Auteur : Nyanko

Titre : Un baiser osé !

Couple : ??

Disclamer : Les Gboys ne m'appartiennent.

Blabla de l'auteur: Ceci devait-être un Os tout gentil tout mimi, mais j'ai quelque peu dérappé en cour de route, du coup j'ai décidé de laisser faire et de suivre mon inspiration. Pour le titre c'est celui qui était prévu à la base pour l'Os, comme le baiser est bien là, j'ai décidé de le garder. Je n'ai pas d'autre idée pour le moment de tout façon.

J'espère qu'il vous plaira.

Bonne lecture!


Un baiser osé !


Un soir comme les autres.

Une plage comme les autres.

Le bruit des vagues qui s'écrasent sur la côte.

Un coucher de soleil comme bien d'autres déjà vu.

Un jeune homme.

Seul.

Sur cette plage déserte.

Début mai les gens ne viennent pas encore à la plage.

Encore moins le soir.

Alors, que fait ce jeune homme ici ?

Il longe la plage.

Le regard accrocher à un point qu'il est le seul à voir.

Ses yeux bleus, aux étranges reflet violet ne laisse paraître aucun sentiment.

Ils sont comme vide.

Ses longs cheveux châtain réuni en une natte, ce balance dans son dos.

Le vent fait s'échapper quelques mèches, qui ondule grâce à son souffle.

Mais rien ne le perturbe.

Il marche droit devant lui.

Le reste du monde ne compte pas.

Non.

Il est seul.

Toujours.

La vie est parfois bien cruelle.

Oui.

Mais à quoi bon ressasser le passer ?

C'est du passé justement.

Dans la vie il faut savoir avancer.

Sans regarder en arrière.

Oui.

Mais à quoi bon avancer dans le vide ?

A quoi bon vivre si personne n'est la pour la partager avec vous ?

A quoi bon continuer quand toutes les personnes auxquelles vous teniez vous ont abandonné ?

Parce qu'elles l'ont forcément abandonné.

Dans le cas contraire, il ne serait pas seul.

Il s'arrête.

Et s'assoit face à la mer.

Le soleil disparait peu à peu dans l'immensité bleue, l'éclairant de ses derniers rayons.

Avant de disparaitre définitivement derrière la barrière de l'horizon.

Son regard reste fixer à cet endroit.

Lui aussi il pourrait disparaitre dans l'océan.

Comme le soleil.

Il suffirait qu'il se laisse porter par le courant.

Se laisser engloutir dans cette eau si bleu.

Se laisser emporter par elle.

Elle qui ne l'abandonnera pas.

Elle l'emmènera avec elle.

Loin.

Dans ses profondeurs.

Possessivement.

Jusqu'au jour où elle relâchera son corps.

Le laissant remonter à la surface.

Mais il ne le verra pas.

Et personne ne sera là pour le pleurer, lorsque son corps réapparaitra sur le sable humide.

Non, personne.

Mais il ne sera plus seul sur cette terre.

A se débattre pour rien.

Oui.

Il pouvait le faire.

Il allait le faire.


Il se lève doucement comme si chaque geste qu'il fait était mesuré.

Le jeune homme fait face de toute sa hauteur à l'immensité bleue qu'est l'océan.

Sa vie, il s'en fiche pas mal, elle ne lui avait rien laissé.

A par peut-être un grand vide.

Un grand trou noir.

Pourquoi voudrait-il continuer ?

Il se trouve lâche de baisser les bras, mais il n'a plus envie de se battre dans le vide.

Et surtout pour rien, ni personne.

Alors, doucement il fait un pas, puis un autre et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il sente l'eau salé fouetté doucement ses pieds nus.

Il s'arrête, il sent un picotement au niveau de sa nuque.

Un picotement qu'il reconnait.

Quelqu'un le regarde, non le fixe.

Il se retourne.

Pensant surprendre le voyeur.

Mais rien.

Personne.

La plage était toujours aussi déserte.

Il fait mine de se retourner vers l'océan quand un mouvement attire son attention vers l'ombre d'une falaise.

Un homme, au vu de sa carrure, en sort.

Et se dirige vers lui d'un pas assurer.

La faible lueur de la lune ne permet pas au jeune homme à la natte de le voir nettement.

Mais plus il approche et plus il le distingue nettement.

Il reste là à regarder cet homme qu'il ne connait pas s'approcher de plus en plus de lui.

Peut-être est-ce un spycopathe ? Un fou ? Un pervers ? Un criminel ?

Mais le jeune homme, ne bouge pas.

Comme figer.

Plus l'homme se rapproche, plus il peut le détailler.

Il le trouve beau à la lueur de la lune.

Pourtant, au fond de lui, il hait cet inconnu qui retarde sa disparition.

L'homme continu de se rapprocher tranquillement comme s'il avait tout son temps.

C'est peut-être le cas.

Ou peut-être pas.

Le natté peu maintenant voir qu'il est brun et qu'il ne doit pas savoir ce qu'est un peigne.

Qu'il est un peu plus grand que lui, mais pas de beaucoup.

Qu'il a la peau mate et que c'est yeux sont légèrement bridé, mais il ne voit toujours pas leurs couleurs.

Le brun est vêtu d'une paire de jeans bleue claire et d'une chemise blanche, sous un sweet beige.

Il n'est plus qu'à moins d'un mètre du natté, qui peu enfin voir la couleur de ses yeux, son coeur battant un peu plus vite à chaque minute qui passe.

De peur ?

Non.

D'excitation, de curiosité, sûrement.

L'homme devant lui à des yeux magnifiques, bleu, mais pas un bleu commun, non, cobalt serait la couleur les définissants le mieux.

L'homme brun ne le quitte pas des yeux, il le fixe alors qu'il s'arrête enfin face à lui.

A quelque centimètre.

Duo ne bouge toujours pas. Comme tétaniser.

Ses yeux ne quittant pas ceux du brun.

Les bras de l'homme passent autour de sa taille.

Les yeux du natté s'agrandissent de surprise.

Que veut cet homme ?

Les bras le rapproche du corps ferme de l'homme.

L'une des mains entourant sa taille remonte jusqu'à sa nuque alors que le visage du brun ce rapproche du sien.

Les yeux bleus ce ferment petit à petit.

Les lèvres du métisse se pose sur les siennes.

En douceur.

Et le châtain ne résiste pas, il ferme les yeux lui aussi.

Sans savoir pourquoi il se sent bien.

En sécurité.

Et il se laisse porter par toutes ces sensations que l'homme lui fait ressentir.

Un frisson remonte le long de sa colonne et un gémissement qu'il n'a pas conscience d'avoir laissé échapper passe ses lèvres pour se perdre entre celle entrouverte de l'inconnu.

Il entrouvre ses lèvres sans se poser de question, alors que l'homme ce frais un passage entre elle.

Leur langue se rencontre.

Un autre gémissement lui échappe.

Elles dansent ensemble.

Le temps semble s'être arrêté.

Il n'y a plus que deux hommes qui ne se connaissent pas ?

Qui ne se sont jamais rencontré au par-avant ?

Deux hommes qui s'embrassent.

Sur une plage.

Seul témoin de se baiser ?

La lune qui les éclaire faiblement, de ses pales rayon.

Le seul bruit se faisant entendre.

L'écot des vagues résonant contre la falaise pour finir pas se perdre dans la nuit.

Mais les deux hommes ne s'en aperçoivent pas.

Non.

Rien d'autre que l'autre ne compte.

L'homme s'écarte à bout de souffle, mais s'en précipitation.

Le châtain n'ose pas rouvrir les yeux.

L'homme va l'abandonner, lui aussi.

Il le sait.

Comme les autres.

Il va disparaître.

Il ne veut pas.

Non.

Pas encore.

Il ne veut pas le voir partir sans se retourner.

Son coeur se serre à cette pensait.

Il veut simplement rester là.

Dans les bras de cet inconnu.

Pour toujours.

Là, il se sent en sécurité.

Protéger par les bras forts du brun.

Mais les bras ce détache doucement de lui.

Il ne peut retenir une larme de passer la barrière de ses yeux clos.

Seul.

Il va encore être seul.

Une main se pose sur sa joue avec légèreté.

Un pouce essuie le sillon salé, tracé par cette larme.

Ses yeux restent fermer.

S'il les ouvres l'homme va disparaître.

Ne pas ouvrir les yeux.

Une autres main se pose sur sa hanche.

Elle le rapproche du corps de l'homme.

L'homme le serre dans ses bras à nouveau.

Il est bien.

Comme si sa place avait toujours été là.

Les yeux toujours clos, il niche son visage dans le cou du brun.

Ses mains serre le sweet beige.

Désespérément.

L'homme déplace sa main qui caressait ses cheveux sur sa nuque.

Il sent les doigts du brun appuyer sur un point précis.

Son corps ce tend.

Que fait-il ?

Mais il n'a pas le temps de se poser plus de questions.

Son corps deviens mou entre les bras de l'homme.

Il a perdu connaissance.

A suivre... ?

J'espère que ce premier chapitre vous à plus.

Je ne pense pas quel fasse plus de quatre ou cinq chapitres quoique je puisse me trompé, ce n'est déjà plus un OS, alors!!

Merci d'avoir lu.

Bizoux

Nyanko