Bon voilà je me suis enfin décidé à publier ma première fanfiction sur ce site ! Aaah ! Ça faisait longtemps que je n'avais rien écrit ! Donc voilà le premier chapitre de cette fanction qui ne sera pas très très longue et qui concerne le couple SasuNaru ^^ Je l'ai mis rating M car il y a des scènes violentes à venir...Sur ce, Bonne Lecture !

Les personnages ne m'appartiennent évidemment pas et sont la propriété de Masashi Kishimoto.


CHAPITRE 1 : DOULEUR LACERANTE

Je cherchais le mot exact pour le décrire...Mais je n'y arriverais sans doute jamais. Froid ? Pas exactement. Vaniteux ? Sans doute un peu...mais il y avait plus que cela. Égocentrique ? Oui c'était sûrement le premier mot qui me venait à l'esprit quand je pensais à lui...Pourtant, cela me dérangeait depuis quelques temps. Combien de masques portait-il ? Avais-je au moins un jour vu le vrai Sasuke ? Plus le temps passait et plus je me rendais compte que je me tenais devant une immense façade, sombre, gluante, triste, un mur qui ne laissait pas entrer la lumière. Mais s'agissait-il vraiment de lui ? N'y avait-il rien derrière ce grand roc imperturbable ? Etait-il simplement cet être nombriliste narcissique et méchant ? Mon cœur se serra à cette qualification... « méchant »...Il était plutôt pathétique. Il se noyait dans son propre plaisir, repoussant les limites pour mieux sombrer. Et j'avais été assez bête pour le suivre dans sa décadence...Moi, son meilleur ami. Du moins, avais-je vraiment cette importance pour lui ? Je n'en savais plus rien. Je n'arrivais plus à réfléchir...

Cela faisait bientôt 3 ans que je le connaissais et pourtant, j'ignorais encore tout de lui. J'étais un livre ouvert à sa disposition et lui, une ombre lointaine que j'essayais inlassablement de saisir. Il était là et pourtant hors de portée. Je savais simplement son nom, son prénom, son âge, et son adresse. Rien de plus. Ses centres d'intérêts ? Le sexe, l'alcool, se faire plaisir tout simplement. Mais je ne savais rien de plus...ce qu'il aimait réellement, son enfance, sa famille, ce qui l'amusait...rien. Une boîte fermée, qui, à plusieurs reprises, je soupçonnais d'être vide...Mais peut-on réellement être vide à l'intérieur ? Sasuke, es-tu vide ? As-tu un cœur, là , tout au fond de toi... ? Dis-moi que je ne me suis pas trompé...que j'ai une raison d'espérer des jours meilleurs avec toi...Il devait sûrement y avoir une raison à ce mépris des autres, de la vie...

Je me redressais et effleurais son dos blafard du bout des doigts. Pourquoi te mets-tu toujours dans des situations si pathétiques que je doive te venir en aide ? Apprécies-tu de perdre pied, de devenir un telle loque que tu ne peux plus marcher décemment sans mes bras pour te soutenir ? Aimes-tu me faire souffrir... ? Aimes-tu faire de moi ta petite marionnette... ? Mes doigts suivirent sa colonne vertébrale pour venir se perdre dans sa chevelure ébène, totalement décoiffée. Il dormait paisiblement. Sûrement le seul moment où tous ses masques volaient en poussière. Cette expression...elle m'était précieuse. Elle me faisait espérer qu'un jour tout irait mieux...pour nous deux. Mes mains se stoppèrent d'elles-mêmes à cette idée. Ne raconte pas de bêtises Naruto...tu sais très bien ce que tu es...reste à ta place. Il ne fallait pas que je me berce d'illusions car la chute pourrait être douloureuse...comme lui comme pour moi...surtout pour moi. Tout ce qui comptais c'est qu'il remonte la pente, qu'il arrête de se détruire. Mon sort à moi, cela faisait bientôt plus de 2 ans qu'il n'avait plus d'importance. Tel un papillon attiré par la lumière, je revenais sans cesse vers lui, même si j'allais y brûler mes ailes...Il était mon fléau, mais aussi ma bénédiction. À l'image de ses masques, je ne savais pas comment le définir, ni s'il était vraiment bénéfique pour moi. Mais je ne pouvais faire autrement...il m'hypnotisait. Il m'avait piégé et depuis, je ne songeais même pas à m'enfuir. Je le regardais douloureusement sombrer, et ne pouvais rien faire que d'être spectateur...un spectateur au premier rang, qui allait sombrer avec lui.

Je le sentis alors bouger à côté de moi. J'avais depuis longtemps éloigné mes doigts de sa crinière, ne voulant pas être surpris à un geste aussi tendre envers lui...Il grogna une ou deux fois, signe qu'il avait bien trop bu. Il faisait encore nuit et il n'était pas rare qu'il se lève avant le levé du soleil. Je me redressais à mon tour pour venir l'aider en cas de besoin, c'était mon rôle après tout. Mais Sasuke semblait s'en sortir mieux que prévu. Lentement, il s'assit sur le lit et attrapa son paquet de cigarettes, en sortit une qu'il porta à sa bouche, soupirant. Je ne bougeais pas d'un pouce, le regardant faire. Même ainsi, totalement décoiffé, puant l'alcool, des cernes monstrueuses creusées sous ses yeux, il m'attirait. Il ne pouvait que m'attirer. Sa beauté était indéniable, pour n'importe qui. Mais jusqu'à quand son corps allait-il supporter son train de vie ? Il n'allait que se flétrir de plus en plus et de manière vertigineuse s'il ne se reprenait pas...

Son regard se posa alors sur moi. Il tendit mollement sa main vers moi, le regard morne :

« Briquet. »

Sa voix était rauque, cassé à cause de la nuit qu'il venait de passer. Une nuit qui avait mal tournée...J'avais dû aller le chercher en plein milieu de la soirée à une boite X car il n'arrivait même plus à tenir debout...Il avait pris son pied à plusieurs reprises et avait envie de rentrer sur le champ. Il m'appelait toujours pour les tâches ingrates et moi, je rappliquais le plus vite possible...Comme un bon petit chien dressé. Oui...c'était écœurant. Mais je n'arrivais pas à faire autrement. Il pouvait tout obtenir de moi. Je lui tendis le briquet qui était posé sur la table de nuit de mon côté. Il l'attrapa et alluma sa cigarette sans un merci. Je n'en attendais pas de toute façon. Je savais comment il fonctionnait. Il prenait sans considération, ne remerciait jamais et surtout, peu lui importait l'avis du concerné. Il prenait c'est tout.

La fumée envahit peu à peu la pièce. Je n'aimais pas ça...mais je ne disais rien. Je ne disais jamais rien. Je souffrais en silence pour lui. Sasuke fixait le mur en face de lui, le regard vide et moi, je contemplait son corps nu. Mon regard descendait lentement vers l'ouverture que les draps avaient créés quand il s'était redressé, ne pouvant me détacher de la vue qu'ils m'offraient. Je fermais un instant les yeux pour remettre mes idées en place. Je devais être un peu masochiste...j'endurais tout cela depuis plusieurs mois et je semblais en redemander...quelque chose ne tournait vraiment pas rond chez moi. Et, Sasuke dû surprendre mon regard car, quand je rouvris les yeux, il avait écrasé sa cigarette et me regardait de son sourire narquois...tellement douloureux à voir :

« Tu n'en as pas eu assez ? »

Je détournais le regard. Je détestais quand il était si perspicace..

« Visiblement non. »

Il m'agrippa violemment les poignets pour me plaquer sans honte sur le matelas. Son regard en disait long sur ses intentions mais je n'aimais pas la manière dont ses yeux exprimaient à l'instant la folie qui l'habitait. Retenant fermement mes poignets pour m'empêcher tout mouvement, il vînt d'abord mordre avec force mon cou, m'arrachant un gémissement de douleur que je ne pus réprimer. Il se redressa alors, souriant à nouveau, visiblement fier ce qu'il venait de faire :

« Tu es vraiment indécent Naruto...quoique je te fasse, tu prends ton pied. »

D'une main, il retint mes deux poignets pour libérer l'une de ses mains. Sans hésiter, il me fit écarter les cuisses pour se placer entre elles. Je fermais les yeux, impuissant. Cela faisait longtemps que je ne me débattais plus. Je l'aimais...je le désirais...mais pas de cette façon. Pourtant, c'était tout ce que j'aurais, tout ce dont il était capable. Il n'était ni doux, ni tendre, ni aimant. Non...c'était un animal en rûte qui assouvissait ses désirs quand il en avait envie, et il en avait envie maintenant, sans attendre. Il revint à la charge de mon cou, le mordant à nouveau. Cette fois, je réussis à retenir le gémissement qu'il allait s'échapper de mes lèvres. Mais Sasuke n'avait pas dit son dernier mot, il détestait que je me retienne...Sans me prévenir, sans ménagement, il entra en moi dans un puissant cou de rein. Je me cambrais alors, le souffle coupé :

« Sa-Sasuke... ! »

Triomphant, il se pencha pour récolter de sa langue les larmes qui perlaient au coin de mes yeux :

« Ne te mens pas...Tu aimes ça... »

Heureusement pour moi...Ce n'était pas la première fois de la soirée que Sasuke me prenait sans vergogne. Je n'avais donc pas si mal que l'on pouvait le penser...Même si cette brute sans scrupules entamait déjà ses mouvements en moi sans me ménager le moins du monde, ce qui m'arracha à nouveau un gémissement alors que j'agrippais fermement le dos musclé de l'homme que j'aimais à en crever. Il était en train de me tamponner sans retenu et poussait de légers grognements de contentement, concentré sur ses mouvements de vas et viens en moi. Sa bouche chercha la mienne et y scella un baiser humide, chaud, brutal. Ma langue n'attendit pas pour venir jouer avec la sienne, mon être se grisant de la sensation qu'il ressentit alors. Ses baisers, c'est ce que j'aimais le plus. Ils me réchauffaient le cœur, ils me consommaient tout entier. J'avais l'impression pendant un instant qu'il m'aimait lui aussi...que je n'étais pas simplement un défouloir...

Il augmenta la cadence, attrapant mes jambes pour les placer sur ses épaules. Il vint ensuite agripper mes hanches, se penchant en avant. Je criais alors mon plaisir. Sasuke savait y faire, s'il me faisait mal, c'était par choix. Il pouvait très bien être doux et subtil. Mais il ne le faisait que très rarement...Me laissant totalement perdu quand à sa véritable personnalité.

Ses mouvements se firent alors plus lents et plus profonds. Il aimait m'entendre gémir, crier. Il aimait sentir ma soumission et sa supériorité. Et depuis qu'on avait couché la première fois ensemble, il n'arrivait plus à se passer de me rendre fou ainsi. Sasuke était un sadique...un sadique qui avait enfin trouvé son petit masochiste à torturer... Je me cambrais puis m'affaissait à chaque entrée de son membre en moi, incapable de me retenir plus , et Sasuke me connaissait par cœur...il savait tout de moi après tout...

Ses lèvres quittèrent les miennes pour venir suçoter avec gourmandise mon cou. Il marquait son territoire, et ses mouvements se firent plus possessifs, plus puissants. J'avais l'impression de devenir totalement fou et mon bas-ventre me brûlait atrocement. Mais il n'arrêterait pas jusqu'à atteindre la jouissance. Grognant plus fort, il reprit possession de mes lèvres, ne me laissant aucun répit. Je m'agrippais alors désespérément à son dos pour ne pas perdre pied, le griffant. Oui...je voulais qu'il souffre lui aussi pour tout ce que je ressentais...tout ces sentiments contradictoires qui se bousculaient en moi par son unique faute...Cela lui arracha un gémissement et il me suréleva pour mieux entrer en moi, punissant mon geste de révolte. Je gémissais à nouveau alors que je sentais la libération proche, la brutalité de Sasuke m'excitant malgré-moi. Mon corps s'y était habitué et ne connaissait que ça...

Sasuke grognait de plus en plus fort, les yeux fermés et les sourcils froncés. Je contemplais son visage au bord de la jouissance, ce qui brisa en moi la dernière barrière avant l'extase. Me cambrant, collant alors mon torse au sien, je poussais un long gémissement de satisfaction. Sasuke ne tarda pas à me suivre, mordant mon épaule, se libérant en moi.

Je m'affalais sur le lit, totalement mou. Le souffle court, je rouvris les yeux que j'avais fermés sans m'apercevoir juste au moment de jouir. Il se redressait déjà pour enfiler un caleçon et aller fumer tranquillement dans le salon...Il ne restait jamais. Il me filait entre les doigts. J'agrippais alors les draps, tremblant. Jusqu'à quand j'allais devoir subir ça... ? Il était clairement au courant de mes sentiments...mais il continuait à se comporter ainsi. Chaque moment en sa compagnie, quand il m'étreignait, était comme un douloureux rêve sous opium...


N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à la prochaine fois !