Comme vous l'avez peut-être remarqué, j'ai modifié la mise en page des épisodes 1 et 2.

Chaque épisode sera désormais divisés en 7 chapitre. Et chaque chapitre fera entre 1 500 et 3 000 mots afin de faciliter votre lecture. :) Et cela me permettra de poster plus régulièrement un nouveau chapitre.

Bonne lecture et je vous remercie pour vos reviews déjà présentent, et vos (je l'espères) futures reviews.


Episode 1 : "L'arracheur"

Chapitre 1


La Scène de crime

La nuit était sombre, Jane était recroquevillée dans ses draps, le sommeil agité par ses rêves. Quand son portable sonna, elle sursauta et se précipita vers celui-ci: « Rizzoli ? », « J'arrive tout de suite ». Elle se prépara au plus vite, une demi heure plus tard, elle était sur la scène du crime dans le Boston Common, le plus ancien jardin publique de Boston. Elle s'approcha, son partenaire Frost qui était déjà sur les lieux.

- Hey, Frost qu'est-ce qu'on a ?

- Un corps brûlé un peu plus loin, je vais aller interroger les témoins, dit-il avec des hauts le cœur en montrant un jeune couple quelques mètres plus loin.

- Oui, il vaut mieux je pense, lança Jane cachant un fou rire, pendant que Frost s'élançait vers les témoins.

L'enquêtrice s'avança, et découvrit le cadavre, enfin ce qu'il restait de celui-ci. Maura vêtue d'une longue robe élégante, était entrain de faire ses premiers prélèvements.

- Hey, Maura, alors tu as trouvé quelque chose ?

- Pour l'instant, je peux te dire, que c'est un corps humain, carbonisé, débita le médecin.

- Euh bien merci de montrer l'évidence Maura. Tu es très élégante, encore et toujours même dans des lieux macabres comme celui-ci, remarqua Jane.

- Merci Jane, dit-elle en lui souriant. Pour ce qui est du corps, j'en saurais plus …, commença Maura

- … quand tu l'auras examiné dans ton labo, fini Jane en tournant les talons prête à partir à la recherche d'autres indices potentiels.

- Attends Jane, le corps dégage une odeur de paraffine, de cycloparaffine, d'hydrocardure d'oléfinique et d'aromatiques.

- Maura combien de fois dois-je te demander de me parler dans un langage courant ? Qu'est ce que ça veut dire ?

- Ce sont des composantes que l'on retrouve le plus souvent dans l'essence.

- J'imagine que c'est avec ça que le tueur l'a aspergé avant de lui mettre le feu.

- Je ne fais pas d'hypothèse. Je pourrais t'en dire plus seulement après l'avoir examiné. Vous là bas, vous pouvez emmener le corps.

- D'accord, très bien, merci beaucoup pour toutes ces informations Maura, insista la policière.


Première autopsie

Le médecin légiste commença l'autopsie, après avoir fait l'incision en Y, elle retira les organes de l'inconnu, les découpant dans un sens ou dans l'autre. S'intéressant aux os du cadavre à la couleur de sa peau, ... . Puis Jane arriva à la porte du laboratoire et demanda :

- Alors, Maura, tu as découvert quelque chose ? »

- Mmh, oui, le corps carbonisé est donc une femme blanche, d'une trentaines d'années, elle a plusieurs os cassés, et des traces de lacérations. Mais, je n'ai trouvé aucune piste exploitable pour identifier le tueur. Ah oui, et aussi, elle ne portait pas de vêtements lors de l'immolation, je n'ai trouvé aucune fibre de sur ce corps. Mais je pense pouvoir l'identifier grâce à ses empreintes dentaires.

- Ok, donc, tu me préviens quand tu auras fait l'empreinte pour que je … , l'inspectrice s'arrêta soudainement distraite.

- La petite femme leva les yeux du corps et remarqua l'attitude de Jane, et lui demanda donc :

- Jane ? Tu vas bien ? Tu as l'aire distraite. Tommy et T.J. vont bien j'espères ?

La femme brune fixait Maura, elle avait l'air perdu dans ses pensées. Quelques secondes après, elle lui répondit :

- Hein ? Euh, oui, oui, tous va bien, et les garçons sont en pleine formes, bégaya t-elle ses joues commençant à rougir par ses pensées.

- Très bien, tu me rassures, souffla Maura soulagée. N'ayant pas remarqué le trouble de son amie, elle tenait la pâte informe qui était supposé être l'empreinte de la mâchoire de l'inconnue carbonisée. Jane, je pense que cette empreinte ne nous sera d'aucune utilité, informa Maura. Et, euh, elle s'interrompit, fixant la mâchoire de la brûlée. Elle se rapprocha. Attends, qu'est ce que c'est ?, s'interrogea t'elle. Après quelques minute de réflexion, elle reprit : On dirait une matière gélatineuse comme du cyanoacrylate …

- Ce qui est ? coupa la policière, perplexe.

- … ce qui voudrait dire, non c'est impossible … . Et le cyanoacrylate semble avoir été mit avant la carbonisation, continuait le médecin imperturbable.

- EH ! HO ! Maura, c'est quoi le cyanocamachin ? ré-enchérit-elle.

- Hein ?, lâcha Maura, sans comprendre l'esprit accaparé par son autopsie . Ah, comprit-t-elle. Le cya-noa-cry-la-te est essentiellement connu pour sa propriété de coller différents matériaux, récita Maura. C'est une sorte de colle de synthèse, de glu, expliqua-t-elle devant le regard interrogateur de son amie.

- Ah ! ba voilà, merci d'utiliser un vocabulaire compréhensible.

- Ce n'est pas de ma faute si ton vocabulaire est limité Jane, taquina la légiste, la policière lui répondit par une grimace. Donc, je dirais que la glu dans la mâchoire de cette femme a été mise avant son immolation.

- Ce qui voudrait dire que le meurtrier, lui a recollé ses dents, supposa Jane.

- Ce-ci n'est qu'une hypothèse. Mais d'après ce que je peux voir, ces dents ne sont pas au bon endroit regarde par exemple cette incisive est à la place d'une canine, et la molaire est à la place de l'incisive. Tous est dans le désordre, celui qui a fait ça ne s'y connais pas très bien. Et je peux te dire que ces dents n'appartiennent pas à cette femme, elles sont bien trop grande par rapport à sa mâchoire.

- Ce qui voudrait dire que le tueur a tué sa victime, lui a arraché les dents, lui a recollé les dents de quelqu'un d'autre et l'a brûlé, résuma Jane dégoûtée.

- Euh, oui c'est une possibilité, pas forcément dans l'ordre ou tu le dit mais c'est possible. Mais je ne suis pas catégorique la dessus. Il faut que … .

- Tu fasses des analyses, oui je sais, finit Jane. Es-ce que tu peux identifier à qui appartiennent les dents ? demanda Jane.

- Euh, oui je pense qu'en les remettent dans le bon ordre, je pourrais être en mesure de te le dire, mais c'est une tâche compliquée, je vais essayé, annonça Maura. Ah oui, et j'allais oublier, Frost m'a dit qu'il voudrait que tu l'accompagnes pour interroger les témoins, l'informa-t-elle.

- Ok, merci Maura, tu m'appelles s'il y a du nouveau, lança-elle en tournant les talons.


Salle des témoins

Jane arriva devant la salle d'interrogatoire, à travers la vitre sans teint, elle aperçut le jeune couple qu'elle avait vue le matin même sur la scène de crime, elle rejoignit son partenaire qui l'attendait devant la porte.

- C'est les témoins de ce matin ? lui demanda Jane,

- Oui, ils étaient en état de choc ce matin, ils n'ont pas pu répondre aux questions. Donc je les ai convoqué au poste.

- Qui sont-ils ?

- Maria et John Smat, mari et femme, ils faisaient leurs joggings, c'est tout ce qu'ils m'ont dit ce matin, répondit Barry.

Ils entrèrent donc dans la salle :

- Bonjour Monsieur et Madame Smat, je suis le Lieutenant Rizzoli, et voici mon partenaire, à qui vous avez parlez ce matin, le Lieutenant Frost, présenta Jane. Donc, c'est vous qui avez découvert le corps à 6h00 ce matin ? questionna-elle.

- Oui, nous faisions notre jogging comme tous les matins, et nous sommes passé dans Boston Common, comme tous les matins, et nous, …, enfin ma femme a trébuché sur, … , sur le corps, bégaya le mari, qui serrait sa femme contre lui.

- D'accord, donc vous n'avez pas vu le corps avant de trébucher dessus ? demanda Jane à la femme livide.

- Non, …, non, il faisait trop sombre, et je ne l'ai pas vu. Quand, je me suis relevée, j'ai, …, j'ai cru que c'était un tronc d'arbre ou quelques chose comme ça. Et quand je me suis rendue compte que c'était, … que c'était, un, …, un corps. J'ai tout de suite appelé John, bredouilla la jeune femme.

- Vous avez appelé votre mari ? Je croyais que vous couriez ensemble ? s'étonna Jane.

- Je n'avais pas vu qu'elle était tombée, j'ai continué à courir, et ensuite je l'ai entendu crié, je l'ai rejoints. Puis j'ai vu, j'ai vu le corps. Et nous avons appelé la police, répliqua le mari.

- D'accord, donc ça sera tout pour l'instant, nous vous remercions de votre collaboration. Et nous vous demandons de ne pas quitter la ville tant que l'enquête n'est pas résolue et de rester à notre disposition, annonça Frost en prenant congé en accompagnant les témoins vers la sortie suivit par Jane.

Une fois que les témoins furent partis, Frost se retourna vers Jane, lui dit :

- Je ne pense pas qu'ils soient mêlés à cette affaire

- Je suis d'accord avec toi, ils semblaient pétrifiés, à moins qu'ils jouent drôlement bien la comédie. Mais n'écartons aucunes pistes.

Le téléphone de Jane sonna, Maura avait des nouvelles sur l'enquête car elle lui avait envoyé : « Viens à la morgue, tout de suite. ».