Auteur : Yami Flo
Genre : Humour, Général, histoire centrée sur des OC (Original Characters), AU par rapport à l'histoire de Naruto (à savoir, Sasuke n'est jamais parti pour le Son)
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, sauf Shizuka, Masaru, Aoi, Yume, Haruko et quelques autres…
Après un recul de quelques mois, je me suis rendue compte que je n'aimais plus trop ce que j'avais écris. Paradoxalement, de nouvelles idées pour Ah ! My Sensei et ses premiers chapitres me sont venues. Conclusion logique : il me fallait réécrire.
Voici donc le prologue de la nouvelle version, en espérant qu'il vous plaira. Au fait, à votre avis, qui est le narrateur ?
Prologue
Comment les catastrophes ont-elles commencé à nous tomber dessus ? Je m'en souviens comme si c'était hier.
Nous avions douze ans, l'âge normal des gradués de l'Académie de Konoha, sauf rares exceptions, et nous étions prêts à devenir des ninjas fiers de servir notre village. Enfin, je suppose qu'un ou deux des gosses de la promotion devait penser ça. Pour ma part, j'étais plus obnubilé par mes propres problèmes, et mes futurs coéquipiers par les leurs.
En bref, je rêvais à un meurtre, et les copains à de la reconnaissance ou à la suprématie de leur lignée, selon la personne. Même si, il faut le reconnaître, on serait en droit de se demander si leurs objectifs n'ont pas été inversés depuis le temps.
Quoiqu'il en soit, nous avions passé l'examen et nous devions maintenant suivre notre apprentissage sous l'égide d'un Jounin qualifié. Qualifié. Ce mot me fait rire. Pour mes coéquipiers, il est synonyme d'étranglement, surtout lorsqu'il est prononcé au cours des repas, ou de rage homicide, même si celle-ci peut être redirigée sur autre chose, genre le prix que veut nous faire payer le patron pour en guise d'addition.
La première rencontre avec l'adulte supposé responsable qui allait partager notre vie pendant des années et des années, et qui la partage encore de temps à autre à notre plus grand malheur mais à la plus grande joie des hôpitaux, me laisse une curieuse sensation.
En fait, je ne sais jamais si je dois en rire ou en pleurer. En lisant les signes, et rien qu'en voyant apparaître notre Sensei pour la première fois, j'aurais pourtant dû savoir que les ennuis n'allaient pas tarder à suivre.
Et il n'était même pas nécessaire de connaître sa réputation pour cela.
En rétrospective, je crois que nous avons de la chance d'être encore en vie ou de ne pas avoir fait une demande d'internement à l'asile le plus proche. Mais, là encore, personne ne peut dire que les ninjas sont des êtres sains d'esprits, surtout lorsque l'on voit les adultes qui nous servent de modèles.
Mitarashi Anko, Hatake Kakashi, Maito Gai ou Jiraya-sama sont juste quelques exemples. A vrai dire, étant enfant, les seuls du lot pour qui j'éprouvais une once de respect seraient Morino Ibiki et Umino Iruka, notre professeur à l'Académie.
Je conserve ce respect pour lui encore maintenant. Paradoxalement, je le hais encore pour nous avoir jeté dans la fausse aux lions sans nous avertir de ce que nous risquions. Je haïssais l'Hokage aussi, mais il aurait fallu être suicidaire pour la provoquer quand on ne pouvait pas atteindre ne serait que le dixième de sa puissance. Et comme la vieille peau n'est plus en poste aujourd'hui…
J'ai beau me plaindre, mais j'ai vécu des années merveilleuses quand je n'étais pas poursuivi et ne devais pas payer les forces de l'ordre locales de tel ou tel patelin perdu au milieu de nulle part et dans les grandes villes des différents pays ninjas afin d'acheter leur silence. Dommage que cela arrivait si peu.
La grande aventure que vous allez lire commença à la veille de la répartition par équipe. Plus j'y pense, et plus je me dis que les Kamis devaient nous haïr. S'ils voulaient nous le faire savoir, ils auraient pu nous casser une jambe ; comparer à ce qui nous attendait, cela me semblait moins douloureux…
