Bonsoir ! Petit OS un peu léger en passant, j'ai juste écrit ça et j'avais envie de le publier parce que.. J'ai pas de raisons.
C'est très bizarre, enfin c'est pas très bien structuré mais j'ai pas la tête à structurer.
Merci de lire et de commenter, vous êtes géniaux ! Merci, mille merci !
Bonne lecture !
C'était samedi, au Bunker. Un joli matin, emplit d'odeur de café chaud et de chocolat au lait. C'était doux et léger, comme les papillonnements des yeux de Dean qui se réveillait doucement, une tasse fumante dans les mains et les jambes croisées.
C'était doux comme le regard de Castiel qui se pose sur le blond, en entrant dans la salle à manger et se pose silencieusement devant son bol, et dont les yeux bleus voyagent entre son chocolat et les émeraudes brillantes d'en face.
C'était léger comme les pas de Sam sur le parquet qui craque, qui arrive en soufflant doucement sur ses mains pour les réchauffer, qui s'assoit en tailleur sur sa chaise et se sert une tasse de café au lait, scrutant son frères et ses œillades furtives, les yeux grands ouverts devant la stupidité du blond et celle du brun.
C'est un peu comme une fleur qui s'ouvre, pétales par pétales, jour par jour. Ça arrive et ça passe, ça laisse l'aiguille de l'horloge filer.
C'est doux, ces lèvres qui s'ouvrent et se parlent, doucement, qui rient et s'exclament.
Ce sont des mots légers et durs, des remarques, des reproches, et ça crie un peu dans les oreilles.
Mais ça arrive tout le temps doucement, comme si le matin attendait, chuchotait aux nuages de s'en aller et aux oiseaux de chanter.
Et ça fait pas très mal, quand Dean crie contre Sam et qu'il jette une chaise et la brise, parce qu'ensuite, quand Dean est seul, Castiel vient, et pose ses lèvres sur ses yeux, puis ses joues et ses lèvres, et ça fait rire doucement, ça fait tinter la gorge et ça fait chauffer les joues.
Et ça fait juste bizarre, quand Sam sourit avec ses fossettes, parce que ses joues sont rondes et relevées, roses et dorée. Ça fait joli, ça brille dans ses yeux comme des étoiles qui rigolent.
Et ça fait drôle, quand Castiel soupire, lentement et cligne des yeux, très vite. Ça fait drôle mais personne ne rit. Dean se lève et prend sa main, la serre doucement et lui ferme les yeux, un par un, embrasse ses jointures quand il a le temps, quand il croit que Sam dort et que personne ne le voit.
Mais Sam regarde, et sourit. Il sourit très grand et très loin, répare la chaise cassée et attends demain.
Et ça peint les murs.
C'est Dimanche au Bunker, et tout va bien. Dean crie, Sam rit et Castiel regarde, et ça rend le matin joli, chaud et léger, ça les rend beaux ensembles à s'aimer.
Et ça sonne juste, droit, et ça résonne fort aux oreilles comme pour dire que tout est parfait, qu'ils sont là, encore et toujours.
Un Ange est passé, est resté, a stagné puis est tombé, pour un homme aux yeux verts.
Et quand Sam demande à Dean s'il l'aime, Dean casse une chaise, casse un nez et finit par hurler.
Mais Sam s'en fiche, il sourit, et recommence, Lundi, Mardi, Mercredi et même Jeudi.
Parce que tout les matins, le soleil se lève, et qu'ils sont encore là, à se bouffer les yeux et à bouffer des poing, à baiser des paupières et sourire sans rien faire.
