Spoilers : Les 5 premiers tomes

Disclamer : Ces merveilleux personnages ne m'appartiennent malheureusement pas (A par Tanya). Tous appartiennent à JK Rowling.

Au début ce chapitre est aussi un tantinet mélodramatique mais c'est pour le bon avancement de la fic après tout.

Chapitre 1 : Prise en main

Cela faisait maintenant une semaine que Harry était rentré chez son oncle et sa tante. Une semaine qu'il repensait à la mort de son parrain et de cette prophétie faite par le professeur Trelawney à sa naissance. Son parrain, sans lui, serait encore vivant et surtout il serait libre. Après tout, si Harry n'était pas venu au monde, Voldemort n'aurait jamais essayé de le tuer et Sirius n'aurait jamais été condamné pour trahison. Harry se leva puis s'appuya contre la fenêtre essayant de repérer l'étoile Sirius.

- si seulement j'écoutais un tant soit peu le cours d'Astronomie…

Il soupira, n'arrivant même pas à repérer cette étoile si chère à son coeur. Il se demandait vraiment ce qu'il devait faire et se remémora sa discussion dans le bureau du professeur Dumbledore. Rien qu'en y repensant il avait honte. Il n'aurait jamais dû s'emporter comme ça, mais ce qui est fait est fait. Dumbledore avait dit que Sirius était quelqu'un de courageux, d'intelligent et d'énergique. Il avait même dit que c'était de sa faute si Sirius était mort. Mais pourtant c'était lui, Harry, qui avait été au ministère, c'était lui qui avait voulu jouer aux héros. Alors, pourquoi Dumbledore se culpabilisait-il ainsi ? Sirius était venu de son propre gré au ministère. Il connaissait très bien les risques encourus. Il savait tout ça, mais il était quand même venu. Pour lui, pour le sauver, tout comme lui, il avait cru aller sauver son parrain.

Une force que Voldemort n'avait pas. L'amour. C'est ce qui avait repoussé Tom lorsqu'il avait essayé de le posséder. C'est aussi ce qui avait poussé Dumbledore à le protéger toutes ces années. C'est aussi pour ça que ses parents s'étaient sacrifiés et c'est pour ça que Sirius était venu l'aider. C'est aussi pour ça qu'il voulait sauver son parrain. Dumbledore n'était pas plus fautif que lui. Après tout il était humain. Et le propre de l'Homme est de faire des erreurs. Et c'est Bellatrix qui avait lancé l'expelliarmus sur Sirius. Et c'est ce sort qui l'avait ensuite projeté derrière le voile. Bellatrix était celle qu'il fallait blâmer.

Et elle allait payer, elle et Voldemort. Oui pour tous ceux qu'il aimait. Tous ses proches qui étaient morts. Ses parents, Sirius et Cédric. Mais aussi pour ceux qui étaient vivants. Hermione, Les Weasley (sans compter Percy) et Dumbledore sans oublier le professeur Lupin ou bien était-ce Rémus ? Décidément il ne savait plus comment appeler ce dernier.

Mais quelque chose d'autre subsistait. La prophétie, « tuer ou être tué » c'est ce qu'elle disait dans les grande ligne. Certes, il avait décidé de se venger, mais il n'était pas prêt à tuer. Pouvait-on être prêt à tuer ? Il n'était pas prêt de mourir non plus. Alors que devait-il faire ? Et bon sang, comment était-il supposé tuer, si un jour il acceptait l'idée de tuer, le plus grand mage noir de tous les temps ? Là encore, il y avait une piste dans la prophétie « il aura un pouvoir que le seigneur des ténèbres ignore... ». Cette force l'Amour. Encore et toujours l'Amour, mais on ne pouvait tuer grâce à l'Amour. Alors, comment ?

L'aube se pointait déjà. Son oncle ne tarderait pas à se lever pour aller travailler. Harry décida qu'il avait tout son temps pour réfléchir à cette question. Après tout Dumbledore essaierait de le protéger tant qu'il serait à Poudlard. En parlant de Poudlard et de Dumbledore, il fallait vraiment qu'il écrive une lettre pour s'excuser de son comportement lors de la discussion. Il avait beaucoup de travail à faire. Certes, il avait pratiquement déjà fait tous ses devoirs de vacances pour essayer d'oublier Sirius -jusqu'à ce qu'il remarque que c'était inutile- mais écrire une lettre d'excuse était vraiment très difficile à écrire.

Il entendit enfin son oncle qui sortait de sa chambre, signe qu'il pouvait enfin descendre prendre le petit-déjeuner. Une règle d'or dans la maison de son oncle, il n'avait pas le droit de sortir s'il n'y avait personne de réveiller dans la maison. Après tout, sait-on jamais, il pourrait avoir l'envie de voler quelque chose. Idée ridicule selon lui, mais il ne fallait pas leur en demander trop, après tout ils le laissaient bien tranquille cette année. Il pouvait bien leur concéder cela.

Après le petit-déjeuner Harry décida de se mettre à la tâche ardue qu'était d'écrire une lettre. Après quelques brouillons jetés à travers la pièce, il fût assez content de lui-même.

Cher professeur Dumbledore,

Je suis désolé de vous importuner pendant vos vacances sûrement très intéressantes, mais je voulais m'excuser de mon comportement dans votre bureau en fin d'année. Malgré le décès de Sirius je n'aurais pas dû m'emporter comme je l'ai fait. Vos paroles m'ont fait réfléchir et sachez que je ne vous tiens aucunement responsable de la mort de mon parrain. Il n'aurait pas voulu non plus qu'on s'apitoie sur son sort et il aurait souhaité que l'on continue de vivre. Je crois que je commence à faire mon deuil et ma colère devrait être envoyée sur Lestrange et Voldemort. Même si je ne suis pas prêt à tuer, je veux être à vos côtés pour cette guerre qui se profile. Ne me laissez pas de côté je vous prie. La dernière fois que vous avez essayé, celui que je considérai comme mon père est mort.

Je vous prie d'agréer mes sentiments les plus sincères

Harry Potter

Bon d'accord, la lettre était solennelle, mais il ne savait vraiment pas comment l'écrire. Il appela Hedwige pour pouvoir la lui accrocher à la patte. Puis il s'attela à son devoir de potion, qui était son dernier au vu de son profond mépris envers non seulement cette matière honnies et son professeur de potion préféré. Quoique là, il était légèrement mais légèrement ironique.

Deux heures après, lorsqu'il eut fini son devoir, Fumseck apparut de nulle part -Normal pour un Phénix- et accroché à sa patte, une lettre était là. Harry alla la décrocher puis l'ouvrit.

Cher Harry,

Je ne t'en veux absolument pas pour cette malencontreuse colère dont tu as fait preuve. Comme je te l'ai déjà dit auparavant, cela fait moins d'objets sur mon bureau. Je suis aussi content que tu commences à faire ton deuil et tu as raison sur le fait que Sirius n'aurait pas voulu que l'on s'apitoie sur sa mort. Pour le problème que pose Tom, je n'ai jamais dit qu'il fallait que tu le tues. N'oublie jamais, il y a des choses pires que la mort. Pour ta recommandation de ne plus te laisser à l'écart, je suis d'accord avec toi, mais il faut que tu progresses. J'espère que tu comprends qu'à ton niveau actuel tu ne peux pas faire grand-chose pour nous. C'est pour ça que tu devrais bientôt recevoir une lettre du ministère pour t'autoriser à faire de la magie. Bien sûr, je compte sur toi pour ne pas abuser de cette autorisation. L'Ordre viendra sûrement te chercher juste après ton anniversaire.

Bien à toi,

Albus P. W. B. Dumbledore

Harry ne savait quoi penser de cette lettre. Dumbledore l'autorisait à participer activement à cette guerre s'il était plus puissant ? Il avait aussi l'autorisation du ministère pour faire de la magie. Enfin pas encore, mais bientôt. Être plus puissant, c'est-à-dire être plus calé au niveau de la connaissance magique. Or quoi d'autres que les livres pour apprendre la magie ? Après tout, Hermione les connaissait sur le bout des doigts et était plutôt bonne en magie. Il regarda dans sa valise, là, à l'intérieur, se trouvaient tous ses livres de la première à la cinquième année. Au moins il savait quoi faire du reste de ses vacances.

Théoriquement je posterai toutes les semaines un nouveau chapitre (le samedi) mais tout dépend d'Internet. Et aussi dites-moi ce que vous pensez de ma fic merci.