Sur le toit de l'hôpital, Moriarty et Sherlock sont face à face. Leur main serrer entre eux alors que, brusquement, Moriarty attrape son arme pour la porter à sa bouche mais, réagissant plus vite, Sherlock attrape son bras pour le dévié. La balle est tirée. La balle n'a traversé aucune chaire. Moriarty est sauve. Sherlock le tient au sol, lui donne une petite impulsion dans le cou. Le criminel s'évanouit. Avant que Sherlock ne mette son plan en place.

Pour presque tout le monde, Sherlock Holmes est mort se jour. Mais, en réalité, il est emmené, avec Jim Moriarty, dans une petite maison, à l'écart de tout. Moriarty est toujours évanouis mais ne devrait pas tarder à ouvrir les yeux. C'est pour cela que Sherlock reste au près de lui, attendant patiemment en lisant. Quelques minutes passent avant que, comme prévu, la voix du criminel retenti dans la pièce :

- Qu'est ce que je fous ici ?

- Nous sommes à la campagne, éloignée de toute civilisation, explique Sherlock. C'est votre prison personnelle.

- Et tu es mon gardien ?

- Non, mais, il semblerait que je doive vivre quelques temps avec vous avant de pouvoir démantelé votre réseau sans éveiller de soupçon.

- Charmante activité. Je peux me joindre à toi ?

- J'en doute que mon frère en soit très heureux. Cette pièce est donc votre chambre, la salle d'eau y est adjacente. Il y a un salon pourvu d'une télé, une bibliothèque, une cuisine et des commodités communes.

- Et ta chambre ?

- En face de la votre, j'ai également ma salle d'eau mais je doute que cela vous intéresse. Mycroft à installé un réseau de sécurité dernier cris et il y a également une dizaine de gardes. Il n'y a aucune possibilité, pour vous, de communiqué avec l'extérieur.

Sherlock ferme son livre avant de se lever pour se diriger vers la porte. Il précise que le repas sera bientôt servi avant de se diriger vers sa propre chambre. Il y pose son bouquin avant de soupirer doucement. Il finit par prendre un stylo, une feuille avant de s'installer sur un bureau de bois installer contre le mur. Il écrit donc quelques mots mais, bien vite, il attrape la feuille, en fait de la bouillie avant de la jeter à la poubelle. Un soupire s'échappe de ses lèvres légèrement rosées avant qu'il ne se lève pour rejoindre le salon. Déjà préparer, la table est mise par une cuisinière-soldat et les assiettes fumante sont plus ou moins bien présenté même si elles ne sont composé qu'une sorte de bouillie de purée et d'un cordon bleu. Sherlock s'assoit donc. Bien vite rejoins par Moriarty qui s'installe en face de lui avant d'observer son assiette et de grimacer :

- C'est comestible, ça ? Laissez nous cuisiné si c'est pour nous faire ça. On m'a empêché de mourir pour me tuer maintenant ?

Un petit sourire déforme les lèvres du détective alors qu'il observe son ennemi triturer son assiette. Son séjour en compagnie de l'autre pourrait s'avérer un peu plus amusant que ce qu'il pensait. Quand au criminel, ce dernier à, bien sur, remarquer le sourire de Sherlock, il n'en fut pas très surpris. Par contre, ce qui l'étonne, c'est une sensation étrange qui lui prend les intestins. Enfin, il commence à manger. Heureusement, bien que le visuel ne soit pas vraiment ça, le gout n'est pas complètement écœurant.

- La prochaine fois, je cuisine. Conclu Moriarty.

- Parce que vous savez le faire sans nous empoissonné ? Demande Sherlock.

- Evidement ! Tu n'as qu'un cuisiné avec moi.

Le détective hausse les épaules, cela est prit pour un accord. Un rendez-vous silencieux vient d'être fixé. La suite du repas se passe dans ce même silence. Aucun des deux ne prend la parole. C fut Sherlock le premier à avoir terminé et à se levé sans prendre la peine de ranger sa vaisselle. Il a l'habitude qu'on le fasse pour lui après tout. Il va directement dans sa chambre pour y prendre son violon est commencer à y jouer. La mélodie parvenant aux oreilles du criminel qui ne put s'empêcher de l'apprécier en finissant son repas. Il se permet également de réfléchir à la situation, observant les fenêtres, les portes menant à l'extérieur et constate sans difficulté qu'il y a plein de garde. Ces derniers ont l'air assez entrainé et armé jusqu'aux dents. Alors, autant ne pas se frotté tout de suite à eux alors qu'il n'a rien pour se défendre et qu'il peut s'amuser avec le détective. En effet, ce dernier n'est pas mort, c'est surement pareil pour ses amis alors Moriarty a encore du travail à accomplie : Il doit transformer le cœur de son rival en tas de cendre. Manque plus qu'à trouvé comment.

La fin de la journée se passe sans que les deux colocataires ne se recroissent. Le soir, Sherlock ne prend pas la peine de venir manger et Moriarty ne prit qu'un simple café dans sa chambre. Puis, la nuit, le violon de Sherlock continua de remplir les pièces, empêchant le criminel de fermer l'œil plus d'une heure. Moriarty à du lutter pour ne pas se lever et aller prendre l'instrument pour l'éclater contre un mur. S'il l'aurait fait, ce serait avouer que Sherlock à trouver un moyen de l'agacer et nul besoin que cela arrive.

Ainsi, le lendemain, Sherlock est déjà dans le salon, en train de boire une tasse de thé quand Moriarty se lève pour le rejoindre.

- Bonjour, le salut le détective. Ta tasse est préparée.

- Salut.

Moriarty se servie l'eau chaude dans la tasse disposée puis il s'assoit sur le fauteuil en face de celui du détective tout en touillant sa boisson. Il finit rapidement par attraper la télécommande afin d'allumer la télé et mettre une émission « télé poubelle »… Et fut bien surpris quand il remarque que Sherlock fut vite obnubilé par cela et encore plus quand il commence à crier sur la télé. Jamais il n'aurait put penser que le plus grand détective, un des plus grands cerveaux, son rival soit si intéresser par des émissions plus que débile et agirait comme un enfant… Voilà qui le rendrait presque… Adorable, se permit de pensée le criminel tandis qu'il commence à boire son thé. Peut être une heure passe ainsi, peut être plus, Moriarty ne serait le dire, il est resté là, à contemplé avec quel vigueur Sherlock traite la télé. Bien sur, le détective avait sentit le regard sur lui mais bon, comme s'il devait s'en soucier. Après tout, ce n'est pas de sa faute si la télé dit tellement d'ineptie !

- Enfin, quand arriva midi, le criminel éteint la télé, captivant ainsi l'attention de Sherlock.

- Allons cuisiner, explique Moriarty.

Seul un hochement de tête lui répond mais celui lui suffit. Pas besoin de mille paroles entre eux. Une fois arrivé dans la cuisine, Moriarty vire la cuisinière d'une insulte puis il sort les aliments dont ils auront besoin sous le regard attentif de Sherlock. Cette fois-ci, les rôles sont inversés. Maintenant, c'est Sherlock qui n'arrive pas à délogé son regard du criminel. Bien, qu'à côté, il doit accomplir les tâches qui lui sont confié. Mais son attention est tellement prise par les faits et gestes de Moriarty qu'il devient aussi maladroit qu'un enfant et se tâche beaucoup. Quand il dû remuer la sauce tomate, il se retrouva avec des tâches sur le visage, grimaçant légèrement sous la chaleur alors qu'une autre fois, il dû verser l'eau dans levier et il se retrouve avec le haut mouiller. Sous l'immense rire de Moriarty qui ne loupe pas cette occasion pour se moquer du grand maladroit.

Quand le plat fut préparé, le criminel se tourne vers Sherlock. Ce dernier l'observait déjà alors leur regard se plonge l'un dans l'autre. Quelques minutes passent ainsi. Sherlock fronce légèrement les sourcils, son nez se plissant légèrement sous l'incompréhension de ce qu'il ressent. En effet, il sent, dans son ventre, une étrange sensation. Comme si on lui chatouiller les intestins, c'est la première fois qu'il ressent ça… Et, son cœur bat anormalement vite… Que ce passe t il donc ? Il ne le sait pas ? Il ne peut pas savoir, qu'en face de lui, Moriarty comprend exactement ce qui perturbe le détective. Oui, le criminel à remarquer ses pupilles dilatés et la déduction est aisé. Si bien que, rapidement, un sourire s'étire sur ses lèvres. Il a trouvé de quoi bien s'occuper pendant ce temps d'emprisonnement. Voilà qui va l'amuser grandement. Mais d'abord, gagnons la confiance du détective… Enfin, baissons au moins sa méfiance.

- Il faut mettre la table, annonce Moriarty.

- … Ils s'en chargent, répond Sherlock après avoir retrouvé ses esprits.

- En effet, quand les deux hommes arrivent dans la cuisine, la table est déjà mise. Alors, Sherlock va s'asseoir et attend que le criminel le serve.

- T'as un comportement de gosse, râle ce dernier.

Ne comprenant pas trop cette réflexion, Sherlock lève un regard septique vers Moriarty qui poursuit son raisonnement :

- Tu laisses les autres s'occuper de toi sans même participer aux tâches.

- Dit celui qui ne se salit jamais.

- Moi, au moins, je sais me nourrir seul.

- Je le sais aussi. Je n'ai juste aucune raison de perdre mon précieux temps avec ça alors que d'autres peuvent le faire à ma place.

- Gamin.

- Grand-père, réplique Sherlock pour avoir le dernier mot.

- Puceau.

- Perdant.

Le rappel de Sherlock ont bon fait de clouer Moriarty, le désignant donc comme vainqueur. Alors que le criminel les sert en silence, finissant par s'asseoir pour commencer à manger. Bien vite imiter par le « puceau ». Moriarty compte bien ne pas rester le perdant de cette affaire… Oui, comme d'ordinaire, il ne peut que gagner. Il est le plus intelligent…

La suite du diné se passa plus ou moins tranquillement, une conversation entre les deux génies s'étant engagé et se terminent quand ils eurent finit de prendre le dessert. Ainsi, quand la nuit commence à pointer le bout de sa lune, Sherlock est dans sa chambre, vêtu seulement de sa couette qui entours son corps alors qu'il est installé dans son lit. Il s'attendait à pouvoir être tranquille quand la porte de sa chambre s'ouvrit pour laisser entrer le criminel. Sherlock lève donc son regard vers se dernier, l'interrogeant silencieusement :

- J'm'ennui, répond Moriarty. Divertie-moi.

- Il y a des ouvrages intéressant dans la bibliothèque.

- Et si je voulais celui que tu tiens ?

- Tu en trouveras un autre.

Moriarty s'approche du lit. Sherlock fronce les sourcils. Son livre lui fut enlevé des mains… Puis balancer à l'autre bout de la pièce, atterrissant dans un bruit sourd interrompant le silence. Pourtant les deux génies s'en désintéressent totalement, s'observant, ne regardant dans le blanc des yeux. Sherlock cherche à comprendre ce qui se passe...