Bonjours tout le monde ~
Je viens vous présenté ma première fanfiction en espérant qu'elle vous plaise ^^ je voudrais dire un grand merci à ma Milkamiam chérie qui ma aider et corriger toutes mes très nombreuses fautes d'orthographes. Je vous laisse donc lire mon petit prologue, dites moi si ça vous plait. Une review fait toujours plaisir. Je ne vous embête pas plus.
Disclamer: One piece n'est pas a moi à mon plus grand désespoirs
Bisous Démoniaque
« Cours. »
Une explosion terrible retentit, soufflant sur les vitres qui se brisèrent en nombre de petits morceaux qui entaillèrent sa peau d'enfant. Il savait pourquoi ils étaient venus, la voix lui avait dit. Il courut et sortit par l'arrière-cour où les combats faisaient déjà rage. Il fallait partir maintenant et ne plus revenir.
Il courait, encore et encore. Il courait à en perdre haleine. Il ne devait pas s'arrêter, non, jamais. S'arrêter, c'était mourir, il le savait. Il ne devait pas penser au corps de sa mère à moitié calciné sur le sol, il devait courir. Il entendait les cris d'agonie mélangés aux coups de feu. Il avait peur, cette terreur lui nouait les entrailles. Les larmes silencieuses coulaient le long de ses joues rosées parsemées de jolie taches de rousseurs. Il courait désespérément, si vite qu'il lui semblait pousser des , il voulait s'envoler, pour pouvoir vivre. Mais surtout, il voulait être fort. Plus fort pour pouvoir les venger. Tous les venger. Car il avait tous perdu, ils étaient tous morts, tous par sa faute. Il avait à peine aperçu le couleur du ciel de ce soir-là, rouge, comme le sang. Il avait peur, peur d'être seul, pour de vrai cette fois.
« N'aie Pas Peur. »
Et cette voix dans sa tête qui se répétait, lui faisait plus peur plutôt que le rassurer. Le ton, pourtant doux, le gardait en éveil, lui faisait oublier la douleur qui tirait chacun de ses jeunes muscles ; car dans tous ce qu'elle avait dit, elle avait eu raison, toujours. Alors il avait décidé de l'écouter car là, maintenant, il ne lui restait que le son de sa propre folie qui l'enivrait. Les sabres s'entrechoquaient autour de lui dans un brouhaha insupportable. Des cris et des ordres fusaient de tout côté. Deux mot « TUEZ-LES » se répétèrent encore et encore.
C'était pour lui qu'il venait. Mais il ne s'arrêtait pas lorsque l'on hurlait son prénom, se relevait lorsqu'il trébuchait, malgré ses genoux et sa joue écorchée, il continuait à avancer. Pour tout ceux qu'il ne le pourrons plus jamais. Sautant par-dessus les débris d'explosion, zigzaguant entre les fils barbelés qui voulaient lui barrer le passage. Même effleuré par les balles il ne devait pas s'arrêter. Il devait vivre, il le savait, même s'il n'y avait plus personne il devait vivre et s'enfuir le plus loin possible.
Il se cogna contre une masse de tissu blanc, il leva la tête et aperçu seulement le sourire de l'homme qui se dessinait derrière sa casquette blanche. L'enfant n'avait aucune chance face aux deux commandants qui se trouvaient devant et derrière lui. Il leva son sabre et le petit ferma les yeux. Tout était finit, il allait mourir, et avec ce petit, un autre des porteurs du Gène. Le tranchant du sabre fendit l'air dans une courbe mortelle, prête à accomplir son destin funeste. Mais une voix raisonna dans le brouhaha, presque inaudible pour les marins, si claire pour le petit. Un éclat blanc l'aveugla.
« Je veille sur toi. »
Un cri de stupeur brisa le calme total de la chambre de la maison abandonnée qui lui servait de nid douillet pour la nuit. Il avait encore fait un cauchemar. Ce cauchemar qui le hantait depuis quelques mois maintenant. Il revoyait sans cesse ce jour-là. Ce jour où il avait vu la mort pour la première fois, et de très près. Une mort dont il n'avait aucun souvenir de comment il n'était pas décédé, de qui ou quoi l'avait secouru. Souvent il s'était demandé pourquoi lui, jusqu'au jour où il avait compris. Il sortit de sa poche un médaillon, une belle pièce, dont il n'arrivait toujours pas à se rappeler d'où il l'avait eu. Un Dragon fait d'or et d'argent était enroulé, comme pour protéger une pierre qui changeait de couleur selon la lumière et le point de vue. Il avait passer des heures à comprendre à quelle lumière la pierre changeait de couleur. Mais il ne trouvait pas une des couleurs. Mais là n'était pas la question. Il s'essuya les perles de sueur sur son front et sortit rapidement du lit, attrapa son chapeau et son sac et il descendit dans la cuisine chercher les provisions qu'il restait.
Il ne devrais pas tarder ; cette maison était loin d'être sûre. Fouillant rapidement les tiroirs sans jamais les refermer il attrapa tout à portée de main : barres de céréales, viande séchée, conserves, tout devait y passer. Pour sa propre survie. Il lui fallait sortir au plus vite de ce taudis avant qu'ils ne le fasse exploser. Il attrapa les pommes qui semblaient en bon état et se dirigea vers la fenêtre la plus haute. Pas le temps de voir si il y avait des armes, il lui semblait déjà entendre les sirènes des Marines arriver. Et mince... ce n'était pas juste une illusion ou un pressentiment, ils arrivaient réellement. Il sauta par la fenêtre et atterrit sur le toit de la maison d'en face, glissant de quelques dizaines de centimètres sur les tuiles d'argile humides, c'est vrai qu'il ne faisait pas chaud chaud la nuit, mais pour qu'il y ait des restes d'eau, quand même...
« PORTGAS D ACE ! VOUS ÊTES EN ETAT D'ARRESTATION ! RENDEZ VOUS SUR LE CHAMP ! »
Il les avait presque oublié tiens. Les petits rigolos. Le dit Ace leur présenta très cordialement son majeur et se jeta de la toiture de la maisonnette. Il atterrit – ou plutôt transperça avec grand fracas et éclats de verre – dans un appartement de base, juste avant une bonne salve de balles qu'il évita de justesse en se couchant. Putain, ils ne sont pas d'humeur à s'amuser, aujourd'hui... Pas le temps de faire de l'humour, il valait mieux se casser d'ici avant qu'ils ne décident de monter lui dire bonjour en personne avec leurs joujous assez dangereux. Une petite bagarre ne se refuse pas, mais avec ou sans le Gène, contre des personnes armée jusqu'aux dents, pas qu'il ne voulait pas mais il passait son tour.
« Cours. »
Encore cette voix... il ne devait vraiment pas être réveillé, cette fois, il fallait qu'il arrête de divaguer au plus vite.
Il attrapa un petit flacon d'un produit qui lui était bien connu et sortit un sachet de sa poche. Et une petite bombe, une ! Un petit feu d'artifice dans les escaliers, quoi de plus agréable ? Surtout quand ce sont les marins qui en font les frais. Oh, oui, un petit feu de joie dans les escaliers. Il s'engagea dans le couloir, attrapa au passage un déodorant et un briquet et se retrouva dans le hall. Allez, entrons en scène. Il défonça la pauvre porte en bois sans autre forme de procès et gagna les escaliers au pas de course en entendant la porte vitrée du hall exploser de la plus gracieuse des façons. Mais c'est qu'ils sont pressés en plus, ces idiots. Bon, pas le moment de rêvasser. Il mit le contenu du sachet dans la fiole et la jeta dans la cage d'escalier. Il passa par une fenêtre et attrapa l'échelle de secours. Un explosion souffla la vitre derrière lui. Joli feu d'artifice les gars !
Il se hissa par la force de ses bras au premier barreau de fer rouillé ; il faillit perdre son paquetage au passage, mais le rattrapa de justesse et du bout des doigts. Attrapant le barreau supérieur, il posa finalement ses pieds dessus. Il était vraiment lent aujourd'hui, que lui arrivait-t-il ? Il finit de se hisser et atterrit à pied-joints sur le toit de l'immeuble qui partait en ruine à cause des explosions, sain et sa... Merde, il avait parler trop vite.
« N'aie pas peur. »
Il s'efforça de se concentrer et de laisser cette voix dans un coin de sa tête : ce n'était vraiment pas le moment, là. Il se recentra et regarda tout autour de lui. Il était vraiment mal, mal de chez mal.
Un commandant de la Marine avec une petite troupe l'entourait de chaque côté. Soit quatre commandant en tout. Il s'était fait encerclé, comme un bleu. Il jura entre ses dents. Il était fait comme un rat ; en tous cas, la bataille était inévitable et il savait d'expérience qu'il ne resortirait pas indemne de cet affrontement. Bordel, cette journée devait être comme les autres ; pourtant, il leur aurait foutu une raclée, le gène aurait de nouveau montrer son efficacité, il aurait chercher une nouvelle planque, et puis basta. Mais non, il avait fallu que juste aujourd'hui, les Marines mettent leur cerveaux en marche et le coincent à plusieurs, enfin à beaucoup quoi. Si il fallait vraiment combattre... Il arma ses poings quand le premier commandant de la Marine hurla de passer à l'assaut. Le collier sur sa poitrine tressauta et prit une couleur rouge orangée, la lumière qui s'en émanait semblait lui donner l'allure d'une flamme ardente. Il fléchit les genoux, prêt à donner tout ce qu'il avait, même si cet assaut était le dernier. Il allait leur montrer ce que Portgas D Ace avait dans le ventre.
Il envoya balader le premier Marine qui arrivait sur lui d'un bon coup de pied dans l'abdomen et le deuxième d'un crochet droit. Il n'allait quand même pas tous se les faire une par une comme ça. Il sentit une chaleur ardente brûler dans son ventre. Il était temps ! Enflammant ses poings, il semblait leur donner une vie nouvelle ; le combat allait être beaucoup plus amusant maintenant. Il brûla de ses vagues ardentes la première et deuxième ligne, un grand sourire lui tranchait le visage tellement cela lui semblais facile. Presque trop facile, ça en devenais inquiétant. Mais il n'y pensait pas, il continuait de frapper encore et encore, il devait sortir de ce bourbier, et tout de suite. Soudain un grande vide se fit autour de lui, et là, il compris qu'il était tomber dans un piège bien plus gros que ce qu'il avais pensé. Il regarda le premier commandant, il visait le poitrail du jeune homme avec un pistolet. Mais, les balles contre le feu ça ne fait... Le granit marin ! Il se décomposa sur place, les fils de chien. Il eut juste le temps d'éviter les deux premières balles. Les deux autres se logèrent dans sa cuisse et son bras. Il posa un genou à terre. Vraiment une sale journée. Il devait survivre comment à ça ? Il n'était pas un surhomme, en tout cas pas encore. Il regarda à peine le commandant qui leva son sabre au-dessus de lui. Tout était vraiment fini cette fois. Il regarda le ciel, c'était une belle journée pourtant. Il ferma les yeux et sourit en entendant une dernière fois la voix qui l'avait longtemps accompagné. Son médaillon sauta littéralement sur sa poitrine et s'enflamma, Un éclat blanc l'aveugla violemment et il sombra dans le néant en souriant, écoutant une dernière fois la voix qui l'avait hanté toute sa courte vie.
« Je veille sur toi. »
