Fanfiction inspirée par la fin de The Time Monster. Et si Chronos n'avait pas accepté de laisser partir le Maître, malgré la demande du Docteur ?
Dans The Time Monster, le Maître invente une machine qui lui permet d'attirer et de retenir prisonnier Chronos, un chronovore, créature qui vit en dehors du temps. Il utilise pour ça un cristal, qui a servit autrefois aux prêtres de l'Atlantide à maîtriser cette même créature. Son but est d'acquérir ainsi la puissance de Chronos pour dominer l'univers.
Conscient du danger que peut représenter cet emprisonnement pour tout le cosmos, le Docteur tente de l'en empêcher et, pour ça, il le poursuit jusqu'à 3500 ans avant notre époque, dans l'Atlantide.
Presque tout le premier chapitre est un dialogue repris de l'épisode.
La Mort du Maître
Chapitre 1 : Aux limites du vivant
L'Atlantide est en flammes et disparaît sous les eaux. Le TARDIS du Maître a franchi la barrière du temps, emportant celui-ci et Jo Grant. Le TARDIS du Docteur les poursuit. Après une courte discussion où chacun d'eux met l'autre au défi de provoquer un choc entre les deux vaisseaux spatio-temporels, c'est finalement Jo qui tourne le bouton fatidique pour libérer l'univers de la menace de Chronos.
Jo se réveille dans un monde étrange où l'on ne voit que les deux TARDIS au milieu d'une brume scintillante et colorée. Elle rejoint le Docteur et tous deux ressortent de la machine. Comme ils se demandent où ils sont, on entend :
Une Entité Féminine (un large et beau visage apparaît dans la brume) : Hum ! Hum !
Le Docteur : Salutations.
Une Entité Féminine : Votre courtoisie est toujours si scrupuleuse, Docteur.
Le Docteur : Vous me connaissez ?
Une Entité Féminine : Depuis longtemps.
Le Docteur : Vous devez me pardonner, mais je ne vous situe pas tout à fait.
Une Entité Féminine : Je suis Chronos.
Jo : Vous ? Mais vous êtes une femme.
Chronos : L'apparence ne veut rien dire.
Jo : Mais tout à l'heure vous étiez un monstre plein de rage et un mal dévastateur.
Chronos : Je peux être plein de choses : le destructeur, le soigneur, le créateur. Je suis au-delà du bien et du mal.
Le Docteur : Où sommes-nous exactement ?
Chronos : À la limite de votre réalité et de la mienne. Vous êtes venus ici par vous-même.
Le Docteur : Oh, oui, le choc temporel.
Chronos : Au moment de l'impact, j'ai été libéré. Cela vous a sauvé et amené à la limite du vivant.
Le Docteur : Que se passe-t-il, maintenant ?
Chronos : J'ai une dette envers vous, que rien ne peux rembourser. Que souhaitez-vous ?
Jo : Rentrer chez nous ?
Le Docteur : Dans le TARDIS ?
Chronos : Vous pouvez.
Le Docteur : Merci.
Jo : Mais, et le Maître ?
Chronos : Il reste.
Jo : Que va-t-il lui arriver ?
Chronos : Les tourments, bien sûr ! La souffrance qu'il a si souvent fait subir lui sera rendu, intégralement.
Le Maître (il sort de son TARDIS et se jette à genoux aux pieds du Docteur) : Non ! Docteur, s'il te plaît ! Aide-moi, je ne pourrais pas le supporter! Je t'en prie, Docteur, je t'en prie.
Le Docteur : Puissant Chronos, puis-je vous demander une dernière faveur ?
Chronos : Dites-la.
Le Docteur (désignant le Maître) : Sa vie, sa liberté.
Chronos : Il m'a emprisonné.
Le Docteur : Oui, je sais. Nous permettez-vous de nous occuper de lui à notre façon ?
oooooooo
Chronos : Il m'a emprisonné.
Le Maître et son TARDIS disparaissent ainsi que le visage de Chronos. Jo et le Docteur regagnent leur vaisseau spatio-temporel.
Jo (dans le TARDIS) : Pourquoi lui avoir demandé la libération du Maître ?
Le Docteur : Souhaiterais-tu condamner quiconque à une éternité de tourments, même lui ?
Jo : Non, je suppose que non. Bien qu'il soit responsable de la destruction de l'Atlantide. (tristement) Tous ces pauvres gens.
Le Docteur : C'est pourtant bien ce qui va lui arriver, maintenant.
Jo : C'est vrai. J'ai du mal à l'imaginer : une éternité de tortures. J'aurais peut-être dû la supplier, moi aussi.
Le Docteur : Ça n'aurait rien changé. Sa colère contre le Maître était trop grande.
