NdlA :

Bon voilà, ça fait plusieurs jours que je me tâte, et ça y est, j'ai décidé de traduire ma fiction « Will you smile for me » que j'ai écrite il y a 2-3 semaines, directement en anglais (pourquoi donc?!).

Enfin bref ! Je sais pas pourquoi mais je trouve que ça rend moins bien en Français (dites-moi ce que vous en pensez si vous avez lu l'originale). Surtout le titre ! Je n'arrive pas à trouver un titre décent alors je préfère le laisser en anglais. Le mieux que j'ai trouvé c'est « Tu veux bien sourire pour moi? ». Pas terrible hein !

Sur ce, je me tais et c'est parti pour le premier chap !

Chapitre 1

Will you smile for me ?

Et voilà. J'étais encore en train de l'écouter parler d'elle.

Comment ses cheveux flottaient toujours gracieusement sous les mouvement du vent même quand il n'y en avait pas – sérieusement ?!

Comment quoi qu'elle dise, même quelque chose de stupide, cela semblait intelligent. Des mots intelligents qui sortaient de sa jolie bouche aux lèvres parfaites – « Non mais franchement, c'est à croire que sont rouge à lèvre a été inventé par Michel-Ange ! » disait-il souvent.

Comment son nom semblait aussi délicat qu'une brise chaque fois qu'il le prononçait ou l'entendait prononcé...

Je n'en pouvais plus ! Il ne pouvait donc jamais arrêter de parler d'elle ? Est-ce que rien d'autre au monde que cette fille ne méritait son attention ? Cesserait-il un jour de me casser les oreilles en répertoriant ses « innombrables qualités » ? Bon d'accord je n'étais peut-être pas censé écouter ses divagations, mais ce n'était pas de ma faute s'il se trouvait que je pouvais les entendre !

Et puis ce n'était pas comme si j'étais le seul que ça énervait non ? Est-ce que quelqu'un pouvait l'arrêter ?! Évidemment il ne pouvait pas le faire lui même... Et ce n'était pas moi qui m'en chargerais. Ce n'était pas mon rôle, pas ce que l'on attendait de moi. Mais quelqu'un devait le faire ! Et enfin lui ouvrir les yeux !

Bordel ! Cette fille ne semblait même pas vouloir reconnaître son existence après tout ce qu'il avait fait pour elle, ce qui au passage avait plus d'une fois manqué de lui coûter la vie !

Moi au moins je lui étais reconnaissant pour tout ce qu'il avait fait pour nous, pour elle, pour moi.

Mais pas elle. Non, elle croyait être trop bien pour lui. Comme elle se trompait ! C'était lui qui était trop bien pour elle, ou pour quiconque d'autre d'ailleurs. Y compris moi.

Je sais que tout le monde pensais que j'étais fort, un dur-à-cuire. Le grand, le fier, l'homme au cœur de glace, Derek Hale.

Mais ce n'était pas vrai. Mon cœur brûlait pour lui, se serrait au moindre de ses sourire – et Dieu sait qu'il souriait souvent !

J'étais simplement doué pour le cacher. Ils pensaient que c'était ce qui me rendait fort, mais ce n'était que de la lâcheté, ma plus grande faiblesse.

Lui, au contraire irradiait d'émotions. Il exposait presque tout ce qu'il était. C'était ce qui le rendait fort. C'était la raison pour laquelle il était aimé.

Je l'aimais. Pas comme un ami. Pas parce-que je m'inquiétais pour lui en temps que membre de la meute, l'un de mes petits. Je l'aimais vraiment. Je n'avais jamais eu peur de m'avouer mes sentiments à son égard. Mais je ne pouvais pas me permettre de les laisser apparaître. Surtout devant lui. Pas alors qu'il était incapable de voir autre chose qu'elle. Lydia.

Tout me répugnait chez elle. Son nom, ses lèvres... La façon dont les paroles les plus sensées semblaient idiotes venant d'elle. La façon dont ses cheveux avaient toujours bizarrement l'air en mouvement. La façon dont elle l'ignorait alors qu'il était la meilleure chose qui pourrait jamais lui arriver. Et par-dessus tout, je détestait le fait qu'il ne semblait vraiment sourire que pour elle.

Si seulement il pouvait sourire pour moi comme ça...

NdlA :

Non vraiment, je préfère la version originale. Mais c'est à vous de faire votre choix !

Sinon en dehors du problème de langue, vous en pensez quoi ?

J'ai écrit cette fic à l'origine parce-que je trouvais sympa l'idée d'un Derek un peu moins constipé des sentiments... Et aussi parce-que l'inspiration m'a violemment attaquée alors que j'étais tranquille dans mon lit, prête à m'endormir !