Disclaimer: Les persos à J.K. Rowling et l'histoire à moi...

N/A: Qu'est-ce que je fais là moi ? Oui oui, nouvelle fic... Honte à moi mais c'est une idée qui me lâche pas alors j'ai voulu vous la faire partager... Héhé une idée qui fait parti des Et si ? et qui pour l'instant se résume à deux chapitres dans ma petite tête mais qui pourrait être simplement le prélude pour une suite... Si j'ai le temps. Si jamais je fais une suite, le genre change et peut-être le résumé...

Bonne lecture !

Toi et moi, amis ?

Chapitre un: L'éveil de l'infâme prince

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La tête haute, un jeune garçon renifla dédaigneusement l'air, son nez fin plissé de dégoût.

Ces moldus... On se croyait dans une porcherie.

Du haut de ses 11 ans, Drago Malefoy avait une conception du monde d'une simplicité déconcertante; d'un côté il y avait lui (cela impliquait tous les sang-purs, évidemment) et puis il y avait les autres. Ces autres étaient différents, façon polie de dire inférieurs, rien de plus rien de moins. Et cela lui plaisait bien, surtout parce qu'il était du bon côté de la médaille.

Malheureusement pour lui, à ce moment précis on pouvait dire qu'il baignait complètement dans ces "autres".

Le regard méprisant, il balaya des yeux la foule primitive que se pressait et se bousculait, s'amassant en groupes tels des bancs de poisons dans un mélange d'objets de de tissus inconnus. Secouant sa tête blonde, toujours le nez plissé, son attention vint sur Père et Mère Malefoy, seuls îlots de stabilité dans ce monde de fous. La dure réalité d'une gare.

Il se tourna vers Lucius Malefoy et s'adressa à lui avec un ton plaintif:

- Père, sommes nous réellement obligés de -

- Malheureusement oui, le coupa celui-ci, pas plus heureux que le garçon de devoir braver les moldus.

Il se rabattit sur Narcissa, la savant plus réceptive au bien-être de son unique fils adoré.

- Mère..., insita-il d'un air piteux.

À son plus grand étonnement et ennui, elle ne lui servit qu'un simple "Drago" plein de mise en garde.

Inutile d'insister plus longuement, il ne tenait pas particulièrement à attirer les coups.

Drago inspira profondément comme s'il allait retenir sa respiration et suivit ses parents qui ouvraient le chemin, lui laissant cependant le soin de traîner sa malle.

Interdiction de magie en présence des moldus et blablabla... Mais quant n'avait-il à faire des moldus ? Ses mains lui démangeaient de prendre sa baguette magique et d'un sort transporter sa valise trop lourde pour sa modeste constitution.

Peinant avec son bagage et râlant contre le monde entier, Drago fut heurté de plein fouet par un homme apparemment pressé.

Jurant cette fois-ci contre l'inconnu qui s'éloignait déjà à grandes enjambés sans même prêter attention au jeune garçon, Drago sentit l'indignation puis la colère le gagner.

- Saleté de moldu !

Sa voix sortit clairement du lot du brouhaha sans nom qui régnait dans la gare. Plusieurs passants lui adressèrent des regards intrigués et de nombreux froncements de sourcils dont il ne fit guère attention.

Sous l'impulsion, il porta d'un mouvement brusque la main à sa baguette magique reposant dans sa poche; mouvement qui fut interrompu par une poigne autoritaire.

Le jeune sorcier tourna vivement la tête vers le détenteur de cette poigne et en reconnaissant son père, sa colère disparue aussi vite qu'elle était venue.

- Pas maintenant, siffla le grand homme blond, la tête haute et le regard perdu dans la foule.

Il resserra plus durement les doigts sur le bras du jeune garçon et l'entraîna à travers la masse de plébéiens. Drago le suivit, le visage sombre et les lèvres pincées.

Pas un mot ne fut échangé durant le trajet et se fut une Narcissa qui fit mine de ne rien voir de leurs dures expressions qu'il rejoignirent. Lorsque Drago fut devant le mur de pierres menant au quai 9 3/4, il ne pu empêcher une bouffée d'excitation monter en lui.

Il en eut presque honte. Avait-il réellement hâte de rencontrer tous ces Sang-Mêlé et Sang-de-Bourbe ? Il aurait dû insister plus longuement auprès de sa mère pour être envoyé Durmstrang où la seule chose auquel il aurait pu se plaindre aurait été le froid.

À présent il était bien trop tard et à son excitation fut mélangé de l'appréhension.

- Bien mon fils, c'est ici que nos chemins se séparent.

- Vous... vous ne m'accompagnez pas jusqu'au train ?

Il essaya de rester le plus distant possible même si une pointe d'angoisse qu'il écrasa immédiatement le tirailla le temps d'un battement.

- Non non, ta mère et moi avons à faire ailleurs. Et de plus tu as maintenant 11 ans, il est temps que tu apprennes à te débrouiller sans nous. Ton premier jour d'école en sera une parfaite occasion.

Sans un seule au revoir, Lucius Malefoy se contenta de presser son épaule d'une main ferme quelques secondes puis l'instant d'après il lui tournait déjà le dos en s'éloignant. Drago ne fut pas surpris par cette attitude. Il se sentit idiot d'avoir posé une telle question. Son père avait entièrement raison et d'ailleurs, n'avait-il pas toujours raison ?

Narcissa cependant ne bougea pas. Elle se pencha légèrement vers Drago et lorsqu'un doux sourire vint éclairer ses traits habituellement si sévère, il sentit son coeur se réchauffer quelque peu. Sa mère... Il avait oublié à quel point elle pouvait être belle sans cette air toujours figé sur le visage.

- Prends bien soin de toi Drago et fait attention à ces gens...

Il comprit où elle voulait en venir et hocha simplement de la tête.

- Bien... Je t'écrirai, continua-t-elle, et j'espère que tu aimes toujours autant le chocolat et les sucreries, fit-elle, son sourire s'imprégnant de malice.

Jamais il ne l'avait vu ainsi et il su que cela était dû à son éloignement du foyer familial. Il aurait bien aimé la réconforter mais il n'en fit rien. Soudainement, la voix de son père leur parvint distinctement:

- Narcissa ?

La femme blonde tourna la tête en direction de son mari qui l'attendait impatiemment plus loin et d'un mouvement rapide, prit son fils dans ses bras et l'embrassa. Drago s'abandonna un instant à l'étreinte de sa mère, humant discrètement son parfum de Freesia, avant de s'agiter entre ses bras afin de se libérer.

- Mère !

Il plaqua ses mains sur sa tête pour arranger ses cheveux lisses de peur de les avoir décoiffés dans la brusque étreinte de sa mère.

Un mince sourire étirant ses lèvres, Narcissa s'éloigna de son fils avec un dernier signe de la main qu'il lui rendit vaguement. Le jeune sorcier suivit des yeux ses parents jusqu'à ce que ceux-ci disparaissent complètement, happés par la foule de moldus.

Résolu, il se tourna ensuite vers le mur imposant qui semblait le défier.

Quand il faut y aller...

Jetant un rapide regard autour de lui, il franchit la barrière de pierres, traînant toujours sa lourde malle derrière lui.

Quand il eut traversé le mur, Drago stoppa pour observer le décor et les sorciers y passant. Bientôt une sensation de familiarité l'envahit comme s'il se retrouvait parmi ses semblables. Ce qui n'était qu'en partie vrai.

Il observait toujours ces sorciers aux robes noires lorsqu'il fut heurté pour la seconde fois de la journée avec cette fois-ci, quelque chose de plus dur. Certainement un de ses trucs qu'utilisaient les moldus pour transporter leurs bagages. Il perdit l'équilibre et s'ensuivit une chute dont il se releva rouge de honte. Mais qui était-ce cette fois ?

Lorsqu'il leva finalement les yeux, prêt à couvrir d'insultes l'idiot maladroit, il s'arrêta net et jaugea du regard son assaillante.

- Je suis désolée, je ne t'avais pas vue. Vois-tu, c'est la première fois que je viens ici et j'étais trop occupée à observer ce qui m'entourait que de regarder devant moi. C'est tellement merveilleux ici ! J'ai lue dans L'Histoire de Poudlard que le Poudlard Express était le seul train à ce rendre à Poudlard...

Un vrai moulin à paroles cette fille ! Drago en profita cependant pour la détailler. D'épais cheveux bruns brousailleux, de vifs yeux marrons et une grande bouche jacassante qui laissait voir de grandes dents blanches. La classe... Elle l'exaspérait déjà.

La jeune fille sembla enfin se rendre compte de la perplexité du garçon puisque son débit de parole se tari.t. Elle reprit cependant rapidement:

- Hum, je suis vraiment désolée, je ne t'ai pas fait trop mal j'espère ?

Ne lui laissant pas le temps de répondre elle enchaîna, un petit sourire fleurissant à ses lèvres qui dévoila ses dents plus grandes que la moyenne:

- Je me présente, je suis Hermione Granger, lui dit-elle en tendant une main d'une saine blancheur.

Granger... Sang-de-Bourbe. Cela lui parut inéluctable. Il avait toujours eu un don pour ce genre de chose et il était prêt à parier sa baguette magique sur cela.

Ignorant la main tendue, Drago plaça son premier mot depuis le début:

- Je peux parler à présent ? Je vais très bien, et non merci, ajouta-t-il avec un coup d'oeil vers la main toujours suspendu dans les airs. Maintenant, continua le garçon blond en faisant quelques pas à reculons, je ne veux pas perdre plus de temps que j'en ai déjà perdu...

Sur cette dernière phrase, il se retourna complètement et sortit sa baguette pour pouvoir jeter un sort de lévitation à sa malle. Son père n'avait pas élevé un Cracmol et ce genre de sort, il en connaissait beaucoup.

Cette Granger, Drago espérait ne plus jamais la revoir. Il n'aimait pas la manière dont elle l'avait déstabilisé et le garçon se reprocha de ne pas lui avoir fait regretter son étourderie. Il fut quelque peu fière de lui cependant, elle non plus ne serait pas prompte à le revoir... Avec une moue méprisante, il se rappela le visage de la jeune fille qui s'était crispé et son sourire qui n'était plus qu'un vague souvenir au fur et à mesure qu'il débitait son ignoble tirade. Et il avait été gentil...

Il marchait tranquillement en longeant le train lorsqu'il aperçut deux personnes qu'il connaissait bien discutant seuls, eux aussi sans parents. S'approchant d'eux, Drago les interpella:

- Crabbe, Goyle !

Des semblants d'amis mais leur taille lui avait donné une meilleure idée sur leur utilité. Il n'avait jamais eu d'expérience dans la cohabitation avec d'autres personnes auparavant cependant si il y avait bien une chose qu'il avait apprise de son père était celle-là: il devait immédiatement asseoir son pouvoir. Et qui mieux que ces deux géants pouvaient l'aider ?

- Salut Drago, dit Crabbe suivit de près par Goyle.

- Venez vous deux, nous allons chercher un compartiment libre.

N'ayant d'autres choix que de le suivre, les deux gorilles se placèrent de part et d'autre de Drago en traînant leurs propres bagages, formant ainsi un trio inusité.

Une moue moqueuse collée aux lèvres, le jeune blond passait à travers la foule d'élèves en distribuant des oeillades torves à qui osait croiser son regard, s'attaquant plus particulièrement aux premiers années. Pas un ne répliquait, intimidé par ses deux compagnons.

Un sentiment de puissance gonfla son coeur; ce qu'il pouvait l'aimer cette sensation... Il était sûr que son père aurait été fier de lui.

Il dénicha difficilement un compartiment libre mais celui trouvé au fond du train lui convenait parfaitement.

Aussitôt rentré, Drago se laissa choir sur une banquette aussi dure que la pierre - selon lui - où il fut rejoint par Goyle et Crabbe, après avoir rangés leurs bagages.

Bien... Maintenant comment allait-il passer le temps ?

Avec un léger soupir, il se tourna finalement vers les deux autres.

- Alors, passés de bonnes vacances ?

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Prochain chapitre: La dompteuse de serpents... Ça promet ;)

Je ne m'attends pas à en recevoir toute une avalanche mais... L'espoir fait vivre, pas vrai ? Une petite review ?