant, faisant devenir ses jointures blanches. Il ferma les yeux et essaya de se concentrer sur sa respiration. Une respiration. Deux respirations. Une respiration. Deux respirations. Une respiration. Deux respirations… Quand il rouvrit les yeux, sa respiration beaucoup moins saccadé, il avait pris sa décision. Il ne fallait pas qu'il flanche. Il allait le faire. Il allait sortir de cette voiture et prouver à tout le lycée que dès aujourd'hui, il n'était plus le même. Dès aujourd'hui, il serait un tout nouveau Stiles.
OOO
« Alors je pense que vous avez tous du le reconnaitre, Stiles Stilinski est revenu à Beacon Hills. Il était parti l'année dernière pour raison personnelle. Mais maintenant qu'il est de retour, j'espère que vous l'accepterez comme il se doit pour sa dernière année au lycée de Beacon Hills. Je vous en pris, aller vous asseoir Mr Stilinski. »
Confiant, Stiles se dirigea vers la seule place de libre au fond de la classe. Cela faisait maintenant un an, et peu de personne se souvenaient encore des raisons pour lesquelles ils s'étaient moqué du fils du shérif. Ils s'en souciaient énormément il y avait de ça 1 an. Mais tout ce qui avait compté pour eux était d'enfin trouvé une excuse pour pouvoir persécuter cette enfant trop intelligent et hyperactif qui les provoqué tout le temps en utilisant son sarcasme.
Le jeune adolescent ne remarqua alors pas le regard d'une personne sur lui, trop occupé à essayer de se concentrer et ne pas flancher devant tout les mauvais souvenirs que ces étudiants lui rapportaient. Mais pas n'importe quelle personne. Un jeune homme aux yeux vert perçant, sourcils froncés et cerveau fonctionnant à toute vitesse. Il avait déjà vu cet étudiant auparavant. Mais comment était-ce possible ? Selon le professeur il était partie l'année dernière, et lui était arrivé l'année dernière. Alors ils n'avaient jamais pu se croiser, si ? Il l'avait peut être aperçut un jour dans la rue. Mais non, c'était plus fort que ça. Plus persistant. Il y avait autre chose. Il connaissait Stiles Stilinski, il en était sur. Et il ferait tout pour savoir où il avait bien put le rencontrer.
